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Les 100 films candidats pour Cannes 2014: #80-61

12 avril 2014
Thomas
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2è volet de notre revue des 100 films candidats pour une sélection sur la Croisette lors du 67è Festival de Cannes: les 20 films classés de 80 à 61.

#80 MADEMOISELLE JULIE de Liv Ullmann (Nor)

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Celle qui fut présidente du jury cannois en 2001, en remplacement de dernière minute d’une Jodie Foster fuyant vers le tournage de Panic Room de David fincher, Liv Ullmann la dernière compagne du maître Bergman, a remis le couvert derrière la caméra 14 ans après Infidèle, sélectionné en Compétition en 2000. Liv Ullmann adapte un monument de littérature et du théâtre, Mademoiselle Julie de Strindberg.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#79 METAMORPHOSES de Christophe Honoré (Fra)
Autre adaptation mythique mais pour le coup très audacieuse, Christophe Honoré s’attaque à l’oeuvre monumentale d’Ovide et ses Métamorphoses. Au rayon des promesses, une relecture contemporaine de cette histoire antique avec ses personnages nommés Europe, Jupiter, Bacchus, ou Orphée, et un jeune casting de têtes méconnues du cinéma français. La tâche s’annonce ardue pour un auteur des plus fidèles de Cannes en Sélection Officielle comme à la Quinzaine des Réalisateurs. Pourquoi une présentation dans la seule sélection qu’il n’est jamais connue, la Semaine de la Critique ?
[notre avis: Semaine de la Critique: Séance spéciale]

#78 1001 GRAMS de Bent Hamer (Nor)

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Grand habitué des joutes cannoises (Quinzaine des Réalisateurs par deux fois, et Un Certain Regard), le réalisateur norvégien Bent Hamer (Eggs, Kitchen Stories, O’Horten) pourrait très bien revenir sur la Croisette avec une histoire dont lui seul a le secret: une scientifique norvégienne proche de la quarantaine est envoyée à Paris pour débattre de l’avenir du kilogramme. Pendant son séjour, elle va tomber amoureuse d’un collègue français.
[notre avis: Un Certain Regard]

#77 PARADISE LOST de Andrea Di Stefano (US)

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Pathé et Dimitri Rassam comptent beaucoup sur ce premier film tourné et centré autour du caïd de la drogue légendaire Pablo Escobar. C’est Benicio Del Toro, le Che de Steven Soderbergh qui avait donné des noeuds à la tête des planificateurs des projections cannoises en 2008 avec ses 4 heures, qui campe le célèbre maître des cartels colombiens. Au rayon des mauvais garçons sud-américains, on souhaiterait lorgner davantage vers le Carlos d’Assayas.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#76 FIDELIO, L’ODYSSEE D’ALICE de Lucie Borleteau (Fra)

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Au rayon des nombreux premiers films français dans les starting-blocks, Fidelio l’Odyssée d’Alice de Lucie Borleteau apparaît peut-être comme l’un des plus prometteurs. Tourné entre Marseille et Gdansk, le film incarné par Ariane Labed, Melvil Poupaud et Anders Danielsen Lie (Oslo, 31 août de Joachim Trier), suit le parcours d’Alice, mécanicienne sur un Cargo bien-nommé Fidelio, et tiraillé entre sa vie à terre et sur les mers.
[notre avis: Semaine de la Critique]

#75 COMING HOME de Zhang Yimou (Chine)

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Epopée dans la Chine des années 1920 aux années 1990, le nouveau film de Zhang Yimou, habitué de ces fresques à grand spectacle et grand maître d’oeuvre des Cérémonies des Jeux Olympiques de Pékin en 2008, adpate le roman de Yan Geling qui suit le retour au pays d’un dissident chinois après 20 ans de travail forcé. Gong Li incarne l’épouse délaissée.
[notre avis: Un Certain Regard]

#74 PHOENIX de Christian Petzold (All)
Etonnante similitude dans les histoires qu’ont voulues raconter Zhang Yimou et Christian Petzold dans leur nouveau long métrage. L’auteur du brillant Barbara conte l’histoire d’un retour parmi les siens également. Une femme survivante des camps de la mort pendant la Seconde Guerre mondiale, ressurgit dans son foyer alors qu’on la croyait définitivement disparue. Nina Hoss remet le couvert auprès de Petzold.
[notre avis: Semaine de la Critique: Séance spéciale]

#73 UNE NOUVELLE AMIE de François Ozon (Fra)
François Ozon serait-il le Hong Sang-soo français ? Son nouveau film serait-il déjà prêt ? En Compétition l’an dernier avec Jeune et Jolie, Ozon a enchaîné illico sur son nouveau projet, Une Nouvelle Amie. Un projet « très intriguant et étrange » de la bouche même de Romain Duris, son acteur principal et pour ses débuts devant la caméra d’Ozon, tiré d’un roman de Ruth Rendell, Une amie qui vous veut du bien. Pas très loin de nous rappeler le premier long métrage cannois de Dominik Moll.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#72 TOURIST de Ruben Östlund (Sué)

Tourist

Les mésaventures d’une famille suédoise en vacances de ski dans les Alpes et les conséquences du comportement lâche du père, pris de panique dans une avalanche. Tel est le pitch de Tourist, le dernier opus du suédois Ruben Östlund, dont les deux derniers films ont connu les honneurs de la sélection cannoise (Involuntary au Certain Regard en 2008, et Play à la Quizaine des Réalisateurs en 2011).
[notre avis: Un Certian Regard]

#71 THE HOMESMAN de Tommy Lee Jones (US)

The Homesman

Produit par EuropaCorp comme Trois Enterrements, on verrait bien le dernier film de Tommy Lee Jones refaire le voyage vers la Croisette, et même clôturer la Sélection Officielle samedi 24 mai. Le renouveau du western semble de plus en plus d’actualité et Kevin Costner, Tarantino ou les Coen ont (re)creusé un sillon florissant que Tommy Lee Jones semble suivre allègrement. Hillary Swank, Meryl Streep, James Spader et Tommy Lee Jones garantirait une très jolie montée des marches vers le Palmarès et des remettants de premier choix.
[notre avis: Sélection Officielle – Film de Clôture]

#70 LA RITOURNELLE de Marc Fitoussi (Fra)

"La Ritournelle" de Marc Fitoussi

Récemment présenté en Australie, le nouveau film de Marc Fitoussi (Copacabana, Semaine de la Critique 2010), réunit à nouveau la famille Huppert. Mais ici la mère Isabelle est seule sans Lolita et côtoie pour l’occasion Jean-Pierre Darroussin, Pio Marmai et Michael Nyqvist pour une tranche de vie d’un couple confronté à l’usure du quotidien. Un titre bien emprunté à la discographie de Sébastien Tellier.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#69 YOU CAN’T WIN de Robinson Devor (US)
Absent des écrans cinématographiques depuis 2007 (Funny Games US) – malgré une apparition chez Scorsese (Hugo Cabret), Michael Pitt signe ici son retour devant la caméra (il est même co-producteur du film). Oublié le On The Road kerouaco-sallesien de 2012, Robinson Devor adapte la réputée inadaptable autobiographie de l’aventurier américain du début du XXè siècle Jack Black. Robinson Devor, les festivaliers cannois le connaissent bien, pour avoir attisé la curiosité en 2007 à la Quinzaine des Réalisateurs avec Zoo, film aussi peu sulfureux qu’important malgré son sujet à scandale annoncé de la zoophilie en milieu équestre. Le doute subsiste sur la finalisation ou non de ce projet qui était déjà sur nos tablettes l’an dernier. Julia Garner (Martha Marcy May Marlene) sera la compagne  à l’écran de Michael Pitt.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#68 RETOUR À ITHAQUE de Laurent Cantet (Fra)
Les dernières nouvelles étaient peu rassurantes quant à l’état d’avancement du dernier film du palmé français Laurent Cantet. Mais s’il est prêt à temps, soyons sûrs que les sélectionneurs cannois trouveront toujours où caser ce Retour à Ithaque, entièrement tourné à La Havane avec des acteurs cubains et que le réalisateur a co-écrit avec le romancier Leonardo Padura, qui avait en son temps supervisé le scénario de 7 Jours à La Havane, sélectionné en 2012 à Un Certain Regard. Le film raconte le retour d’Amadeo à La Havane, après 16 ans d’exil.
[notre avis: Un Certain Regard]

#67 CAPTIVES de Atom Egoyan (Can)

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On ne saurait trop se souvenir du pénible Prisoners de Denis Villeneuve avec Hugk Jackman et Jake Gyllenhaal quand on pense réalisateur canadien et thriller sur fond de disparition d’enfant. Dans Captives, Atom Egoyan a embarqué Ryan Reynolds et Rosario Dawson dans une histoire de disparition au long cours – 8 ans sans voir la petite Cassandra – mais dont quelques indices troublants semblent indiquer qu’elle serait toujours vivante.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#66 EX MACHINA de Alex Garland (GB)
Le romancier auteur de The Beach, et comparse historique de Danny Boyle (coscénariste de 28 Jours plus tard) passe enfin derrière la caméra. Le pitch de Ex Machina ressemble à l’enfant illégitime entre Her de Spike Jonze et Under the skin de Jonathan Glazer: une expérience étrange et fascinante entre un petit génie de l’informatique et le tout premier spécimen d’intelligence artificielle du monde, un robot qui a l’apparence d’une très jolie fille. Oscar Isaac signerait un joli retour sur la Croisette un an après Inside Llewyn Davis des frères Coen.
[notre avis: Semaine de la Critique]

#65 NUDE AREA de Urszula Antoniak (Pol-PB)

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Déjà sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs en 2011 pour Code Blue, la réalisatrice polonaise Urszula Antoniak propose dans Nude Area, son 3è long métrage, une variation autour des Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes, où l’attirance et l’apparence seront au coeur d’un amour adolescent entre deux jeunes filles de 15 ans, de condition et d’origine très différente, la confrontation de deux mondes. Hollandaise d’adoption, Antoniak a plongé sa caméra à Amsterdam.
[notre avis: Un Certain Regard]

#64 UN OISEAU BLANC DANS LE BLIZZARD de Gregg Araki (US)

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Présenté au dernier Festival de Sundance, Un Oiseau Blanc dans le Blizzard tiré du roman éponyme de Laura Kasischke, a cela de commun avec le rituel rendez-vous du cinéma indé de Robert Redford en janvier dans l’Utah, la neige. On semble plus proche, dans cette quête planante dans l’Ohio d’une mère (Eva Green) par sa fille (Shailene Woodley), du Gregg Araki de Mysterious Skin que de celui des déjantés Smiley Face (Quinzaine des Réalisateurs 2007) ou Kaboom.
[notre avis: Un Certain Regard]

#63 HIPPOCRATE de Thomas Lilti (Fra)
Médecin de métier, Thomas Lilti s’attaque à un domaine qu’il connaît très bien. Le parcours initiatique d’un étudiant en médecine (Vincent Lacoste) plein d’ambition et sûr de lui, qui pour son premier stage intègre le service de son père (Jacques Gamblin). L’excellent Reda Kateb complètent la distribution de ce deuxième long métrage, distribué par Le Pacte.
[notre avis: Quinzaine des Rélaisateurs]

#62 LA FRENCH de Cédric Jimenez (Fra)
C’est sans nul doute la plus grosse production et attente du cinéma français de l’année 2014. Le retour de l’oscarisé Jean Dujardin dans un film hexagonal. Tourné l’été dernier, La French c’est l’histoire d’un duel à mort, pendant l’âge d’or de la « french connection » marseillaise, entre le juge Michel (Jean Dujardin) et le chef du milieu, Gaëtan Zampa (Gilles Lellouche). Cannes peut-elle se passer de Jean Dujardin, ou Jean Dujardin peut-il se passer de Cannes ? Malgré tout sa venue à Cannes serait un événement dont les organisateurs ne se priverait pas.
[notre avis: Sélection Officielle – Film de Clôture]

#61 HWA-JANG de Im Kwon-taek (Cor)
Le 102è film du maître coréen est annoncé. Le réalisateur de Ivre de femmes et de peinture adaptera la nouvelle From Powder to Powder, écrite par le coréen Kim Hoon en 2004 dans laquelle un directeur de compagnie de cosmétique s’éprend d’une jeune fille alors que sa femme est en train de mourir d’un cancer.
[notre avis: Un Certain Regard]

A (re)lire >> les 20 films classés de 100 à 81.
A (re)lire >> les 20 films classés de 60 à 41.
A (re)lire >> les 20 films classés de 40 à 21.
A (re)lire >> les 20 films classés de 20 à 01.
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François Ozon, éleveur de Nouvelle Star

17 mai 2013
Thomas
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A peine quelques mois après la sortie de Dans la Maison, François Ozon revient à notre souvenir en présentant en Compétition Jeune et Jolie, quelques 10 années (déjà) après sa dernière montée des marches dans la reine des catégories pour Swimming Pool avec Ludivine Sagnier.

CANNES 2013
Compétition | 16 mai

marine

François Ozon, 14 longs métrages en 15 ans depuis Sitcom en 1998, est définitivement en train de construire une des filmographies les plus prolifiques et éclectiques du cinéma français; lui , qui range ce Jeune et Jolie dans l’armoire de ses films « portraits béhavioristes et flaubertiens, centrés sur les actes des personnages, leur intériorité” comme Sous le Sable ou Le Refuge.

L’éveil à la sexualité d’une adolescente de 17 ans qui se prostitue sans raison apparente. Le sujet était pour le moins compliqué sur le papier mais Ozon, qui a écrit cette histoire en quelques mois, et tourné dans la foulée de Dans la Maison, réussit l’exploit d’éviter les poncifs et les lourdeurs et glisse tout le long du film avec subtilité et douceur, tout innocent.

Naissance d’une star

« Le plus dur », raconte-t-il était de trouver son héroïne, « irrésistible et mystérieuse », elle devait rester inconnue du grand public, et susciter au premier regard des hommes – et du public – une attirance irrésistible malgré ses 17 ans. Le pari est réussi.
Comme il l’avait fait avec Ludivine Sagnier en son temps, Ozon a trouvé sa nouvelle pépite: Marine Vacth. Elle est LA révélation de ce début de Festival. Elle est de tous les plans, magnétique et troublante; malgré ses 23 ans ans révolus, son apparence juvénile dupe encore un peu plus la perception que l’on peut avoir face à cet éveil à la sexualité et eu désir. A aucun moment, on ne reste prisonnier d’un malaise ou d’une gêne. Elle vampirise l’écran telle une Maïwenn sans la grande gueule qui va avec. Nul doute qu’elle a déjà validé son ticket pour la prochaine Cérémonie des César en février prochain et que son nom va revenir dans de nombreux projets ciné les semaines et les mois à venir. On lui souhaite le même destin qu’à Tahar Rahim, né lui aussi un jour de Cannes, au début du festival 2009.

Mais Marine Vacth n’est pas seule, et bien entourée de Géraldine Pailhas (sa mère désarmée) et Frédéric Pierrot (son beau-père) décidément l’acteur sous-exploité du cinéma français qui, film après film, façonne un personnage à part, un peu lunaire, qui désamorce dans chacune de ses scènes la moindre tension qui pourrait s’installer maladroitement. Il est l’un des éléments qui contribuent à la douceur de l’ambiance du film malgré son thème.
Enfin, et grâce à une pirouette dont il a le secret, Ozon boucle d’une certaine façon en fin de film la boucle de la première partie de sa carrière de cinéaste par un clin d’œil savoureux, délicieux, une cerise sur le cake, dont on ne dévoilera pas ici les contours.

Hardy, Hardy, Hardy et… Hardy

François Ozon, souhaitait donner « une autre vision de l’adolescence », « différente de celle idéalisée » qu’il voit d’habitude dans le cinéma français, « plus compliquée, plus complexe, plus douloureuse ». Le pari est réussi et ponctué d’une bande-son qu’il affectionne: Philippe Rombi pour la partition originale et en tracks additionnels du M83 et pas moins de 4 titres de Françoise Hardy, pour les 4 saisons qui rythment ce portrait d’une éclosion accélérée.


COMPETITION
JEUNE ET JOLIE de François Ozon
Sortie le 21 août
3

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Cannes 2013: 20 candidats à la Palme d’Or

18 avril 2013
Thomas
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Ils sont 20, 20 films qui concourront en mai prochain pour la Palme d’Or. 20 films en Compétition pour un total de 37 heures et 22 minutes de projection pour le jury de Steven Spielberg et les plus courageux des festivaliers. Retour en détail sur ces 20 longs métrages.

UN CHATEAU EN ITALIE de Valeria Bruni-Tedeschi (1h44)
Au coeur d’une famille italienne de la bourgeoisie industielle – qui n’est pas sans rappeler la sienne – les liens se disloquent, un monde s’efface, un amour commence. Valeria Bruni-Tedeschi, pour sa 3è réalisation (Il est plus facile pour un chameau…, Actrices), s’est adjoint les services de Noémie Lvovsky et Agnès de Sacy pour co-écrire avec elle le scénario. Au casting la réalisatrice (encore), Louis Garrel, Xavier Beauvois, le trop rare André Wilms et la mère de Bruni-Tedeschi, Marisa Borini.

INSIDE LLEWYN DAVIS de Joel & Ethan Coen (1h45)

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Dès la publication de son premier teaser, les premières impressions sur le nouveau film des frères Coen Inside Llewyn Davis faisaient état d’un consensus assez unanime: le travail sur la photo de Bruno Delbonnel, le chef op’ de Jean-Pierre Jeunet et du récent Faust d’Alexandre Sokourov, s’annonce impressionnant. Ambiance froide et bleutée pour cette plongée dans le new-york folk & bouillonnant des années 1960. Carey Mulligan, John Goodman et Justin Timberlake entourent le prometteur Oscar Isaac.

MICHAEL KOHLHAAS de Arnaud des Pallières (2h05)
Mads Mikkelsen chez l’orginal et talentueux Arnaud des Pallières (Parc), la rencontre évoquée depuis près de deux ans maintenant a de la gueule. Michael Kohlhaas, d’après l’oeuvre de Heinrich Von Kleist, a pour cadre les Cévennes, au XVIème siècle où un prospère marchand de chevaux mène une vie familiale aisée et heureuse, mais victime d’une injustice, il décide de lever une armée pour rétablir son droit. Un casting européen impressionnant pour épauler la star danoise avec Bruno Ganz, Sergi Lopez, Amira Casar, Denis Lavant et la jeune garde représentée par Paul Bartel et Swann Arlaud pour ne citer qu’eux.

JIMMY P. (PSYCHOTERAPY OF A PLAINS INDIAN) de Arnaud Desplechin (2h)

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Arnaud Desplechin (Esther Kahn, Rois et Reine), l’un de nos auteurs les plus intéressants, s’est lancé dans l’adaptation de l’oeuvre de Georges Devereux, pionnier de l’ethnopsychologie « Psychothérapie d’un indien des plaines », oeuvre qui hante Desplechin « depuis une vingtaine d’années ». Pour cela, il est parti aux Etats-Unis tourner cette rencontre entre Jimmy Picard (le film a longtemps eu pour nom de code Portrait de Jimmy Picard), un indien névrosé, et son psy (Benicio Del Toro face à Mathieu Amalric).

HELI de Amat Escalante (1h45)
Inárritu, Cuaron, Reygadas, Pla… la nouvelle vague mexicaine est visuellement sans doute ce qui est arrivée de mieux au cinéma mondial depuis une quinzaine d’années. Amat Escalante est l’un des derniers fleurons de cette lignée de créateurs bien habitué déjà de la Croisette: doublement sélectionné Un Certain Regard pour Sangre puis Los Bastardos, Escalante présente Heli comme un savant-mélange de ses 2 premiers films, dans une histoire mêlant cartels, police corrompue, trafic de drogues, et exploitation sexuelle. La comédie à la mexicaine quoi…

LE PASSE de Asghar Farhadi (Fra-Iran)

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Après le succès mondial d’Une Séparation, l’iranien Asghar Farhadi a tourné à Paris son premier film français. Script top secret signé Fahadi pour un casting mêlant Bérénice Béjo, Tahar Rahim, Sabrina Ouazani et des acteurs iraniens.

THE IMMIGRANT de James Gray (2h)

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Vie et tourments d’une immigrée européenne fraîchement débarquée à Ellis Island dans l’Amérique des années 1920. Marion Cotillard poursuit son parcours américain exceptionnellement gâté: Michael Mann, Chris Nolan, Woody Allen, Steven Soderbergh, et maintenant James Gray à son tableau de chasse des réals US de tout premier plan ! Elle aura dans The ImmigrantJoaquin Phoenix et Jeremie Renner comme partenaires.

GRISGRIS de Mahamat-Saleh Haroun (1h40)

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Déjà présent en Compétition en 2010 (prix du Jury) avec Un Homme qui crie, le réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun représentera une nouvelle fois le trop rare cinéma africain sur la Croisette avec Grisgris, nom de son personnage principal qui se rêve danseur alors même qu’il a une jambe paralysée. Mais son rêve se brise lorsque son oncle tombe gravement malade, et qu’il doit côtoyer le milieu des trafiquants pour le sauver.

TIAN ZHU DING (A TOUCH OF SIN) de Jia Zhang-ke (2h15)
1966 – 1976 « les 10 années de la grande catastrophe ». Jia Zhang-ke, l’un des plus grands cinéastes de notre temps, qui est l’un des représentants de ceux que l’on appelle la « 5è génération » nés pendant la « Révolution Culturelle » chinoise, estime que la chine n’a pas fait correctement son devoir de mémoire sur cette période. Dans la ville de Suzhou, au sud de Shanghaï, Jia Zhang-ke veut dépeindre cette lutte des classes par la violence qui sévissait à l’époque entre bandes rivales qui affichaient fièrement leur slogan sur des tatouages, et qui lui rappelle la Chine d’aujourd’hui. Pour raconter cette histoire récente, Jia Zhang-ke a lancé au début de son projet un grand appel sur internet pour recueillir les témoignages les plus nombreux. Le réalisateur chinois aime à présenter son film comme un « road-movie saupoudré de scènes d’arts martiaux ». On veut bien le croire.

ONLY GOD FORGIVES de Nicolas Winding Refn (1h30)

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Quand nous étions sortis l’an dernier à Cannes 2012 d’une séance surprise concoctée par Thierry Frémaux avec différents bouts de montage directement envoyés par des réalisateurs en cours de tournage, le plus impressionnant d’entre eux avait sans doute été celui de Only God Forgives, le nouvel épisode des aventures de Ryan Gosling au pays du danois Nicolas Winding Refn. Un épisode thaïlandais cette fois pour le duo de Drive. L’extrait en question était teinté d’hémoglobine et de bastons dans les bas-fonds de Bangkok et annonçait comme une évidence que Only God Forgives promettait d’être aussi violent que Drive.  Certaines mauvaises langues racontent que Thierry Frémaux souhaitait projeter Only God Forgives en séance de minuit mais qu’il se serait ravisé par la suite. Quand on entend sa présentation « très prudente » ce matin lors de la conférence de presse, on a tendance à croire cette anecdote.

SOSHITE CHICHI NI NARU (LIKE FATHER, LIKE SON) de Hirokazu Kore-Eda (2h)

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Rares sont les déceptions quand on parle des films du japonais Hirokazu Kore-Eda. Très attaché au sujet de la famille, il approfondit  ce travail passionnant dans Like Father, Like Son, histoire d’une famille bouleversée quand elle apprend que son fils a été accidentellement échangé à la naissance.

LA VIE D’ADÈLE de Abdellatif Kechiche (3h07)

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La réputée glaçante et impénétrable nouvelle icône du cinéma français Léa Seydoux a voulu se confronter au regard intransigeant d’Abdellatif Kechiche (La Faute à voltaire, L’Esquive, Venus Noire). 5è film du réalisateur de La Graine et le Mulet, Le Bleu est une couleur chaude est l’adaptation d’une Bande Dessinée de Julie Maroh, l’histoire d’amour entre deux filles. Prévue au casting de L’Ecume des jours de Michel Gondry, elle avait dû décliner pour pouvoir se mettre à nue devant la caméra de Kechiche. Avec Grand Central de Rebecca Zlotowski (Un Certain Regard 2013) et ce dernier film d’Abdellatif Kechiche, Léa Seydoux est déjà une des reines de Cannes 2013.

WARA NO TATE (SHIELD OF STRAW) de Takashi Miike (2h05)
Stakhanoviste en chef depuis les années 1990, Takashi Miike habitué à réaliser tout type de format à la chaîne – théâtre, télévision, cinéma – il a puisé dans le V-Cinema (en direction du marché vidéo) ce goût pour l’expérimentation et l’audace. Le Festival de Cannes a déjà honoré Miike en présentant l’an dernier en Séance de Minuit Ai To Makoto, et en faisant même de Ichimei en 2011 le premier film en 3D concourrant en Compétition. Avec Straw Field, Miike semble renouer avec le thriller classique: un serial-killer à gueule d’ange fait l’erreur d’assassiner la petite-fille d’un ponte de la finance. Celui-ci veut se venger en offrant un milliard de yens à qui parviendra à liquider le tueur. Miike devient définitivement un grand habitué du Festival. Le cinéma de genre en Compétition, c’est la Frémaux touch et on apprécie ici. C’est dit.

JEUNE ET JOLIE de François Ozon (1h30)

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L’éveil à la sexualité d’une adolescente de 17 ans qui se prostitue pour le plaisir. François Ozon a trouvé sa muse en la personne de la très belle Marine Vacth. A peine sorti de l’aventure Dans la maison, le stakhanoviste français, qui était déjà en cours de montage de Jeune et Jolie pendant la promo de Dans la Maison, range ce dernier film comme il aime à le faire dans ses « films-portraits béhavioristes et flaubertiens, centrés sur les actes des personnages, leur intériorité » comme Sous le Sable ou Le Refuge. Géraldine Pailhas et Frédéric Pierrot complètent la distribution.

ONLY LOVERS LEFT ALIVE de Jim Jarmush (US)

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La romance d’un couple de vampires séculaires est troublée par l’irruption dans leur vie de la jeune Ava. Quand la figure de proue du cinéma indépendant Jim Jarmush s’attaque à un film de genre tel que le vampire movie, on se souvient de Ghost Dog et on se met à rêver. Quand on rajoute à cela que Tilda Swinton, Tom Hiddleston, John Hurt et Mia Wasikowska accompagne Jarmush dans cette aventure…

NEBRASKA de Alexander Payne (1h50)
Après Sideways et surtout The Descendants, le réalisateur américain Alexander Payne a apparemment fait une pause sur des projets à dimension oscarisable avec Nebraska. Un père et son fils partis sur les routes entre le Montana et le Nebraska. Road-movie filmé en scope et en noir et blanc avec le légendaire (qui, ironie de l’histoire de ce 66è Festival faisait partie du Gatsby le Magnifique de Tom Buchanan avec Robert Redford en 74), Nebraska a une vraie gueule de (très) bonne surprise.

LA VENUS A LA FOURRURE de Roman Polanski (1h30)
Il était parti pourtant un poil tard dans la course à la Sélection Cannoise – la production a démarré fin novembre 2012 – c’est LA bonne surprise de cette Compétition 2013 (Cette Venus de Polanski trônait d’ailleurs en tête de notre Top 100 des candidats pour le Festival 2013 en février dernier), l’excitante adaptation de l’oeuvre érotique de Leopold Sacher-Masoch (le « masochisme », c’est lui) La Venus à la Fourrure par le maître Roman Polanski avec Emmanuelle Seignier et Mathieu Amalric (remplaçant au pied levé de Louis Garrel).

BEHIND THE CANDELABRA (MA VIE AVEC LIBERACE) de Steven Soderbergh (1h58)

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Estampillé HBO Films, Behind the Candelabra du stakhanoviste Soderbergh (Side Effects est présenté à la Berlinale 2013 en février) a déjà défrayé la chronique avant même sa sortie américaine. Soderbergh ne souhaitait – pour ce qu’il présente comme son « dernier film » – qu’une présentation Hors Compétition, Thierry Frémaux a insisté et Steven a accepté. Jugé « trop gay » pour être distribué dans les salles outre-atlantique – alors même que les premiers échos font état d’une atmosphère très sombre -, le film qui raconte la longue et tempétueuse relation du pianiste Liberace (Michael Douglas) avec son jeune amant, Scott Thorson (Matt Damon) sera directement diffusé sur HBO aux Etats-Unis (sans passer par la case sortie en salles outre-atlantique). La sortie mondiale est déjà amorcée, ARP a déjà prévue sa sortie France en septembre.

LA GRANDE BELLEZZA (THE GREAT BEAUTY) de Paolo Sorrentino (2h30)

sorrentino

Paolo Sorrentino est l’un des symboles de la gouvernance Frémaux à la tête de la Sélection Officielle cannoise. Du très bon (Il Divo, 2008) aux plus contestables (This Must be the Place, 2011), tous les longs métrages de Paolo Sorrentino ont trouvé place dans la catégorie reine de la Compétition. La Grande Bellezza ne devrait pas faire exception à la règle pour le retour de Paolo Sorrentino à Rome aux côtés de l’immense Toni Servillo. Ambiance Dolce Vita et douceur romaine attendues dans ce portrait d’un écrivain à succès en panne d’inspiration.

BORGMAN de Alex van Warmerdam (1h58)
S’il y a bien un film que personne n’avait vu venir c’est bien celui-là. Et encore moins dans la reine des sélections de la Croisette. Le néerlandais Alex van Warmerdam, cinéaste exigeant hanté par la peinture et diplômé de graphisme, est un formaliste. Auteur du culte Les Habitants (1992), van Warmerdam présente ce Borgman comme un « thriller horrifique teinté d’humour noir » dans lequel un vagabond vient déglinguer la vie tranquille d’un couple de bourgeois bien installée. L’acteur principal de Borgman est une des grandes figures du théâtre flamand, Jan Bijvoet.

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Les 100 films candidats pour Cannes 2013: #60-41

27 février 2013
Thomas
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3è volet de notre revue des 100 films candidats pour une sélection sur la Croisette lors du 66è Festival de Cannes: les 20 films classés de 60 à 41.

Sources: les Inrocks, Paris Match, cineuropa.org, et bien plus encore… 

#60 QUAI D’ORSAY de Bertrand Tavernier (Fra)

tavernier

Quand on lui demande si il a été difficile d’obtenir les droits de l’énorme succès BD Quai d’Orsay (500 000 exemplaires vendus des 2 tomes), Tavernier répond simplement « J’ai juste été le premier ». Cette plongée dans le Ministère des Affaires Etrangères, tout le monde la voulait, mais on n’est pas mécontent que ce soit le cinéphile lyonnais qui ait gagné la timbale. Ecrit à 6 mains  avec le dessinateur Blain et la fameuse taupe Lanzac (Antonin Baudry) proche de Villepin pendant 5 ans au Quai d’Orsay puis à Matignon, le scénario saura on l’espère garder l’intensité et l’espièglerie de la BD. Thierry Lhermitte a pris les traits de Dominique de Villepin alias Alexandre Taillard de Worms dans la BD et sera entouré de Raphaël Personnaz, Niels Arestrup et Anaïs Demoustier.
[notre avis: Un Certain Regard]

#59 YOU CAN’T WIN de Robinson Devor (US)
Absent des écrans cinématographiques depuis 2007 (Funny Games US) – malgré une apparition chez Scorsese (Hugo Cabret), Michael Pitt signe ici son retour devant la caméra (il est même co-producteur du film). Oublié le On The Road kerouaco-sallesien de l’an dernier, Robinson Devor adapte la réputée inadaptable autobiographie de l’aventurier américain du debut du XXè siècle Jack Black. Robinson Devor, les festivaliers cannois le connaissent bien, pour avoir attisé la curiosité en 2007 à la Quinzaine des Réalisateurs avec Zoo, film aussi peu sulfureux qu’important malgré son sujet à scandale annoncé de la zoophilie en milieu équestre. Absent de Sundance en janvier dernier alors même que Devor y a présenté jusqu’à présent tous ses films, le doute subsiste sur la finalisation ou non du projet avant le mois de mai. Julia Garner (Martha Marcy May Marlene) sera la compagne  à l’écran de Michael Pitt.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#58 AT THE MANOR de Cristi Puiu (Rou)
Il fut l’un des pionniers du succès du cinéma roumain moderne, l’un des premiers à être révélé à Cannes (en 2001 à la Quinzaine des Réalisateurs avec Marfa si Banii), Cristi Puiu a amorcé le sillon emprunté plus tard par Corneliu Porumboiu, Cristian Mungiu, Radu Muntean et encore plus récemment Calin Peter Netzer, dernier Ours d’Or en date (Child’s Pose, 2013). On ne sait presque rien de At the Manor, le dernier projet de Cristi Puiu (La Mort de Dante Lazarescu, Aurora), qui est dans les tuyaux depuis fin 2011.
[notre avis: Un Certain Regard ou Quinzaine des Réalisateurs]

#57 THE GAMBLER de Szabolcz Hajdu (Hon)
En production depuis déjà 2 ans, cette libre adaptation du Joueur de Dostoïevski suivra le parcours d’une riche famille d’Europe de l’Est dans les casinos de Las Vegas. Hajdu a déjà eu les honneurs de la sélection à la Quinzaine des Réalisateurs avec White Palms en 2006.
[notre avis: Un Certain Regard ou Quinzaine des Réalisateurs]

#56 IL EST PARTI DIMANCHE de Nicole Garcia (Fra)
Inutile de rappeler ici le lien qu’a tissé Nicole Garcia avec la Croisette. De nouveau en tandem avec Jacques Fieschi pour le scénario, Il est parti dimanche s’attachera sur la rencontre d’une maman paumée (Louise Bourgoin que Garcia décrit « à la fois solaire et fragile, avec qui les larmes ne sont jamais loin »), une serveuse fragile de Palavas avec un instituteur vacataire des Cévennes. Une fois n’est pas coutume, Nicole Garcia a tourné vite, très vite, et encore plus près de ses acteurs (« plus jeunes qu’à l’accoutumée ») et plus caméra à l’épaule. Actuellement en tournée théâtrale avec La Mouette de Tchekhov (jusqu’à la fin du mois de février), Nicole Garcia débutera le montage dans la foulée.
[notre avis: Un Certain Regard]

#55 LA CREME DE LA CREME de Kim Chapiron (Fra)

chapiron

Tête de proue du bouillonnant collectif Kourtrajmé, Kim Chapiron est resté loin jusqu’à présent des joutes cannoises. L’inégal Sheitan (2006) avait précédé l’aventure américaine Dog Pound de Chapiron mais mystérieusement orphelin d’un gros projet brésilien avec Vincent Cassel et Monica Bellucci, Chapiron s’est embarqué dans ce plus petit film centré sur le campus de HEC. Bardé d’une équipe de young people plein d’avenirs (producteur, co-scénariste et réalisateur n’ont pas 90 ans à eux 3), Chapiron rêve d’un Supergrave dans la plus prestigieuse école de commerce française. Enfin c’est surtout son jeune producteur Benjamin Elalouf qui le rêve ainsi, lui qui définit La Crème de la Crème comme « un campus movie à la sauce française sans parodie excessive sur fond de soirée et réseaux de prostitution ». On ne demande qu’à le croire.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#54 GRISGRIS de Mahamat-Saleh Haroun (Tchad)

haroun

Déjà présent en Compétition en 2010 (prix du Jury) avec Un Homme qui crie, le réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun pourrait bien représenter une nouvelle fois le trop rare cinéma africain sur la Croisette avec Grisgris, nom de son personnage principal qui se rêve danseur alors même qu’il a une jambe paralysée. Mais son rêve se brise lorsque son oncle tombe gravement malade, et qu’il doit côtoyer le milieu des trafiquants pour le sauver.
[notre avis: Un Certain Regard]

#53 DEVIL’S KNOT de Atom Egoyan (Can)
Atom Egoyan persiste dans le film-enquête. Basé sur le livre de la journaliste Mara Leveritt, Devil’s Knot : The True Story Of The West Memphis 3, Devil’s Knot relate un fait divers qui a défrayé la chronique de l’Arkansas dans les années 1990, celui du triple meurtre de 3 petits garçons par 3 adolescents au look de coupables idéaux. Avec Colin Firth et Reese Whiterspoon notamment.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#52 TOMOGUI de Shinji Aoyama (Jap)
Pour des raisons complètement personnelles Shinji Aoyama garde une place très chère à mon coeur: Desert Moon, ma première projection ever dans le Grand Théâtre Lumière en 2001. Bon, pas son meilleur mais ça fait toujours quelque chose. Le réalisateur japonais adapte ici le best-seller nippon Tomogui, une histoire de famille dans une bourgade tranquille au bord d’une rivière sur fonds de violences sexuelles.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#51 GERONTOPHILIA de Bruce LaBruce (Can)

labruce

Grande figure du cinéma queer, le canadien Bruce LaBruce (Hustler White ou encore LA Zombie avec la star X gay François Sagat) a promis de s’être assagi dans Gerontophilia et d’avoir pondu une oeuvre davantage « mainstream ». Pas d’Harold et Maude ici mais plutôt « Harold et Max » puisque le personnage de Lake, à peine âgé de 18 ans, tombe amoureux d’un homme de 81 ans. La Bruce assure ne pas rester dans le « simple fantasme » mais ambitionne de « raconter une belle histoire d’amour ».
[notre avis: Semaine de la Critique – Séance Spéciale]

#50 HORNS de Alexandre Aja (US)

horns

On peut simplement souhaiter qu’Alexandre Aja revienne à Cannes et c’est fois avec un bon film – on l’avait laissé très tard en bas des marches l’an dernier à la veille du Palmarès au sortir du (très) pénible – mais drôle – Maniac de Frank Khartoum dont il était producteur. Dans ce thriller surnaturel, on découvre un Daniel Radcliffe sévèrement corné.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition – Séance de Minuit]

#49 TIP TOP de Serge Bozon (Fra)
Touche-à-tout précoce – acteur, scénariste, réalisateur – Serge Bozon a titillé la curiosité des cinéphiles depuis La France en 2007 présenté alors à la Quinzaine des Réalisateurs. Il a également séduit un duo d’actrices particulièrement solide, Sandrine Kiberlain et Isabelle Huppert, embarquées avec lui dans Tip Top pour raconter l’histoire de ces deux flics de la police des polices venues enquêter sur la mort suspecte d’un indic local.
[notre avis: Un Certain Regard]

#48 LIKE A FATHER LIKE A SON de Hirokazu Kore-Eda (Jap)

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Rares sont les déceptions quand on parle des films du japonais Hirokazu Kore-Eda. Très attaché au sujet de la famille, il approfondit  ce travail passionnant dans Like a Father Like a Son, histoire d’une famille bouleversée quand elle apprend que son fils a été accidentellement échangé à la naissance.
[notre avis: Un Certain Regard]

#47 UNDER THE SKIN de Jonathan Glazer (US)

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Une extra-terrestre arrive sur terre en Ecosse et sème la terreur. Sauf que cet alien débarque sous les traits de Scarlett Johansson. Mais une Scarlett brune à en croire les premières photos. On se dit alors que la terreur a du bon parfois.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs – Séance Spéciale]

#46 LA ULTIMA PELICULA de Raya Martin & Mark Peranson (Phi-Mex)
Fine fleur de la jeune et prometteuse cinématographie philippine, Raya Martin est un des jeunes chouchous de Thierry Frémaux. Produits par le duo mexicain de Canana Films, Diego Luna & Gael Garcia Bernal, Raya Martin s’est associé à l’artiste multiforme Mark Peranson (Peranson peut être à la fois acteur dans Le Chant des Oiseaux d’Albert Serra et l’un des programmateurs du Festival de Locarno) pour se lancer dans La Ultima Pelicula un road-movie mexicain parfumée d’apocalypse maya. Les deux compères citent des références comme Sam Peckinpah, Monte Hellman et Dennis Hopper. Le tournage a commencé en décembre dernier. Il va falloir faire vite pour Cannes.
[notre avis: Un Certain Regard]

#45 GARE DU NORD de Claire Simon (Fra)

simon

La passionnante réalisatrice Claire Simon a choisi le vase clos d’une gare, celui de la Gare du Nord, un Etat dans l’Etat, pour cadre de son nouveau long métrage. C’est le personnage principal de son film dont elle en a même tiré le titre. Des histoires qui s’entre-mêlent, qui s’entre-choquent, qui s’effleurent. « La Gare, raconte Claire Simon, c’est l’Internet en dur ». Nicole Garcia, François Damiens et la révélation Reda Kateb en sont les principaux habitants.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#44 UN CHATEAU EN ITALIE de Valeria Bruni-Tedeschi (Fra)
Au coeur d’une famille italienne de la bourgeoisie industielle – qui n’est pas sans rappeler la sienne – les liens se disloquent, un monde s’efface, un amour commence. Valeria Bruni-Tedeschi, pour sa 3è réalisation (Il est plus facile pour un chameau…, Actrices), s’est adjoint les services de Noémie Lvovsky et Agnès de Sacy pour co-écrire avec elle le scénario. Au casting la réalisatrice (encore), Louis Garrel, Xavier Beauvois, le trop rare André Wilms et la mère de Bruni-Tedeschi, Marisa Borini.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#43 HELI de Amat Escalante (Mex)
Inárritu, Cuaron, Reygadas, Pla… la nouvelle vague mexicaine est visuellement sans doute ce qui est arrivée de mieux au cinéma mondial depuis une quinzaine d’années. Amat Escalante est l’un des derniers fleurons de cette lignée de créateurs bien habitué déjà de la Croisette: doublement sélectionné Un Certain Regard pour Sangre puis Los Bastardos, Escalante présente Heli comme un savant-mélange de ses 2 premiers films, dans une histoire mêlant cartels, police corrompue, trafic de drogues, et exploitation sexuelle. La comédie à la mexicaine quoi…
[notre avis: Un Certain Regard]

#42 JEUNE ET JOLIE de François Ozon (Fra)

Marine Vacth is leading actress in Jeune et Jolie

L’éveil à la sexualité d’une adolescente de 17 ans qui se prostitue pour le plaisir. François Ozon a trouvé sa muse en la personne de la très belle Marine Vacth. A peine sorti de l’aventure Dans la maison, le stakhanoviste français, qui était déjà en cours de montage de Jeune et Jolie pendant la promo de Dans la Maison, range ce dernier film comme il aime à le faire dans ses « films-portraits béhavioristes et flaubertiens, centrés sur les actes des personnages, leur intériorité » comme Sous le Sable ou Le Refuge. Géraldine Pailhas et Frédéric Pierrot complètent la distribution.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#41 THE CHARMING ROSE de Eric Khoo (Sin)
Cet habitué de Cannes pourrait retrouver la Croisette avec The Charming Rose. Le réalisateur Eric Khoo (My Magic, Tatsumi) a choisi de raconter l’histoire de la célèbre strip-teaseuse Rose Chan, figure des nuits de Singapour dans les années 1950 et 1960, morte d’un cancer en 1987.
[notre avis: Un Certain Regard]

A (re)lire >> les 20 films classés de 100 à 81.
A (re)lire >> les 20 films classés de 80 à 61.
A suivre >> les 20 films classés de 40 à 21.
A (re)lire >> les 20 films classés de 20 à 01.
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