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100 films pour Cannes 2018 : Prologue

25 mars 2018
Thomas
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Tradition oblige, voilà le compte à rebours lancé pour notre liste des 100 films pour Cannes 2018 !

 

C’est officiel, Thierry Frémaux dévoilera les contours du 71e Festival de Cannes jeudi 12 avril en conférence de presse. La Semaine de la Critique emboîtera le pas le 16 avril et la Quinzaine devrait faire de même mardi 17 avril, pour ce qui sera la dernière sélection du délégué général Edouard Waintrop. Cela fait déjà plusieurs semaines que la planète cinéma bruisse de rumeurs dans tous les sens. Sitôt la Berlinale terminée, cap sur la Croisette avec son lot d’intox et de derniers coups de visses en post-production.

Après une édition 70 plus que mouvementée avec l’affaire Netflix vs. Exploitants qui a bien savonné la planche d’un festival anniversaire qui se serait bien exonéré de pareille polémique et ressentiment, Thierry Frémaux vient de mettre un terme à toute ambiguïté : après les sélections en compétition de Okja et The Meyerowitz Stories l’an dernier « plus aucun film ne pourra concourir à la Palme d’Or s’il ne fait pas l’objet d’une sortie en salles ». Le délégué général s’est même fendu d’une confession s’étant laissé aller à « un excès de naïveté pensant faire infléchir la position de Netflix de conserver uniquement sur sa plateforme les nouveaux films de Bong Joon-ho et Noah Baumbach ».

Laissant derrière lui le pont d’or proposé par Jérôme Seydoux pour lui conférer les rênes du studio Pathé (il s’en était longuement épancher dans son livre Sélection Officielle, éd. Grasset), tout porte à croire que le grand chambellan cannois revient gonflé comme jamais, prêt à ouvrir un nouveau cycle après une 70e édition satisfaisante.

L’affaire Weinstein et la reprise en main de Thierry Frémaux

Côté coulisses, M. Frémaux semble décidé à imprimer encore un peu plus sa marque et son style : dans son interview à la revue professionnelle Le Film Français (23-29 mars 2018), le délégué général a en effet confirmé son souhait de bouleverser la chronologie des projections donnant la primeur mondiale aux deux séances de gala (19h et 22h) reléguant les séances de presse au mieux le soir-même à Debussy, au pire au lendemain. Un (nouveau) pied de nez aux milliers de journalistes présents à Cannes et une situation qui inquiète le Syndicat Français de la Critique de Cinéma « c’est la pratique de notre métier et le temps nécessaire pour analyser et commenter les oeuvres présentées au Festival de Cannes qui sont ici en jeu ».

Autre annonce importante : alors que l’on savait déjà que le Festival s’avancerait d’une journée (ouverture le mardi, clôture le samedi), M. Frémaux annonce aussi le retour d’un film de clôture pour le samedi 19 mai, coutume laissée de côté depuis plusieurs années au profit de la projection de la Palme d’or après le palmarès.

Le Festival de Cannes 2018 sera aussi le premier post-Weinstein. Au rayon du chamboule-tout, l’affaire planétaire révélée à l’automne 2017 n’a pas encore fini de livrer toutes ses réminiscences. La polémique nous avait même valu, via communiqué de presse, une réaction officielle du Festival, tant les #balancetonporc et autres #MeToo avaient aussi fait fuiter de nombreux témoignages de harcèlements avérés pendant la quinzaine cannoise ces dernières années.

Exit Lanthimos, Lapid et Schnabel

Revenons à l’essentiel, la sélection. L’équipe de sélectionneurs rêvent encore d’harponner dans ses filets un plateau de rêve entre glamour, audace et cinéastes prestigieux. Mais quelques films attendus semblent d’ores et déjà hors course, Synonymes de Nadav Lapid ne sera pas terminé à temps, tout comme le projet au soir de la vie de Van Gogh de Julian Schnabel, même sort semble destiné à The Favourite le nouveau film de Yorgos Lanthimos.

Refusés ? Les yeux virés vers les festivals d’automne ? Pas prêts ? Ou même pas tournés ? Les nouveaux films de certains grands noms évoqués ici ou là ne seront ni dans notre liste 2018 et encore moins à Cannes cette année : Sainte Vierge de Paul Verhoeven, Luxembourg de Myroslav Slaboshpytskiy, Hautes terres de Miguel Gomes, Kursk de Thomas Vinterberg, Les Estivants de Valeria Bruni-Tedeschi, Wendy de Benh Zeitlin, Widows de Steve McQueen, First Man le nouveau Damien Chazelle, ou le projet colombien du maître Apichatpong Weerasethakul.

Léger spoil sur les contours de notre liste 2018 : 36 nationalités représentées, une évidente domination hexagonale, pas mal de films autour du vélo, 4 films déjà présents dans notre liste 2017 et une fois n’est pas coutume près d’une dizaine de films d’animation très ambitieux de plusieurs continents différents…

Cette année encore, les copains de Chaos Reigns publieront notre liste des 10 films chaos pour Cannes 2018, une fois notre numéro un dévoilé.

Alors rendez-vous mardi pour l’épisode I et les 20 premiers films de notre liste 2018 !

Un peu de patience.

Stay tuned,

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100 films pour Cannes 2017 : Prologue

19 mars 2017
Thomas
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Le 13 avril prochain aura lieu la conférence de presse du 70e Festival de Cannes. D’ici-là, place à notre liste des 100 films candidats à une sélection.

 

Comme à l’accoutumée, nous allons feuilletonner l’excitante période de l’avent « Noël des cinéphiles ». Nous nous savons épiés et lus attentivement. Tant mieux. Nous gageons d’être encore plus méticuleux dans nos recherches et recoupements.

Avant de publier les 20 premiers films ce mardi, un petit préambule en nommant d’ores et déjà quelques absents de marque de NOTRE liste. On croit lire ici ou là sur les nombreuses listes de cannois potentiels – c’est devenu un sport national, on le comprend on adore ça – tel ou tel film parfois même pas en début de tournage.

Car ce Festival 2017 n’est pas un Festival comme les autres. Le 70e du nom et son lot annoncé de célébrations et d’espérances en glamour et excellence ès cinéma.

Thierry Frémaux et son équipe auraient rêvé plateau de rêve en cette année en « 0 », mais quelques grands auteurs dont les noms avaient été cochés il y a déjà bien longtemps sur la case 2017 ne sembleraient pas prêts à temps : Mektoub is Mektoub d’Abdellatif Kechiche parti encore dans un processus de montage au long cours, The Killing of a Sacred Deer de Yorgos Lanthimos pour qui le temps restant en post-production ne joue pas en faveur d’une première cannoise, et deux films très attendus dont du tournage additionnel semble d’ores et déjà programmé au printemps : Where life is born de Carlos Reygadas et Loveless du russe Andrei Zviaguintsev.

Longtemps espéré, la Warner n’amènera finalement pas Dunkerque le nouveau Christopher Nolan en ouverture

Et d’autres grands noms sont encore au travail, privilégiant un circuit des Festivals d’automne (scénario d’un succès à la La La Land en 2016-2017 par exemple) ou simplement préfèrerant attendre l’édition 2018 ? On pense à The Death and Life of John F. Donovan de Xavier Dolan, High Life de Claire Denis, Peterloo de Mike Leigh, The Trap de Harmony Korine, Micro Robert de Nadav Lapid, The Man who killed Don Quixote de Terry Gilliam, Kursk de Thomas Vinterberg, Burning de Lee Chang-Dong, Sunset de Laszlo Nemes, Luxembourg de Myroslav Slaboshpytskiy, The House that Jack Built de Lars von Trier, Tarda Primavera de Michelangelo Frammartino, Lyon 1943 de Paul Verhoeven, Transit de Christian Petzold, Dilili à Paris de Michel Ocelot, Tout s’est bien passé d’Alain Cavalier, Gomera de Corneliu Porumboiu, Hautes terres de Miguel Gomes, Maya de Mia Hansen-Løve, Le Poirier sauvage de Nuri Bilge Ceylan, un prochain film sans nom de Jia Zhang-ke et bien sûr le premier film hors Asie d’Apichatpong Weerasethakul actuellement en tournage en Colombie.

 

Mais ça c’est pour demain.

Prochaine lecture, le début des 100 films pour Cannes 2017.

à mardi,

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100 films pour Cannes 2016 : le prologue

13 mars 2016
Thomas
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Les comités de sélection cannois dévoileront dans un mois la liste des films qui défileront sur la Croisette en mai prochain. Le temps de notre Top #100filmspourcannes est arrivé !

planetarium
pablo-larrain-jackie

Sélection Officielle, Quinzaine des Réalisateurs, Semaine de la Critique, ACID, c’est plus de 100 longs métrages qui auront les honneurs d’une sélection en mai prochain. Tapis rouge de gala ou strapontin de sections parallèles, les places au soleil sont précieuses.

Les règles du jeu

Au petit jeu des pronostics qui agite la planète cinéma sitôt le festival terminé, l’on s’est fait une spécialité d’égréner une grande revue d’effectifs des 100 prétendants entre habitués, rookies, et surprises du chef. Depuis le mois de février, le site américain Indiewire a dressé la liste de ses 20 envies avec les grands favoris des bookmakers, et plus proche de nous Télérama, Paris Match, ou le bien informé Cineuropa ont déjà délivré leurs prédictions pour le cru 2016.
Parmi nos belles trouvailles l’an dernier, Lamb du jeune éthiopien Yared Zeleke, El Abrazo de la Serpiente de Ciro Guerra, ou le césarisé Fatima de Philippe Faucon. Cette année, notre top 100 préfigure un cru cannois d’ores et déjà exceptionnel. Certains grands noms semblent même avoir littéralement snobé Berlin cette année pour optimiser leurs chances pour Cannes.

100 films, 34 nationalités, 24 premiers films

Au programme de notre classement, une traversée à travers les cinématographies du monde entier avec 100 oeuvres en première mondiale, ou du moins « non exploitée hors de son pays d’origine ni dans un autre Festival » dixit le règlement pour pouvoir postuler à la Compétition en Sélection Officielle. Un voyage à la croisée de 34 nationalités différentes (pour pas moins de 24 premiers longs métrages).
Et n’en déplaisent à Bolloré et consort, même si la fête s’annonce (un peu) moins folle depuis que Canal+ a annoncé son intention de réduire sa voilure, exit le plateau du Grand Journal sur la plage du Martinez (que va bien pouvoir faire notre arrivage journalier de badauds entre 19h et 21h ? – ndlr) – exit le patio de la pantiero et sa fête du samedi soir, les vraies stars du Festival s’appellent (et continueront de s’appeler) Naomi Kawase, Jeff Nichols ou Andrea Arnold, sans qu’elles ne soient dérangées rue d’Antibes.

Quelques poids lourds avaient surpris leur monde en 2015 en terminant sur le fil leurs films à temps (Jacques Audiard, Hou Hsiao-hsien, Jia Zhangke). En sera-t-il de même cette année pour certains « habitués » encore en tournage ou à peine en production (Michôd, Farhadi, Larrain, Coppola, Gray, Malick, Kechiche, Lapid, Loznitsa…). Rien n’est moins sûr, mais on ne se privera pas de tenter le pari de certains d’entre eux dans notre classement.

100 candidats | 5 épisodes

5 articles à venir pour patienter encore un peu avant les annonces officielles mi-avril, 20 films par épisode et un décompte hitchcockien dont vous avez maintenant l’habitude. Stay tuned.

A (re)lire >> les 20 films classés de 100 à 81.
A (re)lire >> les 20 films classés de 80 à 61.
A (re)lire >> les 20 films classés de 60 à 41.
A (re)lire >> les 20 films classés de 40 à 21.
A (re)lire >> les 20 films classés de 20 à 1.
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Les 100 films candidats pour Cannes 2014: #100-81

7 avril 2014
Thomas
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La ligne droite est lancée. La Sélection Officielle sera rendue publique dans 10 jours le 17 avril, la Semaine de la Critique le 21 et la Quinzaine le 22. C’est l’heure des supputations, des recoupements, des grandes manœuvres dans les états-majors de toutes les sociétés de production cinéma. L’enjeu est d’importance, une place dans l’une des trois grandes sélections (Quinzaine des Réalisateurs, Semaine de la Critique, Sélection Officielle) et c’est le destin d’un film et de toute équipe qui se voit bouleversé. Et la compétition n’a jamais paru aussi dense cette année. 1er volet de nos 5 épisodes à venir pour lister nos 100 films candidats à la Croisette.

En préambule rappelons ici qu’il ne s’agit que d’une pierre de plus au petit jeu des rumeurs cannoises et où nos lectures et oreilles se sont faufilées auprès de Yannick Vely (Paris Match), Cineuropa, Variety, Le Film Français et tant d’autres.

1er volet: les 20 films classés de 100 à 81.

#100 BIG SKY de Jorge Michel Grau (Mex)

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A peine un an après le We Are What We Are, horrifique et gore essai de Jim Mickle, montré à la dernière Quinzaine des Réalisateurs, remake de son premier film Somos lo que hay (lui aussi sélectionné à la Quinzaine en 2010), le mexicain Jorge Michel Grau fait ses débuts dans un film en langue anglaise. La future coqueluche d’Hollywood, Bella Thorne, habituée jusque là aux séries TV de seconde zone (The OC, Dirty Sexy Money, Big Love), en assure le rôle principal.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#99 L’INSTITUTRICE de Nadav Lapid (Isr)
2è film du jeune écrivain et réalisateur israélien Nadav Lapid (Le Policier, 2012), L’Institutrice fait partie du prometteur line up d’ARTE cette année. Son Directeur Délégué, Olivier Père, en parle : « Le scénario remarquable de L’Institutrice apporte une preuve supplémentaire du talent, de l’ambition et de la maîtrise précoce du jeune écrivain et cinéaste Nadav Lapid. L’Institutrice aborde les mêmes thèmes que Le Policier (idéalisme, révolte, folie et résistance) mais d’une manière beaucoup plus dramatique, romanesque et universelle ».
[notre avis: Un Certain Regard]

#98 NASTY BABY de Sebastian Silva (Chili)
Sebastian Silva et tout son lot de branchitude indé US pourrait refaire le voyage vers la Croisette un an après l’apparition à la Quinzaine de son Magic Magic avec Michael Cera. Pas de Cera cette année dans ce projet de Funny Baloons et soutenu par son compatriote chilien Pablo Larrain: Nasty Baby raconte l’histoire « classique » d’un couple homo accueillant l’aide de l’une de leurs amies pour avoir un enfant. Quand on sait que l’amie en question n’est autre que Krsiten Wiig, du coup on s’impatiente un peu plus.
[notre avis: Un Certain Regard]

#97 EL ARDOR de Pablo Fendrik (Arg)

ElArdor

Bien connu de la Semaine de la Critique pour y avoir présenté La Sangre Brota en 2008, l’argentin Pablo Fendrik pourrait revenir à Cannes avec un projet prometteur: celui d’embarquer Gaël Garcia Bernal dans un revenge movie sauce amazonienne, embarqué dans une chasse à l’homme solitaire et sanglante pour défendre l’honneur de sa belle (Alice Braga).
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#96 L’EGLISE DU DIABLE de Manoel de Oliveira (Por)
A force de le présenter comme le patriarche du cinéma mondial, on en oublierait presque quel cinéaste prolifique et intéressant demeure Manoel de Oliveira. 104 printemps au compteur et presque toutes ses dents. Une présence de l’auteur de l’extraordinaire Gebo et l’Ombre (2012) dans la Sélection Officielle 2014 serait à n’en pas douter une grande satisfaction personnelle pour le Président Gilles Jacob pour sa Der des Der. Ça tombe bien, le Palmé d’Or pour l’ensemble de son oeuvre en 2008 aurait déjà dans ses tuyaux L’Eglise du Diable, tourné au Brésil et où s’entremêlent trois histoires mystiques.
[notre avis: Sélection Officielle – Séance Spéciale]

#95 KER SALLOUX de Olivier Jahan (Fra)
Olivier Jahan est un réalisateur bien connu de la Quinzaine des Réalisateurs et de tous les festivaliers. Il s’occupe en effet régulièrement des vidéos de promotion de cette sélection parallèle. C’est luipar exemple l’auteur du pré-générique qui introduit chaque année une séance de la Quinzaine reprenant 40 ans d’images de films de la sélection. Il a tourné, l’année dernière, Ker Salloux à Paimpol, qu’il a co-écrit avec Diastème. Emma De Caunes, Yannick Rénier et Alain Chamfort sont crédités dans cette histoire de retour aux sources familiales en Bretagne.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs – Séance Spéciale]

#94 KILL THE MESSENGER de Michael Cuesta (US)

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Quand un réalisateur bien connu des plateaux des séries US les plus emblématiques de ces dernières années (Six Feet Under, Dexter, Homeland) s’aventure sur le grand écran, on peut prêter l’oeil. Quand il s’attaque à l’histoire vraie du journaliste Gary Webb, « révélateur » dans les années 1980 de l’implication de la CIA dans du trafic de drogue sud-américain à grande échelle, on ose rêver à un savant mélange entre le Traffic de Soderbergh et Révélations de Michael Mann. De quelle trempe sera l’ouvrage de Michael Cuesta ? Jeremy Renner et Andy Garcia font partie de l’aventure.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#93 LA REPUDIATION de Ronit et Shlomi Elkabetz (Isr)

la repudiation

La troisième réalisation des frère et soeur Elkabetz est très attendue. Avec La Répudiation, ils se retrouvent une nouvelle fois au coeur de la société israélienne, au coeur du couple et de ses coutumes, et surtout sur la place de la femme en Israël. Ronit Elkabetz incarnera elle-même ce combat d’une vie aux côtés de Simon Abkarian.
[notre avis: Un Certain Regard]

#92 LOIN DES HOMMES de David Oelhoffen (Fra)
C’est sans doute l’un des castings les plus alléchants des dizaines de projets hexagonaux en gestation de l’année 2014. David Oelhoffen, découvert en 2007 à la Semaine de la Critique avec Nos Retrouvailles, a réussi pour deuxième long métrage à réunir Viggo Mortensen et Reda Kateb. Rien que ça. Direction l’Afrique du Nord et l’Atlas algérien au début des années 1950 avec ce Loin des Hommes, librement adapté par Oelhoffen d’une nouvelle d’Albert Camus, L’Hôte.
[notre avis: Un Certain Regard]

#91 QU’ALLAH BENISSE LA FRANCE de Abd al Malik (Fra)
Un buzz plus que positif pour la première réalisation d’Abd al Malik. Le slameur, qui vient de terminer un projet musical sur les planches autour de Camus (L’art et la révolte), s’est attaqué l’an dernier à l’adaptation à l’écran de son « autobiographie », ou comment, Régis, ce gamin tout droit sorti des cités strasbourgeoises, s’est affranchi à son sort auprès des lettres. Marc Zinga, aperçu dans la série Engrenages, campe le rôle-titre aux côtés de Sabrina Ouazani.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#90 [UNTITLED PROJECT] de Lisandro Alonso (Arg)

Viggo-Mortensen-et-Lisandro-Alonso-©-Guadalupe-Goana

Décidément, on ne compte plus les projets du beau Viggo Mortensen avec la Croisette en ligne de mire. Bien loin du travail de David Oelhoffen, Mortensen s’est confronté à l’enfant terrible du cinéma argentin, Lisandro Alonso (Fantasma, Liverpool). « En 2006 j’ai accompagné Fantasma au Festival de Toronto, après sa présentation à la Quinzaine à Cannes. La même année il y avait un film espagnol à Toronto, Capitaine Alatriste avec Viggo Mortensen. Une fête du cinéma latino américain avait été organisée. J’étais ivre mort et c’est là que j’ai rencontré Viggo Mortensen pour la première fois. Il avait vu Fantasma et avait eu une réaction très positive, alors qu’il s’agit sans doute de mon film le plus expérimental, ce qui n’a pas manqué de m’étonner. » Ainsi la rencontre s’est faite. Alonso, réputé pour faire travailler des acteurs non professionnels, n’a pas dérogé à la règle avec Viggo. Tilmo Salminen, le chef opérateur historique de Aki Kaurismaki signera la photo du film.
[notre avis: Un Certain Regard]

#89 WHIPLASH de Damien Chazelle (US)

sundance-whiplash

Il serait étonnant que Whiplash ne connaisse pas le même destin que ses nombreux prédécesseurs primés à Sundance, et qui avaient fait le voyage la même année sur la Croisette. On pense aux récents Precious, Fruitvale Station et bien évidemment en 2012 Les Bêtes du Sud Sauvages de Benh Zeitlin. Le dernier Grand Prix de Sundance est signé Damien Chazelle et conte l’histoire de la relation tumultueuse entre un batteur en herbe (Miles Teller) et son professeur (J.K. Simmons).
[notre avis: Un Certain Regard]

#88 TOKYO TRIBE de Sono Sion (Jap)
Tiré du manga éponyme, Tokyo Tribe est le premier blockbuster asiatique de ce classement. Budget le plus important à ce jour pour le prolifique Sono Sion, Tokyo Tribe fait saliver. Guerre de gangs, yakuza, tatouages, Sono Sion présente à l’envie son projet comme « une comédie musicale rap » et déclare « avoir fait (re)voir West Side Story à ses comédiens avant le tournage ». S’il est prêt à temps, Tokyo Tribe devrait faire l’objet d’un jolie danse de séduction entre une sélection à la Quinzaine et une présentation officielle à Lumière en séance de minuit.
[notre avis: Sélection Officielle – Séance de Minuit]

#87 SALT OF THE EARTH de Wim Wenders & Juliano Ribeiro Salgado (All/Bre)
On reverra – vous vous en doutez bien – Wim Wenders, (beaucoup) plus bas dans ce classement avec un projet, mais il s’agit ici du documentaire que Le Pacte soutient très fortement. Celui centré sur le maître de la photographie Sebastião Salgado. Et à travers lui c’est tout un état du monde et de la planète qui est déterré alors même qu’une grande rétrospective lui était consacré à la Maison Européenne de la Photo depuis le début de l’année. Wenders travaille sur ce projet avec Juliano Ribeiro Salgado, le fils de l’illustre brésilien.
[notre avis: Sélection Officielle – Séance Spéciale]

#86 REALITE de Quentin Dupieux (Fra-US)

Dupieux

Alors même que ses Wrong Cops sont actuellement à l’affiche dans les salles françaises, l’artiste multicarte Quentin Dupieux – pourrait revenir à Cannes quelques 4 ans après Rubber présenté à séance spéciale à la Semaine de la Critique. Son prochain film Réalité est déjà en boîte: à côté du fantastique Jon Heder, Quentin Dupieux a emmené dans sa valise américaine un trio frenchy très séduisant, Alain Chabat, Elodie Bouchez et Jonathan Lambert.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#85 THE PURGE 2: ANARCHY de James DeMonaco (US)

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Avec un des trailers les plus affolants de l’année, la suite d’American Nightmare pourrait très bien faire l’objet d’une séance de minuit mythique. Assez peu mises en valeur ces dernières années – souvent avec des films de seconde zone, remember Maniac pour ne citer que lui – Thierry Frémaux et son équipe serait bien inspirés de se soucier davantage de la programmation de ces séances. On se souvient tous des projections du coréen The Chaser ou encore la venue de Sam Raimi pour Drag me to Hell.
[notre avis: Sélection Officielle – Séance de Minuit]

#84 LA CHAMBRE BLEUE de Mathieu Amalric (Fra)
Une sortie en salles opportunément calée au mois de mai par Alfama, un précédent film directement sélectionné en Compétition et même primé (Prix du Jury en 2010 pour Tournée), tous les indices sont au vert pour trouver une bonne place à La Chambre Bleue à Cannes. On voit mal comment cette adaptation de Georges Simenon par Mathieu Amalric, dans laquelle il donne la réplique à Léa Drucker, pourrait échapper à une sélection cannoise.

[notre avis: Un Certain Regard]

#83 THE CHARMING ROSE de Eric Khoo (Sin)
Le dernier film en date d’Eric Khoo était déjà sur nos tablettes l’année dernière. Cette fois ça devrait être la bonne. Avec The Charming Rose, le réalisateur de Singapour (My Magic, Tatsumi) a choisi de raconter l’histoire de la célèbre strip-teaseuse Rose Chan, figure des nuits de Singapour dans les années 1950 et 1960, morte d’un cancer en 1987.
[notre avis: Un Certain Regard]

#82 LE BEAU MONDE de Julie Lopes-Curval (Fra)

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Malgré, rétrospectivement, l’une des Caméras d’Or les plus faibles de ces dernières années (Bord de Mer, 2002), Julie Lopes-Curval pourrait signer son retour à Cannes avec Le Beau Monde, film centré sur le personnage d’Alice (Ana Girardot), dont on suivra l’apprentissage difficile entre Bayeux et Pais sur fond de tapisserie et d’initiation à la vie.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#81 GERONIMO de Tony Gatlif (Fra)
Une vraie histoire d’amour à l’ancienne. Tony Gatlif l’a promis, l’histoire de son nouveau film sera une belle et grand love story contrariée, un Romeo et Juliette des quartiers, un West Side Story gipsy, entre Geronimo (Céline Salette) élevée depuis l’enfance par des gitans, et Orange (Raphaël Personnaz) animateur de quartier.
[notre avis: Un Certain Regard]

A (re)lire >> les 20 films classés de 80 à 61.
A (re)lire >> les 20 films classés de 60 à 41.
A (re)lire >> les 20 films classés de 40 à 21.
A (re)lire >> les 20 films classés de 20 à 01.
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Les 100 films candidats pour Cannes 2013: #100-81

25 février 2013
Thomas
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Passé le temps de la Berlinale et des récompenses (César, Oscars,…), cap est mis sur la Croisette et le 66è Festival de Cannes. En attendant le début des réponses le 18 avril, jour de la traditionnelle Conférence de Presse de Sélection Officielle, WasK revient à partir d’aujourd’hui sur les 100 films candidats à Cannes 2013.

En préambule rappelons ici les défections annoncées de 3 candidats sérieux: Lars Von Trier, Roy Andersson et la dernière en date Pascale Ferran dont le dernier film Bird People serait selon nos confrères de Premiere, dans une phase de post-production qui nécessiterait un travail considérable; elle viserait plus raisonnablement Venise à la rentrée prochaine.

1er volet: les 20 films classés de 100 à 81.

#100 L’ETRANGE COULEUR DES LARMES DE TON CORPS de Hélène Cattet et Bruno Forzani (Fra)

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Dans l’univers d’une bâtisse Art Nouveau des plus imposantes, véritable personnage principal du deuxième long métrage du duo Cattet/Forzani est une enquête d’un homme après la disparition de sa femme, une plongée macabre dans un univers cauchemardesque et violent. Annoncé comme un thriller esthétisant et un hommage au cinéma italien, les projections de L’Etrange Couleur des Larmes de ton Corps sont, selon nos informations, très demandées par les différents comités de sélection cannois depuis quelques semaines. 3 ans après leur bombe Amer (rappelons-le érigé dans le Top 20  2009 de Quentin Tarantino), Hélène Cattet et Bruno Forzani seront très certainement sur la Croisette en mai prochain.
[notre avis: Semaine de la Critique]

#99 L’INSTITUTRICE de Nadav Lapid (Isr)
2è film du jeune écrivain et réalisateur israélien Nadav Lapid (Le Policier, 2012), L’Institutrice vient d’être sélectionné dans le line up de co-production d’ARTE France (20 janvier 2012) dont le Directeur Délégué n’est autre qu’Olivier Père « Le scénario remarquable de L’Institutrice apporte une preuve supplémentaire du talent, de l’ambition et de la maîtrise précoce du jeune écrivain et cinéaste Nadav Lapid. L’Institutrice aborde les mêmes thèmes que Le Policier (idéalisme, révolte, folie et résistance) mais d’une manière beaucoup plus dramatique, romanesque et universelle ».
[notre avis: Un Certain Regard ou Quinzaine des Réalisateurs s’il est prêt à temps]

#98 A FIELD IN ENGLAND de Ben Wheatley (GB)

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Le nouveau film du britannique Ben Wheatley, A Field in England, est annoncé comme une virée psychédélique dans l’Angleterre du XVIIè siècle en pleine guerre civile. Le film suit un groupe de déserteurs en quête d’un mystérieux trésor, qui vont faire la rencontre fortuite de champignons magiques ! Auréolé d’une sélection à la Quinzaine des Réalisateurs l’an dernier avec Tourists, pourquoi pas la même fortune pour A Field in England ?
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#97 BEHIND THE CANDELABRA de Steven Soderbergh (US)

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Estampillé HBO Films, Behind the Candelabra du stakhanoviste Soderbergh (Side Effects est présenté à la Berlinale 2013 en février) a déjà défrayé la chronique avant même sa sortie américaine. Jugé « trop gay » pour être distribué dans les salles outre-atlantique – alors même que les premiers échos font état d’une atmosphère très sombre -, le film qui raconte la longue et tempétueuse relation du pianiste Liberace (Michael Douglas) avec son jeune amant, Scott Thorson (Matt Damon) devrait être directement diffusé sur HBO, à moins qu’une sélection cannoise (publiquement désirée par Steven Soderbergh) ne vienne rebattre les cartes. Michael Douglas lui-même a donné rendez-vous à Cannes sur le tapis rouge du Dolby Theatre lors de la Cérémonie des Oscars. Si Michael le dit…
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#96 CRYSTAL FAIRY & MAGIC MAGIC de Sebastian Silva (Chili-US)
Habitué du Festival de Sundance (Grand Prix 2009 avec La Nana), le chilien Sebastian Silva pourrait bien (enfin) poindre le bout de son nez sur la Croisette. Avec 5 films à à peine 33 ans, Silva fait figure de parangon de la hype version Park-City avec dans son attelage en tête de gondole, l’acteur Michael Cera. Sebastian Silva pourrait très bien figurer au line up cannois cette année, comme l’ont pu être très (trop?) tôt avant lui les frères Safdie ou encore M. Blash. Ça tombe bien Silva n’a pas un mais deux films dans son tiroir.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#95 UNE AUTRE VIE de Emmanuel Mouret (Fra)
C’est la promesse d’un vrai mélo retraçant le parcours d’une pianiste perdue pour son art, tout cela avec le – trop rare (sic) – JoeyStarr. Virginie Ledoyen et l’italienne Jasmine Trinca (Romanzo Criminale) complètent la distribution.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#94 AIN’T THEM BODIES SAINTS de David Lowery (US)

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Un premier film aux accents Malickien – version Les Moissons du Ciel -, une photographie de luxe, une bande-son soignée folk & blues, Ain’t-them Bodies Saints du texan David Lowery a tout de la petite bombe indé US. Auréolé de cette réputation après son passage à Sundance en janvier dernier, cette échapée amoureuse d’un hors-la-loi (Casey Affleck) vers sa bien-aîmée (Rooney Mara) et sa fille qu’il n’a jamais vu fait figure, comme 3 ou 4 de ses collègues sélectionnés à Sundance, de candidat sérieux à la Croisette.
[notre avis: Semaine de la Critique si Un Certain Regard et la Quinzaine le boudent]

#93 L’INCONNU DU LAC de Alain Guiraudie (Fra)
4è film de cet habitué de la Quinzaine des Réalisateurs (sélections en 2003 & 2009), L’Inconnu du Lac conte l’histoire d’amour entre deux hommes: Franck partage ses journées entre deux hommes. Avec le premier, Henri, naît une amitié très forte et complètement chaste. Avec le second, Michel, c’est le grand amour physique et passionné. Pourtant Michel a noyé son amant précédent. Et Franck a été le témoin du meurtre.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#92 HENRI de Yolande Moreau (Fra)

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2è essai derrière la caméra pour la comédienne césarisée Yolande Moreau mais cette fois toute seule comme une grande (elle avait co-réalisé Quand la Mer Monte). En tournage à l’automne dernier dans le Nord et la Belgique, Yolande Moreau a confié le premier rôle de Henri, celui d’un immigré italien veuf et propriétaire d’un restaurant en déclin, à Pippo Delbonno, figure sulfureuse du théâtre contemporain. Et rien que cette idée nous permet d’espérer le meilleur. La réalisatrice a également fait appel à une compagnie de comédiens déficients mentaux. Et pour couronner le tout, Henri est un film Le Pacte…
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs ou Semaine de la Critique]

#91 THE DAY OF THE REAL, PERFECT PLESIOSAUR de Kiyoshi Kurosawa (Jap)
Une des filmographies les plus intéressantes de la cinématographie japonaise contemporaine, un retour de Kiyoshi Kurosawa à la science-fiction est en soi un événement. Adapté du livre fantastique de Rokuro Inoi, The Day of the Real, Perfect Plesiosaur, conte l’histoire d’un neuro-chirurgien va tenter de pénétrer le subconscient de sa bien-aîmée tombée dans le coma après une tentative de suicide, pour essayer de comprendre les raisons de son geste. Auréolé du Prix Un Certain Regard en 2008 pour Tokyo Sonata, KK pourrait très bien s’y retrouver cette année.
[notre avis: Un Certain Regard]

#90 NUDE AREA de Urszula Antoniak (Pol-PB)
Déjà sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs en 2011 pour Code Blue, la réalisatrice polonaise Urszula Antoniak propose dans Nude Area, son 3è long métrage,une variation vaguement inspiré de Vivre sa Vie de Jean-Luc Godard, où l’attirance et l’apparence seront au coeur de cette amour adolescente entre deux jeunes filles de 15 ans, de condition et d’origine très différente, la confrontation de deux mondes. Hollandaise d’adoption, Antoniak a plongé sa caméra à Amsterdam.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#89 BLUEBIRD de Lance Edmands (US)

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Actuellement en post-production, ce 1er film de l’américain Lance Edmands peut se targuer d’une rumeur plutôt élogieuse avec dans le cast technique des habitués de succès récents (Happiness Therapy, SimonKiller ou encore le chef opérateur de Martha Marcy May Marlene). Le scénario écrit par Edmans s’intéresse à la désintégration d’une communauté américaine pauvre dans une petite ville de bûcherons du fin fond du Maine. Absent de Sundance (pas prêt ?) à Park City en janvier, la Croisette toujours friande de premiers coups d’essai pourrait très bien être un joli point de chute pour Bluebird.
[notre avis: tout est possible, UCR, QR ou Semaine de la Critique]

#88 PACIFIC RIM de Guillermo Del Toro (US)

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1er blockbuster prévu à l’été 2013 de ce classement [road to 66è Festival de Cannes]. Même si la présence de ces grandes machineries des studios US est de moins en moins probable sur les écrans cannois (les studios n’osent plus cocher la case Festival de Cannes dans leur plan de communication par crainte des desagréments) mais plus habituellement sculptée sur les frontons des grands hôtels de la Croisette à grand renfort d’animations plus folles les unes que les autres, il n’en demeure pas moins que le dernier né de l’imagerie de Guillermo Del Toro – bien présent en Compétition en 2006 avec Le Labyrinthe de Pan – fait très envie et a déjà conquis certains chanceux spectateurs – dont Rian Johnson (Looper) – d’une séance de montage quasi-finale (sans la totalité des effets spéciaux).
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#87 DAY TRIP de Park Chan-wook et Park Chan-kyung (Cor)

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Les Parking Chance, comme aiment à se faire appeler les deux frères Park (Chan-wook et Chan-kyung) lorsqu’ils collaborent ensemble sur un même projet cinématographique, remettent le couvert après leur Ours d’Or du Court Métrage à Berlin (Night Fishing, 2011) avec ce mystérieux Day Trip. Habitué des projets de Park Chan-wook, la star sud-coréenne Song Kang-ho (Sympathy for Mr. Vengeance, The Host, Thirst,…) fait partie du casting de cette virée en montagne d’un professeur et son étudiante.
[notre avis: Semaine de la Critique – Séance Spéciale]

#86 THE DOUBLE de Richard Ayoade (GB)

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Adaptation « très libre » du livre de Dostoïevski Le Double, ce 3è long métrage de l’anglais Richard Ayoade attire l’oeil. De part le parcours sinueux et déroutant du réalisateur, acteur dans la série The IT Crowd ou aperçu dans Voisins du troisième type, Ayoade avait conquis son public avec Submarine, son précédent film, si bien que les jeunes loups Jesse Eisenberg et Mia Wasikowska l’ont suivi dans ce nouveau projet dont Richard Ayoade assure aussi le scénario.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#85 HIER de Balint Kenyeres (Hon)
Dernier né de la florissante lignée des réalisateurs hongrois – Bela Tarr, Kornel Mondruczo, Gyorgy Palfi, ou encore Agnes Kocsis – Balint Kenyeres est (déjà) passé par les plus grands Festivals du monde: Cannes et Sundance (Grand Prix Court Métrage en 2005, Before Dawn), Venise, encore Cannes à la Quizaine des Réalisateurs (The History of Aviation, 2009). Hier, son nouveau long métrage, était déjà à l’Atelier de la Cinéfondation à Cannes en 2011 pour trouver un financement. En toute logique une place à Cannes sera trouvée en mai prochain pour cette histoire définie par Kenyeres en 2011: « Comment nos souvenirs nous façonnent et comment nous les fabriquons. Ça parle aussi de la possibilité pour un être humain de se lier véritablement avec un autre ».
[notre avis: Un Certain Regard]

#84 THE GREEN INFERNO de Eli Roth (US)

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L’un des proches protégés de Tarantino – il incarnait l’un de ses Basterds – celui à qui l’on doit l’éprouvante mais néanmoins populaire de l’horreur saga des Hostel, l’américain Eli Roth s’attaque dans The Green Inferno à l’un des mythes du film de genre, le fameux Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato. Une jungle sud-américaine, des étudiants new-yorkais, des cannibales, un bien joli cocktail pour une séance de minuit mythique.
[notre avis: Sélection Officielle – Séance de Minuit]

#83 FRUITVALE de Ryan Coogler (US)
Grand Prix au dernier Festival de Sundance – plus haute distinction – couplé du Grand Prix du Public, Fruitvale, 1er film de Ryan Coogler, est sorti grand triomphateur de la dernière grand’messe du cinéma indépendant. Affublé de la fameuse accroche [Tiré d’une histoire vraie] Fruitvale, du nom d’un quartier de San Francisco, raconte le meurtre d’un jeune homme par la police la nuit de la Saint-Sylvestre en 2009. Produit par Forest Whitaker et distribué par Harvey Weinstein, Fruitvale a tous les arguments pour être le futur phénomène du ciné indé US.
[notre avis: Un Certain Regard]

#82 WAKOLDA de Lucia Puenzo (Arg)
6 ans après le très remarqué XXY (Grand Prix de la Semaine de la Critique 2007), l’argentine Lucia Puenzo semble avoir enfin terminé son 2è film. Touche-à-tout à succès, tantôt écrivain, tantôt scénariste pour la Télévision, la réalisatrice relate dans Wakolda la fuite en Argentine du nazi Joseph Mengele et de son arrivée dans une famille de Patagonie.
[notre avis: Un Certain Regard ou Quinzaine des Réalisateurs]

#81 WHY DON’T YOU PLAY IN HELL de Sion Sono (Jap)
Avec 7 films depuis 2008 à son actif, Sion Sono est l’un des réalisateurs les plus prolifiques de son temps. Déjà présent à la Quinzaine des Réalisateurs en 2011 pour présenter en séance spéciale Koi no Tsumi, le japonais semble vouloir reprendre des thèmes qui ne sont pas sans rappeler ceux de Kill Bill de Tarantino, vengeance, gangsters,…
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

A suivre >> les 20 films classés de 80 à 61.
A suivre >> les 20 films classés de 60 à 41.
A suivre >> les 20 films classés de 40 à 21.
A (re)lire >> les 20 films classés de 20 à 01.
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