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Jia Zhangke, Jacques Audiard : la Palme d’Or se rapproche

21 mai 2015
Thomas
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Chronique à Cannes #8 // Deux poids lourds de la Compétition, Jia Zhangke et Jacques Audiard ont relevé d’un ton la course à la Palme d’Or. Et une guest un peu spéciale, une brebis éthiopienne égarée. Voilà le programme de cette 8e chronique.

Jeudi 21 mai. Minuit cette nuit, aux abords du palais,  la foule des grands soirs. Tous les mendiants de l’invitation y vont de leur astuce pour trouver le précieux sésame pour la séance de minuit hardcore 3D du Love de Gaspar Noé. On a vu une grappe de jeunes américaines victorieuses, entonnant « Love » de Nat King Cole, et des pancartes ici-là « Want Love » ou « All you need is Love ».

Terre promise. La mécanique est bien huilée. Jacques Audiard renoue avec Thomas Bidegain à l’écriture de son nouveau film Dheepan pour concourir à la Palme d’Or avec son troisième film consécutif (après Un Prophète et De Rouille et d’Os). Et ça se voit un peu. Des personnages extrêmement forts, victimes expiatoires d’un méchant système qui les dépasse, et une orchestration dramatique qui va crescendo, on attend tous le grand climax final comme dans TOUS ses précédents films. Et il vient, et on n’est pas déçu. Audiard est un virtuose de la mise en scène doublé d’un immense directeur d’acteurs (les comédiens d’origine sri-lankaise sont incroyables aux côtés de Vincent Rottiers et Marc Zinga). Dheepan a impressionné de cohérence, à la fois drame social et thriller testorénoné, ça en deviendrait presque lassant de la part d’Audiard mais on ne va commencer à rechigner devant tant de qualités.

audiard

Three times. Du Pet Shop Boys en entrée et en dessert. Trois époques d’une même histoire (1999-2014-2015). Jia Zhangke a encore soufflé la Croisette en montrant encore davantage d’ampleur dans Moutains May Départ. Une histoire au long cours et un film divisé en trois parties, trois moments de la Chine, trois formes de cinéma (et même de format à l’écran : le format s’agrandit de chapitre en chapitre, un peu à la Mommy), et une seule idée fixe : la ruée vers l’Ouest (le « Go west » des Pet Shop Boys), enfin vers le Grand Sud australien pour des personnages que l’on suit sur 25 ans. On a connu Jia Zhangke expérimental, documentariste, capable d’exceller dans tous les genres, mais le réalisateur tout fraîchement lauréat du Carrosse d’Or remis par la SRF en ouverture de la Quinzaine s’ouvre à un public plus large. Son film et comme ses personnages, en quête d’un mélancolique espoir d’ailleurs. Et si ailleurs c’était dès dimanche avec une récompense dorée ?

jia

On a vu aussi. Deux premiers films projetés en sélection Un Certain Regard : Lamb, premier film de l’éthiopien Yared Zeleke, notre bonne trouvaille de notre Top 100 pour Cannes 2015. Le seul représentant du continent africain sur la Croisette cette année et une jolie histoire simple en forme de fable sur les hauts-plateaux africains, une mise en scène limitée mais tout en modestie. Rien de bien méchant. Et Je suis un soldat du français Laurent Larivière avec Louise Bourgoin, Jean-Hugues Anglade et l’excellent Laurent Capelluto : chronique sociale au coeur d’une histoire de trafic de chiens. Louise Bourgoin s’y perd, on la voit, la pauvre chercher « son Tchao Pantin » mais ça ne marche pas. Anglade lui cabotine et se croit dans Braquo, accentuant ses fins de phrase comme s’il était au théâtre. C’est trop lourd et le seul Capelluto apporte le peu de légèreté au film.

Dans le prochain épisode : trois excellents films : ceux de Philippe Faucon, Roberto Minervini, Corneliu Porumboiu et les premiers prix qui tombent…

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