• Cannes 2020
    • Rumeurs
  • Cannes 2019
    • Chroniques
    • Grille Wask
    • Rumeurs
  • Cannes 2018
    • Chroniques à Cannes
    • Grille de Projections
    • Rumeurs
  • Cannes 2017
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2016
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2015
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2014
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2013
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2012
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2011
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2010
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • A propos
Logo Logo
  • Cannes 2015
  • Chroniques à Cannes

Cannes 2015, bilan à mi-parcours

18 mai 2015
Thomas
0 Comments
  • Email
  • Facebook
  • Twitter
18 mai 2015
0 Comments

Chronique à Cannes #5 // Cannes 2015 a dévoilé près de la moitié de sa moisson de l’année (une quarantaine de films). Il est temps de faire un petit point à mi-route. Et délivrer aussi nos premières impressions sur le retour d’Apichatpong Weerasethakul.

Lundi 18 mai. On passera rapidement sur le douloureux épisode du brise-iPhone ce matin en salle Debussy avant la séance de Thaï Joe – même si ça m’a donné une idée de scène pour le prochain Reygadas, les doigts bien calés dans les ressorts au creux d’un fauteuil, tu t’assois et crac, un peu plus gros que la taille d’une pièce de 2 euros, l’impact…

Une belle densité. Déjà plus d’une quinzaine de films avalés depuis jeudi dernier et les grands auteurs sont bien là au rendez-vous. Nanni Moretti (en tête des bookmakers dans la presse française pour le moment au palmomètre en Compétition), Miguel Gomes qui fait souffler un vent de fraîcheur sur la Croisette avec ses Mille et une nuits projetées par volume de 2 heures à la Quinzaine, Arnaud Desplechin, Philippe Garrel, et donc Apichatpong Weerasethakul dont on sort à peine du Cemetery of Splendour…. En attendant, Jia Zhangke, Jacques Audiard, Paolo Sorrentino, Brillante Mendoza ou Hou Hsiao-hsien cette semaine, cette édition 2015 est sur de bonnes bases.

weerasethakul2

En lévitation. Premier long métrage du thaïlandais depuis sa Palme d’Or en 2010 pour Oncle Boonmee, celui qui se souvenait de ses vies antérieures, Cemetery of Splendour prouve une nouvelle fois la place unique que Weerasethakul tient dans le cinéma mondial actuel. Il est le seul à pouvoir planter sa caméra sur une poche d’urine, plein cadre, et qu’on en reste sidéré de béatitude. Il est le seul à installer un univers sonore bien à lui, sa Thaïlande, ses insectes, ses forêts. Le silence est rare chez Weerasethakul. On pourrait reconnaître un de ses films les yeux bandés. L’histoire ? Une sorte de Chambre des Officiers à la sauce thaï dans un hôpital de campagne où une femme maintient le contact entre des militaires en coma artificiels et leurs proches. Il y est beaucoup question de vies antérieures. On y fait caca dans la forêt comme on l’a jamais vu au cinéma. Un film en lévitation. On s’y sent bien. Qu’est-ce qu’on s’y sent bien !

saulnier

On a vu aussi. Après It Follows l’an dernier, un bel ambassadeur du film de genre à Cannes en la personne de Green Room de Jeremy Saulnier à la Quinzaine. Le jeune réalisateur américain avait secoué la Croisette en 2013 avec le vengeance movie Blue Ruin, rebelote cette année avec un vrai exercice de style : un film d’assaut bien gore hyper bien ficelé qui n’a peur de rien avec Patrick -Magnéto- Stewart en grand manitou sectaire. Un futur classique du genre bloody à souhait, on éventre, on lâche les chiens aux gorges. Gros kiff. Autre salle, autre ambiance chez le stackanoviste nippon Kiyoshi Kurosawa avec De l’autre rive, une évocation sensible du travail de deuil et des survivants. Remarquable plongée dans la société japonaise classique et douce entre Naomi Kawase et Hayao Miyazaki. On a connu Kurosawa plus turbulent et fantasque. On l’aime aussi comme ça. Après Oslo, 31 août le nouveau long métrage de Joachim Trier Louder Than Bombs était attendu au tournant. Il monte les marches ce soir et concourt à la Palme d’Or en Compétition. Sans atteindre la fulgurante narrative d’Oslo, Trier dissèque une famille endeuillée (le deuil, thème 2015 en chef sur la Croisette) vec un cast étonnant, Isabelle Huppert, Gabriel Byrne, Jesse Eisenberg (remarquable) et Rachel Bresnahan (la Rachel de House of Cards). Le film ne touche pas, les personnages et la famille en carton-pâte mais Trier est un formaliste hors-pair. Ce ne sera pas celui-là mais il fera son très grand film…

Dans le prochain épisode : Denis Villeneuve, Valérie Donzelli, une Mustang et la solitude des champs de cannes à sucre colombiens…

2015apichatpong weerasethakulbilancanneschroniquecompetitionjeremy saulnierjoachim trierkiyoshi kurosawaun certain regard
  • Email
  • Facebook
  • Twitter
bandeau4
Previous

Ce (très) cher Miguel Gomes

bandeau6
Next

Donzelli, la vacuité est déclarée

The Author

Thomas

Leave A Comment Annuler la réponse.

Related Posts

latetehaute bandeau

Cannes 2015 : la surprise Emmanuelle Bercot en Ouverture !

13 avril 2015
Top Gun : Maverick

100 films qu’on aurait dû voir à Cannes 2020 : classement de 81 à 100

20 avril 2020
Le Daim (Quentin Dupieux)

« Le Daim » : blouson XS

16 mai 2019
jacob fremaux

Cannes 2013: Sélection Officielle, le jour d’après

19 avril 2013

Copyright WASK © 2010-2020