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100 films pour Cannes 2017 : classement de 1 à 20

30 mars 2017
Thomas
3 Comments

Dernier volet de notre liste des 100 films candidats pour Cannes 2017

bongjoonho
Okja

20
OKJA
Bong Joon-ho (corée du sud)

Second épisode de notre saga « Netflix & Cannes » : après War Machine le film de David Michôd, le gros morceau au catalogue Netflix s’appelle Okja le nouveau Bong Joon-ho (The Host, Le Transperceneige). On connaît déjà l’imbroglio règlementaire que pose la nouvelle chronologie de diffusion via SVoD. Netflix semble bien décidé à emmener haut le film à Cannes. La sortie sur sa plate-forme est déjà calée au 28 juin laissant un mois d’exclusivité médiatique au Festival. Sera-ce suffisant pour découvrir l’une des oeuvres les plus excitantes sur le papier de l’année avec Tilda Swinton, Jake Gyllenhaal et Paul Dano.
notre avis // compétition

19
APRIL’S DAUGHTER
Michel Franco (mexique)

Si vous nous lisez régulièrement, vous connaissez notre affection pour une matière difficile à défendre en société : le nouveau cinéma mexicain. Carlos Reygadas, Amat Escalante, Michel Franco, trois réals qui peuvent, juste à l’énoncé de leur patronyme, faire fuire l’équivalent de la population de la Macédoine dans la galaxie cinéphile. Un cinéma libre tendance éprouvant dans la forme, le propos, ou la narration, toujours à la limite du nombrilisme auteurisant, qui place le spectateur en situation inconfortable. Le dernier opus de la lignée est signé du plus francophile des trois, Michel Franco, qui a eu la bonne idée d’enrôler la « Julieta » du président du jury Pedro Almodovar, Emma Suarez. On n’a pas fini d’en parler.
notre avis // compétition

18
JUSQU’À LA GARDE
Xavier Legrand (france) 1er film

Seul premier film de fiction à faire partie de cet ultime lot de 20 films, Jusqu’à la garde est le film dont tout le monde parle dans le landernau hexagonal. Après son court multi-récompensé Avant que de tout perdre – et nominé aux Oscars –  Xavier Legrand a repris le duo de son court, Denis Ménochet et Léa Drucker, pour son premier long écrit par Legrand lui-même, autour d’un couple en instance de divorce. On n’a pas trouvé trace de premier film français ayant concourru à la Palme d’or. Les places françaises en compétition sont si « chères »… Une première cette année ?
notre avis // compétition

17
WHEN THE WAVES ARE GONE
Lav Diaz (philippines)

Lav Diaz, voilà un cinéaste qui mène depuis longtemps une oeuvre très personnelle, réduit souvent à la durée de ses films (4 heures et plus). Son cinéma ? des oeuvres à l’ambition visuelle et narrative au-dessus du lot. Norte, la fin de l’histoire avait été montré au Certain Regard en 2013. Ses deux derniers longs métrages viennent d’être récompensés à Berlin (ses 8 heures de Lullaby avaient été snobées par Cannes en 2016) et Venise (Lion d’or pour The Woman Who Left).
notre avis // compétition

treyedwardsshults
It comes at night

16
IT COMES AT NIGHT
Trey Edward Shults (états-unis)

Dans son deuxième long-métrage, l’auteur du remarqué Krisha (Semaine de la Critique 2015) s’est entouré de Joel Edgerton « l’acteur » de Jeff Nichols (Midnight Special, Loving), Riley Keough (American Honey) et Carmen Ejogo. Annoncé comme un thriller parano et fantastique période post-apocalyptique, It comes at night ferait bonne figure dans une de ces séances de minuit dont on se rappelle.
notre avis // hors compétition-séance de minuit

15
LES GARDIENNES
Xavier Beauvois (france)

Première collaboration entre la productrice Sylvie Pialat et Xavier Beauvois, le réalisateur de Des Hommes et des Dieux a choisi pour son 7e long métrage d’adapter le roman éponyme d’Ernest Pérochon ou comment les femmes pendant la Première Guerre Mondiale remplaçaient les hommes au travail dans les champs. Avec Nathalie Baye, Laura Smet et la nouvelle venue Iris Bry. La légende Michel Legrand compose la bande-son.
notre avis // compétition

14
DOWNSIZING
Alexander Payne (états-unis)

Retour sur la Croisette envisagé très fortement pour l’auteur de Nebraska sur la Croisette (compétition en 2013). Paramount vise beaucoup sur un film qui s’annonce très surprenant : un couple (Matt Damon et Kristen Wiig) décide de se « retrécir » volontairement (« Downsizing » littéralement). Un Chéri, j’ai… version film d’auteur avec un casting assez époustouflant (Laura Dern, Alec Baldwin, Christopher Waltz et Neil Patrick Harris).
notre avis // compétition

lucrecia-martel
Zama

13
ZAMA
Lucrecia Martel (Argentine)

C’est peut-être un des films que l’on attend le plus en Compétition depuis 2016. Pas prêt l’an dernier, l’argentine avait dû renoncer. Le scénario était écrit : (re)venir garnir les rangs de la Compétition 2017. La cinéaste est une fidèle parmi les fidèles de la gouvernance Frémaux, auteur majeur du cinéma sud-américain. Et puis patatra fin janvier, avec l’annonce de la présidence Almodovar, les espoirs s’effondrent de voir le nouveau film de la réalisatrice de La Femme sans tête, un film historique en pleine conquête espagnole d’après le roman d’Arturo Di Benedetto, puisque produit El Deseo la société des frères Almodovar. Restent deux solutions : concéder à Cannes une présence fidèle (la seule place prestigieuse serait une ouverture Un Certain Regard), ou alors attendre Venise et lorgner sur un Lion d’or qui lui tendrait les bras ?
notre avis // un certain regard – ouverture

12
THELMA
Joachim Trier (norvège)

Deux ans après le sous-estimé Louder Than Bombs, Joachim Trier (Oslo, 31 août) revient en Norvège pour un « un thriller surnaturel situé dans une Norvège contemporaine apparemment réaliste, combinant le film de genre excitant et très visuel avec un drame centré sur un personnage de jeune femme intriguante » comme l’assurait l’une de ses productrices.
notre avis // compétition

11
LAST FLAG FLYING
Richard Linklater (états-unis)

Il a ce projet en tête depuis déjà bien longtemps. Donner une suite à La Dernière Corvée, le film de Hal Ashby (1973) avec Jack Nicholson (prix d’interprétation à Cannes). Une sorte de sequel à cette embarquée de deux sous-officiers de la Navy chargés d’escorter un jeune homme en prison. Amazon Studios a financé la lubie permettant à Richard Linklater (Boyhood) de transposer l’histoire pendant la Guerre d’Irak avec un casting monstreux, Bryan Cranston (dont la perf est annoncée exceptionnelle), Steve Carell et Laurence Fishburne. Une telle entrée américaine en compétition serait un événement et une sacrée belle prise pour Thierry Frémaux.
notre avis // compétition

10
UNDER THE SILVER LAKE
David Robert Mitchell (états-unis)

Lauréat du Grand Prix à Gérardmer et sélectionné en 2014 à la Semaine de la Critique avec l’excellent et horrifique It follows, David Robert Mitchell s’essaie au film noir (et noir et blanc) pour son 3e long métrage Under the Silver Lake, avec le nouveau prodige Andrew Garfield. On espère un changement d’échelon et la sélection du nouveau film du réalisateur de The Myth of the American Sleepover en compétition.
notre avis // compétition

kornelmondruczo
Superfluous Man

9
SUPERFLUOUS MAN
Kornel Mondruczo (hongrie)

Est-il utile de présenter Kornel Mondruczo ? Membre du club très fermé des réalisateurs à avoir connu la sélection officielle pour absolument tous ses films (deux fois en compétition, deux fois au certain regard), le réalisateur du formidable White God pourrait connaître un 5e plaisir de Croisette avec Superfluous Man, l’histoire d’un jeune réfugié tentant de rentrer en Hongrie, qui se voit miraculeusement doté du pouvoir de lévitation.
notre avis // compétition

8
DES LUNETTES NOIRES
Claire Denis (france)

Alors que son prochain projet avec Robert Pattinson (High Life) entrera en tournage en 2017 et fait déjà partie de nos plus grosses envies de Cannes 2018 (on y pense déjà, malade que nous sommes), Claire Denis semble en situation de terminer à temps Des Lunettes Noires, d’après les « Fragments d’un discours amoureux » de Roland Barthes? avec Gérard Depardieu, Juliette Binoche, Valeria Bruni Tedeschi, Nicolas Duvauchelle, Denis Podalydès, Xavier Beauvois et Josiane Balasko. Rien que ça. Claire Denis n’est plus venue en compétition depuis 1988 (!) avec Chocolat. Un tel retour serait un événement.
notre avis // compétition

7
D’APRÈS UNE HISTOIRE VRAIE
Roman Polanski (pologne)

22 v’là Polanski. Roman Polanski : son lot de polémiques autocentrées, entre l’affaire de l’ex-futur président des César 2017 refoulé ou la « demande » express à retourner sur le sol américain pour régler une bonne fois pour toute le viol attenté en 1977 à Los Angeles. Roman Polanski : un cinéaste qui révolutionne le métier sans cesse depuis plus de 40 ans. Il vient adapter (avec Olivier Assayas) le roman éponyme de Delphine de Vigan, avec à l’écran Emmanuelle Seigner et Eva Green. Parti très tard en production, et soutenu par le patron omnipotent de Mars Films Stéphane Célerier, le polonais de 83 ans nous refera peut-être le coup de La Vénus à la Fourrure qui ne devait jamais être prêt pour Cannes 2015 et puis finalement, on sait ce qu’il est advenu. Tout cela alors que la rumeur enfle d’un report d’une semaine (au 20 avril) de la conférence de presse officielle…
notre avis // compétition

sergeiloznitsa
A Gentle Creature

6
A GENTLE CREATURE
Sergei Loznitsa (ukraine)

Même parcours sans fautes que Kornel Mondruczo pour le documentariste ukrainien Sergeï Loznista, plaçant tous ses films de fiction en sélection officielle mais avec deux mentions supplémentaires : tous ses films (et donc aussi le premier aussi, club très fermé) ont connu la compétition (My Joy, Dans la brume). Héritier d’une école russe du classicisme et de la force narrative, à la Zviaguintsev, Loznitsa postule à une troisième présence consécutive en compétition avec A Gentle Creature, d’après une nouvelle de Dostoïevski.
notre avis // compétition

5
LES FANTÔMES D’ISMAËL
Arnaud Desplechin (france)

Tous les observateurs, et quelques insiders, s’accordent à le dire. Le nouveau film d’Arnaud Desplechin est assuré de concourir à la Palme d’or. Pas seulement pour rattraper le coup du rendez-vous manqué avec Trois souvenirs de ma jeunesse (parti faire le bonheur d’Edouard Waintrop à la Quinzaine des Réalisateurs en 2015), Desplechin demeure ce cinéaste précieux que l’on ne se lasse pas de retrouver, capable de fulgurance insensées (Esther Kahn, Rois et Reine, Un conte de noël) et des gestes cinématographiques à nul autre pareil (Jimmy P.). Dans Les Fantômes d’Ismaël, les habitués Mathieu Amalric et Hippolyte Girardot cotoyeront les nouvelles têtes Marion Cotillard, Charlotte Gainsbourg et Louis Garrel.
notre avis // compétition

4
WONDERSTRUCK
Todd Haynes (états-unis)

Après Velvet Goldmine et l’immense Carol, qui avait valu à Rooney Mara un prix d’interprétation en 2015, Todd Haynes sera très certainement de la course à la Palme d’or avec son nouveau film Wonderstruck. À l’écran, Julianne Moore et Michelle Williams dans un drame évoquant deux enfants sourds vivants à différentes époques mais connectés par un lien mystérieux. Son fidèle et précieux directeur de la photo, le monument Ed Lachman, est à nouveau de la partie.
notre avis // compétition

3
HAPPY END
Michael Haneke (autriche)

Inutile d’épiloguer sur celui-là. Le maître Michael Haneke vise une historique passe de trois. Une troisième Palme d’or consécutive après Le Ruban blanc et Amour. « Le film se passe entièrement à Calais, avec les migrants en toile de fond. C’est l’histoire d’une famille bourgeoise d’entrepreneurs en travaux publics qui a construit le tunnel sous la Manche. Il y a Isabelle Huppert, Mathieu Kassovitz et aussi une petite fille. C’est très beau. Amour devait devait être mon dernier film mais je m’étais dit que si Michael (Haneke) me proposait un autre film, je le ferai. » raconte Jean-Louis Trintignant, acteur et homme essentiel.
notre avis // compétition

erickzonca
Fleuve noir

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FLEUVE NOIR
Erick Zonca (france)

1998 : La Vie Rêvée des Anges, premier film générationnel mais quelque peu mineur déjà à Cannes. 2008 : Julia, l’un des plus beaux rôles offerts à Tilda Swinton et un film magistral (à Berlin). 2017 : Fleuve noir, le retour hyper attendu de Zonca à Cannes, un thriller psychologique avec Vincent Cassel, Romain Duris, Sandrine Kiberlain, Charles Berling, et Elodie Bouchez (rescapée de La Vie rêvée). L’intrigue ? Un policier désabusé qui commence une enquête sur la disparition soudaine d’un adolescent et qui voit en même temps revenir dans sa vie son fils délinquant, embarqué dans l’univers du trafic de drogues, et qui a besoin de lui pour sauver un ami.
notre avis // compétition

rubenostlund1
The Square

1
THE SQUARE
Ruben Östlund (suède)

Tout en haut de notre classement, Ruben Östlund, l’auteur des chefs-d’oeuvre Play ou Snow Therapy et son nouveau film The Square (que vient d’acquérie Bac Films) avec notamment Elisabeth Moss : une ambitieuse directrice de musée bien décidée à marquer les esprits sur la scène artistique internationale grâce à une exposition spectaculaire.
notre avis // compétition

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Cannes 2013: 20 candidats à la Palme d’Or

18 avril 2013
Thomas
2 Comments

Ils sont 20, 20 films qui concourront en mai prochain pour la Palme d’Or. 20 films en Compétition pour un total de 37 heures et 22 minutes de projection pour le jury de Steven Spielberg et les plus courageux des festivaliers. Retour en détail sur ces 20 longs métrages.

UN CHATEAU EN ITALIE de Valeria Bruni-Tedeschi (1h44)
Au coeur d’une famille italienne de la bourgeoisie industielle – qui n’est pas sans rappeler la sienne – les liens se disloquent, un monde s’efface, un amour commence. Valeria Bruni-Tedeschi, pour sa 3è réalisation (Il est plus facile pour un chameau…, Actrices), s’est adjoint les services de Noémie Lvovsky et Agnès de Sacy pour co-écrire avec elle le scénario. Au casting la réalisatrice (encore), Louis Garrel, Xavier Beauvois, le trop rare André Wilms et la mère de Bruni-Tedeschi, Marisa Borini.

INSIDE LLEWYN DAVIS de Joel & Ethan Coen (1h45)

coen

Dès la publication de son premier teaser, les premières impressions sur le nouveau film des frères Coen Inside Llewyn Davis faisaient état d’un consensus assez unanime: le travail sur la photo de Bruno Delbonnel, le chef op’ de Jean-Pierre Jeunet et du récent Faust d’Alexandre Sokourov, s’annonce impressionnant. Ambiance froide et bleutée pour cette plongée dans le new-york folk & bouillonnant des années 1960. Carey Mulligan, John Goodman et Justin Timberlake entourent le prometteur Oscar Isaac.

MICHAEL KOHLHAAS de Arnaud des Pallières (2h05)
Mads Mikkelsen chez l’orginal et talentueux Arnaud des Pallières (Parc), la rencontre évoquée depuis près de deux ans maintenant a de la gueule. Michael Kohlhaas, d’après l’oeuvre de Heinrich Von Kleist, a pour cadre les Cévennes, au XVIème siècle où un prospère marchand de chevaux mène une vie familiale aisée et heureuse, mais victime d’une injustice, il décide de lever une armée pour rétablir son droit. Un casting européen impressionnant pour épauler la star danoise avec Bruno Ganz, Sergi Lopez, Amira Casar, Denis Lavant et la jeune garde représentée par Paul Bartel et Swann Arlaud pour ne citer qu’eux.

JIMMY P. (PSYCHOTERAPY OF A PLAINS INDIAN) de Arnaud Desplechin (2h)

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Arnaud Desplechin (Esther Kahn, Rois et Reine), l’un de nos auteurs les plus intéressants, s’est lancé dans l’adaptation de l’oeuvre de Georges Devereux, pionnier de l’ethnopsychologie « Psychothérapie d’un indien des plaines », oeuvre qui hante Desplechin « depuis une vingtaine d’années ». Pour cela, il est parti aux Etats-Unis tourner cette rencontre entre Jimmy Picard (le film a longtemps eu pour nom de code Portrait de Jimmy Picard), un indien névrosé, et son psy (Benicio Del Toro face à Mathieu Amalric).

HELI de Amat Escalante (1h45)
Inárritu, Cuaron, Reygadas, Pla… la nouvelle vague mexicaine est visuellement sans doute ce qui est arrivée de mieux au cinéma mondial depuis une quinzaine d’années. Amat Escalante est l’un des derniers fleurons de cette lignée de créateurs bien habitué déjà de la Croisette: doublement sélectionné Un Certain Regard pour Sangre puis Los Bastardos, Escalante présente Heli comme un savant-mélange de ses 2 premiers films, dans une histoire mêlant cartels, police corrompue, trafic de drogues, et exploitation sexuelle. La comédie à la mexicaine quoi…

LE PASSE de Asghar Farhadi (Fra-Iran)

farhadi

Après le succès mondial d’Une Séparation, l’iranien Asghar Farhadi a tourné à Paris son premier film français. Script top secret signé Fahadi pour un casting mêlant Bérénice Béjo, Tahar Rahim, Sabrina Ouazani et des acteurs iraniens.

THE IMMIGRANT de James Gray (2h)

gray

Vie et tourments d’une immigrée européenne fraîchement débarquée à Ellis Island dans l’Amérique des années 1920. Marion Cotillard poursuit son parcours américain exceptionnellement gâté: Michael Mann, Chris Nolan, Woody Allen, Steven Soderbergh, et maintenant James Gray à son tableau de chasse des réals US de tout premier plan ! Elle aura dans The ImmigrantJoaquin Phoenix et Jeremie Renner comme partenaires.

GRISGRIS de Mahamat-Saleh Haroun (1h40)

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Déjà présent en Compétition en 2010 (prix du Jury) avec Un Homme qui crie, le réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun représentera une nouvelle fois le trop rare cinéma africain sur la Croisette avec Grisgris, nom de son personnage principal qui se rêve danseur alors même qu’il a une jambe paralysée. Mais son rêve se brise lorsque son oncle tombe gravement malade, et qu’il doit côtoyer le milieu des trafiquants pour le sauver.

TIAN ZHU DING (A TOUCH OF SIN) de Jia Zhang-ke (2h15)
1966 – 1976 « les 10 années de la grande catastrophe ». Jia Zhang-ke, l’un des plus grands cinéastes de notre temps, qui est l’un des représentants de ceux que l’on appelle la « 5è génération » nés pendant la « Révolution Culturelle » chinoise, estime que la chine n’a pas fait correctement son devoir de mémoire sur cette période. Dans la ville de Suzhou, au sud de Shanghaï, Jia Zhang-ke veut dépeindre cette lutte des classes par la violence qui sévissait à l’époque entre bandes rivales qui affichaient fièrement leur slogan sur des tatouages, et qui lui rappelle la Chine d’aujourd’hui. Pour raconter cette histoire récente, Jia Zhang-ke a lancé au début de son projet un grand appel sur internet pour recueillir les témoignages les plus nombreux. Le réalisateur chinois aime à présenter son film comme un « road-movie saupoudré de scènes d’arts martiaux ». On veut bien le croire.

ONLY GOD FORGIVES de Nicolas Winding Refn (1h30)

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Quand nous étions sortis l’an dernier à Cannes 2012 d’une séance surprise concoctée par Thierry Frémaux avec différents bouts de montage directement envoyés par des réalisateurs en cours de tournage, le plus impressionnant d’entre eux avait sans doute été celui de Only God Forgives, le nouvel épisode des aventures de Ryan Gosling au pays du danois Nicolas Winding Refn. Un épisode thaïlandais cette fois pour le duo de Drive. L’extrait en question était teinté d’hémoglobine et de bastons dans les bas-fonds de Bangkok et annonçait comme une évidence que Only God Forgives promettait d’être aussi violent que Drive.  Certaines mauvaises langues racontent que Thierry Frémaux souhaitait projeter Only God Forgives en séance de minuit mais qu’il se serait ravisé par la suite. Quand on entend sa présentation « très prudente » ce matin lors de la conférence de presse, on a tendance à croire cette anecdote.

SOSHITE CHICHI NI NARU (LIKE FATHER, LIKE SON) de Hirokazu Kore-Eda (2h)

KOREEDA

Rares sont les déceptions quand on parle des films du japonais Hirokazu Kore-Eda. Très attaché au sujet de la famille, il approfondit  ce travail passionnant dans Like Father, Like Son, histoire d’une famille bouleversée quand elle apprend que son fils a été accidentellement échangé à la naissance.

LA VIE D’ADÈLE de Abdellatif Kechiche (3h07)

kechiche

La réputée glaçante et impénétrable nouvelle icône du cinéma français Léa Seydoux a voulu se confronter au regard intransigeant d’Abdellatif Kechiche (La Faute à voltaire, L’Esquive, Venus Noire). 5è film du réalisateur de La Graine et le Mulet, Le Bleu est une couleur chaude est l’adaptation d’une Bande Dessinée de Julie Maroh, l’histoire d’amour entre deux filles. Prévue au casting de L’Ecume des jours de Michel Gondry, elle avait dû décliner pour pouvoir se mettre à nue devant la caméra de Kechiche. Avec Grand Central de Rebecca Zlotowski (Un Certain Regard 2013) et ce dernier film d’Abdellatif Kechiche, Léa Seydoux est déjà une des reines de Cannes 2013.

WARA NO TATE (SHIELD OF STRAW) de Takashi Miike (2h05)
Stakhanoviste en chef depuis les années 1990, Takashi Miike habitué à réaliser tout type de format à la chaîne – théâtre, télévision, cinéma – il a puisé dans le V-Cinema (en direction du marché vidéo) ce goût pour l’expérimentation et l’audace. Le Festival de Cannes a déjà honoré Miike en présentant l’an dernier en Séance de Minuit Ai To Makoto, et en faisant même de Ichimei en 2011 le premier film en 3D concourrant en Compétition. Avec Straw Field, Miike semble renouer avec le thriller classique: un serial-killer à gueule d’ange fait l’erreur d’assassiner la petite-fille d’un ponte de la finance. Celui-ci veut se venger en offrant un milliard de yens à qui parviendra à liquider le tueur. Miike devient définitivement un grand habitué du Festival. Le cinéma de genre en Compétition, c’est la Frémaux touch et on apprécie ici. C’est dit.

JEUNE ET JOLIE de François Ozon (1h30)

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L’éveil à la sexualité d’une adolescente de 17 ans qui se prostitue pour le plaisir. François Ozon a trouvé sa muse en la personne de la très belle Marine Vacth. A peine sorti de l’aventure Dans la maison, le stakhanoviste français, qui était déjà en cours de montage de Jeune et Jolie pendant la promo de Dans la Maison, range ce dernier film comme il aime à le faire dans ses « films-portraits béhavioristes et flaubertiens, centrés sur les actes des personnages, leur intériorité » comme Sous le Sable ou Le Refuge. Géraldine Pailhas et Frédéric Pierrot complètent la distribution.

ONLY LOVERS LEFT ALIVE de Jim Jarmush (US)

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La romance d’un couple de vampires séculaires est troublée par l’irruption dans leur vie de la jeune Ava. Quand la figure de proue du cinéma indépendant Jim Jarmush s’attaque à un film de genre tel que le vampire movie, on se souvient de Ghost Dog et on se met à rêver. Quand on rajoute à cela que Tilda Swinton, Tom Hiddleston, John Hurt et Mia Wasikowska accompagne Jarmush dans cette aventure…

NEBRASKA de Alexander Payne (1h50)
Après Sideways et surtout The Descendants, le réalisateur américain Alexander Payne a apparemment fait une pause sur des projets à dimension oscarisable avec Nebraska. Un père et son fils partis sur les routes entre le Montana et le Nebraska. Road-movie filmé en scope et en noir et blanc avec le légendaire (qui, ironie de l’histoire de ce 66è Festival faisait partie du Gatsby le Magnifique de Tom Buchanan avec Robert Redford en 74), Nebraska a une vraie gueule de (très) bonne surprise.

LA VENUS A LA FOURRURE de Roman Polanski (1h30)
Il était parti pourtant un poil tard dans la course à la Sélection Cannoise – la production a démarré fin novembre 2012 – c’est LA bonne surprise de cette Compétition 2013 (Cette Venus de Polanski trônait d’ailleurs en tête de notre Top 100 des candidats pour le Festival 2013 en février dernier), l’excitante adaptation de l’oeuvre érotique de Leopold Sacher-Masoch (le « masochisme », c’est lui) La Venus à la Fourrure par le maître Roman Polanski avec Emmanuelle Seignier et Mathieu Amalric (remplaçant au pied levé de Louis Garrel).

BEHIND THE CANDELABRA (MA VIE AVEC LIBERACE) de Steven Soderbergh (1h58)

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Estampillé HBO Films, Behind the Candelabra du stakhanoviste Soderbergh (Side Effects est présenté à la Berlinale 2013 en février) a déjà défrayé la chronique avant même sa sortie américaine. Soderbergh ne souhaitait – pour ce qu’il présente comme son « dernier film » – qu’une présentation Hors Compétition, Thierry Frémaux a insisté et Steven a accepté. Jugé « trop gay » pour être distribué dans les salles outre-atlantique – alors même que les premiers échos font état d’une atmosphère très sombre -, le film qui raconte la longue et tempétueuse relation du pianiste Liberace (Michael Douglas) avec son jeune amant, Scott Thorson (Matt Damon) sera directement diffusé sur HBO aux Etats-Unis (sans passer par la case sortie en salles outre-atlantique). La sortie mondiale est déjà amorcée, ARP a déjà prévue sa sortie France en septembre.

LA GRANDE BELLEZZA (THE GREAT BEAUTY) de Paolo Sorrentino (2h30)

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Paolo Sorrentino est l’un des symboles de la gouvernance Frémaux à la tête de la Sélection Officielle cannoise. Du très bon (Il Divo, 2008) aux plus contestables (This Must be the Place, 2011), tous les longs métrages de Paolo Sorrentino ont trouvé place dans la catégorie reine de la Compétition. La Grande Bellezza ne devrait pas faire exception à la règle pour le retour de Paolo Sorrentino à Rome aux côtés de l’immense Toni Servillo. Ambiance Dolce Vita et douceur romaine attendues dans ce portrait d’un écrivain à succès en panne d’inspiration.

BORGMAN de Alex van Warmerdam (1h58)
S’il y a bien un film que personne n’avait vu venir c’est bien celui-là. Et encore moins dans la reine des sélections de la Croisette. Le néerlandais Alex van Warmerdam, cinéaste exigeant hanté par la peinture et diplômé de graphisme, est un formaliste. Auteur du culte Les Habitants (1992), van Warmerdam présente ce Borgman comme un « thriller horrifique teinté d’humour noir » dans lequel un vagabond vient déglinguer la vie tranquille d’un couple de bourgeois bien installée. L’acteur principal de Borgman est une des grandes figures du théâtre flamand, Jan Bijvoet.

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Les 100 films candidats pour Cannes 2013: #40-21

1 mars 2013
Thomas
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4è et avant-dernier volet de notre revue des 100 films candidats pour une sélection sur la Croisette lors du 66è Festival de Cannes: les 20 films classés de 40 à 21. On se rapproche de la Compétition…

Sources: Paris Match, Cineuropa, Les Inrocks, Télérama, Premiere, Ioncinema, FilmdeCulte, et bien plus encore…

#40 A NINE-MINUTE INTERVAL de Corneliu Porumboiu (Rou)

porumboiu

Le cinéma roumain a le vent en poupe; tout récent Ours d’Or décroché par Calin Peter Netzer (Child’s Pose) et fidèles habitués des Festivals du monde entier (Mungiu, Puiu, Muntean,…), Corneliu Porumboiu est l’un de ses plus emblématiques réalisateurs. Ses deux premiers films furent à la fois remarqués à Cannes (12:08 à l’est de Bucarest & Policier, Adjectif) et par le grand public tant Porumboiu sait peindre par l’humour et la malice cette société roumaine en mutation. Pour son troisième long métrage A Nine-Minute Interval, il s’attardera sur un réalisateur qui décide de changer de scénario au beau milieu d’un tournage afin de faciliter une passion naissante avec l’une de ses actrices.
[notre avis: Un Certain Regard]

#39 THE FLYING MAN de Kornel Mondruczo (Hon)
Encéphalogramme plat en ce qui concerne les nouvelles du nouveau film du très talentueux réalisateur hongrois Kornel Mondruczo The Flying Man tiré du roman de science-fiction éponyme de l’écrivain russe du début du XXè siècle Alexandre Beliaïev. On peut tout de même se conforter sur l’état d’avancement du 5è film de Mondruczo: on vient d’apprendre que White God son nouveau projet est déjà en production pour un début de tournage dès ce mois de mars. Les 4 premiers films de Kornel Mondruczo ont tous eu les honneurs des grands Festivals (Locarno – Léopard d’argent pour son premier long Pleasant Days et puis Cannes par trois fois dont ses deux derniers titres en Compétition).
[notre avis: Un Certain Regard]

#38 SUZANNE de Katell Quillévéré (Fra)

katell

Elle fut très (trop) vite identifiée comme une descendante directe du cinéma de Pialat mais avait éclaboussé la Quinzaine des Réalisateurs en 2010 avec son premier film Un Poison Violent. Katell Villévéré renoue avec un cinéma du réel qui effleure avec sa caméra les destins brisés et à reconstruire de ses personnages. Dans Suzanne, Villévéré retrace l’histoire d’une famille et d’un amour à travers le parcours d’une jeune femme fragilisée. Peut-être le premier très grand rôle de Sara Forestier depuis L’Esquive, elle sera bien entourée par François Damiens, Adèle Haenel, Anne Le Ny et Corinne Masiero.
[notre avis: Un Certain Regard]

#37 WRONG COPS & REALITE de Quentin Dupieux (Fra-US)

Dupieux

Depuis Rubber, en passant par sa musique, et les premiers courts de ses Wrong Cops dévoilés depuis moins d’un an, l’artiste multicarte Quentin Dupieux – alias Mr. Oizo – a fait une entrée tonitruante dans l’univers des réals barrés. Il en ferait même passer Michel Gondry pour un cinéaste académicien par certains côtés. Plaisanterie mise à part, le prochain film de Quentin Dupieux Réalité est une des curiosités les plus attendues sur la Croisette. A côté du fantastique Jon Heder, Quentin Dupieux a emmené dans sa valise américaine un trio frenchy très séduisant, Alain Chabat, Elodie Bouchez et Jonathan Lambert. On ne sera pas non plus à l’abri cette année de (re)découvrir les Wrong Cops version intégrale, présentés au dernier Festival de Sundance en janvier.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs – Séance Spéciale]

#36 AN ENEMY de Denis Villeneuve (Can)
Alors qu’il a déjà commencé le tournage de son prochain long métrage Prisoners (avec Hugh Jackman et Jake Gyllenhaal notamment), le réalisateur canadien Denis Villeneuve (Incendies) en a déjà fini de son premier film en langue anglaise An Enemy. Annoncé comme « un thriller existentiel et érotique » An Enemy est l’adaptation du roman du portugais José Saramago « L’Autre comme moi ». Mélanie Laurent et Jake Gyllenhaal au casting.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#35 MICHAEL KOHLHAAS de Arnaud des Pallières (Fra)
Mads Mikkelsen chez l’orginal et talentueux Arnaud des Pallières (Parc), la rencontre évoquée depuis près de deux ans maintenant a de la gueule. Michael Kohlhaas, d’après l’oeuvre de Heinrich Von Kleist, a pour cadre les Cévennes, au XVIème siècle où un prospère marchand de chevaux mène une vie familiale aisée et heureuse, mais victime d’une injustice, il décide de lever une armée pour rétablir son droit. Un casting européen impressionnant pour épauler la star danoise avec Bruno Ganz, Sergi Lopez, Amira Casar, Denis Lavant et la jeune garde représentée par Paul Bartel et Swann Arlaud pour ne citer qu’eux.
[notre avis: Un Certain Regard]

#34 NEBRASKA de Alexander Payne (US)
Après Sideways et surtout The Descendants, le réalisateur américain Alexander Payne a apparemment fait une pause sur des projets à dimension oscarisable avec Nebraska. Un père et son fils partis sur les routes entre le Montana et le Nebraska, filmé en noir et blanc et sans véritables têtes d’affiches, Nebraska a la gueule de Festival.
[notre avis: Un Certain Regard]

#33 A LOS OJOS de Michel & Vicky Franco (Mex)
Le mexicain Michel Franco avait secoué la Croisette l’an dernier avec Después de Lucia, lauréat du Prix Un Certain Regard remis par le jury présidé par Tim Roth. Alors que le film sortait sur les écrans français à l’automne, Michel Franco annonçait avoir déjà terminé son nouveau film. Avec sa soeur Vicky, il a réalisé A Los Ojos, un film sur le trafic d’organes dont les héros sont des SDF des rues de Mexico.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#32 WE COME AS FRIENDS de Hubert Sauper (Aut)
Hubert Sauper avait réveillé les consciences du monde entier avec Le Cauchemar de Darwin en 2005. Toujours soucieux de rendre compte de l’état du monde, Sauper s’attaque au 2è volet de sa trilogie esclavage – colonisation – globalisation: We Come as Friends. Aux dernières nouvelles, le cinéaste autrichien s’arracherait les cheveux sur la table de montage pour être prêt à temps pour Cannes.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs si la Compétition lui fait fond bond]

#31 JACKY AU ROYAUME DES FILLES de Riad Sattouf (Fra)

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4 ans après Les Beaux Gosses et son presque million d’entrées France, l’auteur de bande dessinée Riad Sattouf renouvèle l’expérience cinéma avec un projet très ambitieux. Au royaume des filles imaginé par Sattouf, les femmes dirigent une dictature militaire et peuvent avoir plusieurs maris alors que les hommes sont contraints de porter le voile quasi-intégral, appelé « voilerie ». Conte burlesque, Jacky au Royaume des Filles flirte dit-on avec le récit fantastique (parfois très) noir. Charlotte Gainsbourg, Noémie Lvovsky, Didier Bourdon et Vincent Lacoste font partie des sujets du Royaume.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#30 GATSBY LE MAGNIFIQUE de Baz Luhrmann (US-Aus)

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Tout a été dit ou presque sur l’adapation de Scott Fitgerald par le chef d’orchestre dundee australien Baz Luhrmann avec Leonardo DiCaprio et Carey Mulligan. Projet pharaonique en 3D, sortie maintes fois repoussée pour finalement être fixée un certain mercredi 15 mai 2013 en France, jour – tiens donc – de l’ouverture du 66è Festival de Cannes. Mais Thierry Frémaux l’affirmait encore hier matin lors de ses commentaires sur le Président Spielberg « rien n’est acté, Gatsby le Magnifique ferait un très beau film d’ouverture ou Hors Compétition, mais nous ne l’avons pas encore vu ».
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition – Film d’ouverture]

#29 FAIRE L’AMOUR de Djinn Carrenard (Fra)
Pour les chanceux ayant pu lire le script du deuxième film de Djinn Carrenard, les retours sont les mêmes: bouleversant de bout à bout. Emporté par la déferlante Donoma (sélection ACID à Cannes 2010 – prix Louis Delluc de la première oeuvre – et tournée des Festivals), l’autodidacte Djinn Carrenard filme dans Faire l’Amour des destins sous tension, une histoire d’amour entre un musicien devenant sourd et une détenue en permission. On sait le destin des films à Cannes ayant dans leur titre « Amour », on en espère pas moins pour Carrenard.
[notre avis: Un Certain Regard voire la Compétition]

#28 LE PASSE de Asghar Farhadi (Fra-Iran)

farhadi

Après le succès mondial d’Une Séparation, l’iranien Asghar Farhadi a tourné à Paris son premier film français. Script top secret signé Fahadi pour un casting mêlant Bérénice Béjo, Tahar Rahim, Sabrina Ouazani et des acteurs iraniens. On en ferait bien un candidat potentiel à la Clôture cannoise.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition – Film de Clôture]

#27 BLUE JASMINE de Woody Allen (US)
Que serait le Festival de Cannes sans une projection du nouveau Woody Allen ? On ne s’en lasse pas et on ne boude pas notre plaisir à découvrir (très) régulièrement ses films sur la Croisette. On le sait épidermique à toute idée de Compétition, mais Woody Allen pourrait très bien consentir à montrer Hors Compétition Blue Jasmine, qui signe le retour du réalisateur nex-yorkais aux Etats-Unis après son escapade pluri-annuelle en Europe. Alec Baldwin, Cate Blanchett, Louis C. K. et Peter Sarsgaard sont de la partie. Woody Allen qui pourrait très bien se retrouver sur la Croisette également en tant qu’acteur si le dernier film de John Turturro Fading Gigolo, dans lequel il incarne un mac, était retenu !
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs – Séance Spéciale]

#26 NIGHT MOVES de Kelly Reichardt (US)
Esthète ès cinéma, Kelly Reichardt cite aisément des maîtres comme Douglas Sirk ou Max Ophüls en référence. Celle qui s’est rapproché de ses parrains/amis de jeu Gus Van Sant et Todd Haynes (par ailleurs son fidèle producteur) en s’installant à Portland, est née aux yeux du monde cinéphile un soir de mai lors de la présentation dans la section Un Certain Regard de Wendy and Lucy avec Michelle Williams. Night Moves, avec Jesse Eisenberg et Dakota Fanning, a été tourné cet automne et est annoncé comme un thriller écologique avec des terroristes verts.
[notre avis: Un Certain Regard]

#25 3X3D de Jean-Luc Godard, Peter Greenaway & Edgar Pêra (Sui-GB-Por)

godard

Si l’on a des doutes sur l’état d’avancement du Jean-Luc Godard nouveau Adieu au langage, il y a fort à parier que le vieux loup de lac suisse sera bien présent à Cannes pour y présenter 3X3D un film à sketchs sur l’image et les effets de la 3D. Les trois films (The Three Disasters de Godard, Just in Time du britannique Greenaway et Cinesapiens du portugais Pêra) ont tous trois été tournés à Guimaraes au Portugal. On l’imagine bien faire l’ouverture Un Certain Regard (sélection propice à ce type de films à sketchs dans le passé) à Debussy, salle cannoise préférée de Godard.
[notre avis: Un Certain Regard – Ouverture]

#24 MANTO ACUIFERO de Michael Rowe (Mex)
Alors que son prochain long métrage Rest Home et déjà dans les tuyaux au Canada, et qu’on se souvient de sa Caméra d’Or remportée en 2010 pour son premier film Année Bissextile (Quinzaine des Réalisateurs), le réalisateur Michael Rowe poursuit sa trilogie sur la solitude, le couple et son étiolement avec Manto Acuifero. Préférant le langage cinématographique au langage du verbe, on peut faire confiance à ce mexicain natif d’Australie pour présenter sur la Croisette l’un des chocs formels du 66è Festival de Cannes.
[notre avis: Un Certain Regard voire Compétition]

#23 HER de Spike Jonze (US)

*EXCLUSIVE* A mustached Joaquin Phoenix films at a metro station

On fait confiance à Spike Jonze (Being John Malkovich, Adaptation) pour faire de cette histoire d’amour non conventionnelle entre un écrivain solitaire et un système informatique – enfin la voix qui s’en dégage vouée à satisfaire les moindres désirs de son maître – un objet filmique non identifié. Joaquin Phoenix sera bien entouré par Rooney Mara, Amy Adams et Olivia Wilde.
[notre avis: à coup sûr l’un des prétendants américains à la Compétition]

#22 THE BLING RING de Sofia Coppola (US)

coppola

Sofia Coppola semblait ces derniers temps bien décidé à soigneusement éviter le Festival de Cannes depuis l’écueil de la réception de Marie-Antoinette en 2006. La tendance serait à un retour de la fille Coppola sur la Croisette avec The Bling Ring, cette histoire vraie d’un groupe de jeunes bien nés en Californie – façon Gossip Girl – qui se sont fait connaître en 2008 et 2009 en cambriolant les villas d’une série de stars hollywoodiennes. Il se dit que Kirsten Dunst et Paris Hilton, elle-même victime de ces vols à l’époque, ont rejoint le cast dominé par Emma Watson.
[notre avis: si la Sélection Officielle tergiverse trop pourquoi pas la Quinzaine des Réalisateurs comme son père en 2009 avec Tetro]

#21 A MOST WANTED MAN de Anton Corbijn (GB)

corbijn

On piaffe à l’idée de découvrir le réalisateur de Control (on était moins client de sa première expérience américaine The American avec George Clooney) dans une adaptation de John Le Carré avec Philip Seymour Hoffman, Rachel McAdams, Robin Wright, Willem Dafoe et Daniel Brühl.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

A (re)lire >> les 20 films classés de 100 à 81.
A (re)lire >> les 20 films classés de 80 à 61.
A (re)lire >> les 20 films classés de 60 à 41.
A (re)lire >> les 20 films classés de 20 à 01.
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Cannes 2012: le Jury se dévoile peu à peu

24 avril 2012
Thomas
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Qui pour cotoyer tous les jours sur la Croisette au mois de mai prochain le Président Nanni Moretti ?
C’est une des questions à laquelle Gilles Jacob et Thierry Frémaux n’ont pas répondu jeudi dernier lors de la Conférence de Presse. Le Délégué Général avait promis des annonces quelques jours plus tard.

Quelques fuites commencent à filtrer depuis l’Etat-Major cannois si bien que l’on peut lire dans Le Parisien ce matin que les réalisateurs Alexander Payne, Raoul Peck et l’actrice Diane Kruger feront bien partie du Jury 2012.

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