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Cannes 2014, épisode 1 : le ton est donné après les premier jours !

18 mai 2014
Thomas
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Première revue des premiers jours de Festival. Et huit films qui donnent le ton. Une qualité française qui ne se dément pas, mais alors pas du tout, de l’audace formelle, et déjà un chef d’oeuvre en Compétition. Ça démarre fort.
(le classement suit l’ordre des projections)

#1 BANDE DE FILLES de Céline Sciamma (Fra)

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Le troisième film de Céline Sciamma (Tomboy) était très attendu. Aucune déception, une brillante plongée dans un univers encore jamais montré de cette manière au cinéma, ces filles rebelles et frondeuses des banlieues franciliennes. Petit bijou formel et chiadé à souhait, une musique de Para One pour relever le tout et vous avez une solide ouverture de Quinzaine un poil plombé par un montage à rallonge qui fait quelque chuté le tensiomètre.
[Quinzaine des Réalisateurs – ouverture]

#2 TIMBUKTU de Abderrahmane Sissako (Mauritanie)

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Sissako est le seul représentant du continent africain de la Compétition cette année et le premier en lice pour la Palme d’or. Ces dernières années, les tentatives ne nous avaient pas emballés emballés entre Yousry Nassrally ou Mahamat Saleh Haroun.  Il y avait bien longtemps que l’on ne s’était pas enthousiasmé autant. Ce Timbuktu, plongée dans l’enfer islamique malien par le mauritanien Sissako, est une belle entrée. Aussi froid que le sable est chaud, le film résiste par une poésie constante malgré l’épouvante de la terreur djidahiste.
[Compétition]

#3 LOIN DE SON PÈRE de Keren Yedaya (Isr)

loinde son pere

Tout paraît normal entre Moshe et Tami. Une belle histoire malgré quelques 30 ans d’écart. Si ce n’est que Moshe et le père de Tami. Keren Yedaya (Mon Trésor) ne nous cache rien. Le ton est donné dès les premières minutes. Un cadre incestueux dans un huis clos étouffant. Une histoire ponctué de coïts sauvages, de mutilations autodestructrices, de vomis intempestifs et de gang-bang matinal sur la plage. Une vraie love story israélienne mais dont la réussite formelle et le jusque-boutisme de la réalisatrice met d’autant plus mal à l’aise au service d’une telle dégueulasserie. L’acteur jouant le père est aussi magnétique que terrifiant.
[Un Certain Regard]

#4 PARTY GIRL de Marie Amachoukeli, Claire Burger, Samuel Theis (Fra)

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Beaucoup de choses ont déjà été dites sur ce premier film qui faisait l’ouverture de la sélection Un Certain Regard. Party Girl est un petit miracle. Le (très jeune) trio de réalisateurs a émeut la Croisette avec ce portrait d’Angélique, vieille parmi les vieilles filles de compagnie d’un cabaret de girls à la frontière franco-allemande. Une ovation méritée pour un des succès à venir en salles à coup sûr. L’une des réalisatrices Marie Amachoukeli faisait partie de la classe de Rebecca Zlotowski et Céline Sciamma à la Fémis. La relève française est (vraiment) bien assurée.
[Un Certain Regard – ouverture]

#5 CAPTIVES de Atom Egoyan (Can)

captives

Un thriller en Compétition, on n’est pas contre a priori. Le retour d’Atom Egoyan aux affaires sérieuses sur la Croisette non plus. Mais rien de captivant dans ce Captives… Une histoire de disparition à la Prisoners mais en un peu mieux, une ambiance glaciale et enneigée à la Fargo mais en tellement moins bien. Reste un Ryan Reynolds convenable, un méchant complètement raté et une fin en glace de boudin.
[Compétition]

#6 WINTER SLEEP de Nuri Bilge Ceylan (Tur)

wintersleep

Uzak, Il était une fois (en Anatolie), et surtout Les Climats, son chef d’oeuvre, Nuri Bilge Ceylan revient avec film fleuve de 3h16 (!), plongée à nouveau au fin fond de l’Anatolie, au travers d’un couple d’âmes esseulées, Aydin, ex artiste devenu tenancier d’un hôtel perdu au milieu des montagnes turques, et Nihal sa sublime et jeune épouse. Film bergmanien aux couleurs froides et à la beauté vertigineuse, Winter Sleep (Sommeil d’hiver) touche à l’indicible, un essai sur la solitude où la parole est quasi- ininterrompue dans certaines scènes interminables dans lesquelles on souhaiterait se perdre. Les acteurs sont somptueux, Ceylan commet la première oeuvre majeure de ce Cannes 2014.
[Compétition]

#7 RED ARMY de Gabe Polsky (US)

redarmy

Le Cinq majeur, la Red Army, l’équipe de soviétique de hockey imbattable dans les années 80 et fer de lance de la propagande rouge pendant la Guerre Froide, le documentaire de l’américain Gabe Polsky suit Viatcheslav Fettissov, le défenseur surdoué du CSKA Moscou devenu sous Poutine, ministre des sports russe. Conteur hors pair, grande gueule et figure emblématique de la Russie d’hier et d’aujourd’hui, Fettissov se raconte et dévoile un bout de son histoire et et c’est tout un pan fuite en avant des deux blocs que l’on décèle entre KGB, FBI, valises entre la ligue américaine NHL et le Kremlin, les humiliations, les entraînements inhumains et surtout une des équipes – tout sport confondu – les plus douées de l’Histoire.
[Séance Spéciale]

#8 AMOUR FOU de Jessica Hausner (Aut)

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Les premières images du nouveau film de Jessica Hausner (Lourdes) faisaient partie des plus belles qui nous avaient été montrées pendant les préparatifs de ce Festival de Cannes. En souhaitant raconter l’histoire d’amour à mort de l’écrivain Heinrich von Kleist et d’Henriette Vogel, la réalisatrice autrichienne s’attaquait à un exercice de style très ambitieux. Lors de sa présentation officielle, la jeune réalisatrice autrichienne ne s’y est d’ailleurs pas trompé en rendant un vibrant hommage à son directeur de la photo Martin Schlacht. La partition est parfaite, couleurs, cadres, symétries, intérieurs, tapisseries, les plans dont millimétrés, quasi trop, tant on se laisse grisé par une perfection formelle. Le propos en pâtit, lui qui n’était pas easy easy au départ. Une sorte de Bright Star wes andersonien sous lexo. Une belle audace.
[Un Certain Regard]

 

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Les 100 films candidats pour Cannes 2014: #80-61

12 avril 2014
Thomas
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2è volet de notre revue des 100 films candidats pour une sélection sur la Croisette lors du 67è Festival de Cannes: les 20 films classés de 80 à 61.

#80 MADEMOISELLE JULIE de Liv Ullmann (Nor)

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Celle qui fut présidente du jury cannois en 2001, en remplacement de dernière minute d’une Jodie Foster fuyant vers le tournage de Panic Room de David fincher, Liv Ullmann la dernière compagne du maître Bergman, a remis le couvert derrière la caméra 14 ans après Infidèle, sélectionné en Compétition en 2000. Liv Ullmann adapte un monument de littérature et du théâtre, Mademoiselle Julie de Strindberg.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#79 METAMORPHOSES de Christophe Honoré (Fra)
Autre adaptation mythique mais pour le coup très audacieuse, Christophe Honoré s’attaque à l’oeuvre monumentale d’Ovide et ses Métamorphoses. Au rayon des promesses, une relecture contemporaine de cette histoire antique avec ses personnages nommés Europe, Jupiter, Bacchus, ou Orphée, et un jeune casting de têtes méconnues du cinéma français. La tâche s’annonce ardue pour un auteur des plus fidèles de Cannes en Sélection Officielle comme à la Quinzaine des Réalisateurs. Pourquoi une présentation dans la seule sélection qu’il n’est jamais connue, la Semaine de la Critique ?
[notre avis: Semaine de la Critique: Séance spéciale]

#78 1001 GRAMS de Bent Hamer (Nor)

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Grand habitué des joutes cannoises (Quinzaine des Réalisateurs par deux fois, et Un Certain Regard), le réalisateur norvégien Bent Hamer (Eggs, Kitchen Stories, O’Horten) pourrait très bien revenir sur la Croisette avec une histoire dont lui seul a le secret: une scientifique norvégienne proche de la quarantaine est envoyée à Paris pour débattre de l’avenir du kilogramme. Pendant son séjour, elle va tomber amoureuse d’un collègue français.
[notre avis: Un Certain Regard]

#77 PARADISE LOST de Andrea Di Stefano (US)

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Pathé et Dimitri Rassam comptent beaucoup sur ce premier film tourné et centré autour du caïd de la drogue légendaire Pablo Escobar. C’est Benicio Del Toro, le Che de Steven Soderbergh qui avait donné des noeuds à la tête des planificateurs des projections cannoises en 2008 avec ses 4 heures, qui campe le célèbre maître des cartels colombiens. Au rayon des mauvais garçons sud-américains, on souhaiterait lorgner davantage vers le Carlos d’Assayas.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#76 FIDELIO, L’ODYSSEE D’ALICE de Lucie Borleteau (Fra)

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Au rayon des nombreux premiers films français dans les starting-blocks, Fidelio l’Odyssée d’Alice de Lucie Borleteau apparaît peut-être comme l’un des plus prometteurs. Tourné entre Marseille et Gdansk, le film incarné par Ariane Labed, Melvil Poupaud et Anders Danielsen Lie (Oslo, 31 août de Joachim Trier), suit le parcours d’Alice, mécanicienne sur un Cargo bien-nommé Fidelio, et tiraillé entre sa vie à terre et sur les mers.
[notre avis: Semaine de la Critique]

#75 COMING HOME de Zhang Yimou (Chine)

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Epopée dans la Chine des années 1920 aux années 1990, le nouveau film de Zhang Yimou, habitué de ces fresques à grand spectacle et grand maître d’oeuvre des Cérémonies des Jeux Olympiques de Pékin en 2008, adpate le roman de Yan Geling qui suit le retour au pays d’un dissident chinois après 20 ans de travail forcé. Gong Li incarne l’épouse délaissée.
[notre avis: Un Certain Regard]

#74 PHOENIX de Christian Petzold (All)
Etonnante similitude dans les histoires qu’ont voulues raconter Zhang Yimou et Christian Petzold dans leur nouveau long métrage. L’auteur du brillant Barbara conte l’histoire d’un retour parmi les siens également. Une femme survivante des camps de la mort pendant la Seconde Guerre mondiale, ressurgit dans son foyer alors qu’on la croyait définitivement disparue. Nina Hoss remet le couvert auprès de Petzold.
[notre avis: Semaine de la Critique: Séance spéciale]

#73 UNE NOUVELLE AMIE de François Ozon (Fra)
François Ozon serait-il le Hong Sang-soo français ? Son nouveau film serait-il déjà prêt ? En Compétition l’an dernier avec Jeune et Jolie, Ozon a enchaîné illico sur son nouveau projet, Une Nouvelle Amie. Un projet « très intriguant et étrange » de la bouche même de Romain Duris, son acteur principal et pour ses débuts devant la caméra d’Ozon, tiré d’un roman de Ruth Rendell, Une amie qui vous veut du bien. Pas très loin de nous rappeler le premier long métrage cannois de Dominik Moll.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#72 TOURIST de Ruben Östlund (Sué)

Tourist

Les mésaventures d’une famille suédoise en vacances de ski dans les Alpes et les conséquences du comportement lâche du père, pris de panique dans une avalanche. Tel est le pitch de Tourist, le dernier opus du suédois Ruben Östlund, dont les deux derniers films ont connu les honneurs de la sélection cannoise (Involuntary au Certain Regard en 2008, et Play à la Quizaine des Réalisateurs en 2011).
[notre avis: Un Certian Regard]

#71 THE HOMESMAN de Tommy Lee Jones (US)

The Homesman

Produit par EuropaCorp comme Trois Enterrements, on verrait bien le dernier film de Tommy Lee Jones refaire le voyage vers la Croisette, et même clôturer la Sélection Officielle samedi 24 mai. Le renouveau du western semble de plus en plus d’actualité et Kevin Costner, Tarantino ou les Coen ont (re)creusé un sillon florissant que Tommy Lee Jones semble suivre allègrement. Hillary Swank, Meryl Streep, James Spader et Tommy Lee Jones garantirait une très jolie montée des marches vers le Palmarès et des remettants de premier choix.
[notre avis: Sélection Officielle – Film de Clôture]

#70 LA RITOURNELLE de Marc Fitoussi (Fra)

"La Ritournelle" de Marc Fitoussi

Récemment présenté en Australie, le nouveau film de Marc Fitoussi (Copacabana, Semaine de la Critique 2010), réunit à nouveau la famille Huppert. Mais ici la mère Isabelle est seule sans Lolita et côtoie pour l’occasion Jean-Pierre Darroussin, Pio Marmai et Michael Nyqvist pour une tranche de vie d’un couple confronté à l’usure du quotidien. Un titre bien emprunté à la discographie de Sébastien Tellier.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#69 YOU CAN’T WIN de Robinson Devor (US)
Absent des écrans cinématographiques depuis 2007 (Funny Games US) – malgré une apparition chez Scorsese (Hugo Cabret), Michael Pitt signe ici son retour devant la caméra (il est même co-producteur du film). Oublié le On The Road kerouaco-sallesien de 2012, Robinson Devor adapte la réputée inadaptable autobiographie de l’aventurier américain du début du XXè siècle Jack Black. Robinson Devor, les festivaliers cannois le connaissent bien, pour avoir attisé la curiosité en 2007 à la Quinzaine des Réalisateurs avec Zoo, film aussi peu sulfureux qu’important malgré son sujet à scandale annoncé de la zoophilie en milieu équestre. Le doute subsiste sur la finalisation ou non de ce projet qui était déjà sur nos tablettes l’an dernier. Julia Garner (Martha Marcy May Marlene) sera la compagne  à l’écran de Michael Pitt.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#68 RETOUR À ITHAQUE de Laurent Cantet (Fra)
Les dernières nouvelles étaient peu rassurantes quant à l’état d’avancement du dernier film du palmé français Laurent Cantet. Mais s’il est prêt à temps, soyons sûrs que les sélectionneurs cannois trouveront toujours où caser ce Retour à Ithaque, entièrement tourné à La Havane avec des acteurs cubains et que le réalisateur a co-écrit avec le romancier Leonardo Padura, qui avait en son temps supervisé le scénario de 7 Jours à La Havane, sélectionné en 2012 à Un Certain Regard. Le film raconte le retour d’Amadeo à La Havane, après 16 ans d’exil.
[notre avis: Un Certain Regard]

#67 CAPTIVES de Atom Egoyan (Can)

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On ne saurait trop se souvenir du pénible Prisoners de Denis Villeneuve avec Hugk Jackman et Jake Gyllenhaal quand on pense réalisateur canadien et thriller sur fond de disparition d’enfant. Dans Captives, Atom Egoyan a embarqué Ryan Reynolds et Rosario Dawson dans une histoire de disparition au long cours – 8 ans sans voir la petite Cassandra – mais dont quelques indices troublants semblent indiquer qu’elle serait toujours vivante.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#66 EX MACHINA de Alex Garland (GB)
Le romancier auteur de The Beach, et comparse historique de Danny Boyle (coscénariste de 28 Jours plus tard) passe enfin derrière la caméra. Le pitch de Ex Machina ressemble à l’enfant illégitime entre Her de Spike Jonze et Under the skin de Jonathan Glazer: une expérience étrange et fascinante entre un petit génie de l’informatique et le tout premier spécimen d’intelligence artificielle du monde, un robot qui a l’apparence d’une très jolie fille. Oscar Isaac signerait un joli retour sur la Croisette un an après Inside Llewyn Davis des frères Coen.
[notre avis: Semaine de la Critique]

#65 NUDE AREA de Urszula Antoniak (Pol-PB)

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Déjà sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs en 2011 pour Code Blue, la réalisatrice polonaise Urszula Antoniak propose dans Nude Area, son 3è long métrage, une variation autour des Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes, où l’attirance et l’apparence seront au coeur d’un amour adolescent entre deux jeunes filles de 15 ans, de condition et d’origine très différente, la confrontation de deux mondes. Hollandaise d’adoption, Antoniak a plongé sa caméra à Amsterdam.
[notre avis: Un Certain Regard]

#64 UN OISEAU BLANC DANS LE BLIZZARD de Gregg Araki (US)

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Présenté au dernier Festival de Sundance, Un Oiseau Blanc dans le Blizzard tiré du roman éponyme de Laura Kasischke, a cela de commun avec le rituel rendez-vous du cinéma indé de Robert Redford en janvier dans l’Utah, la neige. On semble plus proche, dans cette quête planante dans l’Ohio d’une mère (Eva Green) par sa fille (Shailene Woodley), du Gregg Araki de Mysterious Skin que de celui des déjantés Smiley Face (Quinzaine des Réalisateurs 2007) ou Kaboom.
[notre avis: Un Certain Regard]

#63 HIPPOCRATE de Thomas Lilti (Fra)
Médecin de métier, Thomas Lilti s’attaque à un domaine qu’il connaît très bien. Le parcours initiatique d’un étudiant en médecine (Vincent Lacoste) plein d’ambition et sûr de lui, qui pour son premier stage intègre le service de son père (Jacques Gamblin). L’excellent Reda Kateb complètent la distribution de ce deuxième long métrage, distribué par Le Pacte.
[notre avis: Quinzaine des Rélaisateurs]

#62 LA FRENCH de Cédric Jimenez (Fra)
C’est sans nul doute la plus grosse production et attente du cinéma français de l’année 2014. Le retour de l’oscarisé Jean Dujardin dans un film hexagonal. Tourné l’été dernier, La French c’est l’histoire d’un duel à mort, pendant l’âge d’or de la « french connection » marseillaise, entre le juge Michel (Jean Dujardin) et le chef du milieu, Gaëtan Zampa (Gilles Lellouche). Cannes peut-elle se passer de Jean Dujardin, ou Jean Dujardin peut-il se passer de Cannes ? Malgré tout sa venue à Cannes serait un événement dont les organisateurs ne se priverait pas.
[notre avis: Sélection Officielle – Film de Clôture]

#61 HWA-JANG de Im Kwon-taek (Cor)
Le 102è film du maître coréen est annoncé. Le réalisateur de Ivre de femmes et de peinture adaptera la nouvelle From Powder to Powder, écrite par le coréen Kim Hoon en 2004 dans laquelle un directeur de compagnie de cosmétique s’éprend d’une jeune fille alors que sa femme est en train de mourir d’un cancer.
[notre avis: Un Certain Regard]

A (re)lire >> les 20 films classés de 100 à 81.
A (re)lire >> les 20 films classés de 60 à 41.
A (re)lire >> les 20 films classés de 40 à 21.
A (re)lire >> les 20 films classés de 20 à 01.
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Cannes 2013: Les absents ont toujours tort

6 mai 2013
Thomas
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Les 3 annonces officielles de sélection sont passées (Sélection Officielle, Semaine de la Critique, Quinzaine des Réalisateurs par ordre chronologique). Des ajustements ont déjà été opérés ici ou là. Avant de se plonger à corps perdus dans le Festival, un point sur les absences notoires de ce Cannes 2013 (15-26 mai) à 9 petits jours du début des festivités.

godard

On connaît désormais 99,9% des contours de ce que sera la proposition cinématographique du 66è Festival de Cannes. On connaît la liste des quelques 90 longs métrages issus des 3 principaux organes de sélection (augmenté de la sélection ACID). Ne manquait à l’appel que le film de Clôture de la Semaine de la Critique; on le sait depuis mardi dernier c’est le triptyque sur les effets de la 3D 3x3D du trio formé de Jean-Luc Godard, Edgar Pêra et Peter Greenaway qui sera projeté jeudi 23 mai. En attendant de savoir qui aura les honneurs de donner une leçon de cinéma, le casting de ce Cannes cru 2013 est connu.

Une armada française pléthore

Le Festival de Cannes reste – de loin – la plus belle vitrine pour le cinéma d’auteur mondial. A ce titre-là, on peut légitimement penser que la production cinématographique française vit un véritable âge d’or. Ses auteurs, son système de financement, sa distribution,… difficile de ne pas voir dans cette profusion à tous les étages les gages de l’apogée d’un système malgré les affres de polémiques médiatiques connues ces dernières semaines.

On s’en doutait bien avant les annonces de sélection. Les candidats français étaient très nombreux et squattent littéralement tous les bancs de la Croisette 2013. Qu’ils soient réalisés par des cinéastes français, films en langue française tournés par des étrangers, œuvres produites grâce à des fonds français, les films « français » au sens large sont légion: une dizaine (sur 50) en Sélection Officielle, 4 (sur 11) à la Semaine de la Critique, et 6 (sur 21) à la Quinzaine des Réalisateurs. (pour ne pas citer longs métrages retenus par l’ACID où le quota français est littéralement explosé!)

Riad Sattouf et Catherine Breillat, grands absents tricolores

Mais s’il y avait de nombreux candidats, il y a donc de nombreux déçus côté français.

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Comme la rumeur le laissait craindre, le deuxième film du BéDéaste Riad Sattouf (Les Beaux Gosses) Jacky au Royaume des Filles (v. photo) n’a pas convaincu les différents comités de sélection, malgré un casting prometteur (Charlotte Gainsbourg, Vincent Lacoste, Noémie Lvovsky, Valérie Bonneton). Même sort pour Gare du Nord de Claire Simon, L’Etrange Couleur des Larmes de ton Corps du duo Hélène Fattet et Bruno Forzani (auteurs du remarqué Amer), Une Autre Vie d’Emmanuel Mouret avec JoeyStarr et Virginie Ledoyen, Eastern Boys de Robin Campillo, Réalité de Quentin Dupieux, Tirez la langue Mademoiselle d’Axelle Ropert et surtout Faire L’Amour de Djinn Carrénard (Donoma) qui n’était sans doute pas prêt à temps malheureusement.

Rowe, Dolan, Poromboiu, Reichardt, la jeune garde oubliée ?

Outre les primo-désistements (Lars Von Trier, Pascale Ferran, Roy Andersson en tête), une nouvelle génération de réalisateurs déjà rompus aux fastes et funestes écueils cannois ont dû (ou ont été) forcer à rebrousser le chemin de la Croisette cette année. On pense au roumain Corneliu Poromboiu (son compatriote Cristi Puiu, longtemps évoqué en sélection, n’a pas non plus franchi le cut), à l’américaine Kelly Reichardt dont le film Night Moves dans le milieu de terroristes écolos alimentaient une envie certaine chez la plupart des observateurs assidus du parcours de la réalisatrice de Wendy and Lucy, au jeune canadien Xavier Dolan dont Tom à la Ferme n’est pas prêt non plus – plus afféré qu’il fut apparemment avec la réalisation du dernier clip (à scandale) d’Indochine College Boy – et qui, à moins d’une présentation l’an prochain à Cannes 2014, ferait pour la première fois l’impasse sur la Croisette pour un de ses films (ses trois premières réalisations ont eu les honneurs de Cannes: J’ai Tué ma Mère à la Quinzaine des Réalisateurs et Les Amants Imaginaires et Laurence Anyways au Certain Regard). Enfin dernier absence notoire de ce quatuor: Manto Acuifero du mexicain Michael Rowe, caméra d’Or en 2010 avec Année Bissextile, mais dont la cinématographie sera bien représentée puisque son compatriote Amat Escalante sera lui en Compétition avec Heli cette année.

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Pour revenir rapidement sur le cas Lars Von Trier, le réalisateur danois déclaré persona non grata lors du Festival 2011 après des propos nauséabonds en pleine Conférence de Presse pour la présentation de Melancholia – et réhabilité à demi-mot par les instances cannoises qui aurait bien fait de Nymphomaniac un des événements de Cannes 2013 – semble bien vouloir faire la nique à ceux qui ont contribué à la promotion de son travail (palmé d’or pour Dancer in the Dark par le jury de Luc Besson en 2000, LVT a successivement présenté en Sélection Officielle Breaking The Waves, Les Idiots, Dogville, Manderlay et Antichrist depuis 1996). Un pré-site internet officiel a d’ailleurs déjà été mis en ligne et donne même rendez-vous – crime de lèse-majesté – le 16 mai prochain sur le site, pendant le… Festival de Cannes. CQFD.

37/100 au jeu des pronostics

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Quand, au début de l’année, nous nous sommes lancés dans une chevauchée au long cours pour lister les 100 films candidats à une présentation en plus ou moins grande pompe sur la Croisette en 2013, nous n’imaginions pas un tel scénario: 37 des 100 films listés (5 articles 1 à 20, 21 à 40, 41 à 60, 61 à 80 et 81 à 100) se retrouvent bien sur les rangs des sélections cannoises. Malgré la satisfaction personnelle d’un tel résultat, des absences majeures qui nous laissent encore un goût amer dans le fond de la gorge. On pense en premier lieu à Twelve Years a Slave de Steve McQueen qui semble avoir troqué un (trop) incertain triomphe cannois contre une campagne à venir dans la course aux Oscars 2014 à partir de l’Automne; et surtout Le Transperceneige de Bong Joon-ho.

Au rayon des habitués cannois, notons les défections (refus ou renoncement ?) de Tsai Ming-Liang, Alfonso Cuaron, Albert Serra, Terrence Malick, Kornel Mondruczo, Michel (avec Vicky) Franco, Hubert Sauper, Anton Corbijn, Shinji Aoyama, Robinson Devor, Raya Martin, Atom Egoyan, Eric Khoo, le regretté Alexeï Guerman, Bent Hamer, Lee Daniels, Johanna Hogg, Götz Spielmann, Diego Luna, Urszula Antoniak, Ben Wheatley, Lance Edmands, Richard Aoyade, les frères Park et Kiyoshi Kurosawa.
Gageons que certains d’entre eux croiseront à nouveau la route de la Croisette, et même pour certains d’entre eux pourquoi pas dès 2014. Who knows ?

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Les 100 films candidats pour Cannes 2013: #60-41

27 février 2013
Thomas
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3è volet de notre revue des 100 films candidats pour une sélection sur la Croisette lors du 66è Festival de Cannes: les 20 films classés de 60 à 41.

Sources: les Inrocks, Paris Match, cineuropa.org, et bien plus encore… 

#60 QUAI D’ORSAY de Bertrand Tavernier (Fra)

tavernier

Quand on lui demande si il a été difficile d’obtenir les droits de l’énorme succès BD Quai d’Orsay (500 000 exemplaires vendus des 2 tomes), Tavernier répond simplement « J’ai juste été le premier ». Cette plongée dans le Ministère des Affaires Etrangères, tout le monde la voulait, mais on n’est pas mécontent que ce soit le cinéphile lyonnais qui ait gagné la timbale. Ecrit à 6 mains  avec le dessinateur Blain et la fameuse taupe Lanzac (Antonin Baudry) proche de Villepin pendant 5 ans au Quai d’Orsay puis à Matignon, le scénario saura on l’espère garder l’intensité et l’espièglerie de la BD. Thierry Lhermitte a pris les traits de Dominique de Villepin alias Alexandre Taillard de Worms dans la BD et sera entouré de Raphaël Personnaz, Niels Arestrup et Anaïs Demoustier.
[notre avis: Un Certain Regard]

#59 YOU CAN’T WIN de Robinson Devor (US)
Absent des écrans cinématographiques depuis 2007 (Funny Games US) – malgré une apparition chez Scorsese (Hugo Cabret), Michael Pitt signe ici son retour devant la caméra (il est même co-producteur du film). Oublié le On The Road kerouaco-sallesien de l’an dernier, Robinson Devor adapte la réputée inadaptable autobiographie de l’aventurier américain du debut du XXè siècle Jack Black. Robinson Devor, les festivaliers cannois le connaissent bien, pour avoir attisé la curiosité en 2007 à la Quinzaine des Réalisateurs avec Zoo, film aussi peu sulfureux qu’important malgré son sujet à scandale annoncé de la zoophilie en milieu équestre. Absent de Sundance en janvier dernier alors même que Devor y a présenté jusqu’à présent tous ses films, le doute subsiste sur la finalisation ou non du projet avant le mois de mai. Julia Garner (Martha Marcy May Marlene) sera la compagne  à l’écran de Michael Pitt.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#58 AT THE MANOR de Cristi Puiu (Rou)
Il fut l’un des pionniers du succès du cinéma roumain moderne, l’un des premiers à être révélé à Cannes (en 2001 à la Quinzaine des Réalisateurs avec Marfa si Banii), Cristi Puiu a amorcé le sillon emprunté plus tard par Corneliu Porumboiu, Cristian Mungiu, Radu Muntean et encore plus récemment Calin Peter Netzer, dernier Ours d’Or en date (Child’s Pose, 2013). On ne sait presque rien de At the Manor, le dernier projet de Cristi Puiu (La Mort de Dante Lazarescu, Aurora), qui est dans les tuyaux depuis fin 2011.
[notre avis: Un Certain Regard ou Quinzaine des Réalisateurs]

#57 THE GAMBLER de Szabolcz Hajdu (Hon)
En production depuis déjà 2 ans, cette libre adaptation du Joueur de Dostoïevski suivra le parcours d’une riche famille d’Europe de l’Est dans les casinos de Las Vegas. Hajdu a déjà eu les honneurs de la sélection à la Quinzaine des Réalisateurs avec White Palms en 2006.
[notre avis: Un Certain Regard ou Quinzaine des Réalisateurs]

#56 IL EST PARTI DIMANCHE de Nicole Garcia (Fra)
Inutile de rappeler ici le lien qu’a tissé Nicole Garcia avec la Croisette. De nouveau en tandem avec Jacques Fieschi pour le scénario, Il est parti dimanche s’attachera sur la rencontre d’une maman paumée (Louise Bourgoin que Garcia décrit « à la fois solaire et fragile, avec qui les larmes ne sont jamais loin »), une serveuse fragile de Palavas avec un instituteur vacataire des Cévennes. Une fois n’est pas coutume, Nicole Garcia a tourné vite, très vite, et encore plus près de ses acteurs (« plus jeunes qu’à l’accoutumée ») et plus caméra à l’épaule. Actuellement en tournée théâtrale avec La Mouette de Tchekhov (jusqu’à la fin du mois de février), Nicole Garcia débutera le montage dans la foulée.
[notre avis: Un Certain Regard]

#55 LA CREME DE LA CREME de Kim Chapiron (Fra)

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Tête de proue du bouillonnant collectif Kourtrajmé, Kim Chapiron est resté loin jusqu’à présent des joutes cannoises. L’inégal Sheitan (2006) avait précédé l’aventure américaine Dog Pound de Chapiron mais mystérieusement orphelin d’un gros projet brésilien avec Vincent Cassel et Monica Bellucci, Chapiron s’est embarqué dans ce plus petit film centré sur le campus de HEC. Bardé d’une équipe de young people plein d’avenirs (producteur, co-scénariste et réalisateur n’ont pas 90 ans à eux 3), Chapiron rêve d’un Supergrave dans la plus prestigieuse école de commerce française. Enfin c’est surtout son jeune producteur Benjamin Elalouf qui le rêve ainsi, lui qui définit La Crème de la Crème comme « un campus movie à la sauce française sans parodie excessive sur fond de soirée et réseaux de prostitution ». On ne demande qu’à le croire.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#54 GRISGRIS de Mahamat-Saleh Haroun (Tchad)

haroun

Déjà présent en Compétition en 2010 (prix du Jury) avec Un Homme qui crie, le réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun pourrait bien représenter une nouvelle fois le trop rare cinéma africain sur la Croisette avec Grisgris, nom de son personnage principal qui se rêve danseur alors même qu’il a une jambe paralysée. Mais son rêve se brise lorsque son oncle tombe gravement malade, et qu’il doit côtoyer le milieu des trafiquants pour le sauver.
[notre avis: Un Certain Regard]

#53 DEVIL’S KNOT de Atom Egoyan (Can)
Atom Egoyan persiste dans le film-enquête. Basé sur le livre de la journaliste Mara Leveritt, Devil’s Knot : The True Story Of The West Memphis 3, Devil’s Knot relate un fait divers qui a défrayé la chronique de l’Arkansas dans les années 1990, celui du triple meurtre de 3 petits garçons par 3 adolescents au look de coupables idéaux. Avec Colin Firth et Reese Whiterspoon notamment.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#52 TOMOGUI de Shinji Aoyama (Jap)
Pour des raisons complètement personnelles Shinji Aoyama garde une place très chère à mon coeur: Desert Moon, ma première projection ever dans le Grand Théâtre Lumière en 2001. Bon, pas son meilleur mais ça fait toujours quelque chose. Le réalisateur japonais adapte ici le best-seller nippon Tomogui, une histoire de famille dans une bourgade tranquille au bord d’une rivière sur fonds de violences sexuelles.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#51 GERONTOPHILIA de Bruce LaBruce (Can)

labruce

Grande figure du cinéma queer, le canadien Bruce LaBruce (Hustler White ou encore LA Zombie avec la star X gay François Sagat) a promis de s’être assagi dans Gerontophilia et d’avoir pondu une oeuvre davantage « mainstream ». Pas d’Harold et Maude ici mais plutôt « Harold et Max » puisque le personnage de Lake, à peine âgé de 18 ans, tombe amoureux d’un homme de 81 ans. La Bruce assure ne pas rester dans le « simple fantasme » mais ambitionne de « raconter une belle histoire d’amour ».
[notre avis: Semaine de la Critique – Séance Spéciale]

#50 HORNS de Alexandre Aja (US)

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On peut simplement souhaiter qu’Alexandre Aja revienne à Cannes et c’est fois avec un bon film – on l’avait laissé très tard en bas des marches l’an dernier à la veille du Palmarès au sortir du (très) pénible – mais drôle – Maniac de Frank Khartoum dont il était producteur. Dans ce thriller surnaturel, on découvre un Daniel Radcliffe sévèrement corné.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition – Séance de Minuit]

#49 TIP TOP de Serge Bozon (Fra)
Touche-à-tout précoce – acteur, scénariste, réalisateur – Serge Bozon a titillé la curiosité des cinéphiles depuis La France en 2007 présenté alors à la Quinzaine des Réalisateurs. Il a également séduit un duo d’actrices particulièrement solide, Sandrine Kiberlain et Isabelle Huppert, embarquées avec lui dans Tip Top pour raconter l’histoire de ces deux flics de la police des polices venues enquêter sur la mort suspecte d’un indic local.
[notre avis: Un Certain Regard]

#48 LIKE A FATHER LIKE A SON de Hirokazu Kore-Eda (Jap)

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Rares sont les déceptions quand on parle des films du japonais Hirokazu Kore-Eda. Très attaché au sujet de la famille, il approfondit  ce travail passionnant dans Like a Father Like a Son, histoire d’une famille bouleversée quand elle apprend que son fils a été accidentellement échangé à la naissance.
[notre avis: Un Certain Regard]

#47 UNDER THE SKIN de Jonathan Glazer (US)

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Une extra-terrestre arrive sur terre en Ecosse et sème la terreur. Sauf que cet alien débarque sous les traits de Scarlett Johansson. Mais une Scarlett brune à en croire les premières photos. On se dit alors que la terreur a du bon parfois.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs – Séance Spéciale]

#46 LA ULTIMA PELICULA de Raya Martin & Mark Peranson (Phi-Mex)
Fine fleur de la jeune et prometteuse cinématographie philippine, Raya Martin est un des jeunes chouchous de Thierry Frémaux. Produits par le duo mexicain de Canana Films, Diego Luna & Gael Garcia Bernal, Raya Martin s’est associé à l’artiste multiforme Mark Peranson (Peranson peut être à la fois acteur dans Le Chant des Oiseaux d’Albert Serra et l’un des programmateurs du Festival de Locarno) pour se lancer dans La Ultima Pelicula un road-movie mexicain parfumée d’apocalypse maya. Les deux compères citent des références comme Sam Peckinpah, Monte Hellman et Dennis Hopper. Le tournage a commencé en décembre dernier. Il va falloir faire vite pour Cannes.
[notre avis: Un Certain Regard]

#45 GARE DU NORD de Claire Simon (Fra)

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La passionnante réalisatrice Claire Simon a choisi le vase clos d’une gare, celui de la Gare du Nord, un Etat dans l’Etat, pour cadre de son nouveau long métrage. C’est le personnage principal de son film dont elle en a même tiré le titre. Des histoires qui s’entre-mêlent, qui s’entre-choquent, qui s’effleurent. « La Gare, raconte Claire Simon, c’est l’Internet en dur ». Nicole Garcia, François Damiens et la révélation Reda Kateb en sont les principaux habitants.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#44 UN CHATEAU EN ITALIE de Valeria Bruni-Tedeschi (Fra)
Au coeur d’une famille italienne de la bourgeoisie industielle – qui n’est pas sans rappeler la sienne – les liens se disloquent, un monde s’efface, un amour commence. Valeria Bruni-Tedeschi, pour sa 3è réalisation (Il est plus facile pour un chameau…, Actrices), s’est adjoint les services de Noémie Lvovsky et Agnès de Sacy pour co-écrire avec elle le scénario. Au casting la réalisatrice (encore), Louis Garrel, Xavier Beauvois, le trop rare André Wilms et la mère de Bruni-Tedeschi, Marisa Borini.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#43 HELI de Amat Escalante (Mex)
Inárritu, Cuaron, Reygadas, Pla… la nouvelle vague mexicaine est visuellement sans doute ce qui est arrivée de mieux au cinéma mondial depuis une quinzaine d’années. Amat Escalante est l’un des derniers fleurons de cette lignée de créateurs bien habitué déjà de la Croisette: doublement sélectionné Un Certain Regard pour Sangre puis Los Bastardos, Escalante présente Heli comme un savant-mélange de ses 2 premiers films, dans une histoire mêlant cartels, police corrompue, trafic de drogues, et exploitation sexuelle. La comédie à la mexicaine quoi…
[notre avis: Un Certain Regard]

#42 JEUNE ET JOLIE de François Ozon (Fra)

Marine Vacth is leading actress in Jeune et Jolie

L’éveil à la sexualité d’une adolescente de 17 ans qui se prostitue pour le plaisir. François Ozon a trouvé sa muse en la personne de la très belle Marine Vacth. A peine sorti de l’aventure Dans la maison, le stakhanoviste français, qui était déjà en cours de montage de Jeune et Jolie pendant la promo de Dans la Maison, range ce dernier film comme il aime à le faire dans ses « films-portraits béhavioristes et flaubertiens, centrés sur les actes des personnages, leur intériorité » comme Sous le Sable ou Le Refuge. Géraldine Pailhas et Frédéric Pierrot complètent la distribution.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#41 THE CHARMING ROSE de Eric Khoo (Sin)
Cet habitué de Cannes pourrait retrouver la Croisette avec The Charming Rose. Le réalisateur Eric Khoo (My Magic, Tatsumi) a choisi de raconter l’histoire de la célèbre strip-teaseuse Rose Chan, figure des nuits de Singapour dans les années 1950 et 1960, morte d’un cancer en 1987.
[notre avis: Un Certain Regard]

A (re)lire >> les 20 films classés de 100 à 81.
A (re)lire >> les 20 films classés de 80 à 61.
A suivre >> les 20 films classés de 40 à 21.
A (re)lire >> les 20 films classés de 20 à 01.
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