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10 bonnes raisons d’avoir fait le voyage à Cannes

27 mai 2017
Thomas
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27 mai 2017
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Déjà l’heure des bilans alors que la compétition touche à sa fin aujourd’hui avec la présentation du nouveau film de Lynne Ramsay

Arnaud Valois, Adèle Haenel, Nahuel Perez Biscayart - 120 BATTEMENTS PAR MINUTE
Arnaud Valois, Adèle Haenel, Nahuel Perez Biscayart – 120 BATTEMENTS PAR MINUTE

10
Nahuel Perez Biscayart, révélation de 120 BATTEMENTS PAR MINUTE de Robin Campillo
(compétition)

Celui-là, on ne l’avait pas vu venir. Mais alors pas du tout. Les premières images dévoilées avant Cannes du nouveau film de Robin Campillo mettait davantage à l’honneur l’autre rising star du film, la belle gueule Arnaud Valois. Mais non c’est ce petit argentin aux yeux d’anges et au nom de pilote de Formule 1, Nahuel Perez Biscayart qui nous a surgi à la gueule et au cœur. Comme un Tahar Rahim, ou une Adèle Exarchopoulos en leur temps, la grande salle Lumière a vu éclore une nouvelle coqueluche. Dans 120 battements par minutes l’éblouissante fresque des années SIDA de Robin Campillo, ce natif de Buenos Aires jaillit sans prévenir. Jeune militant d’Act Up exalté et exaltant, il symbolise à lui seul ce film aux multiples angles (film d’amour, film d’époque, film social, et surtout grand film de bande) se croyant invincible dans sa colère et son combat au cœur de ces années des illusions perdues. Son dernier passage à Cannes datait de 2008 à la Semaine de la Critique chez le cinéaste Pablo Fendrik (La Sangre Brota). D’autres suivront, à n’en pas douter en attendant de prochaines récompenses (la révélation masculine aux prochains César, ce sera lui) dès dimanche au palmarès de Cannes ? Qui sait.

09
Gérard Depardieu et Juliette Binoche face-à-face dans UN BEAU SOLEIL INTÉRIEUR de Claire Denis
(quinzaine des réalisateurs)

Comment rester insensible à une telle scène. 90 minutes durant, Juliette Binoche a tout fait, même nous laisser croire qu’elle galérait avec les mecs. Passée de blaireaux à pervers narcissique en chef, de Xavier Beauvois à Bruno Podalydès en passant par Nicolas Duvauchelle, l’actrice-monstre s’est laissée emporter – comme à son habitude – au gré des désirs d’un nouvel auteur. Claire Denis en l’occurence et l’écriture de Christine Angot. Pour clore ce morceau de choix, un autre monstre. L’irruption de Gérard Depardieu, éclaireur et scène finale virtuose dans un mano a mano de légende. Entre improvisation, jeu de rôle et directives de réalisatrices, l’épilogue d’Un beau soleil intérieur fait chavirer le film vers le chef-d’oeuvre. Une de nos scènes préférées de ce Cannes 2017.

08
Tout ou presque dans THE SQUARE de Ruben Östlund
(compétition)

Il est définitivement l’un des auteurs contemporains les plus intéressants de sa génération. Le suédois Ruben Östlund, qui parvenait enfin en compétition cette année après ses précédents passages l’échelon en-dessous (Quinzaine des Réalisateurs puis Un Certain Regard), présentait The Square, nouvelle participation pamphlétaire sur l’état du monde occidental. À travers le portrait d’un directeur de musée d’art contemporain à Stockholm (l’impeccable Claes Bang), Östlund démonte toutes de nos certitudes de nantis. Effeuillant une à une nos certitudes d’ordre bien établi. Cet aristocrate social ne va avoir de cesse de subir toutes les humiliations possibles, amoureuses, professionnelles, familiales. Rien n’y échappe. Et comme à chaque fois chez Östlund (Play, Snow Therapy), le grand cinéma n’est jamais. Dans une écriture au-dessus de la moyenne, chaque scène est un morceau de bravoure laissant le spectateur dans une tension continuelle. Comédie ? Drame ? Film d’horreur ? Polar ? Le tout est trop long mais on passe. Des longueurs comme ça on en redemande.

Gérard Depardieu - UN BEAU SOLEIL INTÉRIEUR
Gérard Depardieu – UN BEAU SOLEIL INTÉRIEUR
PRIX DU JURY - The Square (Ruben Östlund)
PRIX DU JURY – The Square (Ruben Östlund)
Kim Min-hee - LE JOUR D'APRÈS
Kim Min-hee – LE JOUR D’APRÈS
CAMÉRA D'OR - Tesnota, une vie à l'étroit (Kantemir Balagov)
CAMÉRA D’OR – Tesnota, une vie à l’étroit (Kantemir Balagov)

07
TESNOTA, UNE VIE À L’ÉTROIT de Kantemir Balagov, premier film intense et douloureux
(un certain regard)

Sa réputation d’avant-Cannes n’était pas usurpée (le film était paraît-il même sérieusement envisagé comme un possible prétendant à la compétition dans la dernière ligne droite du processus de compétition). Tesnota c’est une plongée aride dans une Russie des plus profondes s’inspirant d’un fait divers de 1998 à Naltchik dans le Caucase du Nord, où cohabitent trois communautés : les russes, les kabardes et les balkars. Trois peuples qui ne communiquent pas sinon par la violence et la guerre du quotidien. Élève d’Alexandre Sokourov, le jeune Kantemir Balagov (25 ans) fait partie de ces révélations que l’on aime faire à Cannes. Combo assez iconoclaste entre Xavier Dolan et Alexandre Sokourov (dont il fut l’élève), le réalisateur maîtrise sa forme et sa direction d’acteurs, tous remarquables à commencer par la bouleversante Darya Zhovner dont c’est aussi le premier film. S’il fallait une pépite de cru 2017, elle serait là.

06
Kim Min-hee chez Hong Sang-soo tout le temps et surtout dans LE JOUR D’APRÈS
(compétition)

Cannes 70e du nom fut gâté. Alors que les autres grands festival mondiaux n’ont droit qu’à un film du coréen, Cannes en a deux. Une sorte de cadeau d’anniversaire bienvenu. HSS est comme ça. Réalisateur de l’éclair et du sentiment. Toujours plus intense et intime. Deux (grands) films présentés à 2 jours d’intervalle. L’un en séance spéciale, l’autre en compétition. Mais toujours avec la splendide Kim Min-hee. Dans Le Jour d’après – celui en compétition – elle sublime ce mélodrame parfait, 92 minutes, pas plus, en noir et blanc dans une narration mêlée de va-et-vient entre passé proche (?) et faux-semblant. Qui de la maîtresse, de la légitime, de l’alibi ? HSS filme sérieusement et appliqué une histoire déchirante de cruauté ordinaire. Une Palme ordinaire.

05
L’énergie salvatrice de Sean Baker avec THE FLORIDA PROJECT
(quinzaine des  réalisateurs)

La première venue à Cannes du nouveau prodige du cinéma indé américain était épiée. Sean Baker fut révélé aux yeux du monde entier grâce à son cinquième long métrage Tangerine, bombe sur la communauté trans de Los Angeles, révélée à Sundance en 2015, et entièrement tournée à l’iPhone en 24 heures avec des amateurs. Pour The Florida Project, retour au 35mm classique. Mais toujours la même fougue pour ce « gamin » de 46 ans, parti suivre les aventures d’une nouvelle communauté en déserrance, celle des motels miteux jouxtant les abords de Disneyworld près d’Orlando en Floride. Le résultant est un bol d’air et de liberté mixé à une sobriété toute nouvelle signée Willem Dafoe.

THE FLORIDA PROJECT (Sean Baker)
THE FLORIDA PROJECT (Sean Baker)
VERS LA LUMIÈRE (Naomi Kawase)
VERS LA LUMIÈRE (Naomi Kawase)
WONDERSTRUCK (Todd Haynes)
WONDERSTRUCK (Todd Haynes)
PRIX D'INTERPRÉTATION MASCULINE - Robert Pattinson (Good Time, Josh/Benny Safdie)
PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE – Robert Pattinson (Good Time, Josh/Benny Safdie)

04
L’élégance forcée chez Naomi Kawase dans VERS LA LUMIÈRE
(compétition)

Embourbé en début d’année dans une sombre histoire de mœurs à coups d’échanges de SMS inopportuns avec une de ses (trop jeunes) élèves trompettistes, le titre du nouveau film de Naomi Kawase pourrait évoquer le chemin de rédemption que tente de reprendre Ibrahim Maalouf, compositeur inspiré de la musique de Vers la lumière. Kawase raconte une histoire d’amour sur fond de cessité – on pense à Sur mes lèvres, le polar en moins, la perte de la vue remplaçant celle de l’ouïe – entre un photographe déclinant vers l’obscurité et une jeune femme chargée d’élaborer des programmes d’audiodescription pour le cinéma. Le film signe un retour apprécié de la réalisatrice de Shara dans le Japon urbain même si la tentation de la nature – et ses (excessivement) belles images – n’est jamais bien loin. En sortie de projection, on avait peur d’une Palme de consensus, sans aspérités ni risques, du (petit) Kawase sans éclats mais cela reste du Kawase…

03
Todd Haynes, conteur de génie dans WONDERSTRUCK
(compétition)

Une merveille absolue. Un conte sur l’enfance, à New-York, sur trois périodes différentes. On pense à Spielberg, on pense à Dickens, on pense à Méliès. Avec son apparence de simplicité mièvre, Wonderstruck ne cesse prendre de l’ampleur après une installation un peu laborieuse. Tout y est plus beau et travaillé que dans 95% des films que l’on peut voir tous les jours. La photo signée Lachman, la musique de Carter Burwell (que l’on retrouvera aux Oscars 2018 sans aucun doute), l’un des personnages principaux du film là le muet et le silence a une importance primordiale dans la narration. Encore aussi des références à Murnau, des scènes de réél/irréél, New-york en maquette, New-york en images, Todd Haynes s’amuse et nous amuse, réussissant, pour rien gâcher, l’un des plus vibrants épilogues de sa riche filmographie ? Et puis Julianne Moore parce que Julianne Moore quoi. Alors que c’était notre premier film du cru Cannes 2017, le dernier 1/4 heure du film résonne encore dans nos mémoires comme sans doute l’un des plus beaux moments de ce Festival rétrospectivement.

02
Robert Pattinson électrique dans le polar sous acides GOOD TIME des frères Safdie
(compétition)

En fin de Festival, certaines projections matinales ressemblent davantage à de grands dortoirs à l’odeur de rames de métro estivales. Il nous fallait bien un trip exutoire comme Good Time pour nous laisser éveiller si tôt. On avait un peu délaissé le cinéma des frères Safdie, découvert à la Quinzaine des Réalisateurs sous l’ère Olivier Père, empêtrés dans une veine indé et underground new-yorkaise un peu fertile dirons-nous poliment. On les retrouve pour notre plus grand plaisir dans une virée à mille à l’heure dans la grosse pomme. Un film de braquage raté, entre frères, un Robert Pattinson movie à son plus haut niveau. Blond décoloré et magnétique à souhait, une sorte de M. Pokora qui aurait trouvé la sortie. Le rythme est dingue. La musique électro signée Oneohtrix Point Never tient cette cavale au bout de l’enfer dans un tourbillon nocturne suffoquant – on pense à Scorsese et After Hours et surtout à À tombeau ouvert. Un prix d’interprétation pour Robert. Au minimum.

FAUTE D'AMOUR (Andrei Zviaguintsev)
FAUTE D’AMOUR (Andrei Zviaguintsev)

01
L’Empire russe contre-attaque avec FAUTE D’AMOUR et UNE FEMME DOUCE
(compétition)

Un film russe fait déjà partie de nos 10 moments notoires (v. plus haut). En voilà deux ou presque au somment de nos plaisirs de cinéma. Ou presque parce qu’on ne pourras enlever la nationalité ukrainienne à Sergei Loznitsa, auteur du geste cinématographique le plus fort sans doute en compétition cette année avec Une femme douce. Itinéraire à la fois intime et grandiose, entre rêve (grotesque) et réalité glaçante, flirtant souvent avec la perfection visuelle avec la photo d’Oleg Mutu. Nouvelle preuve de la puissance de Loznitsa une nouvelle en compétition avec ses deux premières oeuvres de fiction (My Joy, Dans la brume). Et puis Loveless d’Andrei Zviaguintsev. Le maître russe revient avec ce qu’il sait faire de mieux. Une chronique ciselée de la Russie d’aujourd’hui, cliniquement parfaite, des cadres chirurgicaux, une photo désarmante de beauté. Malgré tout, l’ampleur de ses précédents films n’est pas au rendez-vous. Quelque chose ne prend pas, peut-être au niveau du scénario, aucune emphase pour ses personnages et l’intérêt (secondaire) de l’intrigue. Qui devient accessoire. Alors oui, on reste soufflé par un tel niveau de technicité cinématographique.

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