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Cannes 2018 : vers un boycott de Netflix ?

7 avril 2018
Thomas
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A 5 jours de la conférence de presse, Netflix menace de boycotter Cannes

 

Il y a un an à peine, Cannes invitait en compétition Okja de Bong Joon-ho avec Tilda Swinton et The Meyerowitz Stories de Noah Baumbach avec Dustin Hoffmann et Ben Stiller.
Deux films de la brigade Neflix qui ne seront finalement jamais distribué dans les salles. A l’époque déjà, la grogne de toute l’industrie du cinéma et particulièrement des exploitants avaient eu comme effet de rajouter une clause d’éligibilité pour pouvoir concourir à Palme d’Or à partir de l’édition 2018 : « plus aucun film ne bénéficiant pas au préalable d’un distributeur français ne pourra faire partie de la compétition en sélection officielle ». En d’autres termes, une mise au point réglementaire visant très clairement les films Netflix.

Le nouveau règlement anti-Netflix

Depuis le mois de mai dernier, les relations entre Cannes et la firme de Ted Sarandos ne se sont pas arrangées. Dans son entretien avec Le Film Français il y a une quinzaine de jours, évoquant toutes les nouveautés envisagées pour l’édititon 2018, Thierry Frémaux en a remis une couche sur Netflix « l’an dernier, lorsque nous avons sélectionné ces deux films, je pensais convaincre Netflix de les sortir en salle. J’étais bien présomptueux : ils ont refusé.  De fait, nous avons règlementé. Désormais, tout film présent en compétition devra sortir dans les salles françaises ». Une certaine idée de la sanctuarisation de la « salle de cinéma » que nous partageons.

Un excès de naïveté que le délégué général du Festival de Cannes avait assumé et conclu en disant que « les gens de Netflix ont adoré le tapis rouge et aimeraient nous présenter d’autres films ». Vœu pieu ou incantation médiatique ? A en croire le très sérieux The Hollywood Reporter, les marches rouges de la Croisette ne sont plus trop celles d’un red carpet glamour mais plutôt celle d’un champ de bataille rouge sang : Netflix « menacerait purement et simplement de boycotter le Festival de Cannes » affirme The Hollywood Reporter et n’y proposerait plus aucun film (même hors compétition, ndlr) suite à ce nouveau règlement pris comme une attaque ad nominem.

Le nouveau film de Alfonso Cuaron chez Netflix ?
Le nouveau film de Alfonso Cuaron chez Netflix ?

Alfonso Cuarón hors course pour Cannes

Si la menace venait à exécution, plus aucune chance découvrir à Cannes des films comme Hold the dark de Jeremy Saulnier ou The Other Side of the Wind, le projet inachevé et inédit de Orson Welles qui aurait fait bonne figure dans l’édition 2018.

Et comme une (mauvaise) nouvelle n’arrivant jamais seule, Vanity Fair vient de dégoupiller une nouvelle grenade : Roma le nouveau film de Alfonso Cuarón qui faisait figure de grand outsider pour la compétition cette année (notre numéro 2 sur la liste 2018), « serait aussi distribué par Netflix » ! Envolée, l’une de nos plus grosses envies pour ce Cannes 2018 et le début annoncé d’une nouvelle ère compliquée pour le Festival de Cannes.

Comment réagir face à l’exponentielle montée en puissance de tels acteurs (alors que les rumeurs de rachat d’EuropaCorp de Luc Besson par Netflix sont plus en plus pressantes) ?

Sélection officielle, affaire Weinstein & co, #MeToo, Netflix,… les sujets ne manquent pas pour la conférence de presse du 71e Festival de Cannes et les arguments de Thierry Frémaux seront à n’en pas douter scrutés et disséqués comme rarement. Premiers éléments de réponse le 12 avril à partir de 11h.

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100 films pour Cannes 2018 : classement de 1 à 20

4 avril 2018
Thomas
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Dernier volet de notre liste des 100 films candidats pour Cannes 2018

 

Un peuple et son roi
Un peuple et son roi
pierreschoeller2

20
UN PEUPLE ET SON ROI
Pierre Schoeller (france)

Après deux premiers films saisissants et en tous points remarquables, Versailles (avec Guillaume Depardieu) et L’Exercice de l’Etat (avec Olivier Gourmet et Michel Blanc), tout ce que la planète cinéma hexagonale comporte d’acteurs et actrices sur le devant de la scène a fait le pied de grue pour participer au nouveau long métrage de Pierre Schoeller. Le résultat s’appelle Un peuple et son roi, l’un des films français les plus attendus de l’année et forcément pisté vers Cannes. Une grande fresque ambitieuse sous la Révolution Française avec un casting étoilé long comme une équipe de rugby : Gaspard Ulliel, Adèle Haenel, Olivier Gourmet, Louis Garrel, Izia Higelin, Noémie Lvovsky, Céline Sallette, Denis Lavant et Laurent Lafitte entre autres.
notre avis // hors compétition

19
THE BEACH BUM
Harmony Korine (états-unis)

« Harmony Korine fait tout pour rendre une copie à temps pour Cannes ». On le croyait hors des signaux, et encore en tournage ce printemps, les sirènes de la Croisette pourraient bien faire tourner la tête du vilain petit canard indé US si l’on en croit certaines sources. Il faut dire que le nouveau film de l’auteur des quasi-sanctifiés Trash Humpers et Springbreakers donne des envies de sélection 2018 : une comédie sur des fumeurs de marijuana un peu dépressifs et zonards à Key West avec Matthew McConaughey, Snoop Dogg et Zac Efron ! Harmony Korine rêve de le montrer dans des salles avec des volutes de marijuana, « c’est possible dans certains Etats américains, nous avons déjà une trentaine de salles qui ont accepté ».  Sûr que la grande salle Lumière est prête à accueillir un tel dispositif !
notre avis // compétition

The House that Jack built
The House that Jack built

18
THE HOUSE THAT JACK BUILT
Lars von Trier (danemark)

Le retour du banni ? Festival de Cannes 2011 : Lars von Trier dérape en conférence de presse lors de la présentation du magnifique Melancholia, maladroitement provoc ou assurément stupide, il joue au feu et à la petite blague « nazifiante ». Résultat le soir, une bronca dantesque avant la projection officielle, et une exclusion sine die en plein festival. Sept années ont passé, Nymphomaniac a vécu sans Cannes, et Lars von Trier a finalisé l’histoire d’un tueur à gages raconté sur une douzaine d’années, montrant ses meurtres et la manière dont il devient petit à petit un tueur en série. Avec Matt Dillon, Riley Keough, Uma Thurman et Bruno Ganz.
notre avis // compétition

17
UNDER THE SILVER LAKE
David Robert Mitchell (états-unis)

Déjà haut placé dans notre liste 2017 (n°10), notre attente ne s’est pas atténuée en 2018 pour le sélectionné 2014 à la Semaine de la Critique avec l’excellent et horrifique It follows (Grand Prix à Gérardmer la même année). David Robert Mitchell s’essaie au film noir (et blanc) pour son troisième long métrage Under the Silver Lake, avec Andrew Garfield et Riley Keough (décidément une potentielle reine de notre Cannes 2018). D’après quelques insiders, Thierry Frémaux l’aurait coché il y a déjà bien longtemps sur sa wishlist US pour la compétition.
notre avis // compétition

16
HEUREUX COMME LAZZARO
Alice Rohrwacher (italie)

On ne sait que peu de choses du nouveau film écrit et réalisé par Alice Rohrwacher (Le Meraviglie, Grand Prix du Festival de Cannes 2014). Premier d’une colonie italienne fournie et potentiellement omnipotente en compétition cette année (tous évoqués dans ce dernier volet), Heureux comme Lazzaro mettra en lumière les deux débutants Adriano Tardioli et Luca Chikovani accompagnés de Nicoletta Braschi, Sergi Lopez et la petite sœur Alba (Rohrwacher).
notre avis // compétition

Amanda
Amanda
Loro
Loro
Burning
Burning
Dogman
Dogman

15
AMANDA
Mikhaël Hers (france)

Douce mélancolie et langueurs musicales : en quelques films (Memory Lane, Ce sentiment de l’été) l’esthète Mikhaël Hers s’est solidement taillé une réputation de cinéaste de l’intuition. Après quelques premières projections privées et des retours impressionnants, on ne serait pas étonné que la bonne surprise française se prénomme Amanda, un mélo avec Vincent Lacoste et Stacey Martin. « Loin de vouloir peindre le portrait d’une France cataclysmique, j’ai eu envie de travailler sur les relations humaines et le sensoriel, ouvrir le film sur cette béance de la vie si difficile à appréhender [la perte d’un proche dans un attentat, ndlr], mais dans une tonalité qui serait celle de la tendresse. Une tendresse d’autant plus précieuse qu’elle persisterait malgré la mélancolie et la violence du projet » précise le réalisateur.
notre avis // compétition

14
LORO
Paolo Sorrentino (italie)

« Un biopic de Berlusconi incarné par Toni Servillo devant la caméra de Paolo Sorrentino » : ça en est presque risible tellement le pitch et le projet puent la Croisette ! Finalement coupé en deux parties pour la sortie sur les écrans italiens (24 avril et 10 mai), ce portrait du cavaliere a son fauteuil réservé pour la compétition cannoise. Dernière incertitude : quelle version concourra à la Palme d’or ? Simple compilation des deux parties à la manière du Che de Soderbergh ou montage « spécial Cannes » ? Thierry Frémaux nous dira tout le 12 avril.
notre avis // compétition

13
BURNING
Lee Chang-Dong (corée du sud)

Attendu depuis huit ans, le nouveau film de Lee Chang-dong est fortement pressenti sur la Croisette. Le réalisateur de Secret Sunshine ou Poetry a choisi pour son retour derrière la caméra une adaptation d’une nouvelle de Haruki Murakami. L’histoire d’une femme qui se retrouve impliquée dans un étrange accident avec deux hommes, dont l’un est écrivain. On retrouve au casting Steven Yeun vu dans Okja (Bong Joon-ho) l’an dernier.
notre avis // compétition

12
DOGMAN
Matteo Garrone (italie)

Dernier représentant transalpin de notre liste 2018, le nouveau film de Matteo Garrone, distribué par Le Pacte, promet de secouer la compétition à moins d’un énorme coup de théâtre. Dogman revient en effet sur l’un des faits divers les plus marquants commis en Italie à la fin des années 1980, un toiletteur pour chiens sous cocaïne torture et assassine un ancien boxeur devenu chef de gang.
notre avis // compétition

11
DONBASS
Sergei Loznitsa (ukraine)

Déjà de retour un an à peine après l’éblouissant Une femme douce ? L’ukrainien Loznitsa a tenu secret fin 2017 les dates précises du tournage pour des raisons de sécurité. Avec le roumain Oleg Mutu à la photo, le réalisateur a tourné un film à sketchs, des histoires réelles survenues sur les territoires occupés, où les personnages vont relier les différents épisodes entre eux.
notre avis // compétition

Maya
Maya
Birds of passage
Birds of passage
Mirai
Mirai
Sunset
Sunset

10
MAYA
Mia Hansen-Løve (france)

Après les coulisses de la French Touch et le quotidien d’une sexagénaire en pleine remise en question, c’est dans la tortueuse vie de Gabriel (Roman Kolinka déjà présent dans L’Avenir et EDEN) que s’immiscera Mia Hansen-Løve. Celle qui nous avait habitué au brouhaha des rues parisiennes ou à un calme estival, ancre cette fois-ci son récit dans de lointaines contrées avec aussi Judith Chemla, Alex Descas et l’actrice allemande Suzan Anbeh. Tout juste rentré de Syrie, un reporter de guerre retrouve sa maison d’enfance située à Goa dans le sud-ouest de l’Inde, en quête d’apaisement. Après des sélections à Berlin, on verrait bien Mia Hansen-Løve retrouver Cannes par la grande porte.
notre avis // compétition

9
BIRDS OF PASSAGE
Ciro Guerra, Cristina Gallego (colombie)

L’ascension continue pour Ciro Guerra, l’une des meilleures nouvelles données ces dernières années par le cinéma sud-américain. Après l’impressionnant L’Empreinte du Serpent et avant un projet en langue anglaise avec Robert Pattinson (Waiting for the Barbarians), le colombien a coréalisé avec son épouse Cristina Gallego Birds of passage « un western colombien avec une dose de tragédie grecque ».
notre avis // compétition

8
MIRAI
Mamoru Hosada (japon)

Hayao Miyazaki parti en (semi)-retraite, tous les yeux sont rivés vers Mamoru Hosada et les studios Chizu, nouveaux maîtres de l’animation nippone. Avec Mirai, leur dernier bébé, Hosada (Les enfants loups Ame & Yuki) pourrait bien permettre à Thierry Frémaux de casser les codes de la compétition pour y inclure ce conte poétique et familial racontant l’arrivée d’un enfant qui bouscule une famille. Ce serait une première pour un film de « japanimation », alors que Berlin a déjà délivré son Ours d’or à Miyazaki pour Le Voyage de Chihiro.
notre avis // compétition

7
SUNSET
Laszlo Nemes (hongrie)

Incontestable révélation du Festival de Cannes 2015, reparti avec le prestigieux Grand Prix pour son premier film, le francophile Laszlo Nemes a choisi, après les camps d’extermination nazis dans Le Fils de Saul, de revenir dans son pays natal à Budapest à la veille de la Première Guerre mondiale pour y raconter le parcours d’une jeune femme confrontée « à une civilisation qui plonge dans les ténèbres ». Après un tel raz-de-marée pour un premier long, on craint la baisse de régime toute légitime. On ne demande qu’à être contredit.
notre avis // compétition

6
THE SISTERS BROTHERS
Jacques Audiard (france)

Pas un jour ne passe sans que le film n’oscille entre Cannes et Venise/Toronto. Coécrit avec Thomas Bidegain, Jacques Audiard tente l’aventure américaine avec un casting de choix, Jake Gyllenhaal, Joaquin Phoenix, John C. Reilly, dans un western sur les frères Eli et Charlie Sisters envoyés régler leur compte à un prospecteur qui aurait volé leur patron. Ces dernières heures, la tendance était plutôt de retrouver sur la Croisette cette épopée pendant la ruée vers l’or américaine.
notre avis // compétition

5
LE POIRIER SAUVAGE
Nuri Bilge Ceylan (turquie)

Ses cinq derniers films ont connu la compétition. Une série couronnée d’une Palme d’or en 2014 avec Winter Sleep. Pour son nouveau film avec Memento, Nuri Bilge Ceylan promet de faire du Ceylan pur jus, peut-être même plus expérimental, une histoire au long cours centrée sur Sinan, un passionné de littérature ayant toujours voulu être écrivain; de retour dans son village natal d’Anatolie, il met toute son énergie à trouver l’argent nécessaire pour être publié, mais les dettes de son père finissent par le rattraper. « Le glissement inéluctable du destin d’un fils vers un destin similaire à celui de son père et raconté à travers une série d’expériences douloureuses » précise (dans un grand éclat de rire sic) le cinéaste turc.
notre avis // compétition

Radegund
Radegund

4
RADEGUND
Terrence Malick (états-unis)

Annoncé comme son retour à des films plus narratifs, le Terrence Malick de nos amours (La Ligne Rouge, The Tree of Life) sera-t-il de passage à Cannes ? Un film biographique sur l’objecteur de conscience autrichien Franz Jägerstätter de la première moitié du XXe siècle, avec August Diehl, Matthias Schoenaerts, Bruno Ganz et le regretté Michael Nyqvist. On veut y croire.
notre avis // compétition

3
THREE FACES
Jafar Panahi (iran)

Condamné à six ans de prison et à vingt ans d’interdiction d’exercer son métier et de sortie du territoire, le cinéaste iranien Jafar Panahi continue néanmoins de vivre. Multi-primé dans divers grands festivals internationaux, Ours d’or à Berlin avec Taxi Téhéran, il filme désormais ses films dans une semi-clandestinité. Dans le plus grand secret, il vient de terminer Three Faces, l’histoire de trois portraits de femmes (une actrice, une présentatrice TV et une jeune comédienne ambitieuse) que l’on retrouvera en compétition à Cannes en mai prochain.
notre avis // compétition

2
ROMA
Alfonso Cuaron (mexique)

Ne vous y trompez pas, cinq ans après Gravity, Alfonso Cuaron n’a pas entamé une trilogie italienne à l’instar de Woody Allen ou Asghar Farhadi en quête de tourisme cinématographique. Bien au contraire, le réalisateur oscarisé revient aux sources, dans son Mexique de Y Tu Mama Tambien, quelques dix-sept plus tard. Cuaron a campé son film à Mexico dans les années 1970 dans une famille de classe moyenne. Tourné entre septembre 2016 et mars 2017, Cuaron s’est lancé dans un long processus de post-production : « je suis extrêmement satisfait des résultats du film donc je dois en prendre soin jusqu’à ce qu’il soit terminé » racontait-il en octobre dernier en marge du Festival Lumière à Lyon. Gageons que cela soit prêt pour le mois de mai.
notre avis // compétition

Ash is purest white
Ash is purest white

1
ASH IS PUREST WHITE
Jia Zhang-ke (chine)

Tout en haut de notre classement, Jia Zhang-ke, le réalisateur chinois de chefs-d’oeuvre absolus du début du XXe siècle (Still Life, A Touch of Sin). L’un de nos auteurs favoris finalise en effet Ash is purest white, film de gangsters dans la Chine moderne (2001-2016) sur trois moments de la vie d’une femme (incarnée par sa compagne et muse Zhao Tao), amoureuse d’une figure de la pègre entre la province de Shanxi et celle de Sichuan. Malgré les récents remous au gouvernement de la censure en Chine qui, faute de visa délivré pour le moment, empêche toute oeuvre chinoise de sortir des frontières (et donc toute sélection à Cannes), on l’exige en compétition.
notre avis // compétition

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Cannes 2013: Les absents ont toujours tort

6 mai 2013
Thomas
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Les 3 annonces officielles de sélection sont passées (Sélection Officielle, Semaine de la Critique, Quinzaine des Réalisateurs par ordre chronologique). Des ajustements ont déjà été opérés ici ou là. Avant de se plonger à corps perdus dans le Festival, un point sur les absences notoires de ce Cannes 2013 (15-26 mai) à 9 petits jours du début des festivités.

godard

On connaît désormais 99,9% des contours de ce que sera la proposition cinématographique du 66è Festival de Cannes. On connaît la liste des quelques 90 longs métrages issus des 3 principaux organes de sélection (augmenté de la sélection ACID). Ne manquait à l’appel que le film de Clôture de la Semaine de la Critique; on le sait depuis mardi dernier c’est le triptyque sur les effets de la 3D 3x3D du trio formé de Jean-Luc Godard, Edgar Pêra et Peter Greenaway qui sera projeté jeudi 23 mai. En attendant de savoir qui aura les honneurs de donner une leçon de cinéma, le casting de ce Cannes cru 2013 est connu.

Une armada française pléthore

Le Festival de Cannes reste – de loin – la plus belle vitrine pour le cinéma d’auteur mondial. A ce titre-là, on peut légitimement penser que la production cinématographique française vit un véritable âge d’or. Ses auteurs, son système de financement, sa distribution,… difficile de ne pas voir dans cette profusion à tous les étages les gages de l’apogée d’un système malgré les affres de polémiques médiatiques connues ces dernières semaines.

On s’en doutait bien avant les annonces de sélection. Les candidats français étaient très nombreux et squattent littéralement tous les bancs de la Croisette 2013. Qu’ils soient réalisés par des cinéastes français, films en langue française tournés par des étrangers, œuvres produites grâce à des fonds français, les films « français » au sens large sont légion: une dizaine (sur 50) en Sélection Officielle, 4 (sur 11) à la Semaine de la Critique, et 6 (sur 21) à la Quinzaine des Réalisateurs. (pour ne pas citer longs métrages retenus par l’ACID où le quota français est littéralement explosé!)

Riad Sattouf et Catherine Breillat, grands absents tricolores

Mais s’il y avait de nombreux candidats, il y a donc de nombreux déçus côté français.

sattouf

Comme la rumeur le laissait craindre, le deuxième film du BéDéaste Riad Sattouf (Les Beaux Gosses) Jacky au Royaume des Filles (v. photo) n’a pas convaincu les différents comités de sélection, malgré un casting prometteur (Charlotte Gainsbourg, Vincent Lacoste, Noémie Lvovsky, Valérie Bonneton). Même sort pour Gare du Nord de Claire Simon, L’Etrange Couleur des Larmes de ton Corps du duo Hélène Fattet et Bruno Forzani (auteurs du remarqué Amer), Une Autre Vie d’Emmanuel Mouret avec JoeyStarr et Virginie Ledoyen, Eastern Boys de Robin Campillo, Réalité de Quentin Dupieux, Tirez la langue Mademoiselle d’Axelle Ropert et surtout Faire L’Amour de Djinn Carrénard (Donoma) qui n’était sans doute pas prêt à temps malheureusement.

Rowe, Dolan, Poromboiu, Reichardt, la jeune garde oubliée ?

Outre les primo-désistements (Lars Von Trier, Pascale Ferran, Roy Andersson en tête), une nouvelle génération de réalisateurs déjà rompus aux fastes et funestes écueils cannois ont dû (ou ont été) forcer à rebrousser le chemin de la Croisette cette année. On pense au roumain Corneliu Poromboiu (son compatriote Cristi Puiu, longtemps évoqué en sélection, n’a pas non plus franchi le cut), à l’américaine Kelly Reichardt dont le film Night Moves dans le milieu de terroristes écolos alimentaient une envie certaine chez la plupart des observateurs assidus du parcours de la réalisatrice de Wendy and Lucy, au jeune canadien Xavier Dolan dont Tom à la Ferme n’est pas prêt non plus – plus afféré qu’il fut apparemment avec la réalisation du dernier clip (à scandale) d’Indochine College Boy – et qui, à moins d’une présentation l’an prochain à Cannes 2014, ferait pour la première fois l’impasse sur la Croisette pour un de ses films (ses trois premières réalisations ont eu les honneurs de Cannes: J’ai Tué ma Mère à la Quinzaine des Réalisateurs et Les Amants Imaginaires et Laurence Anyways au Certain Regard). Enfin dernier absence notoire de ce quatuor: Manto Acuifero du mexicain Michael Rowe, caméra d’Or en 2010 avec Année Bissextile, mais dont la cinématographie sera bien représentée puisque son compatriote Amat Escalante sera lui en Compétition avec Heli cette année.

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Pour revenir rapidement sur le cas Lars Von Trier, le réalisateur danois déclaré persona non grata lors du Festival 2011 après des propos nauséabonds en pleine Conférence de Presse pour la présentation de Melancholia – et réhabilité à demi-mot par les instances cannoises qui aurait bien fait de Nymphomaniac un des événements de Cannes 2013 – semble bien vouloir faire la nique à ceux qui ont contribué à la promotion de son travail (palmé d’or pour Dancer in the Dark par le jury de Luc Besson en 2000, LVT a successivement présenté en Sélection Officielle Breaking The Waves, Les Idiots, Dogville, Manderlay et Antichrist depuis 1996). Un pré-site internet officiel a d’ailleurs déjà été mis en ligne et donne même rendez-vous – crime de lèse-majesté – le 16 mai prochain sur le site, pendant le… Festival de Cannes. CQFD.

37/100 au jeu des pronostics

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Quand, au début de l’année, nous nous sommes lancés dans une chevauchée au long cours pour lister les 100 films candidats à une présentation en plus ou moins grande pompe sur la Croisette en 2013, nous n’imaginions pas un tel scénario: 37 des 100 films listés (5 articles 1 à 20, 21 à 40, 41 à 60, 61 à 80 et 81 à 100) se retrouvent bien sur les rangs des sélections cannoises. Malgré la satisfaction personnelle d’un tel résultat, des absences majeures qui nous laissent encore un goût amer dans le fond de la gorge. On pense en premier lieu à Twelve Years a Slave de Steve McQueen qui semble avoir troqué un (trop) incertain triomphe cannois contre une campagne à venir dans la course aux Oscars 2014 à partir de l’Automne; et surtout Le Transperceneige de Bong Joon-ho.

Au rayon des habitués cannois, notons les défections (refus ou renoncement ?) de Tsai Ming-Liang, Alfonso Cuaron, Albert Serra, Terrence Malick, Kornel Mondruczo, Michel (avec Vicky) Franco, Hubert Sauper, Anton Corbijn, Shinji Aoyama, Robinson Devor, Raya Martin, Atom Egoyan, Eric Khoo, le regretté Alexeï Guerman, Bent Hamer, Lee Daniels, Johanna Hogg, Götz Spielmann, Diego Luna, Urszula Antoniak, Ben Wheatley, Lance Edmands, Richard Aoyade, les frères Park et Kiyoshi Kurosawa.
Gageons que certains d’entre eux croiseront à nouveau la route de la Croisette, et même pour certains d’entre eux pourquoi pas dès 2014. Who knows ?

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Les 100 films candidats pour Cannes 2013: #20-01

5 mars 2013
Thomas
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5è et dernier volet de notre revue des 100 films candidats pour une sélection sur la Croisette lors du 66è Festival de Cannes: les 20 films susceptibles d’intégrer la Compétition Officielle.

Sources: Paris Match, Cineuropa, Les Inrocks, Télérama, Premiere, Ioncinema, FilmdeCulte, et bien plus encore…

#20 DIARY OF A YOUNG BOY de Tsai Ming-Liang (Taïwan)

Ming Liang

Il nous avait appâtés ces dernières années avec une série de courts métrages (Beautiful faisait même la Clôture de la dernière Semaine de la Critique), le taïwanais Tsai Ming-Liang renoue avec un projet long et asiatique (son Visage, en compétition cannoise en 2009, était davantage une encartade française) avec Diary of a young boy. Son acteur fétiche Lee Kang-sheng est de retour pour tenir le rôle d’un père desoeuvré, seul avec ses deux fils, une famille mise au ban d’une société excluante et destructrice.
[notre avis: Compétition]

#19 INSIDE LLEWYN DAVIS de Joel & Ethan Coen (US)

coen

Dès la publication de son premier teaser, les premières impressions sur le nouveau film des frères Coen Inside Llewyn Davis faisaient état d’un consensus assez unanime: le travail sur la photo de Bruno Delbonnel, le chef op’ de Jean-Pierre Jeunet et du récent Faust d’Alexandre Sokourov, s’annonce impressionnant. Ambiance froide et bleutée pour cette plongée dans le new-york folk & bouillonnant des années 1960. Carey Mulligan, John Goodman et Justin Timberlake entourent le prometteur Oscar Isaac.
[notre avis: Compétition]

#18 GRAVITY de Alfonso Cuaron (Mex)
Une station spatiale endommagée, des astronautes en survie, le réalisateur mexicain Alfonso Cuaron (Y Tu Mama Tambien, Les Fils de l’Homme), un duo d’acteurs George Clooney, Sandra Bullock, n’en jetez plus, Gravity tourné en 3D, est l’une des attractions de l’année cinéma à venir. Initialement daté par la Warner à l’automne 2012, une date de sortie américaine a finalement été fixée en octobre 2013. On rêve à ce que pourrait donné la caméra de l’amateur de plans-séquences interminables et jouissifs Alfonso Cuaron dans cet univers clos.
[notre avis: Compétition]

#17 THE CONGRESS de Ari Folman (Isr)

folman

Rares sont les réalisateurs qui peuvent se targuer d’avoir contribué à ouvrir la brèche d’un nouveau genre cinématographique. L’israélien Ari Folman en fait partie; il avait brandi en 2008 avec Valse avec Bachir, un film docu-fiction hybride comportant à la fois des scènes de film d’animation mais aussi de live-action. Bachir était l’oeuvre de sa vie, un manifeste politique. Le travail autour de The Congress -dont l’aboutissement en post-production est encore incertain avant Cannes- est quant à lui purement fictionnel, adapté d’une nouvelle d’anticipation de Stanislaw Lem (Solaris).
[notre avis: Compétition]

#16 ABUS DE FAIBLESSE de Catherine Breillat (Fra)
On connaît les problèmes de santé qu’a connu Catherine Breillat. Pour ce qu’on annonce inexorablement comme son testament cinématographique, la réalisatrice s’est une nouvelle fois appuyée sur sa vie pour raconter dans Abus de Faiblesse un nouvel épisode de son travail d’auto-fiction filmée. Sa romance avec l’escroc Christophe Rocancourt, les déboires judiciaires qui en ont suivis, Breillat n’élude rien et s’est adjoint les services d’un couple détonnant, Isabelle Huppert et Kool Shen.
[notre avis: Compétition]

#15 L’AGE DU TATOUAGE de Jia Zhang-ke (Chine)
1966 – 1976 « les 10 années de la grande catastrophe ». Jia Zhang-ke, l’un des plus grands cinéastes de notre temps, qui est l’un des représentants de ceux que l’on appelle la « 5è génération » nés pendant la « Révolution Culturelle » chinoise, estime que la chine n’a pas fait correctement son devoir de mémoire sur cette période. Dans la ville de Suzhou, au sud de Shanghaï, Jia Zhang-ke veut dépeindre cette lutte des classes par la violence qui sévissait à l’époque entre bandes rivales qui affichaient fièrement leur slogan sur des tatouages, et qui lui rappelle la Chine d’aujourd’hui. Pour raconter cette histoire récente dans l’Age du Tatouage, Jia Zhang-ke a lancé au début de son projet un grand appel sur internet pour recueillir les témoignages les plus nombreux.
[notre avis: Compétition]

#14 LE BLEU EST UNE COULEUR CHAUDE de Abdellatif Kechiche (Fra)

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La réputée glaçante et impénétrable nouvelle icône du cinéma français Léa Seydoux a voulu se confronter au regard intransigeant d’Abdellatif Kechiche (La Faute à voltaire, L’Esquive, Venus Noire). 5è film du réalisateur de La Graine et le Mulet, Le Bleu est une couleur chaude est l’adaptation d’une Bande Dessinée de Julie Maroh, l’histoire d’amour entre deux filles. Prévue au casting de L’Ecume des jours de Michel Gondry, elle avait dû décliner pour pouvoir se mettre à nue devant la caméra de Kechiche. Avec Grand Central de Rebecca Zlotowski (déjà évoqué dans le classement) et ce dernier film d’Abdellatif Kechiche, Léa Seydoux pourrait bien être une des reines de Cannes 2013.
[notre avis: Compétition]

#13 LA GRANDE BELLEZZA de Paolo Sorrentino (Ita)

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Paolo Sorrentino est l’un des symboles de la gouvernance Frémaux à la tête de la Sélection Officielle cannoise. Du très bon (Il Divo, 2008) aux plus contestables (This Must be the Place, 2011), tous les longs métrages de Paolo Sorrentino ont trouvé place dans la catégorie reine de la Compétition. La Grande Bellezza ne devrait pas faire exception à la règle pour le retour de Paolo Sorrentino à Rome aux côtés de l’immense Toni Servillo. Ambiance Dolce Vita et douceur romaine attendues dans ce portrait d’un écrivain à succès en panne d’inspiration.
[notre avis: Compétition]

#12 TOM A LA FERME de Xavier Dolan (Can)
4 films à Cannes en quatre ans, c’est ce qu’ambitionne le jeune réalisateur québequois Xavier Dolan en présentant Tom à la Ferme, son 4è film consécutif à Cannes après J’ai Tué Ma Mère (Quinzaine des Réalisateurs, 2009), Les Amours Imaginaires (Un Certain Regard, 2010), et Laurence Anyways (Un Certain Regard, 2011). Echaudé par la « non-titularisation » de Laurence Anyways en Compétition Officielle l’an dernier, il espère bien faire de cette adaptation d’un succès théâtral canadien sa première montée des marches. Entre homosexualité rangée, amours impossibles, deuil et conflits familiaux, le synopsis de Tom à la Ferme est très dolanien: « Tom perd son amant dans un accident de moto. En rendant visite à sa belle-famille dans l’arrière-pays montréalais, il se rend compte que personne ne le connaissait tel qu’il était ».
[notre avis: Compétition]

#11 ONLY LOVERS LEFT ALIVE de Jim Jarmush (US)

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La romance d’un couple de vampires séculaires est troublée par l’irruption dans leur vie de la jeune Ava. Quand la figure de proue du cinéma indépendant Jim Jarmush s’attaque à un film de genre tel que le vampire movie, on se souvient de Ghost Dog et on se met à rêver. Quand on rajoute à cela que Tilda Swinton, Tom Hiddleston, John Hurt et Mia Wasikowska accompagne Jarmush dans cette aventure, on crève d’envie de voir Only Lovers Left Alive à Cannes.
[notre avis: Compétition]

#10 LES SALAUDS de Claire Denis (Fra)
Lancée dans un projet d’inspiration KUROSAWAienne, sur fond de combat sur l’honneur et de vengeance, Claire Denis qui filme pour la première fois en numérique s’est entourée de son cercle familié, Agnès Godard à la photo, Vincent Lindon (avec Chiara Mastroianni) devant la caméra et Vincent Maraval avec Wild Bunch en protecteur/producteur. Pour les heureux lecteurs du scénario co-signé avec Jean-Paul Fargeau, les premiers échos font état d’une histoire bouleversante, une puissance rare à la tension érotique palpable; Les Salauds ou les prémices d’un des films noirs de l’année.
[notre avis: Compétition]

#09 LE TRANSPERCENEIGE de Bong Joon-ho (Cor)

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C’est sans doute l’une des images les plus prometteuses de ce début d’année cinéma 2013: la star coréenne Song Kang-ho, hagard dans un wagon-fantôme. Le cinéaste Bong Joon-ho s’attaque à l’un des classiques de la bande dessinée d’anticipation franco-belge des années 1980 Le Transperceneige de Jacques Lob et Jean-Marc Rochette. Dans un monde post-apocalyptique, tout ce qui reste d’humanité est enfermé dans un train qui roule éternellement. Un pitch à la hauteur de notre impatience. Le scénario a été co-écrit par Bong Joon-ho et Park Chan-Wook. Le film en langue anglaise aura pour cast international Chris Evans, Octavia Spencer, Tilda Swinton, Jamie Bell et John Hurt et donc Song Kang-ho sus-cité.
[notre avis: Compétition]

#08 ONLY GOD FORGIVES de Nicolas Winding Refn (Dan)
Quand nous étions sortis l’an dernier à Cannes 2012 d’une séance surprise concoctée par Thierry Frémaux avec différents bouts de montage directement envoyés par des réalisateurs en cours de tournage, le plus impressionnant d’entre eux avait sans doute été celui de Only God Forgives, le nouvel épisode des aventures de Ryan Gosling au pays du danois Nicolas Winding Refn. Un épisode thaîlandais cette fois pour le duo de Drive. L’extrait en question était teinté d’hémoglobine et de bastons dans les bas-fonds de Bangkok et annonçait comme une évidence que Only God Forgives promettait d’être aussi violent que Drive.
[notre avis: Compétition]

#07 DAU de Ilya Khrzhanovsky (Rus)
A force d’évoquer l’un des projets cinématographiques les plus ambitieux du début du XXIè siècle, on va finir par croire que tout cela n’était qu’une imposture. Il faut dire que Dau du jeune russe Ilya Khrzhanovsky faisait déjà partie des projets retenus par l’Atelier de la Cinefondation du Festival de Cannes en… 2006 ! Toutes les rumeurs les plus folles ont été évoquées sur ce rêve de « peinture cinématographique » de la société soviétique depuis le début de sa préparation: perfectionnisme à l’extrême de Khrzhanovsky, reconstitution entière d’une ville ukrainienne du milieu du XXè siècle, audition de centaines de milliers de personnes pour que les figurants collent au plus près des physiques de l’époque (fin 2011, le magazine GQ évoquait ce tournage historique dans une article surréaliste),… Dau à Cannes cette année ? Espérons-le.
[notre avis: Compétition]

#06 UN INDIEN DES PLAINES de Arnaud Desplechin (Fra)

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Arnaud Desplechin (Esther Kahn, Rois et Reine), l’un de nos auteurs les plus intéressants, s’est lancé dans l’adaptation de l’oeuvre de Georges Devereux, pionnier de l’ethnopsychologie « Psychothérapie d’un indien des plaines », oeuvre qui hante Desplechin « depuis une vingtaine d’années ». Pour cela, il est parti aux Etats-Unis tourner cette rencontre entre Jimmy Picard (le film a longtemps eu pour nom de code Portrait de Jimmy Picard), un indien névrosé, et son psy (Benicio Del Toro face à Mathieu Amalric).
[notre avis: Compétition]

#05 HISTORIA DE LA MEVA MORT de Albert Serra (Esp)

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On ne cache plus ici notre passion pour le travail du catalan fou Albert Serra. Depuis Honor de Cavalleria et en passant par l’inénarrable Chant des Oiseaux, Serra a su se faire une place à part dans l’univers des soldats de l’étrange, des artisans d’un cinéma de l’ailleurs qui permet au spectateur, sans jamais l’exclure, de se forger son propre imaginaire. C’est surtout Olivier Père qui le premier, à la tête de la Quinzaine des Réalisateurs, a fait d’Albert Serra un de ses chouchous dans les années 2000. Pour cette Historia de la Meva Mort, Albert Serra convoque sur sa toile une rencontre atypique entre Casanova et Dracula dans la France fin XVIIIè et début du XIXè siècle. Du Serra dans le texte.
[notre avis: Compétition]

#04 TWELVE YEARS A SLAVE de Steve McQueen (GB)

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Le Festival de Cannes ne peut pas se passer de sa visite annuelle du couple varois Brad Pitt – Angelina Jolie. Tantôt pour l’un, tantôt pour l’autre, chaque année un de leurs films y  est présenté. Cette fois-ci, Brad Pitt a mis toutes les chances de son côté en s’affichant dans le nouveau film de l’artiste britannique Steve McQueen (Hunger, Shame). Michael Fassbender, la muse de McQueen, est de nouveau là dans Twelve Years a Slave, partition très attendue autour de l’esclavage dans l’Amérique du XIXè siècle, avec Chiwetel Ejiofor et la jeune baby-star des Bêtes du Sud Sauvages Quvenzhané Wallis.
[notre avis: Compétition]

#03 LOW LIFE de James Gray (US)

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Une seule incertitude subsiste pour l’un des films les plus certains de son entrée en Compétition sur la Croisette en mai prochain: son titre. Low Life puis Nightingale, puis finalement le réalisateur américain James Gray semblait revenir au titre initial finalement pour raconter la vie et les tourments d’une immigrée européenne fraîchement débarquée à Ellis Island dans l’Amérique des années 1920. Marion Cotillard poursuit son parcours américain exceptionnellement gâté: Michael Mann, Chris Nolan, Woody Allen, Steven Soderbergh, et maintenant James Gray à son tableau de chasse des réals US de tout premier plan ! Elle aura dans Low Life Joaquin Phoenix et Jeremie Renner comme partenaires.
[notre avis: Compétition]

#02 KNIGHT OF CUPS de Terrence Malick (US)
Difficile de croire que celui que l’on targuait de rester des années sans tourner, puis une fois en production de ne céder qu’après des centaines d’heures de post-production avant de laisser ses films au public, est en passe de signer 4 films en 4 ans. Depuis sa Palme d’Or en 2011 (The Tree of Life), Terrence Malick enchaîne les projets; tout juste fini de dévoiler A la merveille (Venise 2012 et sortie France demain le 6 mars), la société de production Film Nation a déjà dans son line-up deux autres films: ce Knight of Cups annoncé sur la Croisette et un autre projet [sans titre]. Malgré l’accueil pour le moins glacial de A la merveille à Venise, une nouvelle venue de Terrence Malick à Cannes serait un événement. Knight of Cups réunit un trio appétissant, Christian Bale, Natalie Portman et Cate Blanchett, et revêt une note d’intention aussi lapidaire que malickienne « l’histoire d’un homme entre tentations, célébrité et excès ».
[notre avis: Compétition]

#01 LA VENUS A LA FOURRURE de Roman Polanski (Fra)
On sait le projet parti sans doute un poil trop tard dans la course à la Sélection Cannoise – la production a démarré fin novembre 2012 – il est de notre devoir d’évoquer au sommet de cette revue des potentiels films sélectionnables pour Cannes 2013, l’excitante adaptation de l’oeuvre érotique de Leopold Sacher-Masoch (le « masochisme », c’est lui) La Venus à la Fourrure par le maître Roman Polanski avec Emmanuelle Seignier et Louis Garrel. Les derniers échos de timing cannois seraient plutôt optimistes. Wait and see.
[notre avis: Compétition]

A (re)lire >> les 20 films classés de 100 à 81.
A (re)lire >> les 20 films classés de 80 à 61.
A (re)lire >> les 20 films classés de 60 à 41.
A (re)lire >> les 20 films classés de 40 à 21.
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