Le jury de Pedro Almodovar rend ce dimanche le résultat de ses délibérations et dévoilera le Palmarès du 70e Festival de Cannes
Comme l’an dernier, la dernière journée de championnat a connu un switch des familles. Verhoeven en 2016, c’est Lynne Ramsay hier qui nous a chamboulé nos certitudes de palmarès déjà bien établi. Il faut dire que son You were never really here a fait trembler la Croisette avec bonheur. Le tout dernier film en compétition est une bombe. Ramsay avait délibérément demander à Thierry Frémaux et son équipe le maximum de délai pour finir son film à temps jusque dans ces derniers jours. Gageons que la britannique a bien fait. Présenté in extremis (ni même sans générique de fin), le film a tordu les tripes de festivaliers éreintés par un festival 2017 en manque de sensations fortes et nouvelles. Dans ce trip ultra-violent d’un tueur à gages des bas-fonds de New-York, Joaquin Phoenix est plus puissant que jamais. La musique de Jonny Greenwood, le montage ultra chiadé et ce travail fou sur les sons et les silences font de cette descente aux enfers (et au marteau) – qui n’est pas sans nous rappeler quelques jolies références scorsesiennes du genre (Taxi Driver, After Hours, À tombeau ouvert) – ce que l’on a vu de plus fort cette année à Cannes. Ouf c’était moins une.
Notre Palmarès 2017
non vus : Rodin, Mise à mort du cerf sacré, Happy End, The Meyerowitz Stories, Les Proies
Et pour être vraiment complet, retrouvez ci-dessous les principaux tableaux des notes de Cannes 2017 : presse internationale (Screen, ICS, Chinese) et française (Le Film Français, Chaos Reigns, Calmos), et une mention spéciale pour l’originale grille des emojis de la team Calmos.
En bonus : un agrégat mathématique assez génial de l’ensemble des films vus à Cannes tous critiques confondus !