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Cannes 2016 : Après l’Officielle, que doit-on attendre des Parallèles ?

17 avril 2016
Thomas
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Jeudi 14 avril. Thierry Frémaux égrène la quasi-intégralité des (49) films qui composeront la Sélection Officielle du 69e Festival de Cannes. À la veille du dévoilement de la Semaine de la Critique et de la Quinzaine des Réalisateurs, bilan et perspectives dans les sections parallèles.

L’écueil 2015 était semble-t-il dans toutes les têtes de l’équipe de sélectionneurs autour de Thierry Frémaux. Finies les récupérations en chaîne du côté de la Quinzaine des Réalisateurs comme l’an dernier, Arnaud Desplechin et Philippe Garrel en tête, « grâce » à la tentative infructueuse de « renouvellement » des têtes en Compétition – Valérie Donzelli, Guillaume Nicloux. Comme un symbole 2016, Bruno Dumont : la récup à l’envers vers la Sélection Officielle pour l’une des premières réussites du mandat du Délégué Général de la Quinzaine Edouard Waintrop en 2014 avec la saga P’tit Quinquin.

images en conf

Des miettes pour les sélections parallèles ?

La Sélection Officielle a frappé fort. Il n’y a qu’à voir le niveau atteint par les relatives mineures Séances spéciales projetées en Salle du Soixantième, même là le programme est plus qu’alléchant : Rithy Panh, Paul Vecchiali et même Jean-Pierre Léaud en Louis XIV chez le fantasque ibérique Albert Serra. Excusez du peu.

Alors, à quelques heures du dévoilement des sélections parallèles (la Semaine de la Critique lundi 18, la Quinzaine des Réalisateurs mardi 19), il est facile de piocher dans la liste des absents de l’Officielle pour en esquisser des sélections hypothétiques. Dans cette catégorie, trois types de films : 1/ les potentiels compléments gardés sous le coude visionnés ou en passe de l’être, 2/ les déçus de se voir proposer un strapontin au Certain Regard par exemple, 3/ les sélectionnés d’office à la Quinzaine et à la Semaine.
Dans la 1ère catégorie, trois poids lourds candidats au 21e hypothétique fauteuil en Compétition : Asghar Farhadi, Emir Kusturica et la française Katell Quillévéré. Si on ne voit pas les deux premiers accepter un lot de consolation à la Quinzaine des Réalisateurs en cas de non sélection dans la catégorie reine, on imagine bien Réparer les vivants pourquoi pas ouvrir la Quinzaine le 12 mai prochain.
Dans la 2e catégorie selon nos informations, Amat Escalante et Kiyoshi Kurosawa ont tous les deux refusé un basculement à Debussy au Certain Regard et se retrouveront en Compétition à Venise en septembre prochain. Le même sort est à craindre pour Marco Bellocchio.

Une Quinzaine « italienne »

Dans la 3e catégorie, seraient bookés à la Quinzaine des Réalisateurs, Kim Nguyen, Wayne Roberts, Alejandro Jodorowsky, Morgan Simon, Julia Ducournau, Antonin Peretjatko, Claude Barras, Rachid Djaïdani et le film posthume de Solveig Anspach. Les journalistes transalpins, qui s’étaient émus le 14 avril de l’absence de témoins de la « renaissance » du cinéma italien (comme l’a très justement signalé une journaliste lors des Q/R en conférence de presse), devraient pouvoir goûté au Palais Croisette cette année avec les nouveaux films de leurs compatriotes, Paolo Virzi, Alessandro Comodin et Andrea Molaioli. Et comme évoqué plus haut, Edouard Waintrop et son équipe de sélectionneurs ne seraient pas contre attirer dans leurs filets les grands perdants de la conférence de presse de Thierry Frémaux, Katell Quillévéré, Arnaud des Pallières et Pablo Larrain. Seule certitude côté français, on ne retrouvera à la Quinzaine ni Bertrand Bonello (en route vers Locarno) ni Stéphane Brizé.

Plus guère de doute par contre du côté de la Semaine de la Critique qui devrait ouvrir ses hostilités avec Victoria le nouveau film de Justine Triet, et dans laquelle on devrait découvrir les films de Sébastien Marnier, Mehmet Can Mertoglu et un film collectif dont un segment serait l’oeuvre de Laëtitia Casta.

Fin du suspense cette semaine…

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100 films pour Cannes 2016 : #60-41

19 mars 2016
Thomas
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Si vous arrivez ici, vous avez déjà lu que les prochains Sean Penn, Woody Allen, Jodie Foster et Shane Black seront de la partie. Que du frais dans la suite des 100 films candidats à la Croisette.

3e volet: les 20 films classés de 60 à 41.

#60 L’ORNITHOLOGUE de João Pedro Rodrigues (Por)

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Le portugais est un habitué des grands festivals. Invité régulier de Cannes et Locarno, João Pedro Rodrigues devrait avoir terminé à temps son nouveau film. L’acteur français – et nouvelle icône – Paul Hamy y interprète un ornithologue qui se lance dans une quête spirituelle, « une réinterprétation du mythe et de la vie de Saint Antoine », un sujet obsessionnel pour Rodrigues qui y a déjà consacré un court métrage.
[notre avis: Compétition]

#59 PAYS de Chloé Robichaud (Can)
Pour son deuxième long métrage, la jeune cinéaste québécoise a choisi de créér de toute pièce un pays imaginaire souverain sur une île perdue du côté de Terre-Neuve. « L’idée m’est venue après avoir créé de toutes pièces trois personnages de femmes politiques […] Ces destins m’intéressent ». Après le prometteur Sarah préfère la course (Un Certain Regard 2013), l’heure de la confirmation est venue pour Chloé Robichaud.
[notre avis: Un Certain Regard]

#58 LA DANSEUSE de Stéphanie di Giusto (Fra)
C’est l’un des castings les plus excitants du foisonnant paysage cinématographique français : Soko, Mélanie Thierry, Lily-Rose Depp (fille de x2), Gaspard Ulliel, François Damiens, Louis Garrel et Louis-Do de Lencquesaing. Coécrit avec Thomas Bidegain, Stéphanie di Giusto évoque le destin de Loïe Fuller, jeune étoile de la danse du début du 20e siècle. L’une des grosses promesses du line-up Wild Bunch.
[notre avis: Un Certain Regard – film d’ouverture]

#57 VICTORIA de Justine Triet (Fra)

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La cinéaste passée par les Beaux-Arts et les documentaires a surgi à Cannes par la petite porte de la sélection ACID en 2013 avec La Bataille de Solférino. Après ce succès critique et public, changement de braquet : dans Victoria il y est question du sexe dans une intrigue à tiroirs où Virginie Efira interprète une avocate prise au piège entre deux affaires. Justine Triet espère « prendre le contre-pied des comédies romantiques lourdingues». Melvil Poupaud, Vincent Lacoste et Laurent Poitrenaux complètent la distribution.
[notre avis: Un Certain Regard]

#56 APPRENTICE de Junfeng Boo (Sin)

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Après l’étouffant Sandcastle (Semaine de la critique 2010), le cinéaste singapourien Junfen Boo promet une angoissante plongée dans une prison de haute sécurité à travers le parcours initiatique d’un jeune apprenti officier auprès d’un mentor passé maître dans l’exécution capitale.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#55 APNÉE de Jean-Christophe Meurisse (Fra)

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Chef de bande et de création du collectif de théâtre Les Chiens de Navarre, et coupable de spectacles complètement « frapadingues », virevoltant sans cesse entre l’univers des débuts du Splendid et les metteurs en scène européens les plus iconoclastes, Jean-Christophe Meurisse passe au grand écran avec une bonne partie de sa troupe : Thomas Scimeca, Céline Fuhrer, Maxence Tual et Thomas de Pourquery en tête.
[notre avis: ACID]

#54 THE SENSE OF AN ENDING de Ritesh Batra (Inde)

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Lancé à la Semaine de la Critique, le premier film de Ritesh Batra The Lunchbox a été salué partout dans le monde. Dans son deuxième long métrage, le cinéaste a réuni un couple de seniors flamboyants : Charlotte Rampling et l’oscarisé Jim Broadbent. Adaptation d’un roman de Julian Barnes.
[notre avis: Un Certain Regard]

#53 M de Sara Forestier (Fra)
« Un jour, vers mes seize ans, j’ai vécu une histoire que j’ai eu envie de raconter. C’était en 2002, cela fait onze ans, et cette histoire ne m’a jamais quittée, ni mon désir pour elle. » La réalisatrice, c’est l’actrice Sara Forestier. L’histoire, c’est celle de Lila, une jeune bègue complexée réfugiée dans le silence qui voir sa vie basculer lorsqu’elle tombe amoureuse d’un pilote kamikaze adepte de courses automobiles clandestines. Sara Forestier et Redouanne Harjane seront le couple à l’écran.
[notre avis: Un Certain Regard]

#52 NERUDA de Pablo Larrain (Chi)

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Après sa trilogie Pinochet (Tony Manero, Post Mortem, No), et El Club, l’un des cinéastes sud-américains les plus intéressants de ces dernières années a mis en route deux biopics intrigants. Le premier, Neruda, sur le prix nobel de littérature chilien avec notamment Gael Garcia Bernal, est un postulant légitime à la Croisette. Le deuxième, Jackie, avec Natalie Portman dans le costume de la première dame, ne devrait pas être prêt pour Cannes.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs – film d’ouverture]

#51 ÇA IRA MIEUX LÀ-BAS de Petr Vaclav (Tch)

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Au fil de ses films, le cinéaste tchèque Petr Vaclav construit une oeuvre particulière sur les damnés de son pays, les roms. comme dans Zaneta, son excellent troisième long-métrage présenté en sélection ACID en 2014. Curiosité du casting : Karidja Touré de Bande de filles.
[notre avis: Semaine de la Critique – séance spéciale]

#50 ORPHELINE de Arnaud des Pallières (Fra)

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L’histoire d’une femme racontée de la petite enfance à la trentaine révolue, « la lutte d’une orpheline pour sa vie, sa liberté et son identité. » confie l’auteur de Michael Kohlhaas (Compétition 2013). Certaines indiscrétions font état d’un scénario bouleversant. Le rôle-titre sera tenu par la star annoncée de ce Cannes 2016, Adèle Haenel. Avec aussi Adèle Exarchopoulos, Gemma Aterton, Sergi Lopez, Jalil Lespert et Nicolas Duvauchelle. Entrée française certaine.
[notre avis: Compétition]

#49 SWISS ARMY MAN de Dan Kwan & Daniel Scheinert (US)

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Dernier postulant du cru 2016 de Sundance, le bien barré Swiss Army Man des « Daniels » (Kwan et Scheinert) – venus du clip – a des faux airs d’un Seul au monde « suédé » à la sauce Dupieux. Avec le tandem Paul Dano – Daniel Radcliffe, et une folie créative qui n’est pas sans rappeler Michel Gondry, on veut ce film à Cannes. La sortie US a été calée en juillet. .
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#48 ETERNITÉ de Tran Anh Hung (VN)

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Révélé avec L’odeur de la papaye verte caméra d’or en 1993, le cinéaste vietnamien Tran Anh Hung (A la verticale de l’été, Cyclo) a réuni Audrey Tautou, Bérénice Béjo, Mélanie Laurent et Jérémie Rénier pour un film d’époque du début du 19e siècle tiré d’une adaptation du roman d’Alice Ferney L’Elégance des veuves. Alexandre Desplat signe la bande-son.
[notre avis: Hors Compétition]

#47 STORY OF YOUR LIFE de Denis Villeneuve (Can)
Avant de s’embarquer dans le sequel de Blade Runner, le prolifique Denis Villeneuve (Incendies, Prisoners, Enemy), en compétition l’an dernier avec l’efficace Sicario, pourrait viser la passe de deux avec Story of your life, un film de SF avec Amy Adams, Jeremy Renner et Forest Whitaker.
[notre avis: Compétition]

#46 LA LOI DE LA JUNGLE de Antonin Peretjatko (Fra)

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L’histoire d’un mec qui veut monter une station de ski en Guyane, voilà un postulat de départ idéal pour le trio de La Fête du 14 juillet (Antonin Peretjatko-Vincent Macaigne-Vimala Pons) révélé à la Quinzaine des Réalisateurs en 2014. Avec aussi Mathieu Amalric, Pascal Légitimus et Jean-Luc Bideau.
[notre avis: Semaine de la Critique – séance spéciale]

#45 THE LIGHT BETWEEN OCEANS de Derek Cianfrance (US)

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Après Blue Valentine et The Place Beyond the Pines, Derek Cianfrance revient derrière la caméra avec The Light Between Oceans. Adapté du roman éponyme de M.L. Stedman, l’action suit un couple de gardiens de phare sur une île australienne dans les années 1920. Casting de haut vol : Michael Fassbender, Alicia Vikander et Rachel Weisz.
[notre avis: Compétition]

#44 RESTER VERTICAL de Alain Guiraudie (Fra)

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« J’ai conçu Rester vertical comme la plupart de mes films, avec l’idée de rendre l’invraisemblable crédible, l’impossible envisageable. Avec l’idée de faire un grand voyage pas très loin de chez moi […] une diagonale qui va de la Lozère à Brest ». La révélation India Hair fait partie du voyage. Grosse attente pour le nouveau film du réalisateur de L’inconnu du lac, de nouveau produit par Sylvie Pialat.
[notre avis: Compétition]

#43 L’ENNEMI INVISIBLE de Jonathan Littell (Fra)

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Le Pacte mise beaucoup sur le passage derrière la caméra de l’auteur du best-seller « Les Bienveillantes » : au programme, un documentaire sur les groupes extrêmistes en Afrique qui embrigadent les jeunes enfants pour en faire des soldats et des prostituées.
[notre avis: Sélection officielle – séance spéciale]

#42 THE WAILING de Na Hong-jin (Cor)

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Déjà présent dans notre Top 100 l’année dernière, le nouveau thriller du coréen Na Hong-jin (The Chaser, The Murderer) sera à Cannes cette année. On ne voit pas comment il en serait autrement pour cette enquête menée par un flic et un chaman dans un village rongé par une rumeur mystérieuse. La sortie coréenne est calée en mai prochain.
[notre avis: Hors Compétition – séance de minuit]

#41 VOYAGE OF TIME de Terrence Malick (US)

terrence-malick

En mars 2015, Vincent Maraval nous faisait déjà saliver « 1h du film somme de Terrence Malick Voyage of Time…, plus qu’un an à attendre un film demarré il y a 40ans ». Si l’ombre de Malick planera sur Cannes cette année, on fait davantage confiance à ce documentaire fleuve qu’à sa nouvelle oeuvre de fiction Weightless aussi dans les tuyaux. Côté coulisses, Ennio Morricone sera à la baguette et des conteurs de luxe s’appelleront Cate Blanchett et Brad Pitt. Classe.
[notre avis: Hors Compétition]

A (re)lire >> les 20 films classés de 100 à 81.
A (re)lire >> les 20 films classés de 80 à 61.
A (re)lire >> les 20 films classés de 40 à 21.
A (re)lire >> les 20 films classés de 20 à 1.
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Cannes 2013: 20 candidats à la Palme d’Or

18 avril 2013
Thomas
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Ils sont 20, 20 films qui concourront en mai prochain pour la Palme d’Or. 20 films en Compétition pour un total de 37 heures et 22 minutes de projection pour le jury de Steven Spielberg et les plus courageux des festivaliers. Retour en détail sur ces 20 longs métrages.

UN CHATEAU EN ITALIE de Valeria Bruni-Tedeschi (1h44)
Au coeur d’une famille italienne de la bourgeoisie industielle – qui n’est pas sans rappeler la sienne – les liens se disloquent, un monde s’efface, un amour commence. Valeria Bruni-Tedeschi, pour sa 3è réalisation (Il est plus facile pour un chameau…, Actrices), s’est adjoint les services de Noémie Lvovsky et Agnès de Sacy pour co-écrire avec elle le scénario. Au casting la réalisatrice (encore), Louis Garrel, Xavier Beauvois, le trop rare André Wilms et la mère de Bruni-Tedeschi, Marisa Borini.

INSIDE LLEWYN DAVIS de Joel & Ethan Coen (1h45)

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Dès la publication de son premier teaser, les premières impressions sur le nouveau film des frères Coen Inside Llewyn Davis faisaient état d’un consensus assez unanime: le travail sur la photo de Bruno Delbonnel, le chef op’ de Jean-Pierre Jeunet et du récent Faust d’Alexandre Sokourov, s’annonce impressionnant. Ambiance froide et bleutée pour cette plongée dans le new-york folk & bouillonnant des années 1960. Carey Mulligan, John Goodman et Justin Timberlake entourent le prometteur Oscar Isaac.

MICHAEL KOHLHAAS de Arnaud des Pallières (2h05)
Mads Mikkelsen chez l’orginal et talentueux Arnaud des Pallières (Parc), la rencontre évoquée depuis près de deux ans maintenant a de la gueule. Michael Kohlhaas, d’après l’oeuvre de Heinrich Von Kleist, a pour cadre les Cévennes, au XVIème siècle où un prospère marchand de chevaux mène une vie familiale aisée et heureuse, mais victime d’une injustice, il décide de lever une armée pour rétablir son droit. Un casting européen impressionnant pour épauler la star danoise avec Bruno Ganz, Sergi Lopez, Amira Casar, Denis Lavant et la jeune garde représentée par Paul Bartel et Swann Arlaud pour ne citer qu’eux.

JIMMY P. (PSYCHOTERAPY OF A PLAINS INDIAN) de Arnaud Desplechin (2h)

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Arnaud Desplechin (Esther Kahn, Rois et Reine), l’un de nos auteurs les plus intéressants, s’est lancé dans l’adaptation de l’oeuvre de Georges Devereux, pionnier de l’ethnopsychologie « Psychothérapie d’un indien des plaines », oeuvre qui hante Desplechin « depuis une vingtaine d’années ». Pour cela, il est parti aux Etats-Unis tourner cette rencontre entre Jimmy Picard (le film a longtemps eu pour nom de code Portrait de Jimmy Picard), un indien névrosé, et son psy (Benicio Del Toro face à Mathieu Amalric).

HELI de Amat Escalante (1h45)
Inárritu, Cuaron, Reygadas, Pla… la nouvelle vague mexicaine est visuellement sans doute ce qui est arrivée de mieux au cinéma mondial depuis une quinzaine d’années. Amat Escalante est l’un des derniers fleurons de cette lignée de créateurs bien habitué déjà de la Croisette: doublement sélectionné Un Certain Regard pour Sangre puis Los Bastardos, Escalante présente Heli comme un savant-mélange de ses 2 premiers films, dans une histoire mêlant cartels, police corrompue, trafic de drogues, et exploitation sexuelle. La comédie à la mexicaine quoi…

LE PASSE de Asghar Farhadi (Fra-Iran)

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Après le succès mondial d’Une Séparation, l’iranien Asghar Farhadi a tourné à Paris son premier film français. Script top secret signé Fahadi pour un casting mêlant Bérénice Béjo, Tahar Rahim, Sabrina Ouazani et des acteurs iraniens.

THE IMMIGRANT de James Gray (2h)

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Vie et tourments d’une immigrée européenne fraîchement débarquée à Ellis Island dans l’Amérique des années 1920. Marion Cotillard poursuit son parcours américain exceptionnellement gâté: Michael Mann, Chris Nolan, Woody Allen, Steven Soderbergh, et maintenant James Gray à son tableau de chasse des réals US de tout premier plan ! Elle aura dans The ImmigrantJoaquin Phoenix et Jeremie Renner comme partenaires.

GRISGRIS de Mahamat-Saleh Haroun (1h40)

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Déjà présent en Compétition en 2010 (prix du Jury) avec Un Homme qui crie, le réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun représentera une nouvelle fois le trop rare cinéma africain sur la Croisette avec Grisgris, nom de son personnage principal qui se rêve danseur alors même qu’il a une jambe paralysée. Mais son rêve se brise lorsque son oncle tombe gravement malade, et qu’il doit côtoyer le milieu des trafiquants pour le sauver.

TIAN ZHU DING (A TOUCH OF SIN) de Jia Zhang-ke (2h15)
1966 – 1976 « les 10 années de la grande catastrophe ». Jia Zhang-ke, l’un des plus grands cinéastes de notre temps, qui est l’un des représentants de ceux que l’on appelle la « 5è génération » nés pendant la « Révolution Culturelle » chinoise, estime que la chine n’a pas fait correctement son devoir de mémoire sur cette période. Dans la ville de Suzhou, au sud de Shanghaï, Jia Zhang-ke veut dépeindre cette lutte des classes par la violence qui sévissait à l’époque entre bandes rivales qui affichaient fièrement leur slogan sur des tatouages, et qui lui rappelle la Chine d’aujourd’hui. Pour raconter cette histoire récente, Jia Zhang-ke a lancé au début de son projet un grand appel sur internet pour recueillir les témoignages les plus nombreux. Le réalisateur chinois aime à présenter son film comme un « road-movie saupoudré de scènes d’arts martiaux ». On veut bien le croire.

ONLY GOD FORGIVES de Nicolas Winding Refn (1h30)

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Quand nous étions sortis l’an dernier à Cannes 2012 d’une séance surprise concoctée par Thierry Frémaux avec différents bouts de montage directement envoyés par des réalisateurs en cours de tournage, le plus impressionnant d’entre eux avait sans doute été celui de Only God Forgives, le nouvel épisode des aventures de Ryan Gosling au pays du danois Nicolas Winding Refn. Un épisode thaïlandais cette fois pour le duo de Drive. L’extrait en question était teinté d’hémoglobine et de bastons dans les bas-fonds de Bangkok et annonçait comme une évidence que Only God Forgives promettait d’être aussi violent que Drive.  Certaines mauvaises langues racontent que Thierry Frémaux souhaitait projeter Only God Forgives en séance de minuit mais qu’il se serait ravisé par la suite. Quand on entend sa présentation « très prudente » ce matin lors de la conférence de presse, on a tendance à croire cette anecdote.

SOSHITE CHICHI NI NARU (LIKE FATHER, LIKE SON) de Hirokazu Kore-Eda (2h)

KOREEDA

Rares sont les déceptions quand on parle des films du japonais Hirokazu Kore-Eda. Très attaché au sujet de la famille, il approfondit  ce travail passionnant dans Like Father, Like Son, histoire d’une famille bouleversée quand elle apprend que son fils a été accidentellement échangé à la naissance.

LA VIE D’ADÈLE de Abdellatif Kechiche (3h07)

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La réputée glaçante et impénétrable nouvelle icône du cinéma français Léa Seydoux a voulu se confronter au regard intransigeant d’Abdellatif Kechiche (La Faute à voltaire, L’Esquive, Venus Noire). 5è film du réalisateur de La Graine et le Mulet, Le Bleu est une couleur chaude est l’adaptation d’une Bande Dessinée de Julie Maroh, l’histoire d’amour entre deux filles. Prévue au casting de L’Ecume des jours de Michel Gondry, elle avait dû décliner pour pouvoir se mettre à nue devant la caméra de Kechiche. Avec Grand Central de Rebecca Zlotowski (Un Certain Regard 2013) et ce dernier film d’Abdellatif Kechiche, Léa Seydoux est déjà une des reines de Cannes 2013.

WARA NO TATE (SHIELD OF STRAW) de Takashi Miike (2h05)
Stakhanoviste en chef depuis les années 1990, Takashi Miike habitué à réaliser tout type de format à la chaîne – théâtre, télévision, cinéma – il a puisé dans le V-Cinema (en direction du marché vidéo) ce goût pour l’expérimentation et l’audace. Le Festival de Cannes a déjà honoré Miike en présentant l’an dernier en Séance de Minuit Ai To Makoto, et en faisant même de Ichimei en 2011 le premier film en 3D concourrant en Compétition. Avec Straw Field, Miike semble renouer avec le thriller classique: un serial-killer à gueule d’ange fait l’erreur d’assassiner la petite-fille d’un ponte de la finance. Celui-ci veut se venger en offrant un milliard de yens à qui parviendra à liquider le tueur. Miike devient définitivement un grand habitué du Festival. Le cinéma de genre en Compétition, c’est la Frémaux touch et on apprécie ici. C’est dit.

JEUNE ET JOLIE de François Ozon (1h30)

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L’éveil à la sexualité d’une adolescente de 17 ans qui se prostitue pour le plaisir. François Ozon a trouvé sa muse en la personne de la très belle Marine Vacth. A peine sorti de l’aventure Dans la maison, le stakhanoviste français, qui était déjà en cours de montage de Jeune et Jolie pendant la promo de Dans la Maison, range ce dernier film comme il aime à le faire dans ses « films-portraits béhavioristes et flaubertiens, centrés sur les actes des personnages, leur intériorité » comme Sous le Sable ou Le Refuge. Géraldine Pailhas et Frédéric Pierrot complètent la distribution.

ONLY LOVERS LEFT ALIVE de Jim Jarmush (US)

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La romance d’un couple de vampires séculaires est troublée par l’irruption dans leur vie de la jeune Ava. Quand la figure de proue du cinéma indépendant Jim Jarmush s’attaque à un film de genre tel que le vampire movie, on se souvient de Ghost Dog et on se met à rêver. Quand on rajoute à cela que Tilda Swinton, Tom Hiddleston, John Hurt et Mia Wasikowska accompagne Jarmush dans cette aventure…

NEBRASKA de Alexander Payne (1h50)
Après Sideways et surtout The Descendants, le réalisateur américain Alexander Payne a apparemment fait une pause sur des projets à dimension oscarisable avec Nebraska. Un père et son fils partis sur les routes entre le Montana et le Nebraska. Road-movie filmé en scope et en noir et blanc avec le légendaire (qui, ironie de l’histoire de ce 66è Festival faisait partie du Gatsby le Magnifique de Tom Buchanan avec Robert Redford en 74), Nebraska a une vraie gueule de (très) bonne surprise.

LA VENUS A LA FOURRURE de Roman Polanski (1h30)
Il était parti pourtant un poil tard dans la course à la Sélection Cannoise – la production a démarré fin novembre 2012 – c’est LA bonne surprise de cette Compétition 2013 (Cette Venus de Polanski trônait d’ailleurs en tête de notre Top 100 des candidats pour le Festival 2013 en février dernier), l’excitante adaptation de l’oeuvre érotique de Leopold Sacher-Masoch (le « masochisme », c’est lui) La Venus à la Fourrure par le maître Roman Polanski avec Emmanuelle Seignier et Mathieu Amalric (remplaçant au pied levé de Louis Garrel).

BEHIND THE CANDELABRA (MA VIE AVEC LIBERACE) de Steven Soderbergh (1h58)

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Estampillé HBO Films, Behind the Candelabra du stakhanoviste Soderbergh (Side Effects est présenté à la Berlinale 2013 en février) a déjà défrayé la chronique avant même sa sortie américaine. Soderbergh ne souhaitait – pour ce qu’il présente comme son « dernier film » – qu’une présentation Hors Compétition, Thierry Frémaux a insisté et Steven a accepté. Jugé « trop gay » pour être distribué dans les salles outre-atlantique – alors même que les premiers échos font état d’une atmosphère très sombre -, le film qui raconte la longue et tempétueuse relation du pianiste Liberace (Michael Douglas) avec son jeune amant, Scott Thorson (Matt Damon) sera directement diffusé sur HBO aux Etats-Unis (sans passer par la case sortie en salles outre-atlantique). La sortie mondiale est déjà amorcée, ARP a déjà prévue sa sortie France en septembre.

LA GRANDE BELLEZZA (THE GREAT BEAUTY) de Paolo Sorrentino (2h30)

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Paolo Sorrentino est l’un des symboles de la gouvernance Frémaux à la tête de la Sélection Officielle cannoise. Du très bon (Il Divo, 2008) aux plus contestables (This Must be the Place, 2011), tous les longs métrages de Paolo Sorrentino ont trouvé place dans la catégorie reine de la Compétition. La Grande Bellezza ne devrait pas faire exception à la règle pour le retour de Paolo Sorrentino à Rome aux côtés de l’immense Toni Servillo. Ambiance Dolce Vita et douceur romaine attendues dans ce portrait d’un écrivain à succès en panne d’inspiration.

BORGMAN de Alex van Warmerdam (1h58)
S’il y a bien un film que personne n’avait vu venir c’est bien celui-là. Et encore moins dans la reine des sélections de la Croisette. Le néerlandais Alex van Warmerdam, cinéaste exigeant hanté par la peinture et diplômé de graphisme, est un formaliste. Auteur du culte Les Habitants (1992), van Warmerdam présente ce Borgman comme un « thriller horrifique teinté d’humour noir » dans lequel un vagabond vient déglinguer la vie tranquille d’un couple de bourgeois bien installée. L’acteur principal de Borgman est une des grandes figures du théâtre flamand, Jan Bijvoet.

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Les 100 films candidats pour Cannes 2013: #40-21

1 mars 2013
Thomas
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4è et avant-dernier volet de notre revue des 100 films candidats pour une sélection sur la Croisette lors du 66è Festival de Cannes: les 20 films classés de 40 à 21. On se rapproche de la Compétition…

Sources: Paris Match, Cineuropa, Les Inrocks, Télérama, Premiere, Ioncinema, FilmdeCulte, et bien plus encore…

#40 A NINE-MINUTE INTERVAL de Corneliu Porumboiu (Rou)

porumboiu

Le cinéma roumain a le vent en poupe; tout récent Ours d’Or décroché par Calin Peter Netzer (Child’s Pose) et fidèles habitués des Festivals du monde entier (Mungiu, Puiu, Muntean,…), Corneliu Porumboiu est l’un de ses plus emblématiques réalisateurs. Ses deux premiers films furent à la fois remarqués à Cannes (12:08 à l’est de Bucarest & Policier, Adjectif) et par le grand public tant Porumboiu sait peindre par l’humour et la malice cette société roumaine en mutation. Pour son troisième long métrage A Nine-Minute Interval, il s’attardera sur un réalisateur qui décide de changer de scénario au beau milieu d’un tournage afin de faciliter une passion naissante avec l’une de ses actrices.
[notre avis: Un Certain Regard]

#39 THE FLYING MAN de Kornel Mondruczo (Hon)
Encéphalogramme plat en ce qui concerne les nouvelles du nouveau film du très talentueux réalisateur hongrois Kornel Mondruczo The Flying Man tiré du roman de science-fiction éponyme de l’écrivain russe du début du XXè siècle Alexandre Beliaïev. On peut tout de même se conforter sur l’état d’avancement du 5è film de Mondruczo: on vient d’apprendre que White God son nouveau projet est déjà en production pour un début de tournage dès ce mois de mars. Les 4 premiers films de Kornel Mondruczo ont tous eu les honneurs des grands Festivals (Locarno – Léopard d’argent pour son premier long Pleasant Days et puis Cannes par trois fois dont ses deux derniers titres en Compétition).
[notre avis: Un Certain Regard]

#38 SUZANNE de Katell Quillévéré (Fra)

katell

Elle fut très (trop) vite identifiée comme une descendante directe du cinéma de Pialat mais avait éclaboussé la Quinzaine des Réalisateurs en 2010 avec son premier film Un Poison Violent. Katell Villévéré renoue avec un cinéma du réel qui effleure avec sa caméra les destins brisés et à reconstruire de ses personnages. Dans Suzanne, Villévéré retrace l’histoire d’une famille et d’un amour à travers le parcours d’une jeune femme fragilisée. Peut-être le premier très grand rôle de Sara Forestier depuis L’Esquive, elle sera bien entourée par François Damiens, Adèle Haenel, Anne Le Ny et Corinne Masiero.
[notre avis: Un Certain Regard]

#37 WRONG COPS & REALITE de Quentin Dupieux (Fra-US)

Dupieux

Depuis Rubber, en passant par sa musique, et les premiers courts de ses Wrong Cops dévoilés depuis moins d’un an, l’artiste multicarte Quentin Dupieux – alias Mr. Oizo – a fait une entrée tonitruante dans l’univers des réals barrés. Il en ferait même passer Michel Gondry pour un cinéaste académicien par certains côtés. Plaisanterie mise à part, le prochain film de Quentin Dupieux Réalité est une des curiosités les plus attendues sur la Croisette. A côté du fantastique Jon Heder, Quentin Dupieux a emmené dans sa valise américaine un trio frenchy très séduisant, Alain Chabat, Elodie Bouchez et Jonathan Lambert. On ne sera pas non plus à l’abri cette année de (re)découvrir les Wrong Cops version intégrale, présentés au dernier Festival de Sundance en janvier.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs – Séance Spéciale]

#36 AN ENEMY de Denis Villeneuve (Can)
Alors qu’il a déjà commencé le tournage de son prochain long métrage Prisoners (avec Hugh Jackman et Jake Gyllenhaal notamment), le réalisateur canadien Denis Villeneuve (Incendies) en a déjà fini de son premier film en langue anglaise An Enemy. Annoncé comme « un thriller existentiel et érotique » An Enemy est l’adaptation du roman du portugais José Saramago « L’Autre comme moi ». Mélanie Laurent et Jake Gyllenhaal au casting.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#35 MICHAEL KOHLHAAS de Arnaud des Pallières (Fra)
Mads Mikkelsen chez l’orginal et talentueux Arnaud des Pallières (Parc), la rencontre évoquée depuis près de deux ans maintenant a de la gueule. Michael Kohlhaas, d’après l’oeuvre de Heinrich Von Kleist, a pour cadre les Cévennes, au XVIème siècle où un prospère marchand de chevaux mène une vie familiale aisée et heureuse, mais victime d’une injustice, il décide de lever une armée pour rétablir son droit. Un casting européen impressionnant pour épauler la star danoise avec Bruno Ganz, Sergi Lopez, Amira Casar, Denis Lavant et la jeune garde représentée par Paul Bartel et Swann Arlaud pour ne citer qu’eux.
[notre avis: Un Certain Regard]

#34 NEBRASKA de Alexander Payne (US)
Après Sideways et surtout The Descendants, le réalisateur américain Alexander Payne a apparemment fait une pause sur des projets à dimension oscarisable avec Nebraska. Un père et son fils partis sur les routes entre le Montana et le Nebraska, filmé en noir et blanc et sans véritables têtes d’affiches, Nebraska a la gueule de Festival.
[notre avis: Un Certain Regard]

#33 A LOS OJOS de Michel & Vicky Franco (Mex)
Le mexicain Michel Franco avait secoué la Croisette l’an dernier avec Después de Lucia, lauréat du Prix Un Certain Regard remis par le jury présidé par Tim Roth. Alors que le film sortait sur les écrans français à l’automne, Michel Franco annonçait avoir déjà terminé son nouveau film. Avec sa soeur Vicky, il a réalisé A Los Ojos, un film sur le trafic d’organes dont les héros sont des SDF des rues de Mexico.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#32 WE COME AS FRIENDS de Hubert Sauper (Aut)
Hubert Sauper avait réveillé les consciences du monde entier avec Le Cauchemar de Darwin en 2005. Toujours soucieux de rendre compte de l’état du monde, Sauper s’attaque au 2è volet de sa trilogie esclavage – colonisation – globalisation: We Come as Friends. Aux dernières nouvelles, le cinéaste autrichien s’arracherait les cheveux sur la table de montage pour être prêt à temps pour Cannes.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs si la Compétition lui fait fond bond]

#31 JACKY AU ROYAUME DES FILLES de Riad Sattouf (Fra)

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4 ans après Les Beaux Gosses et son presque million d’entrées France, l’auteur de bande dessinée Riad Sattouf renouvèle l’expérience cinéma avec un projet très ambitieux. Au royaume des filles imaginé par Sattouf, les femmes dirigent une dictature militaire et peuvent avoir plusieurs maris alors que les hommes sont contraints de porter le voile quasi-intégral, appelé « voilerie ». Conte burlesque, Jacky au Royaume des Filles flirte dit-on avec le récit fantastique (parfois très) noir. Charlotte Gainsbourg, Noémie Lvovsky, Didier Bourdon et Vincent Lacoste font partie des sujets du Royaume.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#30 GATSBY LE MAGNIFIQUE de Baz Luhrmann (US-Aus)

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Tout a été dit ou presque sur l’adapation de Scott Fitgerald par le chef d’orchestre dundee australien Baz Luhrmann avec Leonardo DiCaprio et Carey Mulligan. Projet pharaonique en 3D, sortie maintes fois repoussée pour finalement être fixée un certain mercredi 15 mai 2013 en France, jour – tiens donc – de l’ouverture du 66è Festival de Cannes. Mais Thierry Frémaux l’affirmait encore hier matin lors de ses commentaires sur le Président Spielberg « rien n’est acté, Gatsby le Magnifique ferait un très beau film d’ouverture ou Hors Compétition, mais nous ne l’avons pas encore vu ».
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition – Film d’ouverture]

#29 FAIRE L’AMOUR de Djinn Carrenard (Fra)
Pour les chanceux ayant pu lire le script du deuxième film de Djinn Carrenard, les retours sont les mêmes: bouleversant de bout à bout. Emporté par la déferlante Donoma (sélection ACID à Cannes 2010 – prix Louis Delluc de la première oeuvre – et tournée des Festivals), l’autodidacte Djinn Carrenard filme dans Faire l’Amour des destins sous tension, une histoire d’amour entre un musicien devenant sourd et une détenue en permission. On sait le destin des films à Cannes ayant dans leur titre « Amour », on en espère pas moins pour Carrenard.
[notre avis: Un Certain Regard voire la Compétition]

#28 LE PASSE de Asghar Farhadi (Fra-Iran)

farhadi

Après le succès mondial d’Une Séparation, l’iranien Asghar Farhadi a tourné à Paris son premier film français. Script top secret signé Fahadi pour un casting mêlant Bérénice Béjo, Tahar Rahim, Sabrina Ouazani et des acteurs iraniens. On en ferait bien un candidat potentiel à la Clôture cannoise.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition – Film de Clôture]

#27 BLUE JASMINE de Woody Allen (US)
Que serait le Festival de Cannes sans une projection du nouveau Woody Allen ? On ne s’en lasse pas et on ne boude pas notre plaisir à découvrir (très) régulièrement ses films sur la Croisette. On le sait épidermique à toute idée de Compétition, mais Woody Allen pourrait très bien consentir à montrer Hors Compétition Blue Jasmine, qui signe le retour du réalisateur nex-yorkais aux Etats-Unis après son escapade pluri-annuelle en Europe. Alec Baldwin, Cate Blanchett, Louis C. K. et Peter Sarsgaard sont de la partie. Woody Allen qui pourrait très bien se retrouver sur la Croisette également en tant qu’acteur si le dernier film de John Turturro Fading Gigolo, dans lequel il incarne un mac, était retenu !
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs – Séance Spéciale]

#26 NIGHT MOVES de Kelly Reichardt (US)
Esthète ès cinéma, Kelly Reichardt cite aisément des maîtres comme Douglas Sirk ou Max Ophüls en référence. Celle qui s’est rapproché de ses parrains/amis de jeu Gus Van Sant et Todd Haynes (par ailleurs son fidèle producteur) en s’installant à Portland, est née aux yeux du monde cinéphile un soir de mai lors de la présentation dans la section Un Certain Regard de Wendy and Lucy avec Michelle Williams. Night Moves, avec Jesse Eisenberg et Dakota Fanning, a été tourné cet automne et est annoncé comme un thriller écologique avec des terroristes verts.
[notre avis: Un Certain Regard]

#25 3X3D de Jean-Luc Godard, Peter Greenaway & Edgar Pêra (Sui-GB-Por)

godard

Si l’on a des doutes sur l’état d’avancement du Jean-Luc Godard nouveau Adieu au langage, il y a fort à parier que le vieux loup de lac suisse sera bien présent à Cannes pour y présenter 3X3D un film à sketchs sur l’image et les effets de la 3D. Les trois films (The Three Disasters de Godard, Just in Time du britannique Greenaway et Cinesapiens du portugais Pêra) ont tous trois été tournés à Guimaraes au Portugal. On l’imagine bien faire l’ouverture Un Certain Regard (sélection propice à ce type de films à sketchs dans le passé) à Debussy, salle cannoise préférée de Godard.
[notre avis: Un Certain Regard – Ouverture]

#24 MANTO ACUIFERO de Michael Rowe (Mex)
Alors que son prochain long métrage Rest Home et déjà dans les tuyaux au Canada, et qu’on se souvient de sa Caméra d’Or remportée en 2010 pour son premier film Année Bissextile (Quinzaine des Réalisateurs), le réalisateur Michael Rowe poursuit sa trilogie sur la solitude, le couple et son étiolement avec Manto Acuifero. Préférant le langage cinématographique au langage du verbe, on peut faire confiance à ce mexicain natif d’Australie pour présenter sur la Croisette l’un des chocs formels du 66è Festival de Cannes.
[notre avis: Un Certain Regard voire Compétition]

#23 HER de Spike Jonze (US)

*EXCLUSIVE* A mustached Joaquin Phoenix films at a metro station

On fait confiance à Spike Jonze (Being John Malkovich, Adaptation) pour faire de cette histoire d’amour non conventionnelle entre un écrivain solitaire et un système informatique – enfin la voix qui s’en dégage vouée à satisfaire les moindres désirs de son maître – un objet filmique non identifié. Joaquin Phoenix sera bien entouré par Rooney Mara, Amy Adams et Olivia Wilde.
[notre avis: à coup sûr l’un des prétendants américains à la Compétition]

#22 THE BLING RING de Sofia Coppola (US)

coppola

Sofia Coppola semblait ces derniers temps bien décidé à soigneusement éviter le Festival de Cannes depuis l’écueil de la réception de Marie-Antoinette en 2006. La tendance serait à un retour de la fille Coppola sur la Croisette avec The Bling Ring, cette histoire vraie d’un groupe de jeunes bien nés en Californie – façon Gossip Girl – qui se sont fait connaître en 2008 et 2009 en cambriolant les villas d’une série de stars hollywoodiennes. Il se dit que Kirsten Dunst et Paris Hilton, elle-même victime de ces vols à l’époque, ont rejoint le cast dominé par Emma Watson.
[notre avis: si la Sélection Officielle tergiverse trop pourquoi pas la Quinzaine des Réalisateurs comme son père en 2009 avec Tetro]

#21 A MOST WANTED MAN de Anton Corbijn (GB)

corbijn

On piaffe à l’idée de découvrir le réalisateur de Control (on était moins client de sa première expérience américaine The American avec George Clooney) dans une adaptation de John Le Carré avec Philip Seymour Hoffman, Rachel McAdams, Robin Wright, Willem Dafoe et Daniel Brühl.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

A (re)lire >> les 20 films classés de 100 à 81.
A (re)lire >> les 20 films classés de 80 à 61.
A (re)lire >> les 20 films classés de 60 à 41.
A (re)lire >> les 20 films classés de 20 à 01.
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