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Cannes 2014, épisode 1 : le ton est donné après les premier jours !

18 mai 2014
Thomas
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18 mai 2014
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Première revue des premiers jours de Festival. Et huit films qui donnent le ton. Une qualité française qui ne se dément pas, mais alors pas du tout, de l’audace formelle, et déjà un chef d’oeuvre en Compétition. Ça démarre fort.
(le classement suit l’ordre des projections)

#1 BANDE DE FILLES de Céline Sciamma (Fra)

bandedefilles

Le troisième film de Céline Sciamma (Tomboy) était très attendu. Aucune déception, une brillante plongée dans un univers encore jamais montré de cette manière au cinéma, ces filles rebelles et frondeuses des banlieues franciliennes. Petit bijou formel et chiadé à souhait, une musique de Para One pour relever le tout et vous avez une solide ouverture de Quinzaine un poil plombé par un montage à rallonge qui fait quelque chuté le tensiomètre.
[Quinzaine des Réalisateurs – ouverture]

#2 TIMBUKTU de Abderrahmane Sissako (Mauritanie)

tombouktou

Sissako est le seul représentant du continent africain de la Compétition cette année et le premier en lice pour la Palme d’or. Ces dernières années, les tentatives ne nous avaient pas emballés emballés entre Yousry Nassrally ou Mahamat Saleh Haroun.  Il y avait bien longtemps que l’on ne s’était pas enthousiasmé autant. Ce Timbuktu, plongée dans l’enfer islamique malien par le mauritanien Sissako, est une belle entrée. Aussi froid que le sable est chaud, le film résiste par une poésie constante malgré l’épouvante de la terreur djidahiste.
[Compétition]

#3 LOIN DE SON PÈRE de Keren Yedaya (Isr)

loinde son pere

Tout paraît normal entre Moshe et Tami. Une belle histoire malgré quelques 30 ans d’écart. Si ce n’est que Moshe et le père de Tami. Keren Yedaya (Mon Trésor) ne nous cache rien. Le ton est donné dès les premières minutes. Un cadre incestueux dans un huis clos étouffant. Une histoire ponctué de coïts sauvages, de mutilations autodestructrices, de vomis intempestifs et de gang-bang matinal sur la plage. Une vraie love story israélienne mais dont la réussite formelle et le jusque-boutisme de la réalisatrice met d’autant plus mal à l’aise au service d’une telle dégueulasserie. L’acteur jouant le père est aussi magnétique que terrifiant.
[Un Certain Regard]

#4 PARTY GIRL de Marie Amachoukeli, Claire Burger, Samuel Theis (Fra)

partygirl

Beaucoup de choses ont déjà été dites sur ce premier film qui faisait l’ouverture de la sélection Un Certain Regard. Party Girl est un petit miracle. Le (très jeune) trio de réalisateurs a émeut la Croisette avec ce portrait d’Angélique, vieille parmi les vieilles filles de compagnie d’un cabaret de girls à la frontière franco-allemande. Une ovation méritée pour un des succès à venir en salles à coup sûr. L’une des réalisatrices Marie Amachoukeli faisait partie de la classe de Rebecca Zlotowski et Céline Sciamma à la Fémis. La relève française est (vraiment) bien assurée.
[Un Certain Regard – ouverture]

#5 CAPTIVES de Atom Egoyan (Can)

captives

Un thriller en Compétition, on n’est pas contre a priori. Le retour d’Atom Egoyan aux affaires sérieuses sur la Croisette non plus. Mais rien de captivant dans ce Captives… Une histoire de disparition à la Prisoners mais en un peu mieux, une ambiance glaciale et enneigée à la Fargo mais en tellement moins bien. Reste un Ryan Reynolds convenable, un méchant complètement raté et une fin en glace de boudin.
[Compétition]

#6 WINTER SLEEP de Nuri Bilge Ceylan (Tur)

wintersleep

Uzak, Il était une fois (en Anatolie), et surtout Les Climats, son chef d’oeuvre, Nuri Bilge Ceylan revient avec film fleuve de 3h16 (!), plongée à nouveau au fin fond de l’Anatolie, au travers d’un couple d’âmes esseulées, Aydin, ex artiste devenu tenancier d’un hôtel perdu au milieu des montagnes turques, et Nihal sa sublime et jeune épouse. Film bergmanien aux couleurs froides et à la beauté vertigineuse, Winter Sleep (Sommeil d’hiver) touche à l’indicible, un essai sur la solitude où la parole est quasi- ininterrompue dans certaines scènes interminables dans lesquelles on souhaiterait se perdre. Les acteurs sont somptueux, Ceylan commet la première oeuvre majeure de ce Cannes 2014.
[Compétition]

#7 RED ARMY de Gabe Polsky (US)

redarmy

Le Cinq majeur, la Red Army, l’équipe de soviétique de hockey imbattable dans les années 80 et fer de lance de la propagande rouge pendant la Guerre Froide, le documentaire de l’américain Gabe Polsky suit Viatcheslav Fettissov, le défenseur surdoué du CSKA Moscou devenu sous Poutine, ministre des sports russe. Conteur hors pair, grande gueule et figure emblématique de la Russie d’hier et d’aujourd’hui, Fettissov se raconte et dévoile un bout de son histoire et et c’est tout un pan fuite en avant des deux blocs que l’on décèle entre KGB, FBI, valises entre la ligue américaine NHL et le Kremlin, les humiliations, les entraînements inhumains et surtout une des équipes – tout sport confondu – les plus douées de l’Histoire.
[Séance Spéciale]

#8 AMOUR FOU de Jessica Hausner (Aut)

amour-fou

Les premières images du nouveau film de Jessica Hausner (Lourdes) faisaient partie des plus belles qui nous avaient été montrées pendant les préparatifs de ce Festival de Cannes. En souhaitant raconter l’histoire d’amour à mort de l’écrivain Heinrich von Kleist et d’Henriette Vogel, la réalisatrice autrichienne s’attaquait à un exercice de style très ambitieux. Lors de sa présentation officielle, la jeune réalisatrice autrichienne ne s’y est d’ailleurs pas trompé en rendant un vibrant hommage à son directeur de la photo Martin Schlacht. La partition est parfaite, couleurs, cadres, symétries, intérieurs, tapisseries, les plans dont millimétrés, quasi trop, tant on se laisse grisé par une perfection formelle. Le propos en pâtit, lui qui n’était pas easy easy au départ. Une sorte de Bright Star wes andersonien sous lexo. Une belle audace.
[Un Certain Regard]

 

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