• Cannes 2020
    • Rumeurs
  • Cannes 2019
    • Chroniques
    • Grille Wask
    • Rumeurs
  • Cannes 2018
    • Chroniques à Cannes
    • Grille de Projections
    • Rumeurs
  • Cannes 2017
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2016
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2015
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2014
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2013
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2012
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2011
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2010
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • A propos
Logo Logo
Author

Thomas

Previous Next
  • Cannes 2019
  • Grille Wask

Téléchargez la grille wask 2019

11 mai 2019
Thomas
0 Comments

L’indispensable outil pour planifier son Festival !

Méfiez-vous des contrefaçons. La seule, l’unique, la grille wask 2019 avec l’intégralité des projections toutes sélections confondues sur une seule page jour par jour est disponible en téléchargements.

> Téléchargez la Grille Wask au format PDF

[modifié le 13.05.2019 à 16.55]

Dans la Grille Wask :
– La Sélection Officielle dans les salles du Palais des Festivals
– La Quinzaine des Réalisateurs au Théâtre Croisette et les reprises dans les autres salles
– La Semaine de la Critique à l’Espace Miramar et les reprises dans les autres salles
– La Sélection ACID au cinéma Les Arcades et l’Olympia et les reprises au Palais des Festivals
– le Marché du Film (sélection) : Syllas Tzoumerkas, Renny Harlin, Rachel Griffiths, Yaron Shani, Peter Webber, Edward Berger, Alejandros Landes, Anca Damian, Nicolas Boukhrief, Denis Côté, Ben Wheatley, Nadège Trébal, Carlo Mirabella-Davis, Adolfo Alix Jr., Jocelyn Deboer et Dawn Luebbe, Johannes Nyholm, Géraldine Nakache, Kenneth Mercken, Abel Ferrara, Wang Xiaoshuai, Denis Dercourt, Damien Manivel…
– les autres événements (Conférences de presse, Cinéma de la Plage…)

Continue Reading
  • Email
  • Facebook
  • Twitter
  • Cannes 2019
  • Chroniques

Sélection Officielle 2019 : Réaction à chaud !

18 avril 2019
Thomas
0 Comments

Ce matin avait lieu la conférence de presse du 72e Festival de Cannes

 

Thierry Frémaux a annoncé ce matin « 90% de la sélection officielle ». Une sélection de 46 longs métrages aux statistiques précises, « 13 films réalisées par des cinéastes femmes » et 8 premiers films (un seul en compétition).

Impressionnant line-up 2019 sur le papier

Un Festival de cinéma qui se permet de placer dans ses sections « inférieures » des noms comme Alain Cavalier ou Werner Herzog (qui présenteront des documentaires en séances spéciales en salle du soixantième) ou Bruno Dumont, Albert Serra, Christophe Honoré et la nouvelle coqueluche russe Kantemir Balagov à Debussy en sélection Un Certain Regard, ce n’est pas un Festival comme les autres.

Thierry Frémaux a mis tout le monde d’accord, et remis l’Eglise au milieu du village (comme il est de bon ton de dire ces jours-ci), plaçant les sélections parallèles, la Quinzaine des Réalisateurs (en tête) et son nouveau délégué général Paolo Moretti dans une situation inconfortable pour son intronisation, cooptant des noms très estampillés « Quinzaine » comme Albert Serra ou Bruno Dumont en particulier. Mais la volonté de renouvellement en compétition entamée l’an dernier se poursuit en 2019 avec 8 nouveaux entrants qui tenteront d’aller décrocher la Palme d’or (Ladj Ly, Jessica Hausner, Céline Sciamma, Justine Triet, Mati Diop, Corneliu Porumboiu, Ira Sachs et le chinois Diao Yi’nan (ours d’or à Berlin en 2014).

A Hidden Life (Terrence Malick)
A Hidden Life (Terrence Malick)
Xavier Dolan (compétition)
Xavier Dolan (compétition)
Atlantique (Mati Diop)
Atlantique (Mati Diop)
Jean-Pierre et Luc Dardenne (compétition)
Jean-Pierre et Luc Dardenne (compétition)

Les grands auteurs ne sont pas oubliés. Plusieurs vainqueurs de palme sont de retour (Terrence Malick, les Dardenne et Ken Loach) mais d’autres loups tenteront de dévorés le prix suprême pour la première fois : Almodovar, Dolan, Jarmusch, Bong Joon-ho, Bellocchio, Desplechin, Kleber Mendonça Filho (avec Juliano Dornelles) et le palestinien Elia Suleiman.

Bonello et Zlotowski à la Quinzaine

Après une telle conférence de presse, il est de bon ton de jouer au petit des jeu du « Ki ké pa là ? » Deux noms se détachent et sont toujours dans la manche de Thierry Frémaux à l’heure où on se parle. Mektoub My Love – Intermezzo le film d’Abdellatif Kechiche dont un premier montage (de 4 heures) semble devoir être visionné sous peu par le comité de l’Officielle et surtout Once upon a time in Hollywood le dernier Quentin Hollywood espéré depuis des mois avec toute son armada (Brad Pitt et Leo DiCaprio en tête), et dont une fenêtre de projection-événement est toujours espérée dans les derniers jours du Festival (23 voire 24 mai).

Mais la liste est longue. Certains sont donc voués à trouver une place en compléments dans l’Officielle la semaine prochaine. D’autres ont leur fauteuils préemptés déjà dans les sélections parallèles (Rebecca Zlotowski, Nicolas Pariser, Robert Eggers, Bertrand Bonello, Hafsia Herzi, Franco Lolli). Et puis son gros lot de grands oubliés, inachevés ou recalés qui feront le bonheur des suisses de Locarno et des transalpins de Venise : Roy Andersson, Lucie Borleteau, Anthony Chen, Hélier Cisterne, Katrin Gebbe, James Gray, Robert Guédiguian, Patrizio Guzman, Hirokazu Kore-eda, Erwan Le Duc, Boris Lojkine, Pietro Marcello, Lorenzo Mattotti, Guillaume Nicloux, Joao Nicolau, Cristi Puiu, Kelly Reichardt, Runar Runarsson, Josh & Ben Safdie, Trey Edwards Shults, Alice Winocour, Zoé Wittock, Chloe Zhao, & consorts.

Pour finir ces réactions à chaud, une double auto-satisfaction : celle d’avoir encore connu une hausse substantielle de vos commentaires, de vos partages et de votre fréquentation de la liste Wask des 100 films pour Cannes. Et surtout la fierté d’y avoir mis la lumière sur certains projets que l’on retrouve en sélection officielle (avant les parallèles). Je pense à Ladj Ly, Mati Diop, Pippa Bianco, Kantemir Balagov, Monia Chokri, Oliver Laxe, Albert Serra ou Danielle Lessovitz entre autres…

 

Retrouvez l’intégralité de la sélection officielle sur le site du Festival de Cannes.
La Semaine de la Critique dévoilera sa sélection le 22 avril, la Quinzaine des Réalisateurs et la sélection ACID le lendemain le 23 avril.

Continue Reading
  • Email
  • Facebook
  • Twitter
  • Cannes 2019
  • Rumeurs

100 films pour Cannes : classement de 1 à 20

5 avril 2019
Thomas
6 Comments

Dernier volet de notre liste des 100 films candidats pour Cannes 2019

 

Midsommar
Midsommar

20
MIDSOMMAR
Ari Aster (états-unis)

Première surprise de cette dernière salve de films : Midsommar revient dans la course. Alors qu’on le pensait hors course, force est de constater qu’un revirement de situation semble en marche. En tout cas, tout porte à croire que les américains de A24 vont montrer le film à certains comités. A24 a déjà avancé la date de sortie américaine à début juillet éloignant la rumeur d’une présentation à Locarno et encore moins à Venise. Mais Ari Aster n’a-t-il pas que des mauvais coups à recevoir d’un passage sur la Croisette ? On peut le craindre, tant l’emballement totalement disproportionné qu’a provoqué Hérédité suscite maintenant une attente démesurée pour son coup d’après.
notre avis // hors compétition

19
IT MUST BE HEAVEN
Elia Suleiman (palestine)

2002, 2009, 2019 ? Les deux derniers films du cinéaste Elia Suleiman étaient en compétition à Cannes (Intervention divine, Le Temps qu’il reste). Avec Sofian El Fani à la photo (Timbuktu, La Vie d’Adèle), le cinéaste Elia Suleiman a tourné It must be heaven, une nouvelle saga burlesque « à la Suleiman » dans laquelle il ressert son personnage à la Tati. Elia Suleiman s’échappe de Palestine à la recherche d’un foyer alternatif, mais se rend finalement compte que la Palestine est toujours là, juste derrière lui. La promesse d’une nouvelle vie tourne rapidement en une comédie des erreurs.
notre avis // compétition

The Beanpole
The Beanpole

18
THE BEANPOLE
Kantemir Balagov (russie)

L’une des grandes révélations de la sélection officielle ces dernières années s’appelle Kantemir Balagov. Avec la fulgurance d’un Laszlo Nemes, ce disciple de Sokourov a sidéré les festivaliers à Debussy un jour de projection en 2017 avec Tesnota. Un premier film sur une femme enfermée dans sa communauté, son carcan, que Balagov enferme dans son cadre (elle est de tous les plans) avec une mise en scène aussi esthétique qu’inventive. Le producteur de Zviaguintsev s’est penché sur ce cinéaste de moins de 30 ans pour lui permettre de tourner The Beanpole, l’histoire de deux femmes-soldats à Leningrad juste après la Seconde Guerre mondiale.
notre avis // compétition

17
LE TRAÎTRE
Marco Bellocchio (italie)

Son chemin avait l’air tout tracer vers Venise mais un revirement de situation n’est jamais à exclure avec le grand maître italien. D’autant que les cinéastes transalpins ne sont pas légion cette année à postuler à une place en compétition. Cette situation profitera-t-il à Bellocchio qui n’a plus concouru à la Palme d’or depuis 10 ans et la sélection de l’incroyable Vincere ? Le Traître lui permettra faire une nouvelle variation sur une page sombre de l’Histoire  contemporaine italienne, celle de Tommaso Buscetta l’un des plus illustres parrains de la Cosa Nostra sicilienne dans les années 1980.
notre avis // compétition

16
MIGNONNES
Maïmouna Doucouré (france) 1er film

C’est notre premier film français le plus attendu. Son court métrage Maman(s) a tout raflé (prix à Toronto en 2015, à Sundance en 2016 et le César en 2017). Ce grand chelem a permis à Maïmouna Doucouré de préparer plus sereinement Mignonnes son premier long coécrit avec Alice Winocour (la réalisatrice de Maryland et bientôt Proxima avait déjà cosigné le scénario de Mustang avec Deniz Gamze Ergüven). Même si des rumeurs en coulisses sèment le trouble quant à la livraison du film pour le mois de mai, on espère voir la comédienne Maïmouna Gueye (Le Flic de Belleville) et un cast de non-professionnel.le.s mettre le feu à la Croisette.
notre avis // un certain regard

Mignonnes
Mignonnes
Jeanne
Jeanne
Sorry We Missed You
Sorry We Missed You

15
JEANNE
Bruno Dumont (france)

La Quinzaine avait accueilli Jeanne, l’enfance de Jeanne d’Arc en 2017. Sa suite, opportunément intitulée Jeanne, devrait prendre le même chemin. Egalement inspiré de la pièce de Péguy Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc et toujours interprété par Lise Leplat Prudhomme, le film plongera au début de l’année 1429, en pleine Guerre de Cent Ans et suivra toute la vie de la pucelle d’Orléans, de la libération d’Orléans à la bataille de Paris en passant par son procès pour hérésie.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

14
SORRY WE MISSED YOU
Ken Loach (Grande-Bretagne)

Se lassera-t-on un jour d’apprendre la livraison d’un nouveau Ken Loach ? Pas sûr. Sur un scénario de son fidèle Paul Laverty, le lauréat de deux deux palmes d’or (Le Vent se lève, I, Daniel Blake) a tourné Sorry We Missed You en six semaines dans le Newcastle à l’automne dernier, avec Kris Hitchen (The Navigators) et Robbie Ryan à la photo (The Favourite).
notre avis // compétition

13
BACARAU
Kleber Mendonça Filho & Juliano Dornelles (brésil)

C’esr Saïd Ben Saïd qui produit le nouveau film de Kleber Mendonça Filho (Les Bruits de Recife, Aquarius) coréalisé avec Juliano Dornelles. Bacarau est un drame tourné en deux parties avec Udo Kier et Sonia Braga (son égérie de Aquarius). Débutant par la description d’une communauté paisible du sertão brésilien, la suite vire au western. « C’est une sorte de western sur une petite communauté, dans l’ouest de l’état de Pernambouc dans un futur très proche. La communauté est méprisée par une partie du pays. C’est une situation à la Fort Apache, mais sans les Indiens ».
notre avis // un certain regard

12
PORTRAIT DE LA JEUNE FILLE EN FEU
Céline Sciamma (France)

Le 4e film de Céline Sciamma (Tomboy, Bande de filles) pourrait bien sonner comme la révélation pour une actrice que l’on aime beaucoup, Noémie Merlant, également en lice pour un autre film classé encore plus haut dans le classement. Elle accompagne Adèle Haenel dans une île isolée en Bretagne, à la fin du XVIIIe siècle, pour lui peindre le portrait. Une fresque des sentiments et du désir à travers laquelle la réalisatrice veut « raconter le présent d’un amour vécu, mais aussi sa longue résonance en nous, qui console de l’avoir perdu ».
notre avis // compétition

5celinesciamma
Nomadland
Nomadland
Parasite
Parasite

11
NOMADLAND
Chloe Zhao (états-unis)

La planète cinéma n’a eu vent du film que début février …2019. Depuis, l’on spécule sur la finalisation ou non du troisième long métrage de l’Américaine Chloe Zhao après l’impressionnant The Rider, sensation de la Quinzaine 2017. Avec Frances McDormand, Linda May, David Strathairn et Charlene Swankie. S’il est prêt à temps, on ne lui voit pas d’autre place qu’en compétition.
notre avis // compétition

10
PARASITE
Bong Joon-ho (corée du sud)

Après Okja, son incursion américaine, premier film historique à avoir bataillé en compétition à Cannes sous la bannière Netflix, le cinéaste Bong Joon-ho revient dans sa Corée natale avec Parasite, un drame familial à l’intrigue tenue secrète mais au casting des plus grandes stars de son pays : Kang-ho Song (Memories of Murder, The Host), Sun-kyun Lee (Hard Day), Woo-sik Choi (Dernier train pour Busan).
notre avis // compétition

9
JUMBO
Zoé Wittock (belgique) 1er film

Nous n’avons que très rarement fait monter si haut dans notre classement un premier film. Jumbo de Zoé Wittock est sur le papier le phénomène annoncé dont raffole Cannes comme a pu l’être Girl l’an passé. Avec Emmanuelle Bercot et Noémie Merlant (encore), Jeanne, une jeune femme timide, travaillant comme gardienne de nuit dans un parc d’attraction et vivant une relation fusionnelle avec sa mère. Alors qu’aucun homme n’arrive à trouver sa place au sein du duo que tout oppose, Jeanne développe d’étranges sentiments amoureux envers Jumbo, l’attraction phare du parc…
notre avis // un certain regard

Roubaix, une lumière
Roubaix, une lumière

8
ROUBAIX, UNE LUMIERE
Arnaud Desplechin (france)

Pour son dixième film, Arnaud Desplechin s’essaie au polar et au fait divers. De nouveau accompagné de Léa Mysius à l’écriture, il a jeté son dévolu sur les acteurs Roschdy Zem, Antoine Reinartz – décidément omniprésent dans notre classement (en sera-t-il autrement à Cannes ?) – et Sara Forestier. A Roubaix, un soir de Noël, Daoud le chef de la police locale, et Louis fraîchement diplômé, font face au meurtre d’une vieille femme. Les voisines de la victime, deux jeunes femmes, Claude et Marie, sont arrêtées. Elles sont toxicomanes, alcooliques, amantes et terrifient Louis…
notre avis // compétition

7
C’EST EXTRA
Guillaume Nicloux (france)

On adore cette idée d’écrire des scénarios pour y embarquer Michel Houellebecq et Gérard Depardieu en cure dans un centre de thalassothérapie à Cabourg. L’auteur de ce coup de maître n’est autre que Guillaume Nicloux, auteur d’une oeuvre passionnante films après films (Le Concile de pierre, Les Confins du monde). Houellebecq et Depardieu tentent ensemble de survivre au régime de santé que l’établissement entend leur imposer mais des événements extraordinaires viennent perturber leur programme.
notre avis // compétition

6
LE JEUNE AHMED
Jean-Pierre & Luc Dardenne (belgique)

Les frères belges, double palme d’or (Rosetta, L’Enfant) n’ont jamais raté la compétition avec un de leurs films depuis 20 ans et Rosetta en 1999. Le jeune Ahmed raconte l’histoire d’un jeune garçon belge qui se radicalise. Un conte très contemporain qui revient à l’ADN des premiers films des Dardenne sans aucune star. Ahmed, jeune adolescent, projette de tuer son professeur au nom de sa religion.
notre avis // compétition

5
THE DEAD DON’T DIE
Jim Jarmusch (états-unis)

Tout le monde en cause depuis la publication d’une première bande-annonce survitaminée. Comédie de zombies au casting de doux dingue, The Dead don’t Die le nouveau film de Jim Jarmusch ferait rêver tous les sélectionneurs de Festival au monde, avec Adam Driver, Bill Murray, Tilda Swinton, Chloë Sevigny, Steve Buscemi, Caleb Landry Jones, Selena Gomez, Danny Glover, et aussi Iggy Pop, Tom Waits et RZA… ne cherchez plus les DJ de la soirée du film sur la Croisette.
notre avis // compétition

The Dead don't die
The Dead don’t die
Once upon a time... in Hollywood (Quentin Tarantino)
Once upon a time… in Hollywood (Quentin Tarantino)
A Hidden Life
A Hidden Life

4
A HIDDEN LIFE
Terrence Malick (états-unis)

Pour son retour annoncé à des films plus narratifs après sa trilogie (A la merveille, Knight of Cups, Song to Song), Terrence Malick va-t-il aussi en profiter pour renouer avec la compétition cannoise ? Avec A Hidden Life (son nouveau titre après Radegund) présenté comme le biopic de l’objecteur de conscience autrichien Franz Jägerstätter, le film a des faux airs haneke-ien (Le Ruban blanc) planté dans l’austérité germanique de la première moitié du XXe siècle, avec August Diehl, Matthias Schoenaerts,  et les regrettés Bruno Ganz et Michael Nyqvist.
notre avis // compétition

3
IL ETAIT UNE FOIS A HOLLYWOOD
Quentin Tarantino (états-unis)

Projet auto-proclamé le plus attendu de Cannes 2019. De la boulangerie du Suquet au vendeur de Libé à la sauvette, toute l’économie du cinéma et de la Croisette attend avec impatience le nouveau film de Quentin Tarantino sur le Los Angeles de la fin des années 1960. Foule des grands jours assurée avec sur les marches rouges les deux superstars Brad Pitt et Leonardo Di Caprio, et aussi Margot Robbie, Dakota Fanning, Emilie Hirsch, Kurt Russell, Tim Roth, Michael Madsen. Soyons-en sûrs, le film ne peut pas rater ce rendez-vous avec l’histoire pour les 25 ans de la présentation de Pulp Fiction (le 21 mai).
notre avis // compétition

2
2019
Lav Diaz (philippines)

Et si c’était son année ? Lav Diaz, l’un des grands auteurs du cinéma contemporain, primé dans de nombreux festivals internationaux, mais jamais encore sélectionné en competition à Cannes. Il a réalisé près de 30 films depuis 1998, des documentaires, des courts, ou des (très) longs métrages. Mais c’est seulement depuis 2015 que ses films ont connu une distribution commerciale en France. Comme souvent, peu d’infos ont filtré sur ce dernier film en date.
notre avis // compétition

Douleur et gloire (Pedro Almodovar)
Douleur et gloire (Pedro Almodovar)

1
DOULEUR ET GLOIRE
Pedro Almodovar (espagne)

Mon premier de cordée est le film-somme du grand Pedro, Douleur et Gloire sorti courant mars en Espagne (une sortie dans son pays d’origine n’est pas rédhibitoire pour une sélection) et acclamé par tous les observateurs ibériques ou globe-trotters. Avec quelques-uns de ses acteurs fétiches, Antonio Banderas (d’ores et déjà solide prétendant au prix d’interprétation masculine), Penelope Cruz et Julieta Serrano notamment. Almodovar y a mis encore beaucoup de lui dans ce film dépeint comme « une série de rencontres, certaines physiques et d’autres remémorées des décennies plus tard, que fait un réalisateur au crépuscule de sa vie, ses amours, sa mère, la mort ». Prix de la mise en scène pour Tout sur ma mère, il est toujours reparti bredouille depuis son modeste prix du scénario en 2006 pour Volver.
notre avis // compétition

Continue Reading
  • Email
  • Facebook
  • Twitter
  • Cannes 2019
  • Rumeurs

100 films pour Cannes 2019 : classement de 21 à 40

4 avril 2019
Thomas
1 Comment

4e volet de notre liste des 100 films candidats pour Cannes 2019

 

Suicide Tourist
Suicide Tourist

40
SUICIDE TOURIST
Jonas Alexander Arnby (Danemark)

Le Danois Jonas Alexander Arnby a de nouveau puisé son inspiration dans l’oeuvre de Rasmus Birch (le même auteur que When Animals Dream, son premier coup de maître sélectionné à la Semaine de la Critique en 2014) pour réaliser Suicide Tourist, l’histoire d’une opération catastrophe au Groënland. Pour l’occasion, le réalisateur s’est adjoint les services du monteur de Yorgos Lanthimos, du chef décorateur de Lars von Trier, et des acteurs Nikolaj Coster-Waldau (Jaime Lannister dans la série Game of Thrones) et Jan Bijvoet (Borgman).
notre avis // séance de minuit

39
DE NOS FRERES BLESSES
Hélier Cisterne (france)

Mélodrame amoureux coécrit avec Katell Quillévéré avec un duo de choc à l’écran, Vicky Krieps et Vincent Lacoste, De nos frères blessés est le deuxième film de Hélier Cisterne après Vandal, prix Louis-Delluc 2013 du premier film. L’action se déroule en 1956 à Alger. Fernand Iveton est arrêté dans son usine, accusé d’y avoir posé une bombe. La vie d’Hélène bascule alors, devenue la femme d’un « traître » absolu, mais refuse d’abandonner son mari à son sort. Une plongée au cœur des souvenirs d’un couple, une histoire d’amour et d’engagement, adaptation du livre éponyme de Joseph Andras.
notre avis // semaine de la critique

38
LA PART DU FEU
Oliver Laxe (espagne)

Oliver Laxe avait impressionné son monde en 2016 avec Mimosas, Grand Prix de la Semaine de la Critique. La Part du Feu est son troisième film, tourné une nouvelle fois en Galice et en galicien sur un personnage sorti de prison et fasciné par les flammes. Très attaché à ses terres, le cinéaste avait envie de retourner en Galice lui qui y mène en parallèle des actions militantes de protection culturelle et patrimoniale « J’aimerais créer un lieu de rencontre et de création pour les cinéastes galiciens afin qu’ils puissent y tourner leurs films.
notre avis // un certain regard

37
EMA
Pablo Larrain (chili)

Pablo Larrain a longtemps tourné autour de la Sélection Officielle sans pouvoir y accéder. Cet habitué de la Quinzaine des Réalisateurs (Tony Manero, No, Neruda) a d’après nos informations reçu un accord de principe pour intégrer la Compétition cette année avec son huitième film Ema, filmé à Valparaiso et son acteur fétiche Gael Garcia Berna. Le réalisateur chilien y abordera la question du couple, un chorégraphe et une professeure, l’adoption et la danse comme moyen d’expression.
notre avis // compétition

J'ai perdu mon corps
J’ai perdu mon corps

36
J’AI PERDU MON CORPS
Jérémy Clapin (france) 1er film

À la préparation de notre liste, un nom revenait sans cesses, et de sources très différentes les unes des autres, celui d’un film d’animation. J’ai perdu mon corps est le premier long métrage de Jérémy Clapin. Il travaille depuis 7 ans sur cette adaptation d’un livre de Guillaume Laurent, le coscénariste du Fabuleux Destin d’Amélie Poulain. Le personnage principal est une main séparée de son corps. Pour le réalisateur « une main n’a pas d’œil, pas d’expression. C’est un challenge de créer de l’empathie autour d’un personnage pareil. Il a fallu créer tous les artifices de mise en scène, de grammaire d’animation autour de cette main pour faire passer tout un tas d’émotions juste par l’animation. »
notre avis // quinzaine des réalisateurs

35
MADRE
Rodrigo Sorogoyen (espagne)

L’espagnol ne s’arrête plus, trois films en trois ans. Après Que Dios nos perdone (San Sebastien et Busan) en 2017 et El Reino en 2018 (Toronto et San Sebastien encore), le troisième est déjà prêt à en découdre. Il s’appelle Madre (avec Marta Nieto, Anne Consigny, Alex Brendemühl, et Frédéric Pierrot). D’aucuns nous diront que le film est risqué pour Cannes parce que radicalement différent de ses deux derniers polars réussis. C’est cette différence qui nous fait croire à une sélection sur la Croisette, préférant toujours un réalisateur ou une réalisatrice qui va là où on ne l’attend pas.
notre avis // compétition

34
MARADONA
Asif Kapadia (grande-bretagne)

On le sait Thierry Frémaux est un fan invétéré du ballon rond. Quand Asif Kapadia s’est lancé dans le projet d’écrire un documentaire sur la légende argentine Diego Maradona, c’est le type de titre que nous avons mis de côté très rapidement. Ce spécialiste de ce type d’exercice casse-gueule – il est déjà l’auteur de l’excellent (Ayrton) Senna et plus près de nous de Amy documentaire sur l’étoile filante Amy Winehouse présenté en séance de minuit à Cannes en 2015 – a opportunément programmé une sortie en juin sur les écrans anglais. Le film est prêt et trouvera sa place en Sélection Officielle.
notre avis // un certain regard

Maradona
Maradona
Pelican Blood
Pelican Blood
Rocketman
Rocketman
The Girl Missing
The Girl Missing

33
PELICAN BLOOD
Katrin Gebbe (allemagne)

Son deuxième film Tore Tanzt (Aux mains des hommes) avait mis K.O. les festivaliers lors de sa présentation en 2013 en sélection Un Certain Regard divisant profondément la Croisette. La symbolique du martyre christique avait hanté les plus résistants d’entre nous. Dans Pelican Blood, projet propulsé grâce notamment au soutien du TorinoFilmLab, son nouveau film, la religion et le sacrifice y devraient encore y avoir toute sa part. Avec la sublime Nina Hoss.
notre avis // un certain regard

32
ROCKETMAN
Dexter Fletcher (grande-bretagne)

Le raz-de-marée Bohemian Rhapsody a fait des vagues. Tous les studios américains se sont mis en tête de préparer leur biopic musical à succès. Pour la petite histoire, quand Bryan Singer s’est fait virer du tournage de Bohemian Rhapsody après les accusations de harcèlement, Dexter Fletcher lui-même était venu prêter main forte. Cette fois, le réalisateur a tourné « en entier » un film consacré à Elton John. Il s’appelle Rocketman, et la sortie monde est prévue à la fin du mois de mai. La Paramount semble bien décidée à le lancer le 16 mai à Cannes hors compétition avec l’équipe du film : Taron Egerton dans le rôle de la star britannique, Jamie Belle, Bryce Dallas Howard, et Elton John en guest annoncée sur les marches.
notre avis // hors compétition

31
THE GIRL MISSING
Koji Fukada (japon)

A priori, 2019 semble une année pauvre en candidats asiatiques plausibles pour une place en compétition. On utilisera le conditionnel tant ce continent a pris pour habitude de nous cacher quelques surprises de dernière minute comme Ryusuke Hamaguchi « sorti du chapeau » l’an dernier. Koji Fukada n’est pas un inconnu, et encore moins pour Cannes. Il pourrait y revenir par la grande porte avec Mariko Tsutsui son actrice de Harmonium (prix du jury Un Certain Regard en 2016) dans The Girl Missing, l’histoire d’une famille brisée par la disparition d’une petite fille et dont les doutes de culpabilité vont peu à peu se concentrer autour de la nounou.
notre avis // compétition

Une fille facile
Une fille facile

30
UNE FILLE FACILE
Rebecca Zlotowski (france)

Déjà le quatrième film pour Rebecca Zlotowski (Belle épine, Grand Central) coécrit avec le cinéaste Teddy Lussi-Modeste (Jimmy Rivière, Le prix du succès). Le film a les attraits d’une variation estivale frivole entre une adolescente hésitante et sa grande cousine sculpturale au mode de vie fascinant. Aux côtés de Clotilde Courau et Benoit Magimel, les regards se concentrent sur Mina Farid, et surtout Zahia Dehar, la fameuse call-girl à scandale de l’affaire Ribéry. Le film oscille encore entre Un Certain Regard et Venise.
notre avis // un certain regard

29
THE NEST
Sean Durkin (états-unis)

Cela faisait un moment que Sean Durkin n’avait plus donné de nouvelles. Huit ans après Martha Marcy May Marlene (Sundance & Un Certain Regard), le réalisateur semble avoir trouvé une place quelque part sur la croisette avec The Nest, drame psychologique familial avec Jude Law et Carrie Coon.
notre avis // un certain regard

Too Old To Die Young (pilot)
Too Old To Die Young (pilot)

28
TOO OLD TO DIE YOUNG (PILOT)
Nicolas Winding Refn (danemark)

Après ses illustres prédécesseurs, Nicolas Winding Refn va-t-il connaître à son tour le privilège de revenir au Festival de Cannes pour y présenter… une série ? Par le passé, Top of the Lake de Jane Campion, et surtout Twin Peaks de David Lynch, ont connu un passage réussi dans ce temple du grand écran. Too Old to Die Young, la série Amazon développée par NWR sera disponible le 14 juin sur Prime Video. On imagine bien cette série de 10 épisodes de 90 minutes chacun, mis en musique par Cliff Martinez, laisser dévoiler son pilote dans le programme des séances de minuit. Une plongée dans les bas-fonds de Los Angeles avec ses tueurs à gages, ses yakuzas, ses cartels mexicains, sa mafia russe, dans le quotidien d’un officier de police endeuillé à la suite du meurtre de son coéquipier.
notre avis // séance de minuit

27
TOY STORY 4
Josh Cooley (états-unis)

De manière assez bizarre, l’on n’évoque que très peu l’éventualité d’une présentation en grande pompe hors compétition du 4e volet de Toy Story, la franchise symbole du succès planétaire de Pixar. Disney a pourtant calé la sortie monde au mois de juin et l’on imagine bien Tom Hanks alias « Woody » y faire le déplacement. Côté français c’est Pierre Niney qui vient de décrocher l’une des nouvelles voix.
notre avis // hors compétition

Toy Story 4
Toy Story 4
Sibyl
Sibyl
Gomera
Gomera
Proxima
Proxima

26
SIBYL
Justine Triet (france)

Passé l’écueil de voir disparaître Benedetta, le nouveau Verhoeven annoncé forfait début 2019, tous nos espoirs de voir Virginie Efira (20 ans d’écart, Un amour impossible) monter les marches rouges se sont portés sur Sybil, le troisième long métrage de Justine Triet. Avec ce film, la réalisatrice vise la passe de trois à Cannes (La Bataille de Solférino à l’ACID, Victoria – déjà avec Virginie Efira – à la Semaine de la Critique) et fait état d’une distribution royale : Virginie Efira, Adèle Exarchopoulos, Gaspard Ulliel, Niels Schneider, Laure Calamy, Paul Hamy, Sandra Hüller (révélée dans Toni Erdmann). Sibyl, une romancière reconvertie en psychanalyste depuis dix ans veut recouvrer le désir d’écrire.
notre avis // compétition

25
THE WHISTLERS
Corneliu Porumboiu (roumanie)

Comme Pablo Larrain, ce pourrait bien être la première apparition en compétition cette année pour le talentueux Corneliu Porumboiu. Avec The Whistlers, c’est le retour de Christi le personnage du film Policier, adjectif incarné par la star roumaine Vlad Ivanov (4 mois, 3 semaines, 2 jours). Tourné pour la première fois hors Roumanie (sur les îles Canaries), les premières images entre-aperçues nous rappellent le cinéma de Pedro Almodovar, avec cette même espièglerie caractéristique des précédents films du réalisateur roumain.
notre avis // compétition

24
PROXIMA
Alice Winocour (france)

Y aurait-il une malédiction du film d’auteur SF à Cannes ? L’année dernière à la même date, on nous mettait dans la confidence que High Life de Claire Denis prenait plus de temps que prévu en postproduction et se dirigeait vers un circuit de Festivals d’automne. Hier, rebelote, l’un des films les plus attendus des observateurs avisés, Ad Astra de James Gray – sa première incursion dans l’espace avec Brad Pitt et Tommy Lee Jones – pourtant calé pour une sortie mondiale en mai en plein Festival depuis des semaines, jetait officieusement l’éponge. Quid de Proxima premier film en langue anglaise de la Française Alice Winocour (Augustine, Maryland), un thriller sur la conquête de l’espace avec Eva Green, Matt Dillon et Lars Eidinger, coécrit avec Jean-Stéphane Bron. La tendance chez Pathé est plutôt à un retard inéluctable mais tout reste encore possible.
notre avis // compétition

23
MALMKROG
Cristi Puiu (roumanie)

Adaptation de l’oeuvre philosophico-religieuse de l’auteur russe du XIXe Vladimir Soloviev (Trois Entretiens), le grand auteur roumain Cristi Puiu (La mort de Dante Lazarescu, Aurora, Sieranevada) est sur le point de finaliser Malmkrog (ex Manor House) « Dans un manoir de Transylvanie, cinq personnages discutent de morale, de religion, de guerre ». Projet plus confidentiel dans la veine minimaliste de Trois exercices d’interprétation ( Rotterdam 2013), Manor House sera le premier film en langue anglaise de Cristi Puiu avec une distribution jeunes acteurs issus de la scène théâtrale française.
notre avis // un certain regard

Matthias & Maxime
Matthias & Maxime

22
MATTHIAS & MAXIME
Xavier Dolan (canada)

Sa dernière apparition à Cannes ? Il y a trois ans en compétition avec Juste la fin du monde (Grand Prix). Trois ans : une éternité sur l’échelle de Xavier Dolan dans sa dans la relation qu’il porte avec le Festival de Cannes. Le réalisateur québécois a entre-temps vécu son « rêve américain » – et coupé au montage Jessica Chastain – grâce à l’aventure de Ma vie avec John F. Donovan avec Kit Harington, Natalie Portman et Thandie Newton. Retour au Canada avec Matthias & Maxime « un mélange de Tom à la ferme pour son côté esthétique, et de Mommy pour l’esprit et l’énergie ». Xavier Dolan annonce la couleur.
notre avis // compétition

21
LA PROCHAINE FOIS LE FEU
Mati Diop (france) 1er film

Passée par l’école du Fresnoy, l’actrice (c’est elle qui en 2008 tenait le premier rôle de 35 rhums de Claire Denis aux côtés d’Alex Descas) a très vite eu envie de passer derrière la caméra. La prochaine fois le feu, son premier film de fiction, tourné à Dakar en langue wolof, suscite une très grosse attente après des courts et moyens métrages vainqueurs un peu partout (Rotterdam, Venise, Rotterdam, FID Marseille). « j’ai souhaité mêler le portrait d’une jeunesse [sénégalaise] très contemporaine à la fable gothique d’une Pénélope qui n’a pas les moyens d’attendre patiemment son Ulysse ».
notre avis // compétition

Continue Reading
  • Email
  • Facebook
  • Twitter
  • Cannes 2019
  • Rumeurs

100 films pour Cannes 2019 : classement de 41 à 60

3 avril 2019
Thomas
0 Comments

3e volet de notre liste des 100 films candidats pour Cannes 2019

 

Wet Season
Wet Season

60
WET SEASON
Anthony Chen (singapour)

Wet Season est le nouveau long métrage du réalisateur singapourien Anthony Chen. Révélé en 2013 avec son premier film, le délicat Ilo Ilo, lauréat mérité de la Caméra d’or remise par le présidente (et regrettée) Agnès Varda. Dans Wet Season dont une première image a été dévoilée début février, une professeure de chinois voit sa vie personnelle et professionnelle se désagréger. Elle tente sans succès d’avoir un enfant. Sa rencontre avec un jeune étudiant va tout changer.
notre avis // un certain regard

59
GUEST OF HONOUR
Atom Egoyan (canada)

En écrivant ces lignes, l’on se remémorait depuis quand au juste on avait « perdu » le cinéaste Egoyan ? 2005 avec La Vérité nue ? Sans doute. Quoi qu’il en soit, le nouveau film du réalisateur de De beaux lendemains est prêt, avec notamment Luke Wilson, et il semblerait en meilleure forme.
notre avis // un certain regard

58
LES PLUS BELLES ANNEES D’UNE VIE
Claude Lelouch (france)

50 ans après la Palme d’or de Un Homme et une Femme, Claude Lelouch vient de terminer Les Plus belles années d’une vie, nouvelle variation avec son duo mythique Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée. Avant de mourir, Francis Lai a composé quelques mélodies pour cette « suite ». Attention les oreilles, on nous promet un duo de Nicole Croisille… avec Calogero… Une fois passée une certaine angoisse, on voit mal Thierry Frémaux se passer d’un tel rendez-vous avec l’histoire du Festival. Plusieurs scénarios seraient à l’étude : clôture, hors compétition en salle Lumière ou une séance (très) spéciale à Debussy. Marianne Denicourt et Monica Bellucci complètent le casting.
notre avis // hors compétition – film de clôture

Port Authority
Port Authority

57
PORT AUTHORITY
Danielle Lessovitz (états-unis) 1er film

Acheté par MK2 à Cannes en 2017, Port Authority est le premier film de Danielle Lessovitz. Une histoire d’amour transgenre à New York avec Indya Moore et McCaul Lombardi (American Honey). La réalisatrice américaine a notamment conseillé Vladimir de Fontenay sur Mobile Homes (Quinzaine 2017).
notre avis // quinzaine des réalisateurs

56
LA CORDILLERE DES SONGES
Patricio Guzman (chili)

Nouvel essai du réalisateur du documentaire de référence Le Bouton de Nacre. « Dans mon pays la Cordillère est partout mais pour les Chiliens c’est une terre inconnue. » Après avoir exploré le nord de son pays dans Nostalgie de la Lumière et le sud dans Le Bouton de Nacre, Patricio Guzmàn va questionner, dans ce troisième volet, la beauté mystérieuse de la Cordillère des Andes et son empreinte dans la vie et l’âme des Chiliens. Une des nombreuses et prometteuses productions soutenues par Olivier Père (ARTE France Cinéma) et qui a reçu l’Aide aux Cinémas du Monde de Cannes.
notre avis // un certain regard

55
VERS LA BATAILLE
Aurélien Vernhes-Lermusiaux (france) 1er film

Quoi de plus ambitieux que de vouloir filmer un western pour son premier film. C’est le pari tenté par Aurélien Vernhes-Lermusiaux, réalisateur remarqué pour ses premiers courts métrages montrés à Clermont-Ferrand et Locarno. Coécrit avec Olivier Demangel, c’est le trop rare Malik Zidi et Leynar Gomez (révélée dans la série Narcos) qui tiennent l’affiche de cette intrigue au milieu du XIXe siècle : Louis, un photographe, réussi à convaincre un général de l’armée française de l’envoyer au Mexique pour prendre des clichés de la guerre coloniale qui y fait rage..
notre avis // semaine de la critique

54
ESAU
Pavel Lounguine (russie)

Un vétéran de retour ? L’un des habitués des années Gilles Jacob pourrait bien faire son retour sur la Croisette. Le réalisateur russe est venu trois fois en compétition entre 1990 et 2000 (Taxi Blues, Luna Park, La Noce). Avec le chef opérateur de Bela Tarr, Fred Keleman, et l’acteur Harvey Keitel en tête de gondole, Pavel Lounguine a choisi pour son premier film en langue anglaise de faire une relecture de la Bible autour des figures de Esaü et Jacob.
notre avis // un certain regard

Esau
Esau
L'Extraordinaire Voyage de Marona
L’Extraordinaire Voyage de Marona
Good Bye Mister Wong
Good Bye Mister Wong
Cancion Sin Nombre
Cancion Sin Nombre

53
CANCION SIN NOMBRE
Melina Leon (pérou) 1er film

Inspiré de faits réels, Cancion sin nombre premier film de la péruvienne Melina Leon évoque une histoire de trafic d’enfants, fait divers qui a fait grand bruit à Lima dans les années 1980. Quelques premières images du film nous laissent entrevoir un impeccable noir et blanc et une photo qui n’est pas sans rappeler celle du dernier Alfonso Cuaron Roma.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

52
GOOD BYE MISTER WONG
Kiyé Simon Luang (laos) 1er film

Nous avons déjà évoqué Martin Eden, le nouveau film Pietro Marcello, dont le nom revient de manière insistante du côté de la Quinzaine. C’est une autre production Shellac qui pourrait bien trouver place quelque part à Cannes. Good Bye Mister Wong premier film de fiction du laotien Kiyé Simon Luang, ou l’histoire d’une double renaissance. Celle de France, jeune femme moderne, de père français et de mère laotienne, venue de la capitale Vientiane pour aider sa famille, à bord d’un vieux rafiot restaurant-karaoké. Et celle d’Hugo, un Français de 55 ans, venu au Laos pour retrouver sa femme qui, aussitôt, disparaît sans explications.
notre avis // ACID

51
L’EXTRAORDINAIRE VOYAGE DE MARONA
Anca Damian (roumanie)

Après Le Voyage de Monsieur Crulic (Locarno 2011), la livraison du nouveau film de Anca Damian semble imminente. « L’extraordinaire voyage de Marona encore portée par l’incroyable inventivité de sa réalisatrice et le talent graphique de l’illustrateur Brecht Evens, créateur des personnages consultant graphique. Le film, raconté à la première personne (une petite chienne errante), mêle différentes techniques (2D, 3D, papiers découpés) et propose une profusion d’idées visuelles et poétiques. » comme l’indique Marie-Pauline Mollaret (Ecran Noir) qui a pu en voir quelques extraits au Cartoon Movie le mois dernier.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

Terminal Sud
Terminal Sud

50
TERMINAL SUD
Rabah Ameur-Zaïmeche (france-algérie)

Et si Ramzy Bédia était notre prince de Cannes 2019 ? Après Jeanne Balibar, c’est le très exigeant Rabah Ameur-Zaïmeche (Dernier maquis, Histoire de Judas) qui lui a confié le premier rôle de son dernier film. Son sixième long métrage intitulé Terminal Sud est annoncé « à mi-chemin entre la chronique de guerre et le thriller politique ». La rencontre de Ramzy avec le cinéma âpre et sanguin du réalisateur franco-algérien donne envie d’y être déjà. Et même si les nouveaux sélectionneurs du Festival de Locarno ont les yeux de Chimène pour le film, on voit mal l’Officielle ou la Quinzaine passer à côté.
notre avis // un certain regard

49
EDEN
Agnes Kocsis (hongrie)

Trois films en 16 ans. Agnes Kocsis prend son temps. Elle choisit ses sujets avec une minutie chirurgicale. La réalisatrice hongroise a présenté ses deux premiers films à Cannes avec un certain retentissement et une reconnaissance critique avérée : Fresh Air à la Semaine de la Critique en 2006 et Adrienn Pal en sélection Un Certain Regard en 2010. On ne sait que peu de choses de l’intrigue de Eden si ce n’est que l’histoire repose sur le destin d’une femme approchant de la quarantaine et qui est allergique à tout, ce qui l’oblige à vivre dans un isolement total.
notre avis // un certain regard

48
LES MISERABLES
Ladj Ly (france) 1er film

Attention bombe à retardement ! Dans la famille Kourtrajmé, je demande Ladj Ly. Il a vécu, caméra à l’épaule, les émeutes de 2005. Il a coréalisé le documentaire A voix nue. Il a depuis 18 mois maintenant, préparé, tourné et finalisé la relecture élargie de son court éponyme nommé aux César 2018 (et primé à Clermond-Ferrand) Les Misérables. Avec Damien Bonnard, Alexis Manenti et Djibril Zonga face caméra, son premier long de fiction a des faux airs de La Haine « 25 ans après ». Le scénario est centré sur Stéphane, tout juste arrivé de Cherbourg et qui intègre la Brigade Anti-Criminalité de Montfermeil en Seine-Saint-Denis. En équipe avec Chris et Gwada, dont les méthodes sont parfois « particulières », il découvre rapidement les tensions entre les différents groupes du quartier. Alors qu’ils se trouvent débordés lors d’une interpellation, un drone filme leurs moindres faits et gestes.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

47
TO THE END OF THE EARTH
Kiyoshi Kurosawa (japon)

Le nouveau Kurosawa est déjà annoncé et la sortie sur les écrans japonais calée au mois de juin. On s’est habitué à ce rendez-vous annuel avec l’un des réalisateurs japonais les plus passionnants de sa génération, même si ce nouvel opus semble un peu mineur (Kurosawa a profité du 25e anniversaire des relations entre le Japon et l’Ouzbékistan pour monter une coproduction nippo-ouzbèke des familles). To The Ends of the Earth mettra en scène une présentatrice de télévision, prudente et repliée sur elle-même, qui se découvre lors d’un voyage en Ouzbékistan.
notre avis // un certain regard

46
VITALINA VARELA
Pedro Costa (portugal)

Nouveau Costa se fait attendre. Nos lecteurs les plus fidèles auront remarqué que l’on parlait déjà de Vitalina Varela dans notre compte-à-rebours 2018. L’un des cinéastes européens favoris des critiques internationaux n’a toujours pas donné de nouvelles rassurantes sur la livraison de son septième film. Même si on n’en sait pas grand chose, Costa semble retourner aux canaux habituels de son cinéma aride, témoin d’un monde sous-terrain des gens de peu ou même de rien sans issue ni solution. Comme à son habitude, le fidèle cinéaste renoue avec ses acteurs fétiches, Isabel Cardoso, Ventura et Vitalina Varela, son héroïne cap-verdienne de 55 ans qui « arrive au Portugal quelques jours à peine après les funérailles de son mari ».
notre avis // quinzaine des réalisateurs

Vitalina Varela
Vitalina Varela
Camille
Camille
Echo
Echo
Saturday Fiction
Saturday Fiction

45
CAMILLE
Boris Lojkine (france)

Deuxième long métrage après le très remarqué Hope (Semaine de la Critique 2014) sur les deux dernières années de la vie de la photojournaliste Camille Lepage assassinée en mai 2014 lors d’un reportage en République centrafricaine. Le scénario démarre le 12 mai 2014, sur une route de Centrafrique, quand une patrouille de l’armée française arrête un véhicule suspect. A l’arrière, couchée aux côtés de la dépouille d’un chef rebelle anti-balaka, le corps d’une jeune femme blanche. Camille avait 26 ans. Elle vivait sur le continent africain depuis deux ans et se battait comme une lionne pour se faire une place dans le monde impitoyable du photo-journalisme. Chez Pyramide, on croit beaucoup au film dont le tournage éprouvant s’est terminé fin 2018, et en Nina Meurisse dont ce sera le premier grand rôle après de nombreuses apparitions remarquées chez Agnès Jaoui, Stéphane Brizé ou Solveig Anspach.
notre avis // un certain regard

44
ECHO
Runar Runarsson (islande)

Si l’on en croit les derniers échos (!), un montage abouti pourra être monté à temps aux comités de sélection cannois courant avril. Il faut dire Runar Runarsson (Sparrow, Volcano) est rentré dans un sprint effréné. Tourné en décembre et janvier derniers, le cinéaste entend faire avec Echo « un miroir du monde contemporain » en 59 scènes brossant un portrait intime et tendre de la société islandaise pendant toute la période de l’avent avec son mélange d’excitation et de préoccupation.
notre avis // un certain regard

43
SATURDAY FICTION
Lou Ye (chine)

Après l’affaire dite « des visas chinois » qui a ébranlé la dernière Berlinale (le film de Zhang Yimou n’a pas reçu le sien des autorités chinoises et le film a été purement et simplement retiré du Festival en cours de manifestation), on voit mal comment Cannes pourrait échapper à ces écueils. Alors, s’il faut n’en garder qu’un, notre choix se portera sur Saturday Fiction de Lou Ye, projet plus conséquent qu’à l’accoutumée pour cet habitué de Cannes : film d’époque situé dans les années 1940 avec la star chinoise Gong Li, le japonais Joe Odagiri et le français Pascal Greggory.
notre avis // un certain regard

Jessica
Jessica

42
JESSICA
Ninja Thyberg (suède) 1er film

C’est l’un des derniers films à nous être arrivés aux oreilles avant le bouclage de notre liste 2019. Ninja Thyberg n’est pas une inconnue de Cannes. Elle y a présenté Pleasure à la Semaine de la Critique en 2013 en section court métrage. Le cinéma de la réalisatrice suédoise s’articule autour d’une thématique constante : la sexualité comme prisme des passions sociales. Jessica, le nom de son premier long, s’annonce comme un vrai porn drama, sorte de Neon Demon au pays des pornstars qui retracera les mésaventures d’une jeune Suédoise désinhibée ambitionnant de devenir une star du porno à Los Angeles.
notre avis // semaine de la critique

41
LE DAIM
Quentin Dupieux (france)

Quentin Dupieux risque de disputer cette année à Benoît Forgeard (Yves) le titre du pitch le plus WTF des 100 films pour Cannes™ : le personnage principal quitte tout pour s’acheter le blouson de ses rêves, un daim, jusqu’à le plonger à l’obsession et au délire criminel. Jean Dujardin et Adèle Haenel sont les (heureux) nouveaux venus dans l’univers fantastique de Quentin Dupieux (Steak, Réalité, Au Poste). Les équipes du film ont confirmé leur venue en début de Festival dans ce qui sera l’un des premiers événements marquants côté français.
notre avis // quinzaine des réalisateurs – film d’ouverture

Continue Reading
  • Email
  • Facebook
  • Twitter
  • Cannes 2019
  • Rumeurs

100 films pour Cannes 2019 : classement de 61 à 80

2 avril 2019
Thomas
0 Comments

2e volet de notre liste des 100 films candidats pour Cannes 2019

 

The Disciple
The Disciple

80
THE DISCIPLE
Ivan Ostrochovsky (slovaquie)

Berlin, Karlovy Vary, Toronto, Koza le premier film du slovaque Ivan Ostrochovsky a fait le tour du monde raflant bon nombre de lauriers partout où il est passé en 2015. Quatre ans plus tard The Disciple semble prêt à franchir le niveau supérieur, passé par le Work-in-Progress d’aide au développement au Festival Les Arcs. Filmé à la manière de Pawel Pawlikovski dans un impeccable noir et blanc au format 4:3, avec à l’écran le célèbre acteur roumain Vlad Ivanov, le film plonge dans les années de terreur soviétique en Tchécoslovaquie au début des années 1980 suivant deux jeunes partis en Séminaire pour mieux fuir le régime socialiste.
notre avis // un certain regard

79
MANO DE OBRA
David Zonana (mexique) 1er film

Pas de grand Festival de Cannes sans sa révélation mexicaine. L’heureux élu 2019 pourrait bien s’appeler David Zonana dont le premier film Mano De Obra est dans les starting-blocks. Le nom de Zonana n’est pas inconnu. Producteur des films de Michel Franco (Chronic, Les Filles d’Avril), les rôles s’inversent cette fois et c’est Michel Franco qui produit Mano De Obra : une expropriation sauvage de maçons sans scrupule qui tourne mal avec un casting de non-professionnels.
notre avis // un certain regard

78
IL PLEUVAIT DES OISEAUX
Louise Archambault (canada)

Troisième long métrage de fiction pour Louise Archambault après les succès populaires et critiques Familia et Gabrielle (tous deux sélectionnés à Locarno). Le film écrit et réalisé par Louise Archambault est une adaptation du roman à succès éponyme de la canadienne Jocelyne Saucier, publié en 2011. L’histoire intrigante de trois vieux ermites vivant reclus dans les bois. Alors que des incendies de forêt menacent la région, leur quotidien est bousculé par la mort de leur doyen, Boychuck, et l’arrivée d’une octogénaire injustement internée à vie. Une photographe mandatée pour interviewer les témoins des feux les plus meurtriers de l’époque, trouve leur repaire. Avec notamment Rémy Girard, acteur fétiche de Denys Arcand.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

Yves
Yves

77
YVES
Benoît Forgeard (france)

Après Gaz de France (ACID Cannes 2015), Benoît Forgeard gagne de nouveau haut la main le prix du meilleur pitch des 100 films pour Cannes : un apprenti-rappeur en panne d’inspiration trouve de l’aide dans son frigo, frigo doté d’une intelligence artificielle le bien-nommé « fribot ». William Lebghil (Ami-Ami, Première année), Doria Tillier, Philippe Katerine et de nouveau Bertrand Burgalat à la bande-son complètent un casting solaire.
notre avis // semaine de la critique – film d’ouverture

76
POISSONSEXE
Olivier Babinet (france)

3e long avec Robert Mitchum est mort et Swagger (tous deux sélectionnés à l’ACID). Avec Gustave Kervern, l’excellent acteur belge Jean-Benoît Ugeux et India Hair, co-écrit avec David Elkaïm (Cornélius, le meunier hurlant), et mis en musique par Jean-Benoit Dunckel (50% du groupe Air), Poissonsexe c’est l’histoire d’amour d’un biologiste qui met en parallèle ses problèmes affectifs avec ceux de ses poissons, qui ont totalement arrêté de se reproduire pour une mystérieuse raison. Le film est soutenu par Masa Sawada célébre producteur de Michel Gondry (Tokyo !), Leos Carax, Bong Joon-ho, Shôheî Imamura (De l’Eau Tiède Sous Un Pont Rouge) et de Naomie Kawase (Still the Water).
notre avis // quinzaine des réalisateurs

75
LE MILIEU DE L’HORIZON
Delphine Lehericey (belgique)

La cinéaste d’origine suisse installée en Belgique Delphine Lehericey a fini de tourner l’été dernier en Macédoine son deuxième long de fiction, Le Milieu de l’Horizon, adapté du roman éponyme de Roland Buti, avec au casting Laetitia Casta, Clémence Poesy et Jalil Lespert. Révélée à Locarno avec des moyens-métrages et des documentaires, la cinéaste s’est lancée dans l’aventure du premier long en 2013 avec Puppy Love (sélectionné à San Sebastien) porté par l’énergie incroyable de sa comédienne Solène Rigot.
notre avis // semaine de la critique

74
YESTERDAY
Danny Boyle (grande-bretagne)

Une liste de pronostics c’est aussi une histoire de flair. C’est le cas avec Yesterday écrit par Richard Curtis (Love Actually), nouveau film de Danny Boyle (Trainspotting, Slumdog Milionnaire), sur l’histoire d’un musicien (Himesh Patel de la série EastEnders) qui, pour des raisons inconnues, est le seul à se souvenir des chansons des Beatles. Le film fera la clôture du Festival Tribeca à New York début mai mais quelque chose nous dit qu’un passage sur la croisette n’est pas à exclure. Avec Ed Sheeran au casting alors que la star mondiale sera de passage en France (deux dates à Lyon les 24 et 25 mai) en plein Festival, on voit mal Thierry Frémaux ne pas faire les yeux doux à une telle affiche et titiller Universal pour organiser un showcase-événement autour de la projection.
notre avis // hors compétition

Yesterday
Yesterday
Chanson douce
Chanson douce
Outside
Outside
The County
The County

73
CHANSON DOUCE
Lucie Borleteau (france)

Ils étaient nombreux sur les rangs pour arracher les droits du prix Goncourt 2016, Chanson douce de Leïla Slimani. C’est Pascal Caucheteux et Why Not Productions qui ont raflé la mise, confiant l’écriture de l’adaptation à Lucie Borleteau et Jérémie Elkaïm (La Guerre est déclarée, Marguerite et Julien) après que Maïwenn se soit retirée du projet. Pour son deuxième long métrage, la réalisatrice de Fidélio s’est entourée de Leila Bekhti, Karin Viard et Antoine Reinartz notamment.
notre avis // un certain regard

72
CERTAIN KIND OF SILENCE
Michal Hogenauer (république tchèque)

Voilà encore un film aperçu en projet dans la ruche du festival Les Arcs. Déjà listé l’an dernier, le deuxième film de Michal Hogenauer (son premier Tambylles avait connu les honneurs de la Cinéfondation en 2012) suit une jeune fille au pair aux prises avec une famille extrêmement mystérieuse, à mi-chemin entre Le Jouet et Canines. Avec au casting Eliska Krenková aperçue dans la série Borgia.
notre avis // un certain regard

71
THE COUNTY
Grimur Hakonarson (islande)

Depuis quelques images révélées au Festival Les Arcs en 2018, le nouveau film de Grimur Hakonarson crée une certaine impatience. Il faut dire qu’avec Béliers, prix un certain regard en 2015, l’Islandais avait fait un sans faute. Et même si The County semble tournait autour du même sujet, une éleveuse est obligée de tout gérer seule après la mort de son mari dans un accident de voiture, à devoir se battre contre les injustices qui dominent une communauté rurale corrompue, le profil pourrait plaire à Cannes.
notre avis // un certain regard

70
UN DIVAN A TUNIS
Manèle Labidi (tunisie) 1er film

L’actrice iranienne Golshifteh Farahani a accepté de tourner dans le projet de premier film de la réalisatrice Manèle Labidi. Un divan à Tunis est une comédie au coeur de la Tunisie tout juste libérée de l’emprise de Ben Ali. Selma vient ouvrir un cabinet de psychanalyse dans une banlieue populaire de Tunis, suscitant curiosité, incompréhension, voire même rejet, elle souhaite écouter et libérer la parole des autres à un moment où un pays entier découvre la liberté de pensée et de parole.
notre avis // un certain regard

69
THE ORPHANAGE
Shahrbanoo Sadat (afghanistan)

En Afghanistan dans les années 1980, Shahrbanoo Sadat continue d’explorer ses personnages de Wolf and Sheep, son premier film sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs en 2016, mais transposés dans un autre contexte. Le film est présenté comme un drame historique musical dans un style rappelant parfois les films Bollywood.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

68
LES HEROS NE MEURENT JAMAIS
Aude Léa Rapin (france) 1er film

Remarquée pour des courts métrages multi-récompensés (Locarno, Rotterdam, Clermont-Ferrand), Aude Léa Rapin a finalisé Les Héros ne meurent jamais à temps pour Cannes. Les bonnes fées que sont Sylvia Pialat (Les Films du Worso) et Jean Labadie (Le Pacte) se sont penchées sur ce projet et ont permis à ALR de coécrire avec l’acteur Jonathan Couzinié (Les Confins du monde, Ulysse et Mona) le destin aventureux de deux amis qui rêvent de cinéma. Avec Adèle Haenel et Jonathan Couzinié.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

The Visitor
The Visitor
Sun
Sun
Merveilles à Montfermeil
Merveilles à Montfermeil
Jardin noir, ciel bleu
Jardin noir, ciel bleu

67
THE VISITOR
Sebastian Godwin (grande-bretagne) 1er film

Toujours sans nouvelles de The Visitor, film de genre très ambitieux tourné en seul et même lieu avec pour références Lanthimos, Ozon, Peckinpah ou Haneke, avec la jeune Raffiella Chapman (Miss Peregrine). Aux manettes les frères Godwin, Hugo producteur, Sebastian réalisateur, dont on espère le même destin cannois que certaines fratries célèbres (Coen, Dardenne, Safdie).
notre avis // semaine de la critique

66
SUN
Jonathan Desoindre & Elia Kowalska (france) 1er film

Quand sa coproductrice Julie Gayet (Rouge International) était interrogé sur Sun , premier film du duo Desoindre-Kowalska, à Cannes en mai 2017, elle en parlait comme d’un « film sur le vivre-ensemble à Paris, une comédie très enlevée, avec un personnage qui a du sang indien mais qui a perdu ses origines, et un cousin, musicien, qui débarque d’Inde ».  Tewfik Jallab (Né quelque part, La Marche, Lola Pater, ou la série Engrenages) y tient le rôle principal.
notre avis // semaine de la critique

65
MERVEILLES A MONTFERMEIL
Jeanne Balibar (france)

On retrouvera plus haut dans le classement Ramzy Bédia dans un autre film au potentiel cannois. Dans Merveilles à Montfermeil, deuxième long métrage de et avec Jeanne Balibar, l’acteur confirme un virage auteurisant à 180 degrés, entamé plus tôt avec son compère Eric Judor chez Quentin Dupieux (Steak). Le voilà seul en premier adjoint aux côtés d’Emmanuelle Béart, Mathieu Amalric, Bulle Ogier, Florence Loiret-Caille, Marlène Saldana, Philippe Katerine, Valérie Dréville ou Anthony Bajon (La Prière, primé à Berlin). Le film entend trouver un équilibre délicat, franchement loufoque et vraiment politique, ou comment concevoir une comédie sans jamais que le rire ne vire au détriment de l’utopie sociale?
notre avis // semaine de la critique – séance spéciale

64
JARDIN NOIR, CIEL BLEU
Nora Martirosyan (arménie) 1er film

Projet dont le développement a reçu des soutiens un peu partout (à Cannes à la Cinéfondation, Locarno, Angers, Jérusalem), Jardin noir, ciel bleu est le premier film de Nora Martirosyan (prix Arte à la Cinéfondation en 2014). Un aéroport sans avion, un territoire inexistant celui d’une République auto-proclamé du Caucase, une frontière invisible, l’histoire d’une rencontre entre un enfant, une jeune fille et un étranger (Grégoire Colin) qui (se) cherchent une issue.
notre avis // un certain regard

63
REVENIR
Jessica Palud (france) 1er film

Pour son passage au long métrage, la réalisatrice Jessica Palud a choisi d’adapter avec Diastème, le cinéaste Philippe Lioret et « beaucoup de liberté » L’amour sans le faire, le roman de Serge Joncour. Avec Niels Schneider dans le rôle du narrateur et personnage principal qui revient dans sa ferme natale, et Adèle Exarchopoulos, en mère incandescente, ils incarnent les personnages principaux de ce drame produit par Marielle Duigou et Philippe Lioret (Fin Août Productions). Jessica Palud s’est fait remarquer avec son court métrage Marlon (prix Unifrance), avec Jonathan Couzinié, sélectionné dans de nombreux festivals.
notre avis // un certain regard

62
PERSONALIEN
Albert Serra (espagne)

Albert Serra sera bien de retour à Cannes cette année. Après une incompréhensible sélection en catimini en 2016 (son magistral La Mort de Louis XIV avec Jean-Pierre Léaud avait connu l’anonymat d’une séance spéciale en Sélection Officielle), le fantasque réalisateur catalan (Honor de Cavalleria, Le Chant des Oiseaux) a tourné dans un théâtre berlinois cet automne un projet autour de Rainer Wainer Fassbinder dans lequel il reviendrait sur les répétitions chaotiques d’une pièce de théâtre dirigée par le prodige allemand.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

La Fameuse invasion des ours en Sicile
La Fameuse invasion des ours en Sicile

61
LA FAMEUSE INVASION DES OURS EN SICILE
Lorenzo Mattotti (italie)

Sans conteste, l’un des films d’animation les plus attendus cette année, cette adaptation d’un roman jeunesse de Dino Buzzatti (1945) a de quoi faire saliver. Réalisée par Lorenzo Mattotti, célèbre illustrateur italien, scénarisée par Jean-Luc Fromental (Loulou, l’incroyable secret) et Thomas Bidegain (co-auteur des films de Jacques Audiard) et produite par Prima Linea (les mêmes derrière La Tortue rouge), cette fable s’annonce aussi puissante que belle.
notre avis // un certain regard

Continue Reading
  • Email
  • Facebook
  • Twitter
  • Cannes 2019
  • Rumeurs

100 films pour Cannes 2019 : classement de 81 à 100

1 avril 2019
Thomas
0 Comments

1er volet de notre liste des 100 films candidats pour Cannes 2019

 

7500
7500

100
7500
Patrick Vollrath (allemagne) 1er film

La Semaine de la Critique a depuis plusieurs années développé une plateforme d’aide au développement (Next Step) du premier long métrage pour les réalisateurs passés dans sa section « court ». C’est le cas de Patrick Vollrath nommé aux Oscars avec Tout ira bien après une sélection remarquée à la Semaine de la Critique en 2015. L’Allemand, qui a débuté des études de cinéma sous les ordres de Michael Haneke, avait réussi à embarquer Paul Dano dans 7500, un projet de long métrage très excitant : filmer en un seul plan-séquence de 3 heures (pour un montage final de 90 minutes) « cloîtré dans la cabine de pilotage d’un avion, le spectateur se retrouve seul face à un pilote décidé à commettre un attentat terroriste ». Entre-temps, Paul Dano a disparu du projet et Joseph Gordon-Levitt l’a remplacé.
notre avis // semaine de la critique

99
FEMME-ENFANT
Amro Hamzawi (france) 1er film

Heureuse surprise du dernier Assayas (Doubles vies, Venise 2018), l’humoriste et comédienne Nora Hamzawi pourrait bien être la révélation française de ce Cannes 2019 (elle sera aussi à l’affiche du nouveau Nicolas Pariser pointé au numéro 81 de notre liste) dans le premier film écrit et réalisé par son frère Amro Hamzawi, scénariste déjà de 20 ans d’écart (David Moreau). Avant de triompher sur scène, la nouvelle reine du stand-up français avait fait quelques apparitions sur grand écran chez Benoît Forgeard ou Antonin Peretjatko. Femme-enfant ou la nouvelle preuve que la jeune comédie française se porte bien avec une histoire aux faux airs de Victoria (Justine Triet) centrée sur Éléonore, apprentie écrivaine de 34 ans qui enchaîne les jobs alimentaires et les relations d’un soir, avec pour seul confident son chat Lucifer. Lorsqu’elle apprend que son manuscrit, sur lequel elle a fondé tous ses espoirs, ne sera pas publié, tout s’écroule. Avec aussi André Marcon, Dominique Reymond et Julia Faure.
notre avis // semaine de la critique – séance spéciale

98
NEITHER I FROM YOU, NOR ME FROM YOU
Tudor Cristian Jurgiu (roumanie)

Passé par le pourvoyeur de talents le TorinoFilmLab, peu d’infos ont filtré sur Neither I from you, nor me from you le deuxième film de Tudor Cristian Jurgiu. Avec The Japanese Dog en 2013 (avec à l’écran le vétéran Victor Rebengiuc) le réalisateur avait connu un joli succès en festivals, de San Sebastien à Arras en passant par Varsovie ou Vilnius, et récupéré au passage le sobriquet plutôt flatteur du « Kore-eda roumain », grâce à un cinéma modeste et humble tout en douceur et délicatesse.
notre avis // un certain regard

97
GREENER GRASS
Jocelyn DeBoer & Dawn Luebbe (états-unis) 1er film

Comédie noire complètement barrée passée un peu inaperçue à Sundance en janvier dernier (et à Austin au SxSW en mars), Greener Grass fait miroiter un univers graphique et onirique entre le Tim Burton des débuts et Yorgos Lanthimos à son meilleur (Canines, The Lobster). À la baguette un duo de réal-scénaristes-actrices et le concours de quelques stars de la TV US, D’Arcy Carden (The Good Life), Mary Holland (Veep), Beck Bennett (Saturday Night Live). Un projet qui n’est pas sans rappeler Thunder Road (ACID Cannes 2018) de Jim Cummings, lui aussi était sur tous les front devant et derrière la caméra et étirait déjà au long format un court métrage éponyme à succès. Pour la petite histoire, Jocelyn DeBoer l’une des co-réalisatrices était d’ailleurs au casting de Thunder Road.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

Greener Grass
Greener Grass
Long time no see
Long time no see
Il moi corpo vi seppellira
Il moi corpo vi seppellira
La Femme de mon frère
La Femme de mon frère

96
LONG TIME NO SEE
Pierre Filmon (france)

Premier film de fiction pour Pierre Filmon après son documentaire sur Vilmos Zsigmond (Cannes Classics 2016) avec Laëtitia Eïdo (révélée dans la série israélienne Fauda) et Pierre Rochefort. Il y a neuf ans, Marion et Grégoire ont vécu une brève histoire d’amour, aujourd’hui, ils se croisent par hasard sur un quai de gare, lui arrive, elle repart. Ils ont 60 minutes pour faire le point sur leur vie. Face à leurs vérités et leurs souvenirs, c’est leur dernière chance. Long time no see s’annonce comme un vrai geste pur de cinéma, qui n’est pas sans rappeler Copie conforme de Kiarostami ou la trilogie de Julie Delpy/Ethan Hawke, composé en une dizaine de plans-séquences pour un montage d’un peu plus d’une heure au final.
notre avis // un certain regard

95
IL MOI CORPO VI SEPPELLIRA
Giovanni La Parola (italie)

Étonnant buzz autour de ce western spaghetti au casting 100% féminin aux faux airs de série Z assumée réalisée par le jeune réalisateur italien Giovanni La Parola : en 1860, dans le royaume des deux Sicile, à l’aube du débarquement des troupes de Garibaldi, dans un pays encore sans loi, quatre femmes bandits appel.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

94
LA FEMME DE MON FRÈRE
Monia Chokri (Canada) 1er film

La comédienne québécoise a connu la Croisette en 2010 à l’occasion de la projection du deuxième film de Xavier Dolan Les Amours Imaginaires en sélection Un Certain Regard, dans le trio à l’écran qu’elle formait avec le réalisateur et Niels Schneider. Le tournage de son premier long derrière la caméra s’est terminé au mois de juin dernier avec Anne Dorval en tête d’affiche et tourné sur deux saisons à Montréal. Un montage au long cours auquel Monia Chokri participe activement, une première pour elle puisqu’elle avait laissé les ciseaux à Xavier Dolan pour son premier court métrage Quelqu’un de bien (Locarno 2013).
notre avis // un certain regard

93
LITIGANTE
Franco Lolli (colombie)

Deuxième long après le remarqué Gente de bien (Semaine de la Critique 2014). Tourné fin 2018 et coécrit avec Marie Amachoukeli (Party Girl), le film a pour cadre Bogota où Silvia, célibataire et avocate avec une mère en récidive de cancer, est mise en cause dans un scandale de corruption. Si le film est prêt à temps, Sylvie Pialat croit beaucoup dans Litigante, un portrait de femme dans la Colombie contemporaine produit par Les Films du Worso.
notre avis // semaine de la critique

92
PERDRIX
Erwan Le Duc (france) 1er film

Dans l’imposant portefeuille de Pyramide, le premier film de Erwan Le Duc fait bonne figure. Déjà dans son court métrage Le Soldat vierge (Semaine de la Critique 2016), il faisait équipe avec l’actrice Maud Wyler. Celle qui triomphe cette saison sur les planches dans la pièce La Fin de l’homme rouge (Svetlana Aleksievitch, Emmanuel Meyrieu), domine une distribution redoutable avec Swann Arlaud, Fanny Ardant et Nicolas Maury. Dans Perdrix, l’insaisissable Juliette Webb fait irruption dans une petite bourgade de Province semant le trouble partout où elle passe obligeant ce microcosme à (re)vivre pour de bon.
notre avis // semaine de la critique – séance spéciale

91
FILLES DE JOIE
Frédéric Fonteyne & Anne Paulicevich (belgique)

Nouveau film d’un habitué des joutes de Venise (Une liaison pornographique, Tango libre), Filles de joie (autrement appelé « La Frontière ») raconte trois histoires de femmes, lors d’un été caniculaire, entre le nord de la France et la Belgique. Elles vivent à Roubaix le jour. Elles passent la frontière le soir et se prostituent en Belgique. C’est leur secret, leur double vie. Avec Sara Forestier, Annabelle Lengronne et Noémie Lvovsky.
notre avis // un certain regard

Filles de joie
Filles de joie
Les Hirondelles de Kaboul
Les Hirondelles de Kaboul
The Wind Blew On
The Wind Blew On

90
LES HIRONDELLES DE KABOUL
Zabou Breitman & Eléa Gobbé-Mevellec (france)

Projet d’animation très attendu inspiré du best-seller éponyme de l’auteur Yasmina Khadra. Le studio Les Armateurs à qui l’on doit les Kirikou, Les Triplettes de Belleville ou Ernest & Célestine, sont à pied d’oeuvre depuis plusieurs mois pour livrer à temps cette adaptation co-signée Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mevellec. On ne présente plus Zabou qui transforme en or à peu près tout ce qu’elle touche (radio, télévision, théâtre).
notre avis // sélection officielle – séance spéciale

89
THE WIND BLEW ON
Katrín Ólafsdóttir (islande)

C’est peu dire que l’on l’attend celui-là… Déjà listé l’an dernier, nous forçons le trait, histoire de conjurer le sort, et retrouver quelque part à Cannes (même si on l’imagine plutôt à Locarno) la nouvelle oeuvre de cette artiste contemporaine aux multiples talents. Dans sa galaxie, Bertrand Mandico (Les Garçons sauvages) ou l’iconoclaste Mathew Barney (crédité au casting) et dont nous n’avions que peu de nouvelles cinématographiques depuis son cycle de films Cremaster (1995-2003). Le pitch du film que Katrín Ólafsdóttir a écrit, mis en scène, produit, réalise et interprété « Un jeune homme voyage aux confins d’une planète désertique à la recherche d’une forêt et de sa destinée dans un western post-apocaplyptique musical. »
notre avis // quinzaine des réalisateurs

88
LE PRINCE OUBLIÉ
Michel Hazanavicius (france)

Le Grand Bain a fait des émules et le parcours sans fautes du film de Gilles Lellouche attise les convoitises. Sans trahir de secret, jusqu’à quelques heures avant de boucler notre liste 2019, ce n’était pas Le Prince oublié nouveau film de Michel Hazanavicius qui y figurait (« le plus compliqué que j’ai eu à faire » mêlant effets spéciaux et live action, l’histoire d’un papa qui raconte chaque soir des contes fantastiques à sa fille avec son prince, ses combats, ses dragons… et au casting Omar Sy, François Damiens et Bérenice Bejo). C’est une autre très grosse production française 2019 qui tenait la route : Gaumont (encore hésitant) semblait bien décidé à pousser une entrée cannoise de Hors Normes du duo à succès Toledano-Nakache avec Reda Kateb et Vincent Cassel. Mais fera-t-il le poids face à la perspective d’une première invitation sur la croisette pour l’ultra-populaire Omar Sy avec le très cannes-compatible auteur de The Artist. Qui pour le strapontin de la french gala screening hors compétition 2019 ?
notre avis // hors compétition

87
JOYEUX ANNIVERSAIRE
Cédric Kahn (france)

On ne compte plus les candidats à une sélection cannoise dans l’armada Le Pacte de Jean Labadie, l’heureux distributeur de Hirokazu Kore-eda depuis de nombreuses années et donc vainqueur de la Palme 2018. Peu habitué des joutes cannoises, Cédric Kahn semble bien dans les radars des sélectionneurs cette année. Avec Joyeux Anniversaire, son 11e film avec Catherine Deneuve, Emmanuelle Bercot, Vincent Macaigne, Laetitia Colombani (et Cédric Kahn lui-même), Cédric Kahn a coécrit avec Fanny Burdino et Samuel Doux (la même équipe que pour La Prière) une histoire de famille : un jour d’été c’est l’anniversaire de la mère : son mari, ses deux deux fils, l’un accompagné de sa femme et de leurs deux garçons, l’autre avec sa toute nouvelle fiancée, une caméra pour immortaliser la journée et une jeune fille de 18 ans qui semble avoir grandi ici. Tout semble paisible et joyeux jusqu’à l’arrivée surprise de la sœur cadette disparue depuis quatre ans, accueillie en héroïne et qui va semer le chaos.
notre avis // un certain regard – film d’ouverture

86
THE BEAST
Yeong-ho Lee (corée du sud)

Peu d’infos ont filtré sur ce film coréen. Une chose est sûre, Gaumont semble avoir proposé ce remake coréen de 36, quai des orfèvres d’Olivier Marchal pour la (désormais) traditionnelle séance de minuit coréenne. Un promo-réel très efficace circule depuis Berlin laissant penser que le film se concentre plutôt sur la traque du tueur et les flics véreux.
notre avis // séance de minuit

L'Échappée
L’Échappée
Patrick
Patrick

85
L’ÉCHAPPÉE
Mathias Pardo (france) 1er film

Se faire le témoin d’une génération, en filmant de manière très réaliste une certaine jeunesse d’aujourd’hui. Voilà l’entreprise entamée par le jeune trentenaire Mathias Pardo qui s’est entouré pour son premier long métrage d’une équipe Champion’s League : Hugo Sélignac et Chi-Fou-Mi productions et quatre tempéraments de feu à l’image, Nekfeu (Ken Samaras), Joséphine Japy, Rod Paradot et Karidja Touré encadrés du fidèle et indispensable Denis Lavant (l’acteur figurait déjà dans un des premiers courts métrages de Mathias Pardo). L’histoire d’une rencontre, un été, entre un paumé et une jeune fille qui s’apprête à intégrer les classes prépa à Paris. Le film est prêt depuis plusieurs mois mais l’équipe de Stéphane Célerier chez Mars Films tarde à le lancer dans le grand bain, est-ce pour espérer une sélection cannoise ?
notre avis // quinzaine des réalisateurs

84
PATRICK
Tim Mielants (belgique) 1er film

L’avènement cannois l’an dernier du jeune Lukas Dhont avec Girl n’a fait que renforcer l’attention toute particulière que nous portions vers les premiers et deuxièmes films belges en production. Le sort de Patrick, début au long format pour Tim Mielants, ne devrait pas se tenir très loin de Cannes cette année. En jeu, l’histoire de Patrick, héritier d’un camping naturiste par son père, qui part dans une quête quasi-existentielle quand son marteau, l’un de se objets fétiches, disparaît soudainement. Est-ce la proximité géographiques des bataves, ce premier film du réalisateur flamand a des airs de Borgman d’Alex Van Warmerdam sur le papier.
notre avis // un certain regard

83
MARTIN EDEN
Pietro Marcello (italie)

Un fauteuil à la Quinzaine des Réalisateurs semble solidement préempté pour Martin Eden (même si Locarno continue de lui faire les yeux doux), deuxième film de fiction de Pietro Marcello. Coproduction franco-italienne (Shellac/Avventurosa), Thomas Ordonneau et Shellac Films misent beaucoup d’espoir sur cette adaptation de l’oeuvre de Jack London, chemin initiatique d’un jeune marin d’origine modeste qui s’émancipe à l’amour grâce à la philosophie. Le beau parcours de l’Italien en festivals (un documentaire à Venise en 2007, un autre récompensé à Berlin en 2009 et un premier long de fiction remarqué à Locarno en 2015) pourrait croiser la route de son compatriote Paolo Moretti pour sa première sélection de délégué général de la Quinzaine des Réalisateurs.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

82
JUDGEMENT
Raymund Ribay Gutierrez (philippines) 1er film

Disciple de Brillante Mendoza, ce jeune philippin avait présenté Judgement une version de court métrage il y a moins d’un an à Cannes dans la Sélection Officielle 2018. Quelques mois plus tard, il semble avoir déjà bouclé son adaptation éponyme en long format pour le présenter à temps au comité de l’Officielle et viser une sélection à Debussy (Un Certain Regard). Si le film est aussi fort qu’on le murmure – une femme violentée décide de porter plainte contre son mari – il pourrait même viser plus haut qui sait.
notre avis // un certain regard

Alice et le Maire (Nicolas Pariser)
Alice et le Maire (Nicolas Pariser)

81
ALICE ET LE MAIRE
Nicolas Pariser (france)

Lyon et ses grandes figures ont décidément le vent en pompe chez les auteurs ces derniers temps. Après le Cardinal Barbarin mystifié dans le prodigieux Grâce à Dieu (François Ozon), c’est au tour du maire Gérard Collomb d’en prendre pour son grade. Enfin c’est ce qui transparaît dans le pitch de départ du deuxième film de Nicolas Pariser après Le Grand Jeu. Un maire à bout de souffle après 30 ans de vie politique, en mal d’idées et incapable de se renouveler, voit son équipe lui adjoindre une jeune philosophe pour tenter de le remotiver. Tourné alors que Gérard Collomb était encore Ministre de l’Intérieur, le film aurait subi quelques menaces de boycott de certains soutiens de collectivités locales. Le maire c’est Fabrice Luchini, la normalienne Anaïs Demoustier. Avec aussi Nora Hamzawi, Maud Wyler et Antoine Reinartz (120 Battements par minute). On voit mal le Lyonnais Thierry Frémaux sélectionner ce brûlot local dans l’Officielle, alors direction la Quinzaine.

notre avis // quinzaine des réalisateurs

Continue Reading
  • Email
  • Facebook
  • Twitter
  • Cannes 2019
  • Rumeurs

100 films pour Cannes 2019 : Prologue

30 mars 2019
Thomas
0 Comments

Tradition oblige, voilà le compte à rebours lancé pour notre liste des 100 films pour Cannes 2019 !

 

C’est désormais officiel, Thierry Frémaux dévoilera en grande pompe le 18 avril prochain les contours du 72e Festival de Cannes. Une édition qui devrait confirmer le virage pris – avec succès – en 2018 d’une compétition plus « aventureuse » avec une ouverture aux nouveaux auteurs. Une prise de risque salvatrice qui, avec l’arrivée d’un nouveau délégué général à la Quinzaine des Réalisateurs (Paolo Moretti), ne sera pas de trop pour harponner dans les filets de la Sélection Officielle quelques gros poissons en quête de grand large.

Une liste de plus en plus attendue

Les échos que nous avons nous font dire que les visionnages dans les comités sont très en retard. Choix a été pris cette année d’attendre un peu avant de commencer à égréner notre liste des films en quête d’une sélection cannoise (sélection officielle, quinzaine des réalisateurs, semaine de la critique, acid). Du côté des cinéphiles, professionnels, ou même sélectionneurs, nous savons notre liste scrutée et épiée. À quelques semaines des festivités, la planète cinéphile bruisse de tous les fantasmes à coup de bluff en tout genre dans une partie de poker menteur xxl.
L’an dernier à la même date, nous venions d’être mis dans la confidence que Synonymes le nouveau film de Nadav Lapid ne serait finalement pas prêt pour Cannes 2018. Quelques mois plus tard, le film partait à Berlin pour remporter un Ours d’or unanimement salué, consacrant à juste titre l’Israélien comme l’un des auteurs les plus passionnants du moment.
Cette année encore, beaucoup d’articles – même sur de grands médias américains – ont continué de faire circuler en bonne place les noms de Mia Hansen-Løve (Bergman Island), Ciro Guerra (Waiting for the Barbarians), Bertrand Bonello (Zombie Child), Apichatpong Weerasethakul (Memoria), Leos Carax (Annette), une série de films dont la finalisation n’est absolument pas d’actualité ou les tournages pas même commencés. Aucune de ces productions ne sera à Cannes en 2019.

Netflix : ça a le mérite de devenir plus clair

C’est peu dire que l’édition 71 a été tourmentée par l’affaire Netflix et le camouflet autour du film Roma de Alfonso Cuaron. Rappelons que le film était prêt pour Cannes 2018. Cuaron souhaitait aller à la bataille mais le géant américain est resté campé sur ses positions, refusant de se soumettre à la chronologie des médias française (le règlement du Festival de Cannes précisant que « pour qu’un film participe à la Compétition, il doit garantir d’une sortie en salles dans l’Hexagone »). On connaît la suite. Le film part à Venise en septembre, remporte le Lion d’or et l’admiration d’une grande partie des observateurs, devient accessible sur la plateforme américaine en novembre, et le cinéaste mexicain décroche quelques mois plus tard l’Oscar du meilleur réalisateur.
Symptôme d’un changement de paradigme, Thierry Frémaux a semblé vouloir assouplir les aigreurs du passé, notamment à l’automne à Lyon pendant le Festival Lumière, bien décidé à trouver un compromis à l’amiable entre la firme de Ted Sarandos, le Conseil d’administration cannois et la puissante fédération nationale des cinémas français. Puis patatras, le 19 mars dernier Netflix laissait filtrer qu’aucun de leurs films ne feraient le voyage sur la Croisette. Fin des spéculations cannoises pour l’impressionnant portefeuille 2019 de Netflix : Martin Scorsese (The Irishman), Josh & Benny Safdie (Uncut Gems), Steven Soderbergh (The Laundromat), David Michôd (The King), ou le nouveau Noah Baumbach.

James Gray, Kore-eda : totale incertitude

On rappellera dans ce préambule les fondamentaux de notre liste de films. Pas de pronostic-pourcentage à tout prix. Bien au contraire. Nous enquêtons, référençons et vérifions scrupuleusement les forces en présence pour faire chaque année un état des lieux de la planète cinéma. Qui est prêt ? Qui ne l’est pas ? Qui seront les grands auteurs de demain ?

A ce stade, par exemple, deux films très attendus ne figureront pas dans notre liste. Trop d’incertitudes planent autour de Ad Astra le film de science-fiction de James Gray avec Brad Pitt, même si le site de référence IMDb date, depuis de nombreuses semaines, une sortie monde au 22 mai, en plein Festival. Même sort du côté du palmé 2018 Hirokazu Kore-eda dont le projet français (La Vérité sur Catherine) avec Catherine Deneuve, Juliette Binoche, Ludivine Sagnier et Ethan Hawke prend du retard. Idem pour Philippe Garrel, Yi’nan Diao, Robert Eggers, Alejandro Amenabar ou le nouveau Ari Aster (Hérédité), dont on fait le pari ici qu’ils préféreront un circuit de festivals été-automne (Locarno, Toronto, Venise). Aucun de ses films ne figureront dans nos 100 films pour Cannes™.

Du 1er au 5 avril, retrouvez sur wask.fr un nouvel épisode chaque jour avec 20 films dévoilés quotidiennement du numéro 100 au numéro 1 à la recherche des Serbrennikov et Hamaguchi 2019. Petit spoiler sur les contours de notre liste 2019 en 3 petites statistiques : 35 nationalités représentées, 25% de premiers films, et 6 films d’animation très ambitieux.

Attendez-vous à des surprises, rendez-vous lundi pour l’épisode I !

Continue Reading
  • Email
  • Facebook
  • Twitter
  • Cannes 2018
  • Chroniques à Cannes

Les 20 films à retenir de Cannes 2018

21 mai 2018
Thomas
0 Comments

Au surlendemain du palmarès, notre sélection des vingt films qui ont marqué un cru qui fera date

 

Le Poirier sauvage
Le Poirier sauvage
Donbass
Donbass

Dans le jargon on appelle ça une « Toni Erdmann ». En décidant de ne pas honorer Burning de Lee Chang-dong, l’un des films les importants de la compétition, le jury de Cate Blanchett a surpris tout son monde. Honneur fut sauf avec la palme remise à Hirokazu Kore-eda pour son magistral Une affaire de famille, sommet de délicatesse et d’émotion. Retour sur nos vingt films à retenir.

20
LE POIRIER SAUVAGE
Nuri Bilge Ceylan (turquie) – liste wask : 05/100

Compétition (absent du palmarès). Palme d’or en 2014 pour Winter Sleep, Nuri Bilge Ceylan a réussi à convaincre Thierry Frémaux de lui laisser un strapontin en compétition dans les derniers instants des ajouts de sélection fin avril. Seul compromis : être projeté le dernier jour à la dernière séance. Pour un film d’une telle ampleur, ce genre d’oeuvre qui prend le temps de déployer tous ses atours, on appelle cela la place du mort. Réussi puisque le film était l’un des grands absents du palmarès de Cate Blanchett. Moins théorique qu’à l’accoutumée, Ceylan n’atteint pas les sommets de Winter Sleep mais revient à hauteur d’hommes pour livrer un puissant film autour du dilemme d’un aspirant écrivain dont l’avenir se trouve hypothéqué par le poids des dettes de son père. Avec pour fil conducteur le songe, et même si l’on sera plus circonspect sur son casting (pour une fois chez lui), avec Le Poirier sauvage Ceylan poursuit l’une des œuvres cinématographiques les plus passionnantes de son temps.
sortie france // 15 août 2018 (memento)

19
DONBASS
Sergei Loznitsa (ukraine) – liste wask : 11/100

Un certain regard (prix de la mise en scène). Déjà de retour un an à peine après l’éblouissant Une femme douce, l’ukrainien Sergei Loznitsa a ouvert magistralement la sélection un certain regard au point même que l’on s’est un temps demandé pourquoi diable le film ne faisait pas partie de la compétition. Faute à une exigence de renouvellement sans doute. Il faut dire que toutes les facettes du cinéma de Loznitsa (Dans la brume, My Joy) n’ont jamais semblé aussi concentré dans un seul film que Donbass. Tournage tenu secret fin 2017 pour des raisons de sécurité, Donbass est à la lisière constante entre le documentaire et la fiction, un film à sketchs en territoires ukrainiens occupés, sans doute le premier film de l’ère des fake news. Remarquablement mis en lumière par  le roumain Oleg Mutu (4 mois, 3 semaines et 2 jours), ce pamphlet halluciné contre l’empire de Poutine, sa propagande 2.0 du quotidien. Le résultat est une série de scènes souvent folles (un mariage fellinien nous reste encore en tête ou ce lynchage public ordinaire et terrifiant). Même un Loznitsa un poil mineur reste du cinéma high level.
sortie france : 05 septembre 2018 (pyramide)

18
AYKA
Sergey Dvortsevoy (kazakhstan) – liste wask : non classé

Compétition (prix d’interprétation féminine). Vainqueur de la catégorie un certain regard en 2008 avec Tulpan, absent des cours depuis, le réalisateur kazakh Sergey Dvortsevoy revenait à Cannes par la grande porte. Avec Ayka, une jeune kirghize en situation irrégulière qui survit dans la précarité moscovite jusqu’au moment où elle met au monde un bébé qu’elle abandonne à la maternité. Avec sa caméra à la Dardenne (version Rosetta) qui ne lâche pas d’une semelle son héroïne, tremblante et obsessionnelle. Une fuite en avant au plus près de la couleur du corps. Un des films les éprouvants et haletants de l’édition 2018.
sortie france : à dater (ARP Sélection)

17
THUNDER ROAD
Jim Cummings (états-unis) – liste wask : non classé

ACID (pas de palmarès). On se souvient en 2015 de la découverte Patrick Wang avec Le Secret des autres. Une pépite comme on en voit rarement, humble et sensible, que l’ACID avait réussi à alpaguer dans ses filets. L’un de ses producteurs d’alors s’appelait Jim Cummings. Le voilà lui-même dans la (petite) sélection cannoise et indépendante avec son premier long métrage Thunder Road. Cette chanson de Springsteen qui donnait aussi le titre à un premier court métrage primé à Sundance (la scène de l’oraison funèbre à l’église par laquelle le long commence aussi), elle ne retentit pas étonnamment dans le film long format. Le film ne vaut pratiquement que pour cet étonnant Cummings. Un film-performance dans il pleure à sanglots aussi vite qu’il (re)devient hilare, dont il s’est occupé d’à peu près tout (réal, écriture, jeu, compositeur). Et même si on ne partage pas l’enthousiasme quasi unanime des festivaliers autour de Thunder Road, dans le jeu à qui trouvera l’auteur de majeur de demain sur la Croisette, on mettrait facilement une pièce sur l’ami Jim dans cette catégorie.
sortie france : 12 septembre 2018 (Paname)

Thunder Road
Thunder Road
En liberté!
En liberté!
Ayka
Ayka
In my room
In my room

16
IN MY ROOM
Ulrich Köhler (allemagne) – liste wask : non classé

Un certain regard (absent du palmarès). Habitué des joutes berlinoises plus que celles de Cannes, le francophile réalisateur germanique Ulrich Köhler (il a étudié les Beaux-Arts à Quimper) a remué le dernier jour de la sélection un certain regard avec In my room, une sorte de remake teuton de Je suis une légende avec Will Smith. On y voit en effet Hans Löw, acteur longiligne et sec vu davantage dans la série Tatort qu’au cinéma, incarner le dernier homme sur Terre. Pourtant rien ne prédisposait le film à nous amener jusque là, la première demi-heure ressemblant plus à la chronique désabusée d’un homme plus à l’aise dans l’accompagnement à la fin de vie de sa chère grand-mère que dans celle de trouver sa place sur Terre. Une forme que l’on aura vue souvent cette année : basculer de genre même plusieurs fois dans le même film.
sortie france : à dater (sans distributeur)

15
EN LIBERTÉ!
Pierre Salvadori (france) – liste wask : non classé

Quinzaine des réalisateurs (prix SACD). Pour sa dernière sélection à la tête de la quinzaine, Edouard Waintrop a vu juste en sélectionnant pour la première fois (!) à Cannes Pierre Salvadori (Les Apprentis, Après vous). Son neuvième est la quintessence de son cinéma, sans doute son film le plus drôle (il est rare d’entendre une salle cannoise rire autant aux éclats). L’histoire d’une fliquette veuve d’un inspecteur considéré comme un héros local qui découvre forfuitement que ce dernier était le pire des ripoux. Lorgnant vers Blake Edwards dans le rythme, la loufoquerie et l’écriture aux ciseaux dorés (avec Benoît Graffin et Benjamin Charbit), En Liberté! a tout de son titre. Pas tellement feel-good, sans star de la comédie hexagonale (Pio Marmaï dans un rôle qui lui ouvre la route aux César, Adèle Haenel et Damien Bonnard) mais un plaisir évident de filmer du cinéma populaire dans ce que ça a de plus noble. Et quelques scènes déjà cultes comme ce hold-up en tenue sado-maso. Ébouriffant. Rendez-vous en salles fin octobre. Succès garanti.
sortie france : 31 octobre 2018 (Memento)

14
LES ÉTERNELS
Jia Zhang-ke (chine) – liste wask : 01/100

Compétition (absent du palmarès). Il avait fier allure notre numéro un des 100 films pour Cannes 2018 ! Après le film de sabre ou le mélo, Jia Zhang-ke s’attaque cette fois au film noir, réinvente le genre et impressionne. Absent notoire du palmarès 2018, le cinéaste chinois, l’un des plus grands auteurs de notre époque, coupable de quelques chefs d’oeuvre absolus (Still Life, A Touch of Sin), commet avec Les Éternels un film-somme. Catharsis de son oeuvre, le film finira de convaincre les fidèles de Jia qu’il s’installe durablement au panthéon des auteurs actuels mais laissera sans doute les autres un peu de côté tant le film ne se donne pas facilement. Zhao Tao, son épouse et muse, livre une nouvelle performance fabuleuse, sorte de Meryl Streep low profile à la fois puissante et fragile. De tous les plans.
sortie france : 26 décembre 2018 (Ad Vitam)

Climax
Climax
Les Eternels
Les Eternels
Sauvage
Sauvage

13
SAUVAGE
Camille Vidal-Naquet (france) – liste wask : non classé

Semaine de la critique (prix révélation Louis Roederer pour Félix Maritaud). Pour son premier film, Camille Vidal-Naquet est parti « d’un personnage solitaire, en recherche d’affection, qui a en lui une force d’aimer inébranlable, inconditionnelle. Un garçon saisissant des moments de tendresse dans les endroits les plus inattendus ». « Dès le départ, j’avais en tête », confie le réalisateur « l’image d’un garçon du trottoir qui dit Moi j’embrasse« . Un corps à la dérive comme seule valeur rempart contre la fin programmée et la déchéance. Le film français en compétition cette année à la Semaine de la Critique ne nous épargna rien. Mais surtout nous révèle Félix Maritaud un acteur rare aussi fragile qu’électrique dont on reparlera aux César 2019.
sortie france : 22 août 2018 (Pyramide)

12
CLIMAX
Gaspar Noé (france) – liste wask : 64/100

Quinzaine des réalisateurs (Art Cinema Award). On croyait voir Psyché (titre original) on a vu Climax, la nouvelle hallucination signée Gaspar Noé (Seul contre tous, Irréversible) l’enfant terrible du cinéma français. Jamais là où on l’attend mais toujours à Cannes finalement (mais pour la première fois à la quinzaine). De Cerrone à Patrick Hernandez en passant par Daft Punk, Gaspar Noé a fait danser le Théâtre Croisette. L’histoire n’a que peu d’importance tant la forme et le travail du cinéaste se joue sur l’instant et l’instinct, même si elles conditionnent pas mal les événements à venir. Une bande de danseurs prépare dans une grande maison isolée un prochain spectacle. Une vingtaine de personnages aussi différents les uns que les autres en mode voguing, waacking ou krumpet à la tchatche facile. Des moments virtuoses (la première moitié façon battle royale of dancefloor) et un film qui va crescendo vers le chaos sans jamais céder à la provoc facile. Un Gaspar apaisé pourrait-on dire.
sortie france : 19 septembre 2018 (Wild Bunch)

Under The Silver Lake
Under The Silver Lake

11
UNDER THE SILVER LAKE
David Robert Mitchell (états-unis) – liste wask : 17/100

Compétition (absent du palmarès). Quasi booké l’an dernier par Thierry Frémaux, celui-ci s’est fait attendre. Nouveau film de l’un des jeunes auteurs US en vogue (The Myth of the American Sleepover, It Follows), Under The Silver Lake fut l’un des films les plus clivants de la compétition cette année. On est du côté des lovers de ce LA movie hallucinatoire avec Andrew Garfield solaire et tout droit sorti d’un film des frères Coen. DRM pose les questions essentielles (Pourquoi diable se baigne-t-on dans des piscines sur rooftops alors que l’on a l’océan ?), nous balance du R.E.M. à fond de cale en soirée, et livre à n’en pas douter ce type de film cannois qui devient culte loin du tumulte de la Croisette. Y a qu’à voir, revenu de Cannes, c’est l’un des films que l’on a le plus envie de se refarcir. Et ce n’est pas le cas de tous !
sortie france : 08 août 2018 (Le Pacte)

10
NOS BATAILLES
Guillaume Senez (belgique) - liste wask : 90/100

Semaine de la critique (séance spéciale). Nos Batailles du belge Guillaume Senez qui, après son excellent premier film (Keeper), confirme tous les espoirs portés en lui. Une histoire de père courage et syndicaliste qui mènent tous les combats avec la même rage. C’est écrit avec une justesse d’orfèvre suisse et interprétés avec des acteurs au sommet, Romain Duris (que l’on n’a pas vu aussi fort depuis De battre mon coeur s’est arrêté), Laure Calamy et Laetitia Dosch à la fois tendre et hilarante. La scène du film sur Le Paradis Blanc de Michel Berger est déjà étiquetée dans le panthéon de nos souvenirs cannois 2018.
sortie france : 10 octobre 2018 (Haut et Court)

9
UNE AFFAIRE DE FAMILLE
Hirokazu Kore-eda (japon) - liste wask : 28/100

Compétition (Palme d’or). On l’attendait haut tellement on aime le film mais peut-être pas si haut. Avec cette palme d’or (de consensus ?) le japonais Kore-eda s’octroie une place de choix au panthéon des cinéastes japonais contemporains après ses aïeux Kurosawa ou Immamura. Alors oui Une affaire de famille n’est sans doute pas au niveau de Tel Père tel fils et encore moins de celui de Nobody Knows mais quel cinéaste actuel filme aussi bien les enfants, la famille et le rapport si délicat à l’éducation et à la transmission. On ne le prend jamais comme critère mais c’est le seul film à nous avoir tiré une larme. Une larme simple des histoires qui bouleversent de la plus belle des manières, sans contrainte.
sortie france : à dater (Le Pacte)

Girl
Girl
Leto
Leto
Nos batailles
Nos batailles
Une affaire de famille
Une affaire de famille

8
GIRL
Lukas Dhont (belgique) - liste wask : 55/100

Un certain regard (prix d’interprétation et caméra d’or). Il était l’un des premiers films les plus courtisés par les comités de sélection. Girl confirme les espoirs fondés en lui avant le festival et même au-delà. Une onde de choc dont le festival a eu du mal à se remettre et la naissance d’un cinéaste. Pour couronner le tout, la prestation de Victor Polster à l’écran a soulevé l’émotion bien au-delà de la Croisette. Un des phénomènes du cru 2018 couronné de nombreux prix
sortie france : 10 octobre 2018 (Diaphana)

7
LETO
Kirill Serebrennikov (russie) - liste wask : 30/100

Compétition (absent du palmarès). Serebrennikov avait adapté sur scène Les Idiots, la version dogma de Lars von Trier, un spectacle présenté au Festival d’Avignon et d’une énergie transcendée. Ce puissant esprit de troupe, on l’avait un peu perdu dans Le Disciple. Il est totalement retrouvé dans Leto son nouveau film reparti bredouille de manière incompréhensible du palmarès 2018. L’une des plus puissantes mises en scène vue cette année. Le russe assigné à résidence dans son pays sait générer autour de lui le meilleur de ses équipes, ça transpire sur l’écran, inventif et provocateur : écritures et dessins rajoutés aux images en post-production, ou apostrophes directes au spectateur à plusieurs reprises comme le ferait un acteur de théâtre à la salle… Du très grand cinéma dans un noir et blanc à couper et des instants de grâce totale comme une scène bord de plage en début de film dont on aimerait qu’elle ne s’arrête jamais.
sortie france : 05 décembre 2018 (Bac Films)

6
BURNING
Lee Chang-dong (corée du sud) - liste wask : 13/100

Compétition (absent du palmarès). Attendu depuis huit ans, le nouveau film de l’ancien ministre de la culture coréen Lee Chang-dong (Secret Sunshine, Poetry) a propulsé tous les esthètes du grand cinéma dans une allégresse communicative. Tiré d’une nouvelle de l’auteur japonais Haruki Murakami (Les granges brûlées), Burning fait partie de ces films qui surprend sans cesse les certitudes du spectateur. Quand le film semble nous contait une agréable et mystérieuse histoire d’amour, Lee Chang-dong bascule sans crier gare dans une version fantomatique de Jules et Jim, et sans parler de l’épilogue saisissant et magnétique. Son absence du palmarès restera longtemps comme l’une des grandes injustices cannoises. L’un des films qui marqueront l’année et dont on se souviendra encore longtemps étendard de l’édition 2018. Citons enfin le trio d’acteurs : la mystérieuse Jun Jong-seo, le beau Steven Yeun (Okja) et le jeune et stupéfiant Yoo Ah-in.
sortie france : 29 août 2018 (Diaphana)

Birds of passage
Birds of passage
Burning
Burning
Dogman
Dogman
Shéhérazade
Shéhérazade

5
BIRDS OF PASSAGE
Ciro Guerra, Cristina Gallego (colombie) – liste wask : 09/100

Quinzaine des réalisateurs (absent du palmarès). L’ascension continue pour Ciro Guerra, l’une des meilleures nouvelles données ces dernières années par le cinéma sud-américain. Après l’impressionnant L’Empreinte du Serpent et avant un projet en langue anglaise avec Johnny Depp, Mark Rylance et Robert Pattinson (Waiting for the Barbarians), le colombien a coréalisé avec son épouse Cristina Gallego Birds of passage, un western colombien avec sa dose de tragédie grecque. Une merveille de mise en scène qui a ouvert divinement la quinzaine des réalisateurs et que l’on aurait aisément vu en compétition.
sortie france : 19 septembre 2018 (Diaphana)

4
SHÉHÉRAZADE
Jean-Bernard Marlin (france) - liste wask : 83/100

Semaine de la critique (séance spéciale). Avec ce projet passé et primé par la Fondation GAN (Lauréat 2017), Jean-Bernard Marlin passe au long après son ours d’or du court métrage décroché en 2013 avec La Fugue. Distribué par Ad Vitam et tourné à Marseille, Shéhérazade conserve les thèmes et le style de prédilection de l’auteur : un casting presque exclusivement composé de non-professionnels et un style documentaire réaliste pour relater les méandres de la délinquance juvénile. Marseille la rebelle s’offre enfin un film à sa hauteur. Une sorte de mix entre La Cité de dieu de Meirelles et Les Beaux Gosses de Riad Sattouf, mais à la sauce pastis. Un Marseille d’une authenticité jamais vue sur grand écran. Du grand art et notre coup de coeur du festival 2018.
sortie france : à dater (Ad Vitam)

3
DOGMAN
Matteo Garrone (italie) - liste wask : 12/100

Compétition (prix d’interprétation masculine). Le réalisateur de Gomorra a secoué son monde avec un nouveau film canin et ultra-violent. Une histoire de David contre Goliath dans une Italie aux abois. Après les éprouvants Realité et Le Conte des Contes, puis le surestimé Gomorra, le cinéaste italien nous a cueilli à froid. Son Dogman est une grande fable bestiale enivrante du plus fort contre le plus faible. L’un des films les plus courts de la compétition (1h40 un quasi court métrage à l’échelle cannoise) mais sans doute l’une des plus belles constructions que l’on ait vu jusqu’à présent. Inspiré d’une histoire vraie survenue en 1968, Dogman raconte l’histoire d’un paisible toiletteur pour chiens et dealer à ses heures perdues qui tombe sous la coupe d’un ami d’enfance devenu repris de justice et cocaïnomane. Un prix d’interprétation masculine mérité pour Marcello Fonte, acteur burlesque au physique de Jacques Brel busterkeatonnisé même si on espérait plus haut au palmarès.
sortie france : 11 juillet 2018 (Le Pacte)

The House That Jack Built
The House That Jack Built

2
THE HOUSE THAT JACK BUILT
Lars von Trier (danemark) - liste wask : 18/100

Hors compétition. Sept ans après Melancholia, Lars von Trier a retrouvé les clés de son camping-car pour gagner la Croisette et et présenter The House That Jack Built. A l’écran, on est d’abord enamouré par la voix de Bruno Ganz, Verge dans le film encore un double de LVT, un esthète vieilli et fatigué de ses pulsions. Le double-confesseur su serial killer de Matt Dillon (puissant comme jamais). Puis vient le temps de la démonstration : enfants snipés comme à la chasse, gorge perforée jusqu’à la langue, seins soigneusement découpés pour souvenir de maroquinerie, découpe de patte de coin-coin vivant, coup de cric sur visage botoxé,… on vous laisse découvrir les autres réjouissances avec Uma Thurman et Riley Keough notamment en victimes expiatoires. Le film, magnifiquement éclairé Manuel Alberto Claro (Melancholia, Nymphomaniac), ne se limite bien évidemment pas à ces provocations. Méticuleux, pervers, sans limites, l’auteur couronné de la palme d’or par Luc Besson en 2000 (Dance in the Dark) nous invite à confesses dans son ultime (?) film. Un film testamentaire, symbole d’une oeuvre au goût de soufre avec ses obsessions, et Johann Sebastian Bach encore, Richard Wagner (Tristan und Isolde) toujours, et même du Bowie beaucoup (« Fame »). Et dans un épilogue sidérant dont on ne révèlera pas la teneur formelle, Lars von Trier va même jusqu’à creuser sa propre tombe nous invitant à le rejoindre dans les limbes. Vingt dernières minutes d’une intensité stupéfiante. Picturales, musicales, ténébreuses.
sortie france : à dater (Les films du losange)

The Long Day's Journey Into Night
The Long Day’s Journey Into Night

1
LONG DAY’S JOURNEY INTO NIGHT
Bi Gan (chine) - liste wask : 22/100

Un certain regard (absent du palmarès). Le jeune prodige de 28 ans apparu avec Kaili Blues a ébloui la Croisette avec son deuxième film attendu au tournant. Une expérience de cinéma d’une rare intensité. Car oui, le film est une merveille. Et puis, comme dans le mirifique Kaili Blues, une scène d’anthologie. Au milieu du film, le héros rentre dans un cinéma. Les quelques spectateurs éparses sont chaussées de lunettes 3D. Le héros s’installe et met les siennes. A nous de jouer et la magie peut s’opérer : un plan séquence en relief  d’une heure in extenso. Une dinguerie
sortie france : à dater (Bac films)

Continue Reading
  • Email
  • Facebook
  • Twitter
  • Cannes 2018
  • Chroniques à Cannes

« Dogman » : héros marteau

18 mai 2018
Thomas
0 Comments

Le réalisateur de Gomorra a secoué son monde avec un nouveau film canin et ultra-violent. Une histoire de David contre Goliath dans une Italie aux abois. Coup de marteau du Festival.

Cannes 2018 (compétition). C’est peu dire que l’on avait perdu la piste de Matteo Garrone. Après les éprouvants Realité et Le Conte des Contes, puis le surestimé Gomorra, le cinéaste italien nous a cueilli à froid. Son Dogman est une grande fable bestiale enivrante du plus fort contre le plus faible. L’un des films les plus courts de la compétition (1h40 un quasi court métrage à l’échelle cannoise) mais sans doute l’une des plus belles constructions que l’on ait vu jusqu’à présent.

matteogarrone2

Inspiré d’une histoire vraie survenue en 1968, Dogman raconte l’histoire d’un paisible toiletteur pour chiens et dealer à ses heures perdues qui tombe sous la coupe d’un ami d’enfance devenu repris de justice et cocaïnomane.

L’ambiance n’y est pas balnéaire. Une banlieue fantôme et paupérisée au bord d’une mer poisseuse. L’Italie de Garrone n’est pas très Bellezza. Le toiletteur c’est Marcello (l’acteur Marcello Fonte), une gueule cassée postulant sérieux à un prix au palmarès. Aussi discret et gentil qu’il est secret sur ses agissements sous-terrains, son personnage évolue avec ses toilettages, coupable de quelques moments épiques qui nous restent encore en tête (le manuel de décongélation canine, cette scène à deux sur la moto l’une des plus belles du festival) avec son acolyte et brutal Simone (impressionnant Eduardo Pesce).

matteogarroneOFF
matteogarrone3

La fin du festival 2017 avait été marquée et secouée au rythme du marteau de Joaquin Phoenix dans You Were Never Really Here (Lynne Ramsay). 2018 ne déroge pas à la règle : dans Dogman les coups de marteau tapent comme des répliques .

Les références cinématographiques en matière d’enfermement, de torture et de chiens sont pour le moins marquantes. On pense bien à Tarantino et Reservoir Dogs. Dogman n’a pas à rougir de la comparaison. Son film fera date, exceptionnellement mis en lumière par Nicolaj Brüel, il postule à peu près à tous les prix du palmarès. Acteur, mise en scène, scénario, ou même plus.

Dogman
Matteo Garrone – 1h42 – Italie
Compétition – Cannes 2018
Sortie France : 11 juillet 2018
(Le Pacte)

Continue Reading
  • Email
  • Facebook
  • Twitter
1 2 3 4 5 … 35

Copyright WASK © 2010-2020