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Thomas

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« J’ai perdu mon corps » : réussite haut la main

18 mai 2019
Thomas
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Seul représentant français de la compétition à la Semaine de la Critique le premier film d’animation de Jérémy Clapin est une merveille d’inventions.

Cannes 2019 (semaine de la critique). Adaptation du best-seller de Guillaume Laurant (Happy Hand), le cinéaste Jérémy Clapin fait une entrée fracassante dans l’univers foisonnant de l’animation à la française naviguant de manière aussi aisée entre la romcom, le cinéma fantastique, l’horreur aussi et tout cela avec un sens de la narration rarement atteint dans les films vus à Cannes jusqu’à présent.

jeremyclapin1

À Paris, la main tranchée du jeune Naoufel s’échappe, bien décidée à retrouver son corps. Au cours de sa cavale semée d’embûches à travers la ville, elle se remémore toute sa vie commune avec lui, jusqu’à sa rencontre avec Gabrielle.

Quand le réalisateur évoquait ce projet au pitch très intriguant dans les nombreux festivals auxquels il participait ces derniers mois pendant la finalisation de son long métrage, Jérémy Clapin confiait la difficulté primaire de devoir rendre une émotion graphique à une simple main. Pas simple effectivement.

"J'ai perdu mon corps" (Jérémy Clapin)
« J’ai perdu mon corps » (Jérémy Clapin)
jeremyclapin3

L’ambition et sa réussite sont d’autant plus remarquables que le film passe du thriller au mélo en passant par la comédie avec la facilité des meilleurs films des maîtres japonais du genre, se jouant aussi de la temporalité et du style. Ah oui et on a oublié de dire combien le film était beau et stylisé. Vous l’aurez compris, Jérémy Clapin est un des nouveaux entrants qui vont compter dans le cinéma d’auteur français de demain.

J’ai perdu mon corps (1er film)
Jérémy Clapin – 1h21 – France
Un Certain Regard – Cannes 2019
Sortie France : date inconnue
(Rezo Films)

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« Une grande fille » : Balagov apprenti tsar

17 mai 2019
Thomas
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Après le choc Tesnota il y a deux ans, Kantemir Balagov revient déjà en sélection Un Certain Regard avec son deuxième film Une grande fille. L’histoire d’une confirmation.

Cannes 2019 (un certain regard). Kantemir Balagov ne quitte plus Debussy. Révélé en 2017, juré en 2018, la sélection Un Certain Regard ne peut plus se passer du jeune prodige russe de 27 ans. Il faut dire que parmi les révélations dont Cannes raffole être à l’origine, Kantemir Balagov est l’un des plus remarquables spécimen de ces dernières années..

kantemirbalagov1

1945. La deuxième guerre mondiale a ravagé Leningrad et détruit ses habitants, physiquement et moralement. Bien que le siège soit terminé, la mort hante toujours la ville. Au sein de ces ruines, deux jeunes aides-soignantes, Iya et Masha, tentent de se reconstruire et de donner un sens à leur vie.

Librement adapté de l’œuvre de Svetlana Alexievitch (« La Guerre n’a pas un visage de femme »), Kantemir Balagov en profite pour distribuer une nouvelle fois les beaux rôles aux femmes, ses « héroïnes de notre temps » comme il aime les appeler. De retour du front, les deux personnages brûlent l’écran comme autant de traumas subis fleur au fusil dans l’armée soviétique.

Tourné dans l’urgence l’automne dernier, Une grande fille surprend encore par la maturité formelle de Balagov. L’image exagérément esthétique rappelle à qui voudrait l’entendre combien l’art cinématographique est avant tout un art visuel. Et ce qui nous est montré là est tout simplement à couper le souffle. Les plans serrés suffocants de Tesnota ont laissé place à quelques rares respirations plus larges dans ce deuxième long.

Zviaguintsev, Mungiu, Ceylan, Balagov sait de qui tenir ce sens aigü du formalisme des grands maîtres du genre. Comme eux la route de la compétition semble toute tracée pour le jeune réalisateur qui n’y aurait pas fait pâle figure dès cette année.

Une grande fille
Kantemir Balagov – 2h14 – Russie
Un Certain Regard – Cannes 2019
Sortie France : date inconnue
(ARP Selection)

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« Les Misérables » : la Croisette en feu

16 mai 2019
Thomas
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Premier film français présenté en Compétition, la Croisette s’est déjà choisi un favori au deuxième jour de la Compétition.

Cannes 2019 (compétition). C’est une bombe qui est tombé sur Cannes en ce début de Festival. Ladj Ly, figure de proue de la mouvance Kourtrajmé soutenu par Vincent Cassel, Kim Chapiron, Mathieu Kassovitz, Mouloud Achour et consorts, y est venu présenté son premier film coup de poing, seul derrière la caméra, le bien-nommé brûlot Les Misérables.

ladjly

Stéphane, tout juste arrivé de Cherbourg, intègre la Brigade Anti-Criminalité (BAC) de Montfermeil en Seine-Saint-Denis. Il va faire la rencontre de ses nouveaux coéquipiers, Chris et Gwada, deux « Bacqueux » d’expérience. Il découvre rapidement les tensions entre les différents groupes du quartier. Alors qu’ils se trouvent débordés lors d’une interpellation, un drône filme leurs moindres faits et gestes..

Là où Matthieu Kassovitz intellectualisait la forme et le fond dans La Haine il y a près de 25 ans. « Jusqu’ici tout va bien, ce qui compte ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage » assénait Hubert Koundé, Ladj Ly, lui, impulse une énergie beaucoup plus naturelle et profonde. La référence à Victor Hugo n’est pas feinte. Le réalisateur veut ancrer ses congénères dans la France d’aujourd’hui, en lutte pour (sur)vivre tout simplement. Son envie de prendre la caméra et de rendre compte au près de la réalité des rapports dans ces « territoires perdus de la République »est née lors des émeutes de banlieues en 2005.

Tiré d’un court métrage éponyme à succès, nommé aux César 2018 et primé à Clermond-Ferrand, Ladj Ly y décline une relecture élargie et on pense beaucoup à Jacques Audiard dans l’intensité drama qui monte crescendo et un dernier quart du film absolument suffocant.

Dans « Les Misérables », la caméra est partout. Et surtout avec Alexis Manenti, Djebril Zonga et leur nouveau coéquipier (Damien Bonnard). Ladj Ly les filme caméra embarquée, « embedded » comme on dirait en territoire de guerre, et ne les lâche pas d’une semelle entre ces barres d’immeubles comme un western des temps modernes avec sa chorégraphie, ses faux semblants, son architecture, ses rues, ses passeurs, ses shérifs, ses dealers, ses mères, ses grands frères, ses prédicateurs…

Les Misérables
Ladj Ly – 1h43 – France
Compétition – Cannes 2019
Sortie France : date inconnue
(Le Pacte)

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« Le Daim » : blouson XS

16 mai 2019
Thomas
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La Quinzaine des Réalisateurs s’est ouverte avec le nouveau film de Quentin Dupieux. Une sombre histoire de veste mal taillée qui vire au cauchemar.

Cannes 2019 (quinzaine des réalisateurs). Après le splendide Les Oiseaux de Passage de Ciro Guerra et Cristina Gallego l’an dernier, on scrutait de près les premières décisions du nouveau délégué général de la Quinzaine des Réalisateurs Paolo Moretti. Le choix s’est vite vite porté sur Le Daim (l’info fuitait dès le mois de mars), première apparition de Jean Dujardin dans l’univers de Quentin Dupieux, le Mr. Oizo de la scène electronique.

ledaim2

L’histoire de Georges parti tout quitter pour s’acheter le blouson de ses rêves, un daim, jusqu’à le plonger à l’obsession et au délire criminel. Voilà encore un pitch à la Dupieux avec la saveur des lendemains qui chantent. Après son pneu tueur dans Rubber, le réalisateur renoue avec la veine du thriller de l’absurde affublé d’un dispositif intemporel et hors territoire.

Jean Dujardin et Adele Haenel
Jean Dujardin et Adele Haenel
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Héritier de la culture dadaïste, Quentin Dupieux a de qui tenir. Eternel fantaisiste proche d’un Michel Gondry pour sa créativite visuelle et l’ambition esthétique, ou d’un Albert Dupontel des débuts, il manque encore à Dupieux ce film qui le ferait passer un cap populaire et sortir de la marge. Mais en a-t-il vraiment envie ? Gondry a eu son Eternel Sunshine of the Spotless Mind, Dupontel son Bernie (succès dès son premier film dont il aura eu du mal à se remettre). Le Daim n’est pas encore celui-là. Même si ces 77 minutes de film sont délicieuses, hilarantes souvent, Dupieux peine dans l’épilogue à trouver une fin idoine. Dommage tant le duo Dujardin-Haenel fonctionne à plein.

Le Daim
Quentin Dupieux – 1h17 – France
Quinzaine des Réalisateurs – Cannes 2019
Sortie France : 19 juin 2019
(Diaphana)

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Téléchargez la grille wask 2019

11 mai 2019
Thomas
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L’indispensable outil pour planifier son Festival !

Méfiez-vous des contrefaçons. La seule, l’unique, la grille wask 2019 avec l’intégralité des projections toutes sélections confondues sur une seule page jour par jour est disponible en téléchargements.

> Téléchargez la Grille Wask au format PDF

[modifié le 13.05.2019 à 16.55]

Dans la Grille Wask :
– La Sélection Officielle dans les salles du Palais des Festivals
– La Quinzaine des Réalisateurs au Théâtre Croisette et les reprises dans les autres salles
– La Semaine de la Critique à l’Espace Miramar et les reprises dans les autres salles
– La Sélection ACID au cinéma Les Arcades et l’Olympia et les reprises au Palais des Festivals
– le Marché du Film (sélection) : Syllas Tzoumerkas, Renny Harlin, Rachel Griffiths, Yaron Shani, Peter Webber, Edward Berger, Alejandros Landes, Anca Damian, Nicolas Boukhrief, Denis Côté, Ben Wheatley, Nadège Trébal, Carlo Mirabella-Davis, Adolfo Alix Jr., Jocelyn Deboer et Dawn Luebbe, Johannes Nyholm, Géraldine Nakache, Kenneth Mercken, Abel Ferrara, Wang Xiaoshuai, Denis Dercourt, Damien Manivel…
– les autres événements (Conférences de presse, Cinéma de la Plage…)

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Sélection Officielle 2019 : Réaction à chaud !

18 avril 2019
Thomas
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Ce matin avait lieu la conférence de presse du 72e Festival de Cannes

 

Thierry Frémaux a annoncé ce matin « 90% de la sélection officielle ». Une sélection de 46 longs métrages aux statistiques précises, « 13 films réalisées par des cinéastes femmes » et 8 premiers films (un seul en compétition).

Impressionnant line-up 2019 sur le papier

Un Festival de cinéma qui se permet de placer dans ses sections « inférieures » des noms comme Alain Cavalier ou Werner Herzog (qui présenteront des documentaires en séances spéciales en salle du soixantième) ou Bruno Dumont, Albert Serra, Christophe Honoré et la nouvelle coqueluche russe Kantemir Balagov à Debussy en sélection Un Certain Regard, ce n’est pas un Festival comme les autres.

Thierry Frémaux a mis tout le monde d’accord, et remis l’Eglise au milieu du village (comme il est de bon ton de dire ces jours-ci), plaçant les sélections parallèles, la Quinzaine des Réalisateurs (en tête) et son nouveau délégué général Paolo Moretti dans une situation inconfortable pour son intronisation, cooptant des noms très estampillés « Quinzaine » comme Albert Serra ou Bruno Dumont en particulier. Mais la volonté de renouvellement en compétition entamée l’an dernier se poursuit en 2019 avec 8 nouveaux entrants qui tenteront d’aller décrocher la Palme d’or (Ladj Ly, Jessica Hausner, Céline Sciamma, Justine Triet, Mati Diop, Corneliu Porumboiu, Ira Sachs et le chinois Diao Yi’nan (ours d’or à Berlin en 2014).

A Hidden Life (Terrence Malick)
A Hidden Life (Terrence Malick)
Xavier Dolan (compétition)
Xavier Dolan (compétition)
Atlantique (Mati Diop)
Atlantique (Mati Diop)
Jean-Pierre et Luc Dardenne (compétition)
Jean-Pierre et Luc Dardenne (compétition)

Les grands auteurs ne sont pas oubliés. Plusieurs vainqueurs de palme sont de retour (Terrence Malick, les Dardenne et Ken Loach) mais d’autres loups tenteront de dévorés le prix suprême pour la première fois : Almodovar, Dolan, Jarmusch, Bong Joon-ho, Bellocchio, Desplechin, Kleber Mendonça Filho (avec Juliano Dornelles) et le palestinien Elia Suleiman.

Bonello et Zlotowski à la Quinzaine

Après une telle conférence de presse, il est de bon ton de jouer au petit des jeu du « Ki ké pa là ? » Deux noms se détachent et sont toujours dans la manche de Thierry Frémaux à l’heure où on se parle. Mektoub My Love – Intermezzo le film d’Abdellatif Kechiche dont un premier montage (de 4 heures) semble devoir être visionné sous peu par le comité de l’Officielle et surtout Once upon a time in Hollywood le dernier Quentin Hollywood espéré depuis des mois avec toute son armada (Brad Pitt et Leo DiCaprio en tête), et dont une fenêtre de projection-événement est toujours espérée dans les derniers jours du Festival (23 voire 24 mai).

Mais la liste est longue. Certains sont donc voués à trouver une place en compléments dans l’Officielle la semaine prochaine. D’autres ont leur fauteuils préemptés déjà dans les sélections parallèles (Rebecca Zlotowski, Nicolas Pariser, Robert Eggers, Bertrand Bonello, Hafsia Herzi, Franco Lolli). Et puis son gros lot de grands oubliés, inachevés ou recalés qui feront le bonheur des suisses de Locarno et des transalpins de Venise : Roy Andersson, Lucie Borleteau, Anthony Chen, Hélier Cisterne, Katrin Gebbe, James Gray, Robert Guédiguian, Patrizio Guzman, Hirokazu Kore-eda, Erwan Le Duc, Boris Lojkine, Pietro Marcello, Lorenzo Mattotti, Guillaume Nicloux, Joao Nicolau, Cristi Puiu, Kelly Reichardt, Runar Runarsson, Josh & Ben Safdie, Trey Edwards Shults, Alice Winocour, Zoé Wittock, Chloe Zhao, & consorts.

Pour finir ces réactions à chaud, une double auto-satisfaction : celle d’avoir encore connu une hausse substantielle de vos commentaires, de vos partages et de votre fréquentation de la liste Wask des 100 films pour Cannes. Et surtout la fierté d’y avoir mis la lumière sur certains projets que l’on retrouve en sélection officielle (avant les parallèles). Je pense à Ladj Ly, Mati Diop, Pippa Bianco, Kantemir Balagov, Monia Chokri, Oliver Laxe, Albert Serra ou Danielle Lessovitz entre autres…

 

Retrouvez l’intégralité de la sélection officielle sur le site du Festival de Cannes.
La Semaine de la Critique dévoilera sa sélection le 22 avril, la Quinzaine des Réalisateurs et la sélection ACID le lendemain le 23 avril.

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100 films pour Cannes : classement de 1 à 20

5 avril 2019
Thomas
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Dernier volet de notre liste des 100 films candidats pour Cannes 2019

 

Midsommar
Midsommar

20
MIDSOMMAR
Ari Aster (états-unis)

Première surprise de cette dernière salve de films : Midsommar revient dans la course. Alors qu’on le pensait hors course, force est de constater qu’un revirement de situation semble en marche. En tout cas, tout porte à croire que les américains de A24 vont montrer le film à certains comités. A24 a déjà avancé la date de sortie américaine à début juillet éloignant la rumeur d’une présentation à Locarno et encore moins à Venise. Mais Ari Aster n’a-t-il pas que des mauvais coups à recevoir d’un passage sur la Croisette ? On peut le craindre, tant l’emballement totalement disproportionné qu’a provoqué Hérédité suscite maintenant une attente démesurée pour son coup d’après.
notre avis // hors compétition

19
IT MUST BE HEAVEN
Elia Suleiman (palestine)

2002, 2009, 2019 ? Les deux derniers films du cinéaste Elia Suleiman étaient en compétition à Cannes (Intervention divine, Le Temps qu’il reste). Avec Sofian El Fani à la photo (Timbuktu, La Vie d’Adèle), le cinéaste Elia Suleiman a tourné It must be heaven, une nouvelle saga burlesque « à la Suleiman » dans laquelle il ressert son personnage à la Tati. Elia Suleiman s’échappe de Palestine à la recherche d’un foyer alternatif, mais se rend finalement compte que la Palestine est toujours là, juste derrière lui. La promesse d’une nouvelle vie tourne rapidement en une comédie des erreurs.
notre avis // compétition

The Beanpole
The Beanpole

18
THE BEANPOLE
Kantemir Balagov (russie)

L’une des grandes révélations de la sélection officielle ces dernières années s’appelle Kantemir Balagov. Avec la fulgurance d’un Laszlo Nemes, ce disciple de Sokourov a sidéré les festivaliers à Debussy un jour de projection en 2017 avec Tesnota. Un premier film sur une femme enfermée dans sa communauté, son carcan, que Balagov enferme dans son cadre (elle est de tous les plans) avec une mise en scène aussi esthétique qu’inventive. Le producteur de Zviaguintsev s’est penché sur ce cinéaste de moins de 30 ans pour lui permettre de tourner The Beanpole, l’histoire de deux femmes-soldats à Leningrad juste après la Seconde Guerre mondiale.
notre avis // compétition

17
LE TRAÎTRE
Marco Bellocchio (italie)

Son chemin avait l’air tout tracer vers Venise mais un revirement de situation n’est jamais à exclure avec le grand maître italien. D’autant que les cinéastes transalpins ne sont pas légion cette année à postuler à une place en compétition. Cette situation profitera-t-il à Bellocchio qui n’a plus concouru à la Palme d’or depuis 10 ans et la sélection de l’incroyable Vincere ? Le Traître lui permettra faire une nouvelle variation sur une page sombre de l’Histoire  contemporaine italienne, celle de Tommaso Buscetta l’un des plus illustres parrains de la Cosa Nostra sicilienne dans les années 1980.
notre avis // compétition

16
MIGNONNES
Maïmouna Doucouré (france) 1er film

C’est notre premier film français le plus attendu. Son court métrage Maman(s) a tout raflé (prix à Toronto en 2015, à Sundance en 2016 et le César en 2017). Ce grand chelem a permis à Maïmouna Doucouré de préparer plus sereinement Mignonnes son premier long coécrit avec Alice Winocour (la réalisatrice de Maryland et bientôt Proxima avait déjà cosigné le scénario de Mustang avec Deniz Gamze Ergüven). Même si des rumeurs en coulisses sèment le trouble quant à la livraison du film pour le mois de mai, on espère voir la comédienne Maïmouna Gueye (Le Flic de Belleville) et un cast de non-professionnel.le.s mettre le feu à la Croisette.
notre avis // un certain regard

Mignonnes
Mignonnes
Jeanne
Jeanne
Sorry We Missed You
Sorry We Missed You

15
JEANNE
Bruno Dumont (france)

La Quinzaine avait accueilli Jeanne, l’enfance de Jeanne d’Arc en 2017. Sa suite, opportunément intitulée Jeanne, devrait prendre le même chemin. Egalement inspiré de la pièce de Péguy Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc et toujours interprété par Lise Leplat Prudhomme, le film plongera au début de l’année 1429, en pleine Guerre de Cent Ans et suivra toute la vie de la pucelle d’Orléans, de la libération d’Orléans à la bataille de Paris en passant par son procès pour hérésie.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

14
SORRY WE MISSED YOU
Ken Loach (Grande-Bretagne)

Se lassera-t-on un jour d’apprendre la livraison d’un nouveau Ken Loach ? Pas sûr. Sur un scénario de son fidèle Paul Laverty, le lauréat de deux deux palmes d’or (Le Vent se lève, I, Daniel Blake) a tourné Sorry We Missed You en six semaines dans le Newcastle à l’automne dernier, avec Kris Hitchen (The Navigators) et Robbie Ryan à la photo (The Favourite).
notre avis // compétition

13
BACARAU
Kleber Mendonça Filho & Juliano Dornelles (brésil)

C’esr Saïd Ben Saïd qui produit le nouveau film de Kleber Mendonça Filho (Les Bruits de Recife, Aquarius) coréalisé avec Juliano Dornelles. Bacarau est un drame tourné en deux parties avec Udo Kier et Sonia Braga (son égérie de Aquarius). Débutant par la description d’une communauté paisible du sertão brésilien, la suite vire au western. « C’est une sorte de western sur une petite communauté, dans l’ouest de l’état de Pernambouc dans un futur très proche. La communauté est méprisée par une partie du pays. C’est une situation à la Fort Apache, mais sans les Indiens ».
notre avis // un certain regard

12
PORTRAIT DE LA JEUNE FILLE EN FEU
Céline Sciamma (France)

Le 4e film de Céline Sciamma (Tomboy, Bande de filles) pourrait bien sonner comme la révélation pour une actrice que l’on aime beaucoup, Noémie Merlant, également en lice pour un autre film classé encore plus haut dans le classement. Elle accompagne Adèle Haenel dans une île isolée en Bretagne, à la fin du XVIIIe siècle, pour lui peindre le portrait. Une fresque des sentiments et du désir à travers laquelle la réalisatrice veut « raconter le présent d’un amour vécu, mais aussi sa longue résonance en nous, qui console de l’avoir perdu ».
notre avis // compétition

5celinesciamma
Nomadland
Nomadland
Parasite
Parasite

11
NOMADLAND
Chloe Zhao (états-unis)

La planète cinéma n’a eu vent du film que début février …2019. Depuis, l’on spécule sur la finalisation ou non du troisième long métrage de l’Américaine Chloe Zhao après l’impressionnant The Rider, sensation de la Quinzaine 2017. Avec Frances McDormand, Linda May, David Strathairn et Charlene Swankie. S’il est prêt à temps, on ne lui voit pas d’autre place qu’en compétition.
notre avis // compétition

10
PARASITE
Bong Joon-ho (corée du sud)

Après Okja, son incursion américaine, premier film historique à avoir bataillé en compétition à Cannes sous la bannière Netflix, le cinéaste Bong Joon-ho revient dans sa Corée natale avec Parasite, un drame familial à l’intrigue tenue secrète mais au casting des plus grandes stars de son pays : Kang-ho Song (Memories of Murder, The Host), Sun-kyun Lee (Hard Day), Woo-sik Choi (Dernier train pour Busan).
notre avis // compétition

9
JUMBO
Zoé Wittock (belgique) 1er film

Nous n’avons que très rarement fait monter si haut dans notre classement un premier film. Jumbo de Zoé Wittock est sur le papier le phénomène annoncé dont raffole Cannes comme a pu l’être Girl l’an passé. Avec Emmanuelle Bercot et Noémie Merlant (encore), Jeanne, une jeune femme timide, travaillant comme gardienne de nuit dans un parc d’attraction et vivant une relation fusionnelle avec sa mère. Alors qu’aucun homme n’arrive à trouver sa place au sein du duo que tout oppose, Jeanne développe d’étranges sentiments amoureux envers Jumbo, l’attraction phare du parc…
notre avis // un certain regard

Roubaix, une lumière
Roubaix, une lumière

8
ROUBAIX, UNE LUMIERE
Arnaud Desplechin (france)

Pour son dixième film, Arnaud Desplechin s’essaie au polar et au fait divers. De nouveau accompagné de Léa Mysius à l’écriture, il a jeté son dévolu sur les acteurs Roschdy Zem, Antoine Reinartz – décidément omniprésent dans notre classement (en sera-t-il autrement à Cannes ?) – et Sara Forestier. A Roubaix, un soir de Noël, Daoud le chef de la police locale, et Louis fraîchement diplômé, font face au meurtre d’une vieille femme. Les voisines de la victime, deux jeunes femmes, Claude et Marie, sont arrêtées. Elles sont toxicomanes, alcooliques, amantes et terrifient Louis…
notre avis // compétition

7
C’EST EXTRA
Guillaume Nicloux (france)

On adore cette idée d’écrire des scénarios pour y embarquer Michel Houellebecq et Gérard Depardieu en cure dans un centre de thalassothérapie à Cabourg. L’auteur de ce coup de maître n’est autre que Guillaume Nicloux, auteur d’une oeuvre passionnante films après films (Le Concile de pierre, Les Confins du monde). Houellebecq et Depardieu tentent ensemble de survivre au régime de santé que l’établissement entend leur imposer mais des événements extraordinaires viennent perturber leur programme.
notre avis // compétition

6
LE JEUNE AHMED
Jean-Pierre & Luc Dardenne (belgique)

Les frères belges, double palme d’or (Rosetta, L’Enfant) n’ont jamais raté la compétition avec un de leurs films depuis 20 ans et Rosetta en 1999. Le jeune Ahmed raconte l’histoire d’un jeune garçon belge qui se radicalise. Un conte très contemporain qui revient à l’ADN des premiers films des Dardenne sans aucune star. Ahmed, jeune adolescent, projette de tuer son professeur au nom de sa religion.
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5
THE DEAD DON’T DIE
Jim Jarmusch (états-unis)

Tout le monde en cause depuis la publication d’une première bande-annonce survitaminée. Comédie de zombies au casting de doux dingue, The Dead don’t Die le nouveau film de Jim Jarmusch ferait rêver tous les sélectionneurs de Festival au monde, avec Adam Driver, Bill Murray, Tilda Swinton, Chloë Sevigny, Steve Buscemi, Caleb Landry Jones, Selena Gomez, Danny Glover, et aussi Iggy Pop, Tom Waits et RZA… ne cherchez plus les DJ de la soirée du film sur la Croisette.
notre avis // compétition

The Dead don't die
The Dead don’t die
Once upon a time... in Hollywood (Quentin Tarantino)
Once upon a time… in Hollywood (Quentin Tarantino)
A Hidden Life
A Hidden Life

4
A HIDDEN LIFE
Terrence Malick (états-unis)

Pour son retour annoncé à des films plus narratifs après sa trilogie (A la merveille, Knight of Cups, Song to Song), Terrence Malick va-t-il aussi en profiter pour renouer avec la compétition cannoise ? Avec A Hidden Life (son nouveau titre après Radegund) présenté comme le biopic de l’objecteur de conscience autrichien Franz Jägerstätter, le film a des faux airs haneke-ien (Le Ruban blanc) planté dans l’austérité germanique de la première moitié du XXe siècle, avec August Diehl, Matthias Schoenaerts,  et les regrettés Bruno Ganz et Michael Nyqvist.
notre avis // compétition

3
IL ETAIT UNE FOIS A HOLLYWOOD
Quentin Tarantino (états-unis)

Projet auto-proclamé le plus attendu de Cannes 2019. De la boulangerie du Suquet au vendeur de Libé à la sauvette, toute l’économie du cinéma et de la Croisette attend avec impatience le nouveau film de Quentin Tarantino sur le Los Angeles de la fin des années 1960. Foule des grands jours assurée avec sur les marches rouges les deux superstars Brad Pitt et Leonardo Di Caprio, et aussi Margot Robbie, Dakota Fanning, Emilie Hirsch, Kurt Russell, Tim Roth, Michael Madsen. Soyons-en sûrs, le film ne peut pas rater ce rendez-vous avec l’histoire pour les 25 ans de la présentation de Pulp Fiction (le 21 mai).
notre avis // compétition

2
2019
Lav Diaz (philippines)

Et si c’était son année ? Lav Diaz, l’un des grands auteurs du cinéma contemporain, primé dans de nombreux festivals internationaux, mais jamais encore sélectionné en competition à Cannes. Il a réalisé près de 30 films depuis 1998, des documentaires, des courts, ou des (très) longs métrages. Mais c’est seulement depuis 2015 que ses films ont connu une distribution commerciale en France. Comme souvent, peu d’infos ont filtré sur ce dernier film en date.
notre avis // compétition

Douleur et gloire (Pedro Almodovar)
Douleur et gloire (Pedro Almodovar)

1
DOULEUR ET GLOIRE
Pedro Almodovar (espagne)

Mon premier de cordée est le film-somme du grand Pedro, Douleur et Gloire sorti courant mars en Espagne (une sortie dans son pays d’origine n’est pas rédhibitoire pour une sélection) et acclamé par tous les observateurs ibériques ou globe-trotters. Avec quelques-uns de ses acteurs fétiches, Antonio Banderas (d’ores et déjà solide prétendant au prix d’interprétation masculine), Penelope Cruz et Julieta Serrano notamment. Almodovar y a mis encore beaucoup de lui dans ce film dépeint comme « une série de rencontres, certaines physiques et d’autres remémorées des décennies plus tard, que fait un réalisateur au crépuscule de sa vie, ses amours, sa mère, la mort ». Prix de la mise en scène pour Tout sur ma mère, il est toujours reparti bredouille depuis son modeste prix du scénario en 2006 pour Volver.
notre avis // compétition

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100 films pour Cannes 2019 : classement de 21 à 40

4 avril 2019
Thomas
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4e volet de notre liste des 100 films candidats pour Cannes 2019

 

Suicide Tourist
Suicide Tourist

40
SUICIDE TOURIST
Jonas Alexander Arnby (Danemark)

Le Danois Jonas Alexander Arnby a de nouveau puisé son inspiration dans l’oeuvre de Rasmus Birch (le même auteur que When Animals Dream, son premier coup de maître sélectionné à la Semaine de la Critique en 2014) pour réaliser Suicide Tourist, l’histoire d’une opération catastrophe au Groënland. Pour l’occasion, le réalisateur s’est adjoint les services du monteur de Yorgos Lanthimos, du chef décorateur de Lars von Trier, et des acteurs Nikolaj Coster-Waldau (Jaime Lannister dans la série Game of Thrones) et Jan Bijvoet (Borgman).
notre avis // séance de minuit

39
DE NOS FRERES BLESSES
Hélier Cisterne (france)

Mélodrame amoureux coécrit avec Katell Quillévéré avec un duo de choc à l’écran, Vicky Krieps et Vincent Lacoste, De nos frères blessés est le deuxième film de Hélier Cisterne après Vandal, prix Louis-Delluc 2013 du premier film. L’action se déroule en 1956 à Alger. Fernand Iveton est arrêté dans son usine, accusé d’y avoir posé une bombe. La vie d’Hélène bascule alors, devenue la femme d’un « traître » absolu, mais refuse d’abandonner son mari à son sort. Une plongée au cœur des souvenirs d’un couple, une histoire d’amour et d’engagement, adaptation du livre éponyme de Joseph Andras.
notre avis // semaine de la critique

38
LA PART DU FEU
Oliver Laxe (espagne)

Oliver Laxe avait impressionné son monde en 2016 avec Mimosas, Grand Prix de la Semaine de la Critique. La Part du Feu est son troisième film, tourné une nouvelle fois en Galice et en galicien sur un personnage sorti de prison et fasciné par les flammes. Très attaché à ses terres, le cinéaste avait envie de retourner en Galice lui qui y mène en parallèle des actions militantes de protection culturelle et patrimoniale « J’aimerais créer un lieu de rencontre et de création pour les cinéastes galiciens afin qu’ils puissent y tourner leurs films.
notre avis // un certain regard

37
EMA
Pablo Larrain (chili)

Pablo Larrain a longtemps tourné autour de la Sélection Officielle sans pouvoir y accéder. Cet habitué de la Quinzaine des Réalisateurs (Tony Manero, No, Neruda) a d’après nos informations reçu un accord de principe pour intégrer la Compétition cette année avec son huitième film Ema, filmé à Valparaiso et son acteur fétiche Gael Garcia Berna. Le réalisateur chilien y abordera la question du couple, un chorégraphe et une professeure, l’adoption et la danse comme moyen d’expression.
notre avis // compétition

J'ai perdu mon corps
J’ai perdu mon corps

36
J’AI PERDU MON CORPS
Jérémy Clapin (france) 1er film

À la préparation de notre liste, un nom revenait sans cesses, et de sources très différentes les unes des autres, celui d’un film d’animation. J’ai perdu mon corps est le premier long métrage de Jérémy Clapin. Il travaille depuis 7 ans sur cette adaptation d’un livre de Guillaume Laurent, le coscénariste du Fabuleux Destin d’Amélie Poulain. Le personnage principal est une main séparée de son corps. Pour le réalisateur « une main n’a pas d’œil, pas d’expression. C’est un challenge de créer de l’empathie autour d’un personnage pareil. Il a fallu créer tous les artifices de mise en scène, de grammaire d’animation autour de cette main pour faire passer tout un tas d’émotions juste par l’animation. »
notre avis // quinzaine des réalisateurs

35
MADRE
Rodrigo Sorogoyen (espagne)

L’espagnol ne s’arrête plus, trois films en trois ans. Après Que Dios nos perdone (San Sebastien et Busan) en 2017 et El Reino en 2018 (Toronto et San Sebastien encore), le troisième est déjà prêt à en découdre. Il s’appelle Madre (avec Marta Nieto, Anne Consigny, Alex Brendemühl, et Frédéric Pierrot). D’aucuns nous diront que le film est risqué pour Cannes parce que radicalement différent de ses deux derniers polars réussis. C’est cette différence qui nous fait croire à une sélection sur la Croisette, préférant toujours un réalisateur ou une réalisatrice qui va là où on ne l’attend pas.
notre avis // compétition

34
MARADONA
Asif Kapadia (grande-bretagne)

On le sait Thierry Frémaux est un fan invétéré du ballon rond. Quand Asif Kapadia s’est lancé dans le projet d’écrire un documentaire sur la légende argentine Diego Maradona, c’est le type de titre que nous avons mis de côté très rapidement. Ce spécialiste de ce type d’exercice casse-gueule – il est déjà l’auteur de l’excellent (Ayrton) Senna et plus près de nous de Amy documentaire sur l’étoile filante Amy Winehouse présenté en séance de minuit à Cannes en 2015 – a opportunément programmé une sortie en juin sur les écrans anglais. Le film est prêt et trouvera sa place en Sélection Officielle.
notre avis // un certain regard

Maradona
Maradona
Pelican Blood
Pelican Blood
Rocketman
Rocketman
The Girl Missing
The Girl Missing

33
PELICAN BLOOD
Katrin Gebbe (allemagne)

Son deuxième film Tore Tanzt (Aux mains des hommes) avait mis K.O. les festivaliers lors de sa présentation en 2013 en sélection Un Certain Regard divisant profondément la Croisette. La symbolique du martyre christique avait hanté les plus résistants d’entre nous. Dans Pelican Blood, projet propulsé grâce notamment au soutien du TorinoFilmLab, son nouveau film, la religion et le sacrifice y devraient encore y avoir toute sa part. Avec la sublime Nina Hoss.
notre avis // un certain regard

32
ROCKETMAN
Dexter Fletcher (grande-bretagne)

Le raz-de-marée Bohemian Rhapsody a fait des vagues. Tous les studios américains se sont mis en tête de préparer leur biopic musical à succès. Pour la petite histoire, quand Bryan Singer s’est fait virer du tournage de Bohemian Rhapsody après les accusations de harcèlement, Dexter Fletcher lui-même était venu prêter main forte. Cette fois, le réalisateur a tourné « en entier » un film consacré à Elton John. Il s’appelle Rocketman, et la sortie monde est prévue à la fin du mois de mai. La Paramount semble bien décidée à le lancer le 16 mai à Cannes hors compétition avec l’équipe du film : Taron Egerton dans le rôle de la star britannique, Jamie Belle, Bryce Dallas Howard, et Elton John en guest annoncée sur les marches.
notre avis // hors compétition

31
THE GIRL MISSING
Koji Fukada (japon)

A priori, 2019 semble une année pauvre en candidats asiatiques plausibles pour une place en compétition. On utilisera le conditionnel tant ce continent a pris pour habitude de nous cacher quelques surprises de dernière minute comme Ryusuke Hamaguchi « sorti du chapeau » l’an dernier. Koji Fukada n’est pas un inconnu, et encore moins pour Cannes. Il pourrait y revenir par la grande porte avec Mariko Tsutsui son actrice de Harmonium (prix du jury Un Certain Regard en 2016) dans The Girl Missing, l’histoire d’une famille brisée par la disparition d’une petite fille et dont les doutes de culpabilité vont peu à peu se concentrer autour de la nounou.
notre avis // compétition

Une fille facile
Une fille facile

30
UNE FILLE FACILE
Rebecca Zlotowski (france)

Déjà le quatrième film pour Rebecca Zlotowski (Belle épine, Grand Central) coécrit avec le cinéaste Teddy Lussi-Modeste (Jimmy Rivière, Le prix du succès). Le film a les attraits d’une variation estivale frivole entre une adolescente hésitante et sa grande cousine sculpturale au mode de vie fascinant. Aux côtés de Clotilde Courau et Benoit Magimel, les regards se concentrent sur Mina Farid, et surtout Zahia Dehar, la fameuse call-girl à scandale de l’affaire Ribéry. Le film oscille encore entre Un Certain Regard et Venise.
notre avis // un certain regard

29
THE NEST
Sean Durkin (états-unis)

Cela faisait un moment que Sean Durkin n’avait plus donné de nouvelles. Huit ans après Martha Marcy May Marlene (Sundance & Un Certain Regard), le réalisateur semble avoir trouvé une place quelque part sur la croisette avec The Nest, drame psychologique familial avec Jude Law et Carrie Coon.
notre avis // un certain regard

Too Old To Die Young (pilot)
Too Old To Die Young (pilot)

28
TOO OLD TO DIE YOUNG (PILOT)
Nicolas Winding Refn (danemark)

Après ses illustres prédécesseurs, Nicolas Winding Refn va-t-il connaître à son tour le privilège de revenir au Festival de Cannes pour y présenter… une série ? Par le passé, Top of the Lake de Jane Campion, et surtout Twin Peaks de David Lynch, ont connu un passage réussi dans ce temple du grand écran. Too Old to Die Young, la série Amazon développée par NWR sera disponible le 14 juin sur Prime Video. On imagine bien cette série de 10 épisodes de 90 minutes chacun, mis en musique par Cliff Martinez, laisser dévoiler son pilote dans le programme des séances de minuit. Une plongée dans les bas-fonds de Los Angeles avec ses tueurs à gages, ses yakuzas, ses cartels mexicains, sa mafia russe, dans le quotidien d’un officier de police endeuillé à la suite du meurtre de son coéquipier.
notre avis // séance de minuit

27
TOY STORY 4
Josh Cooley (états-unis)

De manière assez bizarre, l’on n’évoque que très peu l’éventualité d’une présentation en grande pompe hors compétition du 4e volet de Toy Story, la franchise symbole du succès planétaire de Pixar. Disney a pourtant calé la sortie monde au mois de juin et l’on imagine bien Tom Hanks alias « Woody » y faire le déplacement. Côté français c’est Pierre Niney qui vient de décrocher l’une des nouvelles voix.
notre avis // hors compétition

Toy Story 4
Toy Story 4
Sibyl
Sibyl
Gomera
Gomera
Proxima
Proxima

26
SIBYL
Justine Triet (france)

Passé l’écueil de voir disparaître Benedetta, le nouveau Verhoeven annoncé forfait début 2019, tous nos espoirs de voir Virginie Efira (20 ans d’écart, Un amour impossible) monter les marches rouges se sont portés sur Sybil, le troisième long métrage de Justine Triet. Avec ce film, la réalisatrice vise la passe de trois à Cannes (La Bataille de Solférino à l’ACID, Victoria – déjà avec Virginie Efira – à la Semaine de la Critique) et fait état d’une distribution royale : Virginie Efira, Adèle Exarchopoulos, Gaspard Ulliel, Niels Schneider, Laure Calamy, Paul Hamy, Sandra Hüller (révélée dans Toni Erdmann). Sibyl, une romancière reconvertie en psychanalyste depuis dix ans veut recouvrer le désir d’écrire.
notre avis // compétition

25
THE WHISTLERS
Corneliu Porumboiu (roumanie)

Comme Pablo Larrain, ce pourrait bien être la première apparition en compétition cette année pour le talentueux Corneliu Porumboiu. Avec The Whistlers, c’est le retour de Christi le personnage du film Policier, adjectif incarné par la star roumaine Vlad Ivanov (4 mois, 3 semaines, 2 jours). Tourné pour la première fois hors Roumanie (sur les îles Canaries), les premières images entre-aperçues nous rappellent le cinéma de Pedro Almodovar, avec cette même espièglerie caractéristique des précédents films du réalisateur roumain.
notre avis // compétition

24
PROXIMA
Alice Winocour (france)

Y aurait-il une malédiction du film d’auteur SF à Cannes ? L’année dernière à la même date, on nous mettait dans la confidence que High Life de Claire Denis prenait plus de temps que prévu en postproduction et se dirigeait vers un circuit de Festivals d’automne. Hier, rebelote, l’un des films les plus attendus des observateurs avisés, Ad Astra de James Gray – sa première incursion dans l’espace avec Brad Pitt et Tommy Lee Jones – pourtant calé pour une sortie mondiale en mai en plein Festival depuis des semaines, jetait officieusement l’éponge. Quid de Proxima premier film en langue anglaise de la Française Alice Winocour (Augustine, Maryland), un thriller sur la conquête de l’espace avec Eva Green, Matt Dillon et Lars Eidinger, coécrit avec Jean-Stéphane Bron. La tendance chez Pathé est plutôt à un retard inéluctable mais tout reste encore possible.
notre avis // compétition

23
MALMKROG
Cristi Puiu (roumanie)

Adaptation de l’oeuvre philosophico-religieuse de l’auteur russe du XIXe Vladimir Soloviev (Trois Entretiens), le grand auteur roumain Cristi Puiu (La mort de Dante Lazarescu, Aurora, Sieranevada) est sur le point de finaliser Malmkrog (ex Manor House) « Dans un manoir de Transylvanie, cinq personnages discutent de morale, de religion, de guerre ». Projet plus confidentiel dans la veine minimaliste de Trois exercices d’interprétation ( Rotterdam 2013), Manor House sera le premier film en langue anglaise de Cristi Puiu avec une distribution jeunes acteurs issus de la scène théâtrale française.
notre avis // un certain regard

Matthias & Maxime
Matthias & Maxime

22
MATTHIAS & MAXIME
Xavier Dolan (canada)

Sa dernière apparition à Cannes ? Il y a trois ans en compétition avec Juste la fin du monde (Grand Prix). Trois ans : une éternité sur l’échelle de Xavier Dolan dans sa dans la relation qu’il porte avec le Festival de Cannes. Le réalisateur québécois a entre-temps vécu son « rêve américain » – et coupé au montage Jessica Chastain – grâce à l’aventure de Ma vie avec John F. Donovan avec Kit Harington, Natalie Portman et Thandie Newton. Retour au Canada avec Matthias & Maxime « un mélange de Tom à la ferme pour son côté esthétique, et de Mommy pour l’esprit et l’énergie ». Xavier Dolan annonce la couleur.
notre avis // compétition

21
LA PROCHAINE FOIS LE FEU
Mati Diop (france) 1er film

Passée par l’école du Fresnoy, l’actrice (c’est elle qui en 2008 tenait le premier rôle de 35 rhums de Claire Denis aux côtés d’Alex Descas) a très vite eu envie de passer derrière la caméra. La prochaine fois le feu, son premier film de fiction, tourné à Dakar en langue wolof, suscite une très grosse attente après des courts et moyens métrages vainqueurs un peu partout (Rotterdam, Venise, Rotterdam, FID Marseille). « j’ai souhaité mêler le portrait d’une jeunesse [sénégalaise] très contemporaine à la fable gothique d’une Pénélope qui n’a pas les moyens d’attendre patiemment son Ulysse ».
notre avis // compétition

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100 films pour Cannes 2019 : classement de 41 à 60

3 avril 2019
Thomas
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3e volet de notre liste des 100 films candidats pour Cannes 2019

 

Wet Season
Wet Season

60
WET SEASON
Anthony Chen (singapour)

Wet Season est le nouveau long métrage du réalisateur singapourien Anthony Chen. Révélé en 2013 avec son premier film, le délicat Ilo Ilo, lauréat mérité de la Caméra d’or remise par le présidente (et regrettée) Agnès Varda. Dans Wet Season dont une première image a été dévoilée début février, une professeure de chinois voit sa vie personnelle et professionnelle se désagréger. Elle tente sans succès d’avoir un enfant. Sa rencontre avec un jeune étudiant va tout changer.
notre avis // un certain regard

59
GUEST OF HONOUR
Atom Egoyan (canada)

En écrivant ces lignes, l’on se remémorait depuis quand au juste on avait « perdu » le cinéaste Egoyan ? 2005 avec La Vérité nue ? Sans doute. Quoi qu’il en soit, le nouveau film du réalisateur de De beaux lendemains est prêt, avec notamment Luke Wilson, et il semblerait en meilleure forme.
notre avis // un certain regard

58
LES PLUS BELLES ANNEES D’UNE VIE
Claude Lelouch (france)

50 ans après la Palme d’or de Un Homme et une Femme, Claude Lelouch vient de terminer Les Plus belles années d’une vie, nouvelle variation avec son duo mythique Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée. Avant de mourir, Francis Lai a composé quelques mélodies pour cette « suite ». Attention les oreilles, on nous promet un duo de Nicole Croisille… avec Calogero… Une fois passée une certaine angoisse, on voit mal Thierry Frémaux se passer d’un tel rendez-vous avec l’histoire du Festival. Plusieurs scénarios seraient à l’étude : clôture, hors compétition en salle Lumière ou une séance (très) spéciale à Debussy. Marianne Denicourt et Monica Bellucci complètent le casting.
notre avis // hors compétition – film de clôture

Port Authority
Port Authority

57
PORT AUTHORITY
Danielle Lessovitz (états-unis) 1er film

Acheté par MK2 à Cannes en 2017, Port Authority est le premier film de Danielle Lessovitz. Une histoire d’amour transgenre à New York avec Indya Moore et McCaul Lombardi (American Honey). La réalisatrice américaine a notamment conseillé Vladimir de Fontenay sur Mobile Homes (Quinzaine 2017).
notre avis // quinzaine des réalisateurs

56
LA CORDILLERE DES SONGES
Patricio Guzman (chili)

Nouvel essai du réalisateur du documentaire de référence Le Bouton de Nacre. « Dans mon pays la Cordillère est partout mais pour les Chiliens c’est une terre inconnue. » Après avoir exploré le nord de son pays dans Nostalgie de la Lumière et le sud dans Le Bouton de Nacre, Patricio Guzmàn va questionner, dans ce troisième volet, la beauté mystérieuse de la Cordillère des Andes et son empreinte dans la vie et l’âme des Chiliens. Une des nombreuses et prometteuses productions soutenues par Olivier Père (ARTE France Cinéma) et qui a reçu l’Aide aux Cinémas du Monde de Cannes.
notre avis // un certain regard

55
VERS LA BATAILLE
Aurélien Vernhes-Lermusiaux (france) 1er film

Quoi de plus ambitieux que de vouloir filmer un western pour son premier film. C’est le pari tenté par Aurélien Vernhes-Lermusiaux, réalisateur remarqué pour ses premiers courts métrages montrés à Clermont-Ferrand et Locarno. Coécrit avec Olivier Demangel, c’est le trop rare Malik Zidi et Leynar Gomez (révélée dans la série Narcos) qui tiennent l’affiche de cette intrigue au milieu du XIXe siècle : Louis, un photographe, réussi à convaincre un général de l’armée française de l’envoyer au Mexique pour prendre des clichés de la guerre coloniale qui y fait rage..
notre avis // semaine de la critique

54
ESAU
Pavel Lounguine (russie)

Un vétéran de retour ? L’un des habitués des années Gilles Jacob pourrait bien faire son retour sur la Croisette. Le réalisateur russe est venu trois fois en compétition entre 1990 et 2000 (Taxi Blues, Luna Park, La Noce). Avec le chef opérateur de Bela Tarr, Fred Keleman, et l’acteur Harvey Keitel en tête de gondole, Pavel Lounguine a choisi pour son premier film en langue anglaise de faire une relecture de la Bible autour des figures de Esaü et Jacob.
notre avis // un certain regard

Esau
Esau
L'Extraordinaire Voyage de Marona
L’Extraordinaire Voyage de Marona
Good Bye Mister Wong
Good Bye Mister Wong
Cancion Sin Nombre
Cancion Sin Nombre

53
CANCION SIN NOMBRE
Melina Leon (pérou) 1er film

Inspiré de faits réels, Cancion sin nombre premier film de la péruvienne Melina Leon évoque une histoire de trafic d’enfants, fait divers qui a fait grand bruit à Lima dans les années 1980. Quelques premières images du film nous laissent entrevoir un impeccable noir et blanc et une photo qui n’est pas sans rappeler celle du dernier Alfonso Cuaron Roma.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

52
GOOD BYE MISTER WONG
Kiyé Simon Luang (laos) 1er film

Nous avons déjà évoqué Martin Eden, le nouveau film Pietro Marcello, dont le nom revient de manière insistante du côté de la Quinzaine. C’est une autre production Shellac qui pourrait bien trouver place quelque part à Cannes. Good Bye Mister Wong premier film de fiction du laotien Kiyé Simon Luang, ou l’histoire d’une double renaissance. Celle de France, jeune femme moderne, de père français et de mère laotienne, venue de la capitale Vientiane pour aider sa famille, à bord d’un vieux rafiot restaurant-karaoké. Et celle d’Hugo, un Français de 55 ans, venu au Laos pour retrouver sa femme qui, aussitôt, disparaît sans explications.
notre avis // ACID

51
L’EXTRAORDINAIRE VOYAGE DE MARONA
Anca Damian (roumanie)

Après Le Voyage de Monsieur Crulic (Locarno 2011), la livraison du nouveau film de Anca Damian semble imminente. « L’extraordinaire voyage de Marona encore portée par l’incroyable inventivité de sa réalisatrice et le talent graphique de l’illustrateur Brecht Evens, créateur des personnages consultant graphique. Le film, raconté à la première personne (une petite chienne errante), mêle différentes techniques (2D, 3D, papiers découpés) et propose une profusion d’idées visuelles et poétiques. » comme l’indique Marie-Pauline Mollaret (Ecran Noir) qui a pu en voir quelques extraits au Cartoon Movie le mois dernier.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

Terminal Sud
Terminal Sud

50
TERMINAL SUD
Rabah Ameur-Zaïmeche (france-algérie)

Et si Ramzy Bédia était notre prince de Cannes 2019 ? Après Jeanne Balibar, c’est le très exigeant Rabah Ameur-Zaïmeche (Dernier maquis, Histoire de Judas) qui lui a confié le premier rôle de son dernier film. Son sixième long métrage intitulé Terminal Sud est annoncé « à mi-chemin entre la chronique de guerre et le thriller politique ». La rencontre de Ramzy avec le cinéma âpre et sanguin du réalisateur franco-algérien donne envie d’y être déjà. Et même si les nouveaux sélectionneurs du Festival de Locarno ont les yeux de Chimène pour le film, on voit mal l’Officielle ou la Quinzaine passer à côté.
notre avis // un certain regard

49
EDEN
Agnes Kocsis (hongrie)

Trois films en 16 ans. Agnes Kocsis prend son temps. Elle choisit ses sujets avec une minutie chirurgicale. La réalisatrice hongroise a présenté ses deux premiers films à Cannes avec un certain retentissement et une reconnaissance critique avérée : Fresh Air à la Semaine de la Critique en 2006 et Adrienn Pal en sélection Un Certain Regard en 2010. On ne sait que peu de choses de l’intrigue de Eden si ce n’est que l’histoire repose sur le destin d’une femme approchant de la quarantaine et qui est allergique à tout, ce qui l’oblige à vivre dans un isolement total.
notre avis // un certain regard

48
LES MISERABLES
Ladj Ly (france) 1er film

Attention bombe à retardement ! Dans la famille Kourtrajmé, je demande Ladj Ly. Il a vécu, caméra à l’épaule, les émeutes de 2005. Il a coréalisé le documentaire A voix nue. Il a depuis 18 mois maintenant, préparé, tourné et finalisé la relecture élargie de son court éponyme nommé aux César 2018 (et primé à Clermond-Ferrand) Les Misérables. Avec Damien Bonnard, Alexis Manenti et Djibril Zonga face caméra, son premier long de fiction a des faux airs de La Haine « 25 ans après ». Le scénario est centré sur Stéphane, tout juste arrivé de Cherbourg et qui intègre la Brigade Anti-Criminalité de Montfermeil en Seine-Saint-Denis. En équipe avec Chris et Gwada, dont les méthodes sont parfois « particulières », il découvre rapidement les tensions entre les différents groupes du quartier. Alors qu’ils se trouvent débordés lors d’une interpellation, un drone filme leurs moindres faits et gestes.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

47
TO THE END OF THE EARTH
Kiyoshi Kurosawa (japon)

Le nouveau Kurosawa est déjà annoncé et la sortie sur les écrans japonais calée au mois de juin. On s’est habitué à ce rendez-vous annuel avec l’un des réalisateurs japonais les plus passionnants de sa génération, même si ce nouvel opus semble un peu mineur (Kurosawa a profité du 25e anniversaire des relations entre le Japon et l’Ouzbékistan pour monter une coproduction nippo-ouzbèke des familles). To The Ends of the Earth mettra en scène une présentatrice de télévision, prudente et repliée sur elle-même, qui se découvre lors d’un voyage en Ouzbékistan.
notre avis // un certain regard

46
VITALINA VARELA
Pedro Costa (portugal)

Nouveau Costa se fait attendre. Nos lecteurs les plus fidèles auront remarqué que l’on parlait déjà de Vitalina Varela dans notre compte-à-rebours 2018. L’un des cinéastes européens favoris des critiques internationaux n’a toujours pas donné de nouvelles rassurantes sur la livraison de son septième film. Même si on n’en sait pas grand chose, Costa semble retourner aux canaux habituels de son cinéma aride, témoin d’un monde sous-terrain des gens de peu ou même de rien sans issue ni solution. Comme à son habitude, le fidèle cinéaste renoue avec ses acteurs fétiches, Isabel Cardoso, Ventura et Vitalina Varela, son héroïne cap-verdienne de 55 ans qui « arrive au Portugal quelques jours à peine après les funérailles de son mari ».
notre avis // quinzaine des réalisateurs

Vitalina Varela
Vitalina Varela
Camille
Camille
Echo
Echo
Saturday Fiction
Saturday Fiction

45
CAMILLE
Boris Lojkine (france)

Deuxième long métrage après le très remarqué Hope (Semaine de la Critique 2014) sur les deux dernières années de la vie de la photojournaliste Camille Lepage assassinée en mai 2014 lors d’un reportage en République centrafricaine. Le scénario démarre le 12 mai 2014, sur une route de Centrafrique, quand une patrouille de l’armée française arrête un véhicule suspect. A l’arrière, couchée aux côtés de la dépouille d’un chef rebelle anti-balaka, le corps d’une jeune femme blanche. Camille avait 26 ans. Elle vivait sur le continent africain depuis deux ans et se battait comme une lionne pour se faire une place dans le monde impitoyable du photo-journalisme. Chez Pyramide, on croit beaucoup au film dont le tournage éprouvant s’est terminé fin 2018, et en Nina Meurisse dont ce sera le premier grand rôle après de nombreuses apparitions remarquées chez Agnès Jaoui, Stéphane Brizé ou Solveig Anspach.
notre avis // un certain regard

44
ECHO
Runar Runarsson (islande)

Si l’on en croit les derniers échos (!), un montage abouti pourra être monté à temps aux comités de sélection cannois courant avril. Il faut dire Runar Runarsson (Sparrow, Volcano) est rentré dans un sprint effréné. Tourné en décembre et janvier derniers, le cinéaste entend faire avec Echo « un miroir du monde contemporain » en 59 scènes brossant un portrait intime et tendre de la société islandaise pendant toute la période de l’avent avec son mélange d’excitation et de préoccupation.
notre avis // un certain regard

43
SATURDAY FICTION
Lou Ye (chine)

Après l’affaire dite « des visas chinois » qui a ébranlé la dernière Berlinale (le film de Zhang Yimou n’a pas reçu le sien des autorités chinoises et le film a été purement et simplement retiré du Festival en cours de manifestation), on voit mal comment Cannes pourrait échapper à ces écueils. Alors, s’il faut n’en garder qu’un, notre choix se portera sur Saturday Fiction de Lou Ye, projet plus conséquent qu’à l’accoutumée pour cet habitué de Cannes : film d’époque situé dans les années 1940 avec la star chinoise Gong Li, le japonais Joe Odagiri et le français Pascal Greggory.
notre avis // un certain regard

Jessica
Jessica

42
JESSICA
Ninja Thyberg (suède) 1er film

C’est l’un des derniers films à nous être arrivés aux oreilles avant le bouclage de notre liste 2019. Ninja Thyberg n’est pas une inconnue de Cannes. Elle y a présenté Pleasure à la Semaine de la Critique en 2013 en section court métrage. Le cinéma de la réalisatrice suédoise s’articule autour d’une thématique constante : la sexualité comme prisme des passions sociales. Jessica, le nom de son premier long, s’annonce comme un vrai porn drama, sorte de Neon Demon au pays des pornstars qui retracera les mésaventures d’une jeune Suédoise désinhibée ambitionnant de devenir une star du porno à Los Angeles.
notre avis // semaine de la critique

41
LE DAIM
Quentin Dupieux (france)

Quentin Dupieux risque de disputer cette année à Benoît Forgeard (Yves) le titre du pitch le plus WTF des 100 films pour Cannes™ : le personnage principal quitte tout pour s’acheter le blouson de ses rêves, un daim, jusqu’à le plonger à l’obsession et au délire criminel. Jean Dujardin et Adèle Haenel sont les (heureux) nouveaux venus dans l’univers fantastique de Quentin Dupieux (Steak, Réalité, Au Poste). Les équipes du film ont confirmé leur venue en début de Festival dans ce qui sera l’un des premiers événements marquants côté français.
notre avis // quinzaine des réalisateurs – film d’ouverture

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100 films pour Cannes 2019 : classement de 61 à 80

2 avril 2019
Thomas
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2e volet de notre liste des 100 films candidats pour Cannes 2019

 

The Disciple
The Disciple

80
THE DISCIPLE
Ivan Ostrochovsky (slovaquie)

Berlin, Karlovy Vary, Toronto, Koza le premier film du slovaque Ivan Ostrochovsky a fait le tour du monde raflant bon nombre de lauriers partout où il est passé en 2015. Quatre ans plus tard The Disciple semble prêt à franchir le niveau supérieur, passé par le Work-in-Progress d’aide au développement au Festival Les Arcs. Filmé à la manière de Pawel Pawlikovski dans un impeccable noir et blanc au format 4:3, avec à l’écran le célèbre acteur roumain Vlad Ivanov, le film plonge dans les années de terreur soviétique en Tchécoslovaquie au début des années 1980 suivant deux jeunes partis en Séminaire pour mieux fuir le régime socialiste.
notre avis // un certain regard

79
MANO DE OBRA
David Zonana (mexique) 1er film

Pas de grand Festival de Cannes sans sa révélation mexicaine. L’heureux élu 2019 pourrait bien s’appeler David Zonana dont le premier film Mano De Obra est dans les starting-blocks. Le nom de Zonana n’est pas inconnu. Producteur des films de Michel Franco (Chronic, Les Filles d’Avril), les rôles s’inversent cette fois et c’est Michel Franco qui produit Mano De Obra : une expropriation sauvage de maçons sans scrupule qui tourne mal avec un casting de non-professionnels.
notre avis // un certain regard

78
IL PLEUVAIT DES OISEAUX
Louise Archambault (canada)

Troisième long métrage de fiction pour Louise Archambault après les succès populaires et critiques Familia et Gabrielle (tous deux sélectionnés à Locarno). Le film écrit et réalisé par Louise Archambault est une adaptation du roman à succès éponyme de la canadienne Jocelyne Saucier, publié en 2011. L’histoire intrigante de trois vieux ermites vivant reclus dans les bois. Alors que des incendies de forêt menacent la région, leur quotidien est bousculé par la mort de leur doyen, Boychuck, et l’arrivée d’une octogénaire injustement internée à vie. Une photographe mandatée pour interviewer les témoins des feux les plus meurtriers de l’époque, trouve leur repaire. Avec notamment Rémy Girard, acteur fétiche de Denys Arcand.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

Yves
Yves

77
YVES
Benoît Forgeard (france)

Après Gaz de France (ACID Cannes 2015), Benoît Forgeard gagne de nouveau haut la main le prix du meilleur pitch des 100 films pour Cannes : un apprenti-rappeur en panne d’inspiration trouve de l’aide dans son frigo, frigo doté d’une intelligence artificielle le bien-nommé « fribot ». William Lebghil (Ami-Ami, Première année), Doria Tillier, Philippe Katerine et de nouveau Bertrand Burgalat à la bande-son complètent un casting solaire.
notre avis // semaine de la critique – film d’ouverture

76
POISSONSEXE
Olivier Babinet (france)

3e long avec Robert Mitchum est mort et Swagger (tous deux sélectionnés à l’ACID). Avec Gustave Kervern, l’excellent acteur belge Jean-Benoît Ugeux et India Hair, co-écrit avec David Elkaïm (Cornélius, le meunier hurlant), et mis en musique par Jean-Benoit Dunckel (50% du groupe Air), Poissonsexe c’est l’histoire d’amour d’un biologiste qui met en parallèle ses problèmes affectifs avec ceux de ses poissons, qui ont totalement arrêté de se reproduire pour une mystérieuse raison. Le film est soutenu par Masa Sawada célébre producteur de Michel Gondry (Tokyo !), Leos Carax, Bong Joon-ho, Shôheî Imamura (De l’Eau Tiède Sous Un Pont Rouge) et de Naomie Kawase (Still the Water).
notre avis // quinzaine des réalisateurs

75
LE MILIEU DE L’HORIZON
Delphine Lehericey (belgique)

La cinéaste d’origine suisse installée en Belgique Delphine Lehericey a fini de tourner l’été dernier en Macédoine son deuxième long de fiction, Le Milieu de l’Horizon, adapté du roman éponyme de Roland Buti, avec au casting Laetitia Casta, Clémence Poesy et Jalil Lespert. Révélée à Locarno avec des moyens-métrages et des documentaires, la cinéaste s’est lancée dans l’aventure du premier long en 2013 avec Puppy Love (sélectionné à San Sebastien) porté par l’énergie incroyable de sa comédienne Solène Rigot.
notre avis // semaine de la critique

74
YESTERDAY
Danny Boyle (grande-bretagne)

Une liste de pronostics c’est aussi une histoire de flair. C’est le cas avec Yesterday écrit par Richard Curtis (Love Actually), nouveau film de Danny Boyle (Trainspotting, Slumdog Milionnaire), sur l’histoire d’un musicien (Himesh Patel de la série EastEnders) qui, pour des raisons inconnues, est le seul à se souvenir des chansons des Beatles. Le film fera la clôture du Festival Tribeca à New York début mai mais quelque chose nous dit qu’un passage sur la croisette n’est pas à exclure. Avec Ed Sheeran au casting alors que la star mondiale sera de passage en France (deux dates à Lyon les 24 et 25 mai) en plein Festival, on voit mal Thierry Frémaux ne pas faire les yeux doux à une telle affiche et titiller Universal pour organiser un showcase-événement autour de la projection.
notre avis // hors compétition

Yesterday
Yesterday
Chanson douce
Chanson douce
Outside
Outside
The County
The County

73
CHANSON DOUCE
Lucie Borleteau (france)

Ils étaient nombreux sur les rangs pour arracher les droits du prix Goncourt 2016, Chanson douce de Leïla Slimani. C’est Pascal Caucheteux et Why Not Productions qui ont raflé la mise, confiant l’écriture de l’adaptation à Lucie Borleteau et Jérémie Elkaïm (La Guerre est déclarée, Marguerite et Julien) après que Maïwenn se soit retirée du projet. Pour son deuxième long métrage, la réalisatrice de Fidélio s’est entourée de Leila Bekhti, Karin Viard et Antoine Reinartz notamment.
notre avis // un certain regard

72
CERTAIN KIND OF SILENCE
Michal Hogenauer (république tchèque)

Voilà encore un film aperçu en projet dans la ruche du festival Les Arcs. Déjà listé l’an dernier, le deuxième film de Michal Hogenauer (son premier Tambylles avait connu les honneurs de la Cinéfondation en 2012) suit une jeune fille au pair aux prises avec une famille extrêmement mystérieuse, à mi-chemin entre Le Jouet et Canines. Avec au casting Eliska Krenková aperçue dans la série Borgia.
notre avis // un certain regard

71
THE COUNTY
Grimur Hakonarson (islande)

Depuis quelques images révélées au Festival Les Arcs en 2018, le nouveau film de Grimur Hakonarson crée une certaine impatience. Il faut dire qu’avec Béliers, prix un certain regard en 2015, l’Islandais avait fait un sans faute. Et même si The County semble tournait autour du même sujet, une éleveuse est obligée de tout gérer seule après la mort de son mari dans un accident de voiture, à devoir se battre contre les injustices qui dominent une communauté rurale corrompue, le profil pourrait plaire à Cannes.
notre avis // un certain regard

70
UN DIVAN A TUNIS
Manèle Labidi (tunisie) 1er film

L’actrice iranienne Golshifteh Farahani a accepté de tourner dans le projet de premier film de la réalisatrice Manèle Labidi. Un divan à Tunis est une comédie au coeur de la Tunisie tout juste libérée de l’emprise de Ben Ali. Selma vient ouvrir un cabinet de psychanalyse dans une banlieue populaire de Tunis, suscitant curiosité, incompréhension, voire même rejet, elle souhaite écouter et libérer la parole des autres à un moment où un pays entier découvre la liberté de pensée et de parole.
notre avis // un certain regard

69
THE ORPHANAGE
Shahrbanoo Sadat (afghanistan)

En Afghanistan dans les années 1980, Shahrbanoo Sadat continue d’explorer ses personnages de Wolf and Sheep, son premier film sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs en 2016, mais transposés dans un autre contexte. Le film est présenté comme un drame historique musical dans un style rappelant parfois les films Bollywood.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

68
LES HEROS NE MEURENT JAMAIS
Aude Léa Rapin (france) 1er film

Remarquée pour des courts métrages multi-récompensés (Locarno, Rotterdam, Clermont-Ferrand), Aude Léa Rapin a finalisé Les Héros ne meurent jamais à temps pour Cannes. Les bonnes fées que sont Sylvia Pialat (Les Films du Worso) et Jean Labadie (Le Pacte) se sont penchées sur ce projet et ont permis à ALR de coécrire avec l’acteur Jonathan Couzinié (Les Confins du monde, Ulysse et Mona) le destin aventureux de deux amis qui rêvent de cinéma. Avec Adèle Haenel et Jonathan Couzinié.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

The Visitor
The Visitor
Sun
Sun
Merveilles à Montfermeil
Merveilles à Montfermeil
Jardin noir, ciel bleu
Jardin noir, ciel bleu

67
THE VISITOR
Sebastian Godwin (grande-bretagne) 1er film

Toujours sans nouvelles de The Visitor, film de genre très ambitieux tourné en seul et même lieu avec pour références Lanthimos, Ozon, Peckinpah ou Haneke, avec la jeune Raffiella Chapman (Miss Peregrine). Aux manettes les frères Godwin, Hugo producteur, Sebastian réalisateur, dont on espère le même destin cannois que certaines fratries célèbres (Coen, Dardenne, Safdie).
notre avis // semaine de la critique

66
SUN
Jonathan Desoindre & Elia Kowalska (france) 1er film

Quand sa coproductrice Julie Gayet (Rouge International) était interrogé sur Sun , premier film du duo Desoindre-Kowalska, à Cannes en mai 2017, elle en parlait comme d’un « film sur le vivre-ensemble à Paris, une comédie très enlevée, avec un personnage qui a du sang indien mais qui a perdu ses origines, et un cousin, musicien, qui débarque d’Inde ».  Tewfik Jallab (Né quelque part, La Marche, Lola Pater, ou la série Engrenages) y tient le rôle principal.
notre avis // semaine de la critique

65
MERVEILLES A MONTFERMEIL
Jeanne Balibar (france)

On retrouvera plus haut dans le classement Ramzy Bédia dans un autre film au potentiel cannois. Dans Merveilles à Montfermeil, deuxième long métrage de et avec Jeanne Balibar, l’acteur confirme un virage auteurisant à 180 degrés, entamé plus tôt avec son compère Eric Judor chez Quentin Dupieux (Steak). Le voilà seul en premier adjoint aux côtés d’Emmanuelle Béart, Mathieu Amalric, Bulle Ogier, Florence Loiret-Caille, Marlène Saldana, Philippe Katerine, Valérie Dréville ou Anthony Bajon (La Prière, primé à Berlin). Le film entend trouver un équilibre délicat, franchement loufoque et vraiment politique, ou comment concevoir une comédie sans jamais que le rire ne vire au détriment de l’utopie sociale?
notre avis // semaine de la critique – séance spéciale

64
JARDIN NOIR, CIEL BLEU
Nora Martirosyan (arménie) 1er film

Projet dont le développement a reçu des soutiens un peu partout (à Cannes à la Cinéfondation, Locarno, Angers, Jérusalem), Jardin noir, ciel bleu est le premier film de Nora Martirosyan (prix Arte à la Cinéfondation en 2014). Un aéroport sans avion, un territoire inexistant celui d’une République auto-proclamé du Caucase, une frontière invisible, l’histoire d’une rencontre entre un enfant, une jeune fille et un étranger (Grégoire Colin) qui (se) cherchent une issue.
notre avis // un certain regard

63
REVENIR
Jessica Palud (france) 1er film

Pour son passage au long métrage, la réalisatrice Jessica Palud a choisi d’adapter avec Diastème, le cinéaste Philippe Lioret et « beaucoup de liberté » L’amour sans le faire, le roman de Serge Joncour. Avec Niels Schneider dans le rôle du narrateur et personnage principal qui revient dans sa ferme natale, et Adèle Exarchopoulos, en mère incandescente, ils incarnent les personnages principaux de ce drame produit par Marielle Duigou et Philippe Lioret (Fin Août Productions). Jessica Palud s’est fait remarquer avec son court métrage Marlon (prix Unifrance), avec Jonathan Couzinié, sélectionné dans de nombreux festivals.
notre avis // un certain regard

62
PERSONALIEN
Albert Serra (espagne)

Albert Serra sera bien de retour à Cannes cette année. Après une incompréhensible sélection en catimini en 2016 (son magistral La Mort de Louis XIV avec Jean-Pierre Léaud avait connu l’anonymat d’une séance spéciale en Sélection Officielle), le fantasque réalisateur catalan (Honor de Cavalleria, Le Chant des Oiseaux) a tourné dans un théâtre berlinois cet automne un projet autour de Rainer Wainer Fassbinder dans lequel il reviendrait sur les répétitions chaotiques d’une pièce de théâtre dirigée par le prodige allemand.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

La Fameuse invasion des ours en Sicile
La Fameuse invasion des ours en Sicile

61
LA FAMEUSE INVASION DES OURS EN SICILE
Lorenzo Mattotti (italie)

Sans conteste, l’un des films d’animation les plus attendus cette année, cette adaptation d’un roman jeunesse de Dino Buzzatti (1945) a de quoi faire saliver. Réalisée par Lorenzo Mattotti, célèbre illustrateur italien, scénarisée par Jean-Luc Fromental (Loulou, l’incroyable secret) et Thomas Bidegain (co-auteur des films de Jacques Audiard) et produite par Prima Linea (les mêmes derrière La Tortue rouge), cette fable s’annonce aussi puissante que belle.
notre avis // un certain regard

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