• Cannes 2018
    • Rumeurs
  • Cannes 2017
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2016
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2015
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2014
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2013
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2012
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2011
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • Cannes 2010
    • Rumeurs
    • Annonces Officielles
    • Grille de Projections
    • Chroniques à Cannes
  • About
Logo Logo
Tag

quentin dupieux

Previous Next
  • Cannes 2018
  • Rumeurs

100 films pour Cannes 2018 : classement de 21 à 40

2 avril 2018
Thomas
0 Comments

4e volet de notre liste des 100 films candidats pour Cannes 2018

 

Les Filles du soleil
Les Filles du soleil

40
LES FILLES DU SOLEIL
Eva Husson (france)

On se souvient avoir mis beaucoup d’espoir dans ces colonnes pour Bang Gang, le premier film de la cinéaste Eva Husson. Sans doute trop. Pour son deuxième long avec Golshifteh Farahani et Emmanuelle Bercot, Wild Bunch serait déçu de ne pas accrocher une place à Cannes ou Venise. Les échos plutôt très positifs en coulisses de cette histoire en plein Kurdistan entre un bataillon de femmes soldats et d’une grand-reporter de guerre française, laissent présager une virée sur la Croisette. Hasard ou coïncidence, une autre production française rentre en tournage sur des thématiques similaires : Red Snake avec Camélia Jordana, Amira Casar, Jasmine Trinca (et une nouvelle fois Golshifteh Farahani) par la novice Caroline Fourest.
notre avis // un certain regard

39
MONOS
Alejandros Landes (uruguay)

Déjà sept ans que son premier, et dernier film en date, Porfirio a connu les honneurs de la sélection à la Quinzaine des Réalisateurs. Fortement soutenu par Le Pacte et Jean Labadie, le deuxième film d’Alejandros Landes fait figure de poids lourd de la colonie sud-américaine pour Cannes cette année. Monos se situe dans la forêt colombienne avec des enfants-soldats dotés d’une étrange mission de protection d’une américaine kidnappée.
notre avis // un certain regard

Dilili à Paris
Dilili à Paris

38
DILILI À PARIS
Michel Ocelot (france)

Un projet de plusieurs années arrive enfin à son terme. La livraison du septième film de Michel Ocelot (Kirikou, Azur et Azmar, Princes et Princesses) est prévue pour cette année. Wild Bunch a calé la sortie sur les écrans en octobre prochain. On ne serait pas surpris que l’équipe de Vincent Maraval fasse le forcing pour lancer sur orbite à Cannes Dilili à Paris, une grande aventure policière dans le Paris de la Belle-Epoque.
notre avis // hors compétition

37
UNTITLED BRILLANTE MENDOZA PROJECT
Brillante Mendoza (philippines)

En mai dernier, Brillante Mendoza parrainait La Fabrique Cinéma de l’Institut Français. Il nous confiait par ailleurs partir en tournage à l’été 2017 pour raconter « l’histoire d’une mère de la communauté musulmane du Sud des Philippines dont le fils est atteint d’un cancer ». Un film hors de tout radar des pronostics cannois lus ici ou là mais dont on mettrait bien une pièce en sélection officielle.
notre avis // un certain regard

Au poste
Au poste

36
AU POSTE
Quentin Dupieux (france)

Avant d’enrôler Jean Dujardin dans son prochain long métrage Le Daim soutenu par ARTE et grosse attente 2019, Quentin Dupieux vient de mettre en boîte Au Poste, son premier projet franco-français depuis Steak, une comédie noire comme il sait bien les faire avec un casting qui donne des envies de voir à Cannes : Benoit Poelvoorde, Grégoire Ludig, Anaïs Demoustier et Orelsan.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

35
COLD WAR
Pawel Pawlikowski (pologne)

Le réalisateur de Ida, et son impressionnante moisson de prix internationaux glanés en Festivals jusqu’à l’Oscar 2015 du meilleur film en langue étrangère, est de retour. Le cinéaste polonais Pawel Pawlikowski a choisi de replonger en noir et blanc dans la Pologne communiste des années 1950 et 1960 et sera centré sur l’histoire d’une relation amoureuse compliquée entre une femme et deux hommes avec en toile de fond l’activité d’un groupe de musique et de danse populaire. Avec notamment Jeanne Balibar et Cédric Kahn.
notre avis // compétition

34
JOUEURS
Marie Monge (france) 1er film

Après un court métrage nommé aux César (Marseille la nuit en 2014). Marie Monge réalise son premier film (coécrit avec Julien Guetta avec la collaboration de Romain Compingt), une histoire d’amour dans l’univers des cercles de jeux parisiens. La photo est signée Paul Guilhaume (Ava) avec en têtes d’affiches Tahar Rahim, Stacy Martin, Bruno Wolkowitch, Karim Leklou et Marie Denarnaud.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

Cold War
Cold War
Joueurs
Joueurs
The man from the sea
The man from the sea
Domino
Domino

33
THE MAN FROM THE SEA
Kôji Fukada (japon)

On l’avait découvert dans le très rohmérien Au revoir l’été en 2013, puis il avait surpris son monde en dévoilant en 2015 Harmonium à Cannes (Un Certain Regard) un poignant mélodrame familial. Mais Kôji Fukada aime les zones d’ombres et les étrangetés. Il promet, dans The Man from the sea, de construire une fable autour du phénomène Tsunami en Indonésie : un homme est retrouvé sur la côte complètement amnésique mais doté de mystérieux pouvoirs.
notre avis // un certain regard

32
DOMINO
Brian De Palma (états-unis)

Il était prêt et quasi-booké pour Berlin en février dernier. Mais d’après nos informations, Domino le dernier film du maître Brian De Palma a fait l’objet d’une âpre lutte en hautes sphères pour que la Sélection Officielle le récupère. On ne serait pas étonné de retrouver sur le red carpet le nouveau polar du réalisateur de L’Impasse avec Nikolaj Coster-Waldau (la star de Game of Thrones), Guy Pearce et Carice van Houten. Dans les grands chamboulements annoncés par Thierry Frémaux pour cette édition 2018, le délégué général a évoqué le retour d’un film de clôture. Un De Palma ? Pourquoi pas.
notre avis // hors compétition – clôture

Angelo
Angelo
markusschleinzer2

31
ANGELO
Markus Schleinzer (autriche)

Point de Michael Haneke à l’horizon, il faut bien trouver notre quota autrichien pour parfaire notre tour d’horizon 2018. Markus Schleinzer, ancien assistant-réal de Haneke, fait partie du club fermé des cinéastes ayant pu accéder à la compétition avec leur premier film. C’était Michael en 2011, une histoire glaciale de séquestration pédophile qui n’avait pas enthousiasmé la Croisette pour rester poli. Avec Angelo, il tourne un film d’époque avec Alba Rohrwacher, l’histoire d’un enfant vendu et enlevé de son Nigeria natal pour partir en Europe au 18e siècle. Il y sera « européanisé » de force et deviendra valet auprès du prince à Vienne.
notre avis // compétition

30
LETO
Kirill Serebrennikov (russie)

Assigné à résidence dans son pays depuis 2017 pour une sombre histoire de gros sous, le cinéaste et metteur en scène Kirill Serebrennikov fait l’objet de nombreuses pétitions et de soutiens artistiques de premier ordre dans toute l’Europe. Homme de théâtre de génie, Serebrennikov s’est révélé à Cannes avec Le Disciple (Un Certain Regard) brillante évocation de l’intégrisme religieux rampant dans les sociétés contemporaines. Leto son dernier bébé tourné en 2017 est basé sur l’histoire d’une rock-star soviétique au début des années 1980 et la naissance du rock russe sous l’influence de Led Zeppelin, de David Bowie et d’autres vedettes occidentales.
notre avis // compétition

Un amour impossible
Un amour impossible

29
UN AMOUR IMPOSSIBLE
Catherine Corsini (france)

Voilà un film qui pourrait créer la surprise dans la délégation française en compétition. La réalisatrice chevronnée Catherine Corsini a choisi d’adapter le récit éponyme de Christine Angot Un amour impossible, une histoire d’amour racontée sur trois décennies avec Virginie Efira et Niels Schneider.
notre avis // compétition

28
SHOPLIFTERS
Hirokazu Kore-eda (japon)

Quelques mois à peine après la présentation à Venise de The Third Murder et après de très nombreuses sélections cannoises, le réalisateur japonais est déjà prêt pour une aventure de festival avec Shoplifters, l’histoire d’une famille de voleurs à l’étalage qui prend sous son aile une jeune orpheline. Même si Kore-Eda semble réduire de film en film une certaine « ambition de cinéma », Shoplifters ne dénoterait pas en sélection officielle.
notre avis // un certain regard

The Man who killed Don Quixote
The Man who killed Don Quixote
Shoplifters
Shoplifters
Peterloo
Peterloo

27
PETERLOO
Mike Leigh (grande-bretagne)

Quand on commence un top, on se rassure d’abord avec certaines valeurs sures. Peterloo le nouveau film du vétéran Mike Leigh est de celles-là, l’un des premiers films cochés aux prémices de notre liste. Il faut dire que Mike Leigh est un sérieux poids lourds de la compétition, palme d’or en 1996 avec Secrets et Mensonges puis de nombreuses fois primés au palmarès. Après le décevant Mr. Turner, Leigh continue d’expier les affres de l’histoire britannique en racontant le massacre de « Peterloo ».
notre avis // compétition

26
THE MAN WHO KILLED DON QUIXOTE
Terry Gilliam (grande-bretagne)

Le projet est une légende. D’abord maudit, puis bien malgré lui sujet d’un documentaire passionnant sur les coulisses d’un tournage impossible, Terry Gilliam a enfin réussi son entreprise : raconter son Don Quichotte. Exit Jean Rochefort et Johnny Depp, c’est Jonathan Pryce et Adam Driver qui incarnent le duo mythique de Cervantes transposée au XXIe siècle, avec aussi Olga Kurylenko et Stellan Skarsgard. Le film est daté à mai 2018. Si le film plaît, il sera hors compétition, s’il plaît beaucoup, il sera en compétition, tout cela si l’imbroglio judiciaire avec le producteur Paolo Branco se dénoue rapidement, mais on voit mal comment il pourrait échapper à une séance de gala.
notre avis // compétition

25
THE SOUVENIR : PART I
Joanna Hogg (grande-bretagne)

On va l’avouer, on l’avait un peu sorti du top ces dernières semaines. Mais sur le fil, avec la remise annoncée du Carrosse d’or à Martin Scorsese en ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs, on se dit que le grand Martin ne viendra pas que pour ça et qu’il pourrait bien venir aussi supporter The Souvenir (première partie), un film de Joanna Hogg qu’il produit himself. Un thriller romantique en deux parties situé dans les années 1980 avec Robert Pattinson, Ariane Labed et Richard Ayoade. La première partie est prête.
notre avis // compétition

La Quietud
La Quietud

24
LA QUIETUD
Pablo Trapero (argentine)

Quand on a croisé Bérénice Bejo fin 2017, elle nous a parlé de son tournage en Argentine, « un tournage éprouvant de huit semaines avec un réalisateur peu commun ». L’actrice franco-argentine de The Artist a en effet accepté l’invitation de Pablo Trapero (Leonera) de venir incarner la soeur de Martina Gusman (madame Trapero à la ville) dans une mystérieuse histoire de famille, avec aussi Edgar Ramirez.
notre avis // compétition

23
VISIONS
Naomi Kawase (japon)

Que serait un Festival de Cannes sans Juliette Binoche ? Dans son planning 2017, elle a tourné avec la japonaise Naomi Kawase, un film sur les femmes qui donnent naissance à des enfants non voulus pour celles qui ne peuvent pas en avoir. « Un film de société qui explorera les racines de l’existence humaine » raconte Kawase.
notre avis // compétition

Long Day's Journey into Night
Long Day’s Journey into Night

22
LONG DAY’S JOURNEY INTO NIGHT
Bi Gan (chine)

Si comme nous, vous avez été impressionnés par Kaili Blues son premier film éblouissant, vous devez, comme nous, prier Thierry Frémaux d’enrôler Long day’s journey into night (d’après nos informations le délégué général venait de recevoir une version définitive du film dans les premiers jours d’avril) le nouveau film de Bi Gan avec la star chinois Tang Wei (Lust Caution).
notre avis // compétition

21
WHERE LIFE IS BORN
Carlos Reygadas  (mexique)

Serial-polémiqueur à succès sur la Croisette, le cinéma de Carlos Reygadas est de ceux qui font le plus causé dans les vieux bars de la rue d’Antibes les jours de projection. On ne va pas cacher qu’on aime ça, bien peu pour nous les robinets d’eau tiède. Avec Reygadas on est servi (réal époustouflant de Japon à La Bataille dans le ciel). Son nouveau film, longtemps espéré à Cannes 2017, semble prêt cette fois. Une histoire d’amour dans l’univers des ranchs de toros avec le chef op de Cemetery of Splendour à la manette. Les premiers échos font état d’un nouveau choc formel reygadassien.
notre avis // compétition

Continue Reading
  • Email
  • Facebook
  • Twitter
  • Cannes 2014
  • Rumeurs

Les 100 films candidats pour Cannes 2014: #100-81

7 avril 2014
Thomas
1 Comment

La ligne droite est lancée. La Sélection Officielle sera rendue publique dans 10 jours le 17 avril, la Semaine de la Critique le 21 et la Quinzaine le 22. C’est l’heure des supputations, des recoupements, des grandes manœuvres dans les états-majors de toutes les sociétés de production cinéma. L’enjeu est d’importance, une place dans l’une des trois grandes sélections (Quinzaine des Réalisateurs, Semaine de la Critique, Sélection Officielle) et c’est le destin d’un film et de toute équipe qui se voit bouleversé. Et la compétition n’a jamais paru aussi dense cette année. 1er volet de nos 5 épisodes à venir pour lister nos 100 films candidats à la Croisette.

En préambule rappelons ici qu’il ne s’agit que d’une pierre de plus au petit jeu des rumeurs cannoises et où nos lectures et oreilles se sont faufilées auprès de Yannick Vely (Paris Match), Cineuropa, Variety, Le Film Français et tant d’autres.

1er volet: les 20 films classés de 100 à 81.

#100 BIG SKY de Jorge Michel Grau (Mex)

bella-thorne-big-sky-oct-28-2013

A peine un an après le We Are What We Are, horrifique et gore essai de Jim Mickle, montré à la dernière Quinzaine des Réalisateurs, remake de son premier film Somos lo que hay (lui aussi sélectionné à la Quinzaine en 2010), le mexicain Jorge Michel Grau fait ses débuts dans un film en langue anglaise. La future coqueluche d’Hollywood, Bella Thorne, habituée jusque là aux séries TV de seconde zone (The OC, Dirty Sexy Money, Big Love), en assure le rôle principal.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#99 L’INSTITUTRICE de Nadav Lapid (Isr)
2è film du jeune écrivain et réalisateur israélien Nadav Lapid (Le Policier, 2012), L’Institutrice fait partie du prometteur line up d’ARTE cette année. Son Directeur Délégué, Olivier Père, en parle : « Le scénario remarquable de L’Institutrice apporte une preuve supplémentaire du talent, de l’ambition et de la maîtrise précoce du jeune écrivain et cinéaste Nadav Lapid. L’Institutrice aborde les mêmes thèmes que Le Policier (idéalisme, révolte, folie et résistance) mais d’une manière beaucoup plus dramatique, romanesque et universelle ».
[notre avis: Un Certain Regard]

#98 NASTY BABY de Sebastian Silva (Chili)
Sebastian Silva et tout son lot de branchitude indé US pourrait refaire le voyage vers la Croisette un an après l’apparition à la Quinzaine de son Magic Magic avec Michael Cera. Pas de Cera cette année dans ce projet de Funny Baloons et soutenu par son compatriote chilien Pablo Larrain: Nasty Baby raconte l’histoire « classique » d’un couple homo accueillant l’aide de l’une de leurs amies pour avoir un enfant. Quand on sait que l’amie en question n’est autre que Krsiten Wiig, du coup on s’impatiente un peu plus.
[notre avis: Un Certain Regard]

#97 EL ARDOR de Pablo Fendrik (Arg)

ElArdor

Bien connu de la Semaine de la Critique pour y avoir présenté La Sangre Brota en 2008, l’argentin Pablo Fendrik pourrait revenir à Cannes avec un projet prometteur: celui d’embarquer Gaël Garcia Bernal dans un revenge movie sauce amazonienne, embarqué dans une chasse à l’homme solitaire et sanglante pour défendre l’honneur de sa belle (Alice Braga).
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#96 L’EGLISE DU DIABLE de Manoel de Oliveira (Por)
A force de le présenter comme le patriarche du cinéma mondial, on en oublierait presque quel cinéaste prolifique et intéressant demeure Manoel de Oliveira. 104 printemps au compteur et presque toutes ses dents. Une présence de l’auteur de l’extraordinaire Gebo et l’Ombre (2012) dans la Sélection Officielle 2014 serait à n’en pas douter une grande satisfaction personnelle pour le Président Gilles Jacob pour sa Der des Der. Ça tombe bien, le Palmé d’Or pour l’ensemble de son oeuvre en 2008 aurait déjà dans ses tuyaux L’Eglise du Diable, tourné au Brésil et où s’entremêlent trois histoires mystiques.
[notre avis: Sélection Officielle – Séance Spéciale]

#95 KER SALLOUX de Olivier Jahan (Fra)
Olivier Jahan est un réalisateur bien connu de la Quinzaine des Réalisateurs et de tous les festivaliers. Il s’occupe en effet régulièrement des vidéos de promotion de cette sélection parallèle. C’est luipar exemple l’auteur du pré-générique qui introduit chaque année une séance de la Quinzaine reprenant 40 ans d’images de films de la sélection. Il a tourné, l’année dernière, Ker Salloux à Paimpol, qu’il a co-écrit avec Diastème. Emma De Caunes, Yannick Rénier et Alain Chamfort sont crédités dans cette histoire de retour aux sources familiales en Bretagne.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs – Séance Spéciale]

#94 KILL THE MESSENGER de Michael Cuesta (US)

KILL-MESSENGER-MOV-jy-9613

Quand un réalisateur bien connu des plateaux des séries US les plus emblématiques de ces dernières années (Six Feet Under, Dexter, Homeland) s’aventure sur le grand écran, on peut prêter l’oeil. Quand il s’attaque à l’histoire vraie du journaliste Gary Webb, « révélateur » dans les années 1980 de l’implication de la CIA dans du trafic de drogue sud-américain à grande échelle, on ose rêver à un savant mélange entre le Traffic de Soderbergh et Révélations de Michael Mann. De quelle trempe sera l’ouvrage de Michael Cuesta ? Jeremy Renner et Andy Garcia font partie de l’aventure.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#93 LA REPUDIATION de Ronit et Shlomi Elkabetz (Isr)

la repudiation

La troisième réalisation des frère et soeur Elkabetz est très attendue. Avec La Répudiation, ils se retrouvent une nouvelle fois au coeur de la société israélienne, au coeur du couple et de ses coutumes, et surtout sur la place de la femme en Israël. Ronit Elkabetz incarnera elle-même ce combat d’une vie aux côtés de Simon Abkarian.
[notre avis: Un Certain Regard]

#92 LOIN DES HOMMES de David Oelhoffen (Fra)
C’est sans doute l’un des castings les plus alléchants des dizaines de projets hexagonaux en gestation de l’année 2014. David Oelhoffen, découvert en 2007 à la Semaine de la Critique avec Nos Retrouvailles, a réussi pour deuxième long métrage à réunir Viggo Mortensen et Reda Kateb. Rien que ça. Direction l’Afrique du Nord et l’Atlas algérien au début des années 1950 avec ce Loin des Hommes, librement adapté par Oelhoffen d’une nouvelle d’Albert Camus, L’Hôte.
[notre avis: Un Certain Regard]

#91 QU’ALLAH BENISSE LA FRANCE de Abd al Malik (Fra)
Un buzz plus que positif pour la première réalisation d’Abd al Malik. Le slameur, qui vient de terminer un projet musical sur les planches autour de Camus (L’art et la révolte), s’est attaqué l’an dernier à l’adaptation à l’écran de son « autobiographie », ou comment, Régis, ce gamin tout droit sorti des cités strasbourgeoises, s’est affranchi à son sort auprès des lettres. Marc Zinga, aperçu dans la série Engrenages, campe le rôle-titre aux côtés de Sabrina Ouazani.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#90 [UNTITLED PROJECT] de Lisandro Alonso (Arg)

Viggo-Mortensen-et-Lisandro-Alonso-©-Guadalupe-Goana

Décidément, on ne compte plus les projets du beau Viggo Mortensen avec la Croisette en ligne de mire. Bien loin du travail de David Oelhoffen, Mortensen s’est confronté à l’enfant terrible du cinéma argentin, Lisandro Alonso (Fantasma, Liverpool). « En 2006 j’ai accompagné Fantasma au Festival de Toronto, après sa présentation à la Quinzaine à Cannes. La même année il y avait un film espagnol à Toronto, Capitaine Alatriste avec Viggo Mortensen. Une fête du cinéma latino américain avait été organisée. J’étais ivre mort et c’est là que j’ai rencontré Viggo Mortensen pour la première fois. Il avait vu Fantasma et avait eu une réaction très positive, alors qu’il s’agit sans doute de mon film le plus expérimental, ce qui n’a pas manqué de m’étonner. » Ainsi la rencontre s’est faite. Alonso, réputé pour faire travailler des acteurs non professionnels, n’a pas dérogé à la règle avec Viggo. Tilmo Salminen, le chef opérateur historique de Aki Kaurismaki signera la photo du film.
[notre avis: Un Certain Regard]

#89 WHIPLASH de Damien Chazelle (US)

sundance-whiplash

Il serait étonnant que Whiplash ne connaisse pas le même destin que ses nombreux prédécesseurs primés à Sundance, et qui avaient fait le voyage la même année sur la Croisette. On pense aux récents Precious, Fruitvale Station et bien évidemment en 2012 Les Bêtes du Sud Sauvages de Benh Zeitlin. Le dernier Grand Prix de Sundance est signé Damien Chazelle et conte l’histoire de la relation tumultueuse entre un batteur en herbe (Miles Teller) et son professeur (J.K. Simmons).
[notre avis: Un Certain Regard]

#88 TOKYO TRIBE de Sono Sion (Jap)
Tiré du manga éponyme, Tokyo Tribe est le premier blockbuster asiatique de ce classement. Budget le plus important à ce jour pour le prolifique Sono Sion, Tokyo Tribe fait saliver. Guerre de gangs, yakuza, tatouages, Sono Sion présente à l’envie son projet comme « une comédie musicale rap » et déclare « avoir fait (re)voir West Side Story à ses comédiens avant le tournage ». S’il est prêt à temps, Tokyo Tribe devrait faire l’objet d’un jolie danse de séduction entre une sélection à la Quinzaine et une présentation officielle à Lumière en séance de minuit.
[notre avis: Sélection Officielle – Séance de Minuit]

#87 SALT OF THE EARTH de Wim Wenders & Juliano Ribeiro Salgado (All/Bre)
On reverra – vous vous en doutez bien – Wim Wenders, (beaucoup) plus bas dans ce classement avec un projet, mais il s’agit ici du documentaire que Le Pacte soutient très fortement. Celui centré sur le maître de la photographie Sebastião Salgado. Et à travers lui c’est tout un état du monde et de la planète qui est déterré alors même qu’une grande rétrospective lui était consacré à la Maison Européenne de la Photo depuis le début de l’année. Wenders travaille sur ce projet avec Juliano Ribeiro Salgado, le fils de l’illustre brésilien.
[notre avis: Sélection Officielle – Séance Spéciale]

#86 REALITE de Quentin Dupieux (Fra-US)

Dupieux

Alors même que ses Wrong Cops sont actuellement à l’affiche dans les salles françaises, l’artiste multicarte Quentin Dupieux – pourrait revenir à Cannes quelques 4 ans après Rubber présenté à séance spéciale à la Semaine de la Critique. Son prochain film Réalité est déjà en boîte: à côté du fantastique Jon Heder, Quentin Dupieux a emmené dans sa valise américaine un trio frenchy très séduisant, Alain Chabat, Elodie Bouchez et Jonathan Lambert.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#85 THE PURGE 2: ANARCHY de James DeMonaco (US)

The-Purge-Anarchy

Avec un des trailers les plus affolants de l’année, la suite d’American Nightmare pourrait très bien faire l’objet d’une séance de minuit mythique. Assez peu mises en valeur ces dernières années – souvent avec des films de seconde zone, remember Maniac pour ne citer que lui – Thierry Frémaux et son équipe serait bien inspirés de se soucier davantage de la programmation de ces séances. On se souvient tous des projections du coréen The Chaser ou encore la venue de Sam Raimi pour Drag me to Hell.
[notre avis: Sélection Officielle – Séance de Minuit]

#84 LA CHAMBRE BLEUE de Mathieu Amalric (Fra)
Une sortie en salles opportunément calée au mois de mai par Alfama, un précédent film directement sélectionné en Compétition et même primé (Prix du Jury en 2010 pour Tournée), tous les indices sont au vert pour trouver une bonne place à La Chambre Bleue à Cannes. On voit mal comment cette adaptation de Georges Simenon par Mathieu Amalric, dans laquelle il donne la réplique à Léa Drucker, pourrait échapper à une sélection cannoise.

[notre avis: Un Certain Regard]

#83 THE CHARMING ROSE de Eric Khoo (Sin)
Le dernier film en date d’Eric Khoo était déjà sur nos tablettes l’année dernière. Cette fois ça devrait être la bonne. Avec The Charming Rose, le réalisateur de Singapour (My Magic, Tatsumi) a choisi de raconter l’histoire de la célèbre strip-teaseuse Rose Chan, figure des nuits de Singapour dans les années 1950 et 1960, morte d’un cancer en 1987.
[notre avis: Un Certain Regard]

#82 LE BEAU MONDE de Julie Lopes-Curval (Fra)

le-beau-monde-1-g

Malgré, rétrospectivement, l’une des Caméras d’Or les plus faibles de ces dernières années (Bord de Mer, 2002), Julie Lopes-Curval pourrait signer son retour à Cannes avec Le Beau Monde, film centré sur le personnage d’Alice (Ana Girardot), dont on suivra l’apprentissage difficile entre Bayeux et Pais sur fond de tapisserie et d’initiation à la vie.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#81 GERONIMO de Tony Gatlif (Fra)
Une vraie histoire d’amour à l’ancienne. Tony Gatlif l’a promis, l’histoire de son nouveau film sera une belle et grand love story contrariée, un Romeo et Juliette des quartiers, un West Side Story gipsy, entre Geronimo (Céline Salette) élevée depuis l’enfance par des gitans, et Orange (Raphaël Personnaz) animateur de quartier.
[notre avis: Un Certain Regard]

A (re)lire >> les 20 films classés de 80 à 61.
A (re)lire >> les 20 films classés de 60 à 41.
A (re)lire >> les 20 films classés de 40 à 21.
A (re)lire >> les 20 films classés de 20 à 01.
Continue Reading
  • Email
  • Facebook
  • Twitter
  • Cannes 2013
  • Rumeurs

Cannes 2013: Les absents ont toujours tort

6 mai 2013
Thomas
0 Comments

Les 3 annonces officielles de sélection sont passées (Sélection Officielle, Semaine de la Critique, Quinzaine des Réalisateurs par ordre chronologique). Des ajustements ont déjà été opérés ici ou là. Avant de se plonger à corps perdus dans le Festival, un point sur les absences notoires de ce Cannes 2013 (15-26 mai) à 9 petits jours du début des festivités.

godard

On connaît désormais 99,9% des contours de ce que sera la proposition cinématographique du 66è Festival de Cannes. On connaît la liste des quelques 90 longs métrages issus des 3 principaux organes de sélection (augmenté de la sélection ACID). Ne manquait à l’appel que le film de Clôture de la Semaine de la Critique; on le sait depuis mardi dernier c’est le triptyque sur les effets de la 3D 3x3D du trio formé de Jean-Luc Godard, Edgar Pêra et Peter Greenaway qui sera projeté jeudi 23 mai. En attendant de savoir qui aura les honneurs de donner une leçon de cinéma, le casting de ce Cannes cru 2013 est connu.

Une armada française pléthore

Le Festival de Cannes reste – de loin – la plus belle vitrine pour le cinéma d’auteur mondial. A ce titre-là, on peut légitimement penser que la production cinématographique française vit un véritable âge d’or. Ses auteurs, son système de financement, sa distribution,… difficile de ne pas voir dans cette profusion à tous les étages les gages de l’apogée d’un système malgré les affres de polémiques médiatiques connues ces dernières semaines.

On s’en doutait bien avant les annonces de sélection. Les candidats français étaient très nombreux et squattent littéralement tous les bancs de la Croisette 2013. Qu’ils soient réalisés par des cinéastes français, films en langue française tournés par des étrangers, œuvres produites grâce à des fonds français, les films « français » au sens large sont légion: une dizaine (sur 50) en Sélection Officielle, 4 (sur 11) à la Semaine de la Critique, et 6 (sur 21) à la Quinzaine des Réalisateurs. (pour ne pas citer longs métrages retenus par l’ACID où le quota français est littéralement explosé!)

Riad Sattouf et Catherine Breillat, grands absents tricolores

Mais s’il y avait de nombreux candidats, il y a donc de nombreux déçus côté français.

sattouf

Comme la rumeur le laissait craindre, le deuxième film du BéDéaste Riad Sattouf (Les Beaux Gosses) Jacky au Royaume des Filles (v. photo) n’a pas convaincu les différents comités de sélection, malgré un casting prometteur (Charlotte Gainsbourg, Vincent Lacoste, Noémie Lvovsky, Valérie Bonneton). Même sort pour Gare du Nord de Claire Simon, L’Etrange Couleur des Larmes de ton Corps du duo Hélène Fattet et Bruno Forzani (auteurs du remarqué Amer), Une Autre Vie d’Emmanuel Mouret avec JoeyStarr et Virginie Ledoyen, Eastern Boys de Robin Campillo, Réalité de Quentin Dupieux, Tirez la langue Mademoiselle d’Axelle Ropert et surtout Faire L’Amour de Djinn Carrénard (Donoma) qui n’était sans doute pas prêt à temps malheureusement.

Rowe, Dolan, Poromboiu, Reichardt, la jeune garde oubliée ?

Outre les primo-désistements (Lars Von Trier, Pascale Ferran, Roy Andersson en tête), une nouvelle génération de réalisateurs déjà rompus aux fastes et funestes écueils cannois ont dû (ou ont été) forcer à rebrousser le chemin de la Croisette cette année. On pense au roumain Corneliu Poromboiu (son compatriote Cristi Puiu, longtemps évoqué en sélection, n’a pas non plus franchi le cut), à l’américaine Kelly Reichardt dont le film Night Moves dans le milieu de terroristes écolos alimentaient une envie certaine chez la plupart des observateurs assidus du parcours de la réalisatrice de Wendy and Lucy, au jeune canadien Xavier Dolan dont Tom à la Ferme n’est pas prêt non plus – plus afféré qu’il fut apparemment avec la réalisation du dernier clip (à scandale) d’Indochine College Boy – et qui, à moins d’une présentation l’an prochain à Cannes 2014, ferait pour la première fois l’impasse sur la Croisette pour un de ses films (ses trois premières réalisations ont eu les honneurs de Cannes: J’ai Tué ma Mère à la Quinzaine des Réalisateurs et Les Amants Imaginaires et Laurence Anyways au Certain Regard). Enfin dernier absence notoire de ce quatuor: Manto Acuifero du mexicain Michael Rowe, caméra d’Or en 2010 avec Année Bissextile, mais dont la cinématographie sera bien représentée puisque son compatriote Amat Escalante sera lui en Compétition avec Heli cette année.

lars

Pour revenir rapidement sur le cas Lars Von Trier, le réalisateur danois déclaré persona non grata lors du Festival 2011 après des propos nauséabonds en pleine Conférence de Presse pour la présentation de Melancholia – et réhabilité à demi-mot par les instances cannoises qui aurait bien fait de Nymphomaniac un des événements de Cannes 2013 – semble bien vouloir faire la nique à ceux qui ont contribué à la promotion de son travail (palmé d’or pour Dancer in the Dark par le jury de Luc Besson en 2000, LVT a successivement présenté en Sélection Officielle Breaking The Waves, Les Idiots, Dogville, Manderlay et Antichrist depuis 1996). Un pré-site internet officiel a d’ailleurs déjà été mis en ligne et donne même rendez-vous – crime de lèse-majesté – le 16 mai prochain sur le site, pendant le… Festival de Cannes. CQFD.

37/100 au jeu des pronostics

tumblr_m8mf9cw4SC1rqfdzgo1_500

Quand, au début de l’année, nous nous sommes lancés dans une chevauchée au long cours pour lister les 100 films candidats à une présentation en plus ou moins grande pompe sur la Croisette en 2013, nous n’imaginions pas un tel scénario: 37 des 100 films listés (5 articles 1 à 20, 21 à 40, 41 à 60, 61 à 80 et 81 à 100) se retrouvent bien sur les rangs des sélections cannoises. Malgré la satisfaction personnelle d’un tel résultat, des absences majeures qui nous laissent encore un goût amer dans le fond de la gorge. On pense en premier lieu à Twelve Years a Slave de Steve McQueen qui semble avoir troqué un (trop) incertain triomphe cannois contre une campagne à venir dans la course aux Oscars 2014 à partir de l’Automne; et surtout Le Transperceneige de Bong Joon-ho.

Au rayon des habitués cannois, notons les défections (refus ou renoncement ?) de Tsai Ming-Liang, Alfonso Cuaron, Albert Serra, Terrence Malick, Kornel Mondruczo, Michel (avec Vicky) Franco, Hubert Sauper, Anton Corbijn, Shinji Aoyama, Robinson Devor, Raya Martin, Atom Egoyan, Eric Khoo, le regretté Alexeï Guerman, Bent Hamer, Lee Daniels, Johanna Hogg, Götz Spielmann, Diego Luna, Urszula Antoniak, Ben Wheatley, Lance Edmands, Richard Aoyade, les frères Park et Kiyoshi Kurosawa.
Gageons que certains d’entre eux croiseront à nouveau la route de la Croisette, et même pour certains d’entre eux pourquoi pas dès 2014. Who knows ?

Continue Reading
  • Email
  • Facebook
  • Twitter
  • Cannes 2013
  • Rumeurs

Les 100 films candidats pour Cannes 2013: #40-21

1 mars 2013
Thomas
0 Comments

4è et avant-dernier volet de notre revue des 100 films candidats pour une sélection sur la Croisette lors du 66è Festival de Cannes: les 20 films classés de 40 à 21. On se rapproche de la Compétition…

Sources: Paris Match, Cineuropa, Les Inrocks, Télérama, Premiere, Ioncinema, FilmdeCulte, et bien plus encore…

#40 A NINE-MINUTE INTERVAL de Corneliu Porumboiu (Rou)

porumboiu

Le cinéma roumain a le vent en poupe; tout récent Ours d’Or décroché par Calin Peter Netzer (Child’s Pose) et fidèles habitués des Festivals du monde entier (Mungiu, Puiu, Muntean,…), Corneliu Porumboiu est l’un de ses plus emblématiques réalisateurs. Ses deux premiers films furent à la fois remarqués à Cannes (12:08 à l’est de Bucarest & Policier, Adjectif) et par le grand public tant Porumboiu sait peindre par l’humour et la malice cette société roumaine en mutation. Pour son troisième long métrage A Nine-Minute Interval, il s’attardera sur un réalisateur qui décide de changer de scénario au beau milieu d’un tournage afin de faciliter une passion naissante avec l’une de ses actrices.
[notre avis: Un Certain Regard]

#39 THE FLYING MAN de Kornel Mondruczo (Hon)
Encéphalogramme plat en ce qui concerne les nouvelles du nouveau film du très talentueux réalisateur hongrois Kornel Mondruczo The Flying Man tiré du roman de science-fiction éponyme de l’écrivain russe du début du XXè siècle Alexandre Beliaïev. On peut tout de même se conforter sur l’état d’avancement du 5è film de Mondruczo: on vient d’apprendre que White God son nouveau projet est déjà en production pour un début de tournage dès ce mois de mars. Les 4 premiers films de Kornel Mondruczo ont tous eu les honneurs des grands Festivals (Locarno – Léopard d’argent pour son premier long Pleasant Days et puis Cannes par trois fois dont ses deux derniers titres en Compétition).
[notre avis: Un Certain Regard]

#38 SUZANNE de Katell Quillévéré (Fra)

katell

Elle fut très (trop) vite identifiée comme une descendante directe du cinéma de Pialat mais avait éclaboussé la Quinzaine des Réalisateurs en 2010 avec son premier film Un Poison Violent. Katell Villévéré renoue avec un cinéma du réel qui effleure avec sa caméra les destins brisés et à reconstruire de ses personnages. Dans Suzanne, Villévéré retrace l’histoire d’une famille et d’un amour à travers le parcours d’une jeune femme fragilisée. Peut-être le premier très grand rôle de Sara Forestier depuis L’Esquive, elle sera bien entourée par François Damiens, Adèle Haenel, Anne Le Ny et Corinne Masiero.
[notre avis: Un Certain Regard]

#37 WRONG COPS & REALITE de Quentin Dupieux (Fra-US)

Dupieux

Depuis Rubber, en passant par sa musique, et les premiers courts de ses Wrong Cops dévoilés depuis moins d’un an, l’artiste multicarte Quentin Dupieux – alias Mr. Oizo – a fait une entrée tonitruante dans l’univers des réals barrés. Il en ferait même passer Michel Gondry pour un cinéaste académicien par certains côtés. Plaisanterie mise à part, le prochain film de Quentin Dupieux Réalité est une des curiosités les plus attendues sur la Croisette. A côté du fantastique Jon Heder, Quentin Dupieux a emmené dans sa valise américaine un trio frenchy très séduisant, Alain Chabat, Elodie Bouchez et Jonathan Lambert. On ne sera pas non plus à l’abri cette année de (re)découvrir les Wrong Cops version intégrale, présentés au dernier Festival de Sundance en janvier.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs – Séance Spéciale]

#36 AN ENEMY de Denis Villeneuve (Can)
Alors qu’il a déjà commencé le tournage de son prochain long métrage Prisoners (avec Hugh Jackman et Jake Gyllenhaal notamment), le réalisateur canadien Denis Villeneuve (Incendies) en a déjà fini de son premier film en langue anglaise An Enemy. Annoncé comme « un thriller existentiel et érotique » An Enemy est l’adaptation du roman du portugais José Saramago « L’Autre comme moi ». Mélanie Laurent et Jake Gyllenhaal au casting.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#35 MICHAEL KOHLHAAS de Arnaud des Pallières (Fra)
Mads Mikkelsen chez l’orginal et talentueux Arnaud des Pallières (Parc), la rencontre évoquée depuis près de deux ans maintenant a de la gueule. Michael Kohlhaas, d’après l’oeuvre de Heinrich Von Kleist, a pour cadre les Cévennes, au XVIème siècle où un prospère marchand de chevaux mène une vie familiale aisée et heureuse, mais victime d’une injustice, il décide de lever une armée pour rétablir son droit. Un casting européen impressionnant pour épauler la star danoise avec Bruno Ganz, Sergi Lopez, Amira Casar, Denis Lavant et la jeune garde représentée par Paul Bartel et Swann Arlaud pour ne citer qu’eux.
[notre avis: Un Certain Regard]

#34 NEBRASKA de Alexander Payne (US)
Après Sideways et surtout The Descendants, le réalisateur américain Alexander Payne a apparemment fait une pause sur des projets à dimension oscarisable avec Nebraska. Un père et son fils partis sur les routes entre le Montana et le Nebraska, filmé en noir et blanc et sans véritables têtes d’affiches, Nebraska a la gueule de Festival.
[notre avis: Un Certain Regard]

#33 A LOS OJOS de Michel & Vicky Franco (Mex)
Le mexicain Michel Franco avait secoué la Croisette l’an dernier avec Después de Lucia, lauréat du Prix Un Certain Regard remis par le jury présidé par Tim Roth. Alors que le film sortait sur les écrans français à l’automne, Michel Franco annonçait avoir déjà terminé son nouveau film. Avec sa soeur Vicky, il a réalisé A Los Ojos, un film sur le trafic d’organes dont les héros sont des SDF des rues de Mexico.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#32 WE COME AS FRIENDS de Hubert Sauper (Aut)
Hubert Sauper avait réveillé les consciences du monde entier avec Le Cauchemar de Darwin en 2005. Toujours soucieux de rendre compte de l’état du monde, Sauper s’attaque au 2è volet de sa trilogie esclavage – colonisation – globalisation: We Come as Friends. Aux dernières nouvelles, le cinéaste autrichien s’arracherait les cheveux sur la table de montage pour être prêt à temps pour Cannes.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs si la Compétition lui fait fond bond]

#31 JACKY AU ROYAUME DES FILLES de Riad Sattouf (Fra)

sattouf

4 ans après Les Beaux Gosses et son presque million d’entrées France, l’auteur de bande dessinée Riad Sattouf renouvèle l’expérience cinéma avec un projet très ambitieux. Au royaume des filles imaginé par Sattouf, les femmes dirigent une dictature militaire et peuvent avoir plusieurs maris alors que les hommes sont contraints de porter le voile quasi-intégral, appelé « voilerie ». Conte burlesque, Jacky au Royaume des Filles flirte dit-on avec le récit fantastique (parfois très) noir. Charlotte Gainsbourg, Noémie Lvovsky, Didier Bourdon et Vincent Lacoste font partie des sujets du Royaume.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#30 GATSBY LE MAGNIFIQUE de Baz Luhrmann (US-Aus)

gatsby-le-magnifique-the-great-gatsby-2012-1-g

Tout a été dit ou presque sur l’adapation de Scott Fitgerald par le chef d’orchestre dundee australien Baz Luhrmann avec Leonardo DiCaprio et Carey Mulligan. Projet pharaonique en 3D, sortie maintes fois repoussée pour finalement être fixée un certain mercredi 15 mai 2013 en France, jour – tiens donc – de l’ouverture du 66è Festival de Cannes. Mais Thierry Frémaux l’affirmait encore hier matin lors de ses commentaires sur le Président Spielberg « rien n’est acté, Gatsby le Magnifique ferait un très beau film d’ouverture ou Hors Compétition, mais nous ne l’avons pas encore vu ».
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition – Film d’ouverture]

#29 FAIRE L’AMOUR de Djinn Carrenard (Fra)
Pour les chanceux ayant pu lire le script du deuxième film de Djinn Carrenard, les retours sont les mêmes: bouleversant de bout à bout. Emporté par la déferlante Donoma (sélection ACID à Cannes 2010 – prix Louis Delluc de la première oeuvre – et tournée des Festivals), l’autodidacte Djinn Carrenard filme dans Faire l’Amour des destins sous tension, une histoire d’amour entre un musicien devenant sourd et une détenue en permission. On sait le destin des films à Cannes ayant dans leur titre « Amour », on en espère pas moins pour Carrenard.
[notre avis: Un Certain Regard voire la Compétition]

#28 LE PASSE de Asghar Farhadi (Fra-Iran)

farhadi

Après le succès mondial d’Une Séparation, l’iranien Asghar Farhadi a tourné à Paris son premier film français. Script top secret signé Fahadi pour un casting mêlant Bérénice Béjo, Tahar Rahim, Sabrina Ouazani et des acteurs iraniens. On en ferait bien un candidat potentiel à la Clôture cannoise.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition – Film de Clôture]

#27 BLUE JASMINE de Woody Allen (US)
Que serait le Festival de Cannes sans une projection du nouveau Woody Allen ? On ne s’en lasse pas et on ne boude pas notre plaisir à découvrir (très) régulièrement ses films sur la Croisette. On le sait épidermique à toute idée de Compétition, mais Woody Allen pourrait très bien consentir à montrer Hors Compétition Blue Jasmine, qui signe le retour du réalisateur nex-yorkais aux Etats-Unis après son escapade pluri-annuelle en Europe. Alec Baldwin, Cate Blanchett, Louis C. K. et Peter Sarsgaard sont de la partie. Woody Allen qui pourrait très bien se retrouver sur la Croisette également en tant qu’acteur si le dernier film de John Turturro Fading Gigolo, dans lequel il incarne un mac, était retenu !
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs – Séance Spéciale]

#26 NIGHT MOVES de Kelly Reichardt (US)
Esthète ès cinéma, Kelly Reichardt cite aisément des maîtres comme Douglas Sirk ou Max Ophüls en référence. Celle qui s’est rapproché de ses parrains/amis de jeu Gus Van Sant et Todd Haynes (par ailleurs son fidèle producteur) en s’installant à Portland, est née aux yeux du monde cinéphile un soir de mai lors de la présentation dans la section Un Certain Regard de Wendy and Lucy avec Michelle Williams. Night Moves, avec Jesse Eisenberg et Dakota Fanning, a été tourné cet automne et est annoncé comme un thriller écologique avec des terroristes verts.
[notre avis: Un Certain Regard]

#25 3X3D de Jean-Luc Godard, Peter Greenaway & Edgar Pêra (Sui-GB-Por)

godard

Si l’on a des doutes sur l’état d’avancement du Jean-Luc Godard nouveau Adieu au langage, il y a fort à parier que le vieux loup de lac suisse sera bien présent à Cannes pour y présenter 3X3D un film à sketchs sur l’image et les effets de la 3D. Les trois films (The Three Disasters de Godard, Just in Time du britannique Greenaway et Cinesapiens du portugais Pêra) ont tous trois été tournés à Guimaraes au Portugal. On l’imagine bien faire l’ouverture Un Certain Regard (sélection propice à ce type de films à sketchs dans le passé) à Debussy, salle cannoise préférée de Godard.
[notre avis: Un Certain Regard – Ouverture]

#24 MANTO ACUIFERO de Michael Rowe (Mex)
Alors que son prochain long métrage Rest Home et déjà dans les tuyaux au Canada, et qu’on se souvient de sa Caméra d’Or remportée en 2010 pour son premier film Année Bissextile (Quinzaine des Réalisateurs), le réalisateur Michael Rowe poursuit sa trilogie sur la solitude, le couple et son étiolement avec Manto Acuifero. Préférant le langage cinématographique au langage du verbe, on peut faire confiance à ce mexicain natif d’Australie pour présenter sur la Croisette l’un des chocs formels du 66è Festival de Cannes.
[notre avis: Un Certain Regard voire Compétition]

#23 HER de Spike Jonze (US)

*EXCLUSIVE* A mustached Joaquin Phoenix films at a metro station

On fait confiance à Spike Jonze (Being John Malkovich, Adaptation) pour faire de cette histoire d’amour non conventionnelle entre un écrivain solitaire et un système informatique – enfin la voix qui s’en dégage vouée à satisfaire les moindres désirs de son maître – un objet filmique non identifié. Joaquin Phoenix sera bien entouré par Rooney Mara, Amy Adams et Olivia Wilde.
[notre avis: à coup sûr l’un des prétendants américains à la Compétition]

#22 THE BLING RING de Sofia Coppola (US)

coppola

Sofia Coppola semblait ces derniers temps bien décidé à soigneusement éviter le Festival de Cannes depuis l’écueil de la réception de Marie-Antoinette en 2006. La tendance serait à un retour de la fille Coppola sur la Croisette avec The Bling Ring, cette histoire vraie d’un groupe de jeunes bien nés en Californie – façon Gossip Girl – qui se sont fait connaître en 2008 et 2009 en cambriolant les villas d’une série de stars hollywoodiennes. Il se dit que Kirsten Dunst et Paris Hilton, elle-même victime de ces vols à l’époque, ont rejoint le cast dominé par Emma Watson.
[notre avis: si la Sélection Officielle tergiverse trop pourquoi pas la Quinzaine des Réalisateurs comme son père en 2009 avec Tetro]

#21 A MOST WANTED MAN de Anton Corbijn (GB)

corbijn

On piaffe à l’idée de découvrir le réalisateur de Control (on était moins client de sa première expérience américaine The American avec George Clooney) dans une adaptation de John Le Carré avec Philip Seymour Hoffman, Rachel McAdams, Robin Wright, Willem Dafoe et Daniel Brühl.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

A (re)lire >> les 20 films classés de 100 à 81.
A (re)lire >> les 20 films classés de 80 à 61.
A (re)lire >> les 20 films classés de 60 à 41.
A (re)lire >> les 20 films classés de 20 à 01.
Continue Reading
  • Email
  • Facebook
  • Twitter

Copyright WASK © 2010-2018