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Cannes, Jour 5 : Andrea Arnold réussit son « American Tour »

18 mai 2016
Thomas
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La réalisatrice anglaise confirme, après le triomphe Maren Ade, que le pouvoir est aux femmes en Compétition cette année. Et ça nous fait bien plaisir.

Lundi 16 mai. Ce lundi de Pentecôte était marqué d’une pierre blanche au planning. Non pas que nous étions impatients de retrouver Jeff Nichols (Loving). Même si (on l’adore). Non pas que l’on recherche encore un quelconque frisson à la Quinzaine des Réalisateurs. Même si (Sébastien Lifshitz). Mais c’était le débarquement annoncé de nos amis Les Chiens de Navarre avec non pas un happening sur la Croisette façon Armoires Normandes, mais leur premier long métrage de cinéma Apnée directement sélectionné en séance spéciale à la Semaine de la Critique. On y était.

Compétition. Après son exercice de style en forme d’adaptation de Les Hauts de Hurlevent, Andrea Arnold revient à ses premières amours : Cannes – elle fait partie des rares à avoir connu la Compétition dès son premier long (Fish Tank). Pour ce faire, un trip dans l’Amérique profonde des sans-grades. La jeunesse perdue, celle des oubliés, celle que même Bernie Sanders ne fera pas rêver à un monde meilleur.

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Pour gage de portrait d’une anglaise chez l’oncle Sam, Arnold a trouvé un Van rempli de garçons et filles sans familles, lancés de ville en ville dans un écosystème de vente au porte-à-porte. En lieutenant de la meute, la star Shia LaBeouf, que l’on avait quitté chez Lars Von Trier (Nymphomaniac), retrouvé sur les marches de Berlin affublé d’un sac sur la tête (« I’m not famous anymore »), ou en slip dans une cage vidéoclipé pour Sia. Il est prodigieux. Animal révolté, brutal et tendre. La meilleure interprétation côté bonhomme vu jusqu’ici à Cannes. Le cinéma d’Andrea Arnold ne cache rien du sordide. Caméra à l’épaule, format resserré, plongeant dans la merde pendant 2h45. Ne manque qu’une ou deux scènes chocs qui auraient pu épicées l’emballage et parfaire le puissant en inoubliable. Fier d’en avoir fait notre numéro 1 au Top 100 pour Cannes cette saison. Sans parler de la bande-son (Juicy J, The Raveonettes, Bonnie Prince Billy, E-40, Rihanna) qui irrigue insuffle au film une force inégalée depuis le début du Festival.

Semaine de la Critique. De la scène à l’écran, il n’y a qu’un pas. Franchi à coup de pelles par la troupe de théâtre Les Chiens de Navarre, Jean-Christophe Meurisse le chef de meute de meute a rameuté Thomas Scimeca, Maxence Tual et consorts à prolonger leur folie au cinéma. Apnée est leur premier long métrage. Tous les ingrédients qui font du collectif l’une des meilleures nouvelles que les planches françaises ont reçues ces dernières années, sont bien. Le non-sens, l’acte politique viscéralement collé aux bottes, l’anti-conformisme… ce premier jet au cinéma ne va pas sans rappeler à certains un certain des Valseuses ‘2016…

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Un « trouple » vient se marier devant l’Officier d’Etat-civil. Tout leur paraît naturel. Ils s’aiment et veulent officialiser leur amour. « Comment ça, pas possible ? Mais on s’aime ! ». La première demi-heure est survoltée, improvisée dans l’exigence de l’écriture de la troupe. Puis cela s’étiole un peu. Pour les (heureux) spectateurs de leurs spectacles (Les Armoires Normandes notamment), quelques coups d’éclat et trouvailles sont reprises et amplifiées (William Sheller, le Christ misanthrope, les fameux kukeris -ces géants de poils façon Chewbacca, véritables stars de ce Festival 2016 depuis leur irruption dans Toni Erdmann-). Dommage, la surprise ne nous est que moins éclatante. Enfin, ne boudons pas notre plaisir.

Autres films. Le gars a donc casé 2 films la même année à Berlin (Midnight Special) et en Compétition cannoise 3 mois plus tard (Living). Respect pour le réalisateur de Take Shelter. Première petite bataille des clochers à la sortie de Loving : trop académique pour les uns, d’un classicisme splendide pour les autres. On fera partie des seconds perso. Tiré d’une histoire vraie, celle du couple Loving dans la Virginie des années 50. Lui est blanc, elle est noire. Et l’État du sud des Etats-Unis les condamnent à partir vivre leur amour vers Washington… Le réal de Mud poursuit sa quête des grands mythes américains contemporains, allant jusqu’à s’effacer devant son sujet et sa forme. Une humilité que l’on lui reconnaît bien volontiers. À l’écran, Joel Edgerton parfait sudiste péroxydé et renfrogné, et la divine Ruth Negga. Pour finir, dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs, le 52 minutes commandé par Canal+ à Sébastien Lifshitz (Les Invisibles) : Les Vies de Thérèse suit la fin de l’existence de la féministe et intellectuelle Thérèse Clerc. C’est la grande dame qui a souhaité se faire suivre dans ses derniers instants. Le résultat est impressionnant d’amabilité et de tendresse. La caméra ne dessert pas l’étreinte avec le visage de Thérèse. On y lit sa vie, son crépuscule et ses tumultes. Et l’occasion d’une des scènes les plus poignantes du Festival, celle d’un dîner avec les 4 enfants de Thérèse où tout se dit, entre larmes, rires et vérités inavouées. Une merveille à découvrir sur la chaîne cryptée à l’automne.

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Cannes, Jour 4 : « Mal de pierres », Stone sans charnel

16 mai 2016
Thomas
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Deuxième film français à concourir pour la Palme d’or, « Mal de Pierres » de Nicole Garcia avec Marion Cotillard a plombé son monde.

Dimanche 15 mai. Une Courgette prend vie, Bill Paxton joue les Dolph Lundgren, la Roumanie aussi a son Bayou, on a trouvé le Jean-Pierre Bacri israélien et Adèle Haenel est déjà dans la place…ouf.

Compétition. Avant de défendre jeudi soir Juste la fin du monde, le nouveau Xavier Dolan, la reine Marion Cotillard est déjà présente en Compétition avec Mal de Pierres l’adaptation du court roman de Milena Angus par Nicole Garcia. Héritière de propriétaire terrien dans l’arrière-pays provençal, Gabrielle a le coeur et le corps brisé par le chagrin et les calculs rénaux. Partie se ressourcer dans un sanatorium suisse (après Youth de Paolo Sorrentino l’an dernier, les hauts-lieux de cure helvète ont la cote sur la Croisette) délaissant son mari ouvrier espagnol et rustre, la belle s’encanaille du beau André, André Sauvage (Louis Garrel, le séducteur lascif et brisé lui-aussi).

 

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Parfait terrain de jeu pour notre Piaf nationale : tour à tour adolescente revêche et tourmentée, épouse renfermée et amoureuse éperdue, Marion Cotillard est malmenée mais c’est elle mène la danse. Une danse qu’elle espère victorieuse vers un doublé Cannes-César 2017. Pourquoi pas. Elle joue du violon sans forcer, belle, et sûre de ses gestes. Pour ce qui est du film, on repassera. RAS niveau prise de risque et essai d’un quelconque geste cinématographique de la part de Nicole Garcia. Son dernier passage cannois s’était relativement mal passée (Selon Charlie en Compétition en 2006), ce retour semble avoir été une décision volontaire et volontariste de Thierry Frémaux. Le retour de bâtons risque d’être salé, même si la critique française est plutôt indulgente avec le film.

Quinzaine des Réalisateurs. Il faisait partie des belles curiosités attendues de ce Festival 2016. Finalement à la Quinzaine des Réalisateurs, le premier film de Claude Barras Ma Vie de Courgette a séduit la Croisette. Premier film français d’animation en stop motion, le scénario est signé Céline Sciamma d’après le roman autobiographique de Gilles Paris.

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À destination de tous les publics, on y parle stups, suicides, mort des parents, ou de la DDASS dans cette Courgette. Icare a une « tête de patate » et vit seul avec sa mère. Quand il provoque accidentellement sa mort, Icare -qui préfère qu’on l’appelle Courgette- se retrouve placé en foyer d’accueil. La fin de l’insouciance et le début de l’apprentissage accéléré de la vie. Sous des airs assez naïfs et simplets, le film en dit beaucoup pendant ses 66 minutes. Adèle Haenel, qui était venue soutenir le bébé de Céline Sciamma, peut en témoigner, Ma Vie de Courgette, un légume qui se mange sans faim.

Autres films. À la Quinzaine encore, une série B des familles : Mean Dreams du canadien Nathan Morlando avec la star des années 90 Bill Paxton (Twister, Appolo 13). Une histoire simpliste (la fuite en avant d’un jeune couple poursuivi par le père de la belle, père flic véreux et ultra-violent) et un jeu d’acteurs au paroxysme du kitsch, Bill Paxton en est risible. La Quinzaine a l’habitude de promouvoir ce type de production de seconde zone (on se souvient de Cold in July avec Michael C. Hall et Patrick T-Stewart notamment). Mais on les préfère quand ils découvrent des films de genre bien sentis.
Mieux inspiré du côté Un Certain Regard, Dogs du roumain Bogdan Mirica. Un nouveau venu dans la galaxie roumaine et un premier film bien maîtrisé en plein Bayou à la frontière roumano-ukrainienne. Une sorte de western tranquille, un True Tedective des Carpates pour l’ambiance. Il y a là-dedans un doux mélange de Peckinpah et des Coen. Toutes proportions gardées. Enfin une tragi-comédie israélienne One Week and a Day, premier film de Asaph Polonsky qui confirme encore une fois la bonne vitalité à la fois du cinéma israélien et la Semaine de la Critique dont le cru 2016 s’annonce épique. One Week and a Day, une variation sur le thème du deuil traité avec la légèreté juive que l’on connaît et incarné par un acteur bougon et acariâtre en chef, un Jean-Pierre Bacri de Jérusalem et deux scène déjà cultes, le air guitar et le tuto « comment je roule mon joint en 10 leçon ».

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Cannes, Jour 3 : Le miracle « Toni Erdmann »

15 mai 2016
Thomas
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La Croisette se remet doucement de la tempête teutonne qui a soufflé hier dans les coeurs de (presque) tous les Festivaliers.

Samedi 14 mai. La projection de Toni Erdmann de Maren Ade vient confirmer une tendance lourde cette année. Une fois n’est pas coutume, on rit beaucoup en Compétition que ce soit avec Dumont, Loach, Puiu ou Guiraudie. Profitons ça risque de ne pas durer…

Compétition. La voilà notre première sensation de ce Festival. Elle vient d’Allemagne, elle est l’oeuvre de la cinéaste allemande Maren Ade : Toni Erdmann. Le Grand Théâtre Lumière a vécu l’un de ses moments qui valent à eux seuls le déplacement sur la Croisette. Plus de 2000 spectateurs en larmes de rire, des applaudissements à tout rompre en plein milieu du film deux fois coup sur coup, après deux scènes d’anthologie. Oui Toni Erdmann est une merveille.

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Pourtant tous les artifices les plus graveleux sont de sortie : Toni (le père ce héros) a tous les apparats du paternel encombrant, coussin péteur, perruque, faux dentier. C’est avec cet attirail qu’il vient rendre visite à Inès, sa fille working girl austère en voyage d’affaires importantissime à Bucarest. Voir le quotidien de sa fille. La comprendre et rattraper le temps perdu à sa façon. C’est tout en cela en près de 3 heures de temps que Maren Ade sublime dans Toni Erdmann. Un portrait d’une tendresse infinie, d’une drôlerie sans pareille. A minima un ou deux prix d’interprétation viendront couronner une telle réussite. Si ce n’est plus ?

Semaine de la Critique. Premier film de Julia Ducournau, Grave décroche haut la main la Palme du film le plus sanglant de ce début de Festival. Teen-movie tendance cannibale, c’est comme si Riad Sattouf avait bouffé du Cronenberg à la sauce Claire Denis. Vous voyez le programme ? Et bien c’est mieux encore…

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Justine végétarienne viscérale – comme toute la famille, ouais ça sent pas très clair tout ça -, débarque en école de veto retrouver sa soeur déjà en grande section, y parfaire son amour immodéré pour les animaux (laissés en vie). C’était sans compter sur un déclic fondateur, rouge sang. Campée par la jeune révélation Garance Marinier et entouré de Laurent Lucas (toujours sans les bons coups surtout quand ça vrille bien comme il faut) et Joanna Preiss notamment, Ce Grave déchire sa race à grands coups de bâton de ski dans le dos et de jambe sauce béarnaise. À dévorer sans modération.

Autres films. La Compétition voit aussi le retour de Park Chan-wook avec Mademoiselle. Un thriller lesbien à l’esthétique irréprochable et une intrigue qui n’est pas sans rappeler celle de Diaboliques ou Sexcrimes. Du pur Park pour un scénario alambiqué et retors où le réalisateur de Old Boy aime lancer des fausses pistes pour mieux jouer au « Je vous avais bien eu ». Le film est plus dense qu’il en a l’air.
Enfin, le Neruda signé Pablo Larrain. À l’instar de Rithy Panh, Larrain n’en finit plus de faire sien le devoir de mémoire de son peuple chilien. Sans doute la contrepartie à payer des souffrances pas si lointaines et présentes dans chaque famille du pays. S’attaquer à la figure du poète, prix Nobel de littérature, compagnon d’Allende et communiste parmi les premiers, était très risqué. Larrain choisit de ne s’attacher qu’à une partie int(f)ime de sa vie. L’histoire d’une fuite pour échapper à un policier obstiné (Gael Garcia Bernal). En ressort un thriller aérien, une peinture de paysages de ce que le Chili peut offrir de plus beau. On se demande encore comment ce film a pu lui être refusé la Compétition.

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Cannes, Jour 2 : Lafosse est dans le ravin

14 mai 2016
Thomas
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Le réalisateur belge s’embourbe les pieds dans le tapis de la tragédie de couple ordinaire. Et emporte avec lui les talents de Cédric Kahn et Bérénice Béjo.

Vendredi 13 mai. Nous sommes le 13 mai, 6 mois après les attentats de Paris. Le coeur n’est pas aux commémorations mais sûrs que certains festivaliers ne se sont pas réveillés la bouche pâteuse ce matin comme les autres matins. Au programme un double shot cambodgien, 2 déceptions franco-belges et un peu de Festival d’Avignon avant l’heure.

Quinzaine des Réalisateurs. Marie et Boris cohabitent dans une belle maison cossue. Le couple se déchire et persiste à dormir sous le même toit avec leurs deux petites jumelles, Margaux et Jade. Un huis-clos sous l’aune de L’Économie du couple, forcés qu’ils sont de se supporter faute de fric suffisant.

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S’ensuit une guerre domestique interminable, à grands renforts de lutte des classes -elle la bourgeoise, lui le sans-grade-, où chaque geste du quotidien devient un supplice. On avait aimé le Lafosse des débuts (Nue Propriété, Élève libre, À perdre la raison), on l’avait perdu l’an dernier avec le poussif Les Chevaliers Blancs (recalés de Cannes d’ailleurs). Le belge semble vide, sans idées nouvelles. Il reconnaissait lui-même avoir laissé libre cours aux improvisations de ses deux acteurs (perdus dans cette maison sans âme – Cédric n’a jamais été aussi mauvais à l’écran) à partir du scénario co-écrit avec Mazarine Pingeot.

Un Certain Regard. Premier film de Stéphanie Di Giusto, La Danseuse est l’histoire de Loïe Fuller, danseuse du début XXe. Ce biopic qui n’en est pas un va nous mener du Far West à New York, de New York au Paris des Folies-Bergères. Pour un premier film , la réalisatrice a eu les moyens de ses ambitions. Le spectateur en a pour son argent – fort heureusement nous somme invités – décors, costumes, figurants, photo – tout est bien en place pour faire valoir un casting xxl : Denis Ménochet, François Damiens, Mélanie Thierry, Lily-Rose Depp, Laure Callamy, Gaspard Ulliel et Soko, éclatante Soko.

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Car s’il y a bien quelque chose ou quelqu’un à sauver dans cette pub Chanel boursouflante étirée sur 1h48, c’est bien Soko. Elle était déjà à son aise à cette époque dans Augustine. Les réalisatrices lui font les yeux doux pour incarner ces beautés sans âges, ces corps ni trop ni pas assez. Elle émerveille en danseuse-papillon.

Autres films. La pépite du jour se nomme Diamond Island, premier film du franco-cambodgien Davy Chou. Le cinéma cambodgien se résumait jusqu’alors à l’indispensable Rithy Panh et son travail de cinéaste de la mémoire khmer (dont a vu le superbe Exil en séance spéciale). Davy Chou débarque avec un cinéma hyper référencé, mais quelles références… Apichatpong Weerasethakul, Hou Hsiao-hsien,… excusez du peu. Il dépeint, dans Diamond Island, une jeunesse de Pnomh Penh libre, naturaliste, urbaine, moderne, avec un magnifique travail sur les sons et les ambiances. Un des meilleurs premiers films vus jusqu’alors.
Enfin, une petite encartade théâtrale  : Le Disciple du russe Kirill Serebrennikov. Metteur en scène de théâtre vu au Festival d’Avignon l’été dernier adaptant du Gogol, Serebrennikov adapte une pièce de Marius von Mayenberg. Un duel psychologique à coup de citation biblique – qui surgisse à l’écran comme des coups de poing assénés l’un à l’autre. Lui c’est Veniamine, joué par l’incandescent Petr Skvortsov, beau, charismatique et troublant comme l’était Ezra Miller dans We need to talk about Kevin. Le cinéaste russe sait y faire mais l’outrance de la forme, les logorrhées verbales criardes comme si l’on était dans la Cour d’Honneur d’Avignon dessert un style fort et tenu jusqu’au bout.

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Cannes 2016 : tous les films sur une seule grille

8 mai 2016
Thomas
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L’édition 2016 de la grille de projections signée Wask est disponible : 1 page par jour, toutes les sélections, toutes les séances et beaucoup de nouveautés cette année…

Cliquez ici // Grille Cannes 2016
Reprise des films de la Compétition – dimanche 22 mai

image grille 2016

Maintenant que toutes les sélections ont publié leur programme, place aux choix et aux dilemmes.

Retrouvez sur une seule page, toutes les séances – toutes sélections confondues – d’une journée !

Sélection Officielle – Compétition, Un Certain Regard, Hors Compétition, Séances Spéciales, Cannes Classics (sélection), les séances de presse -, la Quinzaine des Réalisateurs, la Semaine de la Critique et la sélection ACID. Nouveauté cette année : une sélection des séances du Marché.

Autres nouveautés notoires, le rajout de la mention du distributeur et la liste des films pour chaque jour.

Mais si vous préférez (encore) vous empoissonner la vie, les programmes officiels des différentes sélections sont en ligne…

Sélection Officielle
Sélection Officielle – séances de presse (code presse)
Quinzaine des Réalisateurs
Semaine de la Critique
Sélection ACID

Très bon Festival 2016 !

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Cannes 2016 : Après l’Officielle, que doit-on attendre des Parallèles ?

17 avril 2016
Thomas
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Jeudi 14 avril. Thierry Frémaux égrène la quasi-intégralité des (49) films qui composeront la Sélection Officielle du 69e Festival de Cannes. À la veille du dévoilement de la Semaine de la Critique et de la Quinzaine des Réalisateurs, bilan et perspectives dans les sections parallèles.

L’écueil 2015 était semble-t-il dans toutes les têtes de l’équipe de sélectionneurs autour de Thierry Frémaux. Finies les récupérations en chaîne du côté de la Quinzaine des Réalisateurs comme l’an dernier, Arnaud Desplechin et Philippe Garrel en tête, « grâce » à la tentative infructueuse de « renouvellement » des têtes en Compétition – Valérie Donzelli, Guillaume Nicloux. Comme un symbole 2016, Bruno Dumont : la récup à l’envers vers la Sélection Officielle pour l’une des premières réussites du mandat du Délégué Général de la Quinzaine Edouard Waintrop en 2014 avec la saga P’tit Quinquin.

images en conf

Des miettes pour les sélections parallèles ?

La Sélection Officielle a frappé fort. Il n’y a qu’à voir le niveau atteint par les relatives mineures Séances spéciales projetées en Salle du Soixantième, même là le programme est plus qu’alléchant : Rithy Panh, Paul Vecchiali et même Jean-Pierre Léaud en Louis XIV chez le fantasque ibérique Albert Serra. Excusez du peu.

Alors, à quelques heures du dévoilement des sélections parallèles (la Semaine de la Critique lundi 18, la Quinzaine des Réalisateurs mardi 19), il est facile de piocher dans la liste des absents de l’Officielle pour en esquisser des sélections hypothétiques. Dans cette catégorie, trois types de films : 1/ les potentiels compléments gardés sous le coude visionnés ou en passe de l’être, 2/ les déçus de se voir proposer un strapontin au Certain Regard par exemple, 3/ les sélectionnés d’office à la Quinzaine et à la Semaine.
Dans la 1ère catégorie, trois poids lourds candidats au 21e hypothétique fauteuil en Compétition : Asghar Farhadi, Emir Kusturica et la française Katell Quillévéré. Si on ne voit pas les deux premiers accepter un lot de consolation à la Quinzaine des Réalisateurs en cas de non sélection dans la catégorie reine, on imagine bien Réparer les vivants pourquoi pas ouvrir la Quinzaine le 12 mai prochain.
Dans la 2e catégorie selon nos informations, Amat Escalante et Kiyoshi Kurosawa ont tous les deux refusé un basculement à Debussy au Certain Regard et se retrouveront en Compétition à Venise en septembre prochain. Le même sort est à craindre pour Marco Bellocchio.

Une Quinzaine « italienne »

Dans la 3e catégorie, seraient bookés à la Quinzaine des Réalisateurs, Kim Nguyen, Wayne Roberts, Alejandro Jodorowsky, Morgan Simon, Julia Ducournau, Antonin Peretjatko, Claude Barras, Rachid Djaïdani et le film posthume de Solveig Anspach. Les journalistes transalpins, qui s’étaient émus le 14 avril de l’absence de témoins de la « renaissance » du cinéma italien (comme l’a très justement signalé une journaliste lors des Q/R en conférence de presse), devraient pouvoir goûté au Palais Croisette cette année avec les nouveaux films de leurs compatriotes, Paolo Virzi, Alessandro Comodin et Andrea Molaioli. Et comme évoqué plus haut, Edouard Waintrop et son équipe de sélectionneurs ne seraient pas contre attirer dans leurs filets les grands perdants de la conférence de presse de Thierry Frémaux, Katell Quillévéré, Arnaud des Pallières et Pablo Larrain. Seule certitude côté français, on ne retrouvera à la Quinzaine ni Bertrand Bonello (en route vers Locarno) ni Stéphane Brizé.

Plus guère de doute par contre du côté de la Semaine de la Critique qui devrait ouvrir ses hostilités avec Victoria le nouveau film de Justine Triet, et dans laquelle on devrait découvrir les films de Sébastien Marnier, Mehmet Can Mertoglu et un film collectif dont un segment serait l’oeuvre de Laëtitia Casta.

Fin du suspense cette semaine…

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100 films pour Cannes 2016 : le prologue

13 mars 2016
Thomas
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Les comités de sélection cannois dévoileront dans un mois la liste des films qui défileront sur la Croisette en mai prochain. Le temps de notre Top #100filmspourcannes est arrivé !

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Sélection Officielle, Quinzaine des Réalisateurs, Semaine de la Critique, ACID, c’est plus de 100 longs métrages qui auront les honneurs d’une sélection en mai prochain. Tapis rouge de gala ou strapontin de sections parallèles, les places au soleil sont précieuses.

Les règles du jeu

Au petit jeu des pronostics qui agite la planète cinéma sitôt le festival terminé, l’on s’est fait une spécialité d’égréner une grande revue d’effectifs des 100 prétendants entre habitués, rookies, et surprises du chef. Depuis le mois de février, le site américain Indiewire a dressé la liste de ses 20 envies avec les grands favoris des bookmakers, et plus proche de nous Télérama, Paris Match, ou le bien informé Cineuropa ont déjà délivré leurs prédictions pour le cru 2016.
Parmi nos belles trouvailles l’an dernier, Lamb du jeune éthiopien Yared Zeleke, El Abrazo de la Serpiente de Ciro Guerra, ou le césarisé Fatima de Philippe Faucon. Cette année, notre top 100 préfigure un cru cannois d’ores et déjà exceptionnel. Certains grands noms semblent même avoir littéralement snobé Berlin cette année pour optimiser leurs chances pour Cannes.

100 films, 34 nationalités, 24 premiers films

Au programme de notre classement, une traversée à travers les cinématographies du monde entier avec 100 oeuvres en première mondiale, ou du moins « non exploitée hors de son pays d’origine ni dans un autre Festival » dixit le règlement pour pouvoir postuler à la Compétition en Sélection Officielle. Un voyage à la croisée de 34 nationalités différentes (pour pas moins de 24 premiers longs métrages).
Et n’en déplaisent à Bolloré et consort, même si la fête s’annonce (un peu) moins folle depuis que Canal+ a annoncé son intention de réduire sa voilure, exit le plateau du Grand Journal sur la plage du Martinez (que va bien pouvoir faire notre arrivage journalier de badauds entre 19h et 21h ? – ndlr) – exit le patio de la pantiero et sa fête du samedi soir, les vraies stars du Festival s’appellent (et continueront de s’appeler) Naomi Kawase, Jeff Nichols ou Andrea Arnold, sans qu’elles ne soient dérangées rue d’Antibes.

Quelques poids lourds avaient surpris leur monde en 2015 en terminant sur le fil leurs films à temps (Jacques Audiard, Hou Hsiao-hsien, Jia Zhangke). En sera-t-il de même cette année pour certains « habitués » encore en tournage ou à peine en production (Michôd, Farhadi, Larrain, Coppola, Gray, Malick, Kechiche, Lapid, Loznitsa…). Rien n’est moins sûr, mais on ne se privera pas de tenter le pari de certains d’entre eux dans notre classement.

100 candidats | 5 épisodes

5 articles à venir pour patienter encore un peu avant les annonces officielles mi-avril, 20 films par épisode et un décompte hitchcockien dont vous avez maintenant l’habitude. Stay tuned.

A (re)lire >> les 20 films classés de 100 à 81.
A (re)lire >> les 20 films classés de 80 à 61.
A (re)lire >> les 20 films classés de 60 à 41.
A (re)lire >> les 20 films classés de 40 à 21.
A (re)lire >> les 20 films classés de 20 à 1.
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Donzelli, la vacuité est déclarée

20 mai 2015
Thomas
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Chronique à Cannes #6 // La Croisette se remet petit à petit du Weerasethakul. Depuis, quelques belles surprises à signaler, – colombienne, suisse et mexicaine -, un exercice de style réussi (Villeneuve) et des sifflets pour Donzelli.

Mardi 19 mai. Tout le jury nous est passé devant à la sortie du Valérie Donzelli dans la Grande Salle du Palais : les présidents Coen et leurs moitiés (Frances McDormand en tête), Guillermo Del Toro et sa femme dont on pouvait voir poindre une larme au coin de l’oeil, une conjonctivite sans doute, (les divines) Sophie Marceau, Sienna Miller et Rossy De Palma, puis le ténébreux Jake Gyllenhaal. On ne peut pas dire que l’enthousiasme débordait de leurs mines. On y revient dans les lignes qui suivent.

Famille décomposée. Valérie Donzelli s’est attaquée à une histoire chère aux bas-normands du Contentin, l’histoire de Marguerite et Julien de Ravalet, coupable de vivre une histoire d’amour entre frère et soeur dans leur château de Tourlaville au XVe siècle. Donzelli la joue en famille, encore avec Jérémie Elkaïm son ex-futur compagnon, leur aîné Gabriel qui incarne Julien de Ravalet enfant. Et tout ce petit monde se prend pour Sofia Coppola revisitant Versailles, Le Petit Trianon et Marie-Antoinette. Ici point de Air mais des retouches signées Warren Ellis (la BO de The Assassination of Jesse James tourne à plein), les anachronismes font loi, hélicoptères, radios, vinyles… En conférence de presse, la réalisatrice de La Guerre est déclarée a confié avoir tourné le film comme un clip. On veut bien le croire. On savait la production très tardive pour les délais cannois mais le rush des dernières semaines n’a pas dû aidé à rendre une copie convenable. Tiré d’une histoire très forte, le film nous laisse de marbre, frisant le ridicule parfois – les déguisements de la fuite et les balades en âne-nain feront date – pas une seconde on ne se prend à croire à cette idylle incestueuse. Dommage, on aurait bien aimé soutenir le Contentin par procuration. A bon entendeur…

donzelli

Undercover. Denis Villeneuve n’était pas venu à Cannes depuis Polytechnique, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs. Le canadien (Incendies), valeur sûre du cinéma d’auteur d’action à Hollywood depuis quelques années (Prisoners), connaît les joies de la Compétition pour la premières fois avec Sicario. Au casting, un trio de choix, Emily Blunt, Josh Brolin et surtout Benicio Del Toro, magnétique tout le long du film, aussi mystérieux et dangereux que Javier Bardem dans No Country For Old Men. Sicario lorgne vers de nombreux genres, le film de frontière se baladant entre les Etats-Unis et le Mexique, les film de vengeance, le film de cartels et même les les films d’assaut au regard vert grâces aux séquences de missions embarquées en séance nocturne remise au goût du jour par Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow. Même si le scénario n’est pas l’atout majeur du film, Villeneuve et le chef op’ Roger Deakins (photo dingue) ont signé une mise en scène chirurgicale. Deux scènes qui feront date : les deux traversées de frontières : sur le pont et dans le tunnel. Des modèles du genre.

villeneuve

On a vu aussi. Un premier long métrage magistralement mis en scène La tierra y la sombra du colombien César Augusto Acevedo présenté à la Semaine de la Critique, dans le lequel un vieil homme revient dans la maison familiale de son fils très malade pour aider la famille. De nombreux non-dits ressurgissent dans un environnement pour le moins exceptionnel, une maison isolée et gagnée par d’immenses plantations de cannes à sucre. Un candidat sérieux à la Caméra d’or. Lionel Baier est suisse, et présentait en sélection ACID La Vanité, son deuxième long métrage, avec Patrick Lapp et Carmen Maura. Un vieil architecte hautain et orgueilleux prend une chambre dans un motel quasi désert. Une femme le rejoint. Un jeune homme se prostitue dans la chambre mitoyenne. Un mystérieux dialogue s’installe dans ce ménage à trois. Motel hitchcockien, situations loufoques et hors du temps à la Pascal Thomas, Baier manie les décalages et se joue avec amusement des faux-semblants. Le Mexique est désormais l’un des pourvoyeurs principaux des grands Festival de cinéma à travers le globe : Reygadas, Inarritu, Cuaron, Escalante, Rowe, il faudra aussi compter avec David Pablos. Las Elegidas, ces élues dont on parle ce sont ces jeunes femmes prostituées de force appâtées qu’elles sont par leurs petits amis; ce film dit de frontière basé à Tijuana compile les thèmes forts et omni-présents du cinéma mexicain moderne, hyper-violence, corruption, bordels, cartels, le cocktail est réussi (le film est en deçà de ses prédécesseurs, Reygadas ou Escalante par ex., en terme de provocation), la mise en scène brillante. Une vraie bonne surprise.

Dans le prochain épisode : Brillante Mendoza, Patrick Wang, Paolo Sorrentino et Jia Zhang-ke…

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Cannes 2015 : la grille de projections signée Wask

9 mai 2015
Thomas
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L’édition 2015 de la grille de projections signée Wask est disponible : toutes les sélections, toutes les séances projetées dans les huit salles principales de la Croisette. Ne me remerciez pas, imprimez et en avant les noeuds à la tête !

Cliquez ici // La grille wask cannes 2015
Reprise de la Compétition – dimanche 24 mai

Maintenant que toutes les sélections ont publié leur programme, place aux choix et aux dilemmes.

Il n’existait pas jusqu’à présent de document générique simple et clair regroupant pour une journée une vue d’ensemble des différentes projections. On ne peut plus le dire depuis quelques années. Retrouvez chaque année sur Wask la grille-maison avec la Sélection Officielle – Compétition, Un Certain Regard, Hors Compétition, Séances Spéciales, Cannes Classics, et les séances de presse -, la Quinzaine des Réalisateurs, la Semaine de la Critique et la sélection ACID.

Cette année, 325 projections répertoriées sur les 8 salles de la Croisette à 1km à la ronde autour du Palais des Festivals: 5 dans le bunker – Grand Théâtre Lumière, salle Debussy, salle du Soixantième, salle Buñuel et salle Bazin – et à l’extérieur sur la Croisette le Théâtre Croisette JW Marriott, l’Espace Miramar et le cinéma Les Arcades.

grille

Mais si vous préférez (encore) vous empoissonner la vie, les programmes officiels des différentes sélections sont en ligne…

Sélection Officielle
Sélection Officielle – séances de presse (code presse)
Quinzaine des Réalisateurs
Semaine de la Critique
Sélection ACID

A vos stabilos et vos ratures et très bon Festival 2015 !

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Cannes 2015 : les dates des Conférences de presse connues

24 mars 2015
Thomas
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Passée l’annonce de l’affiche 2015 célébrant Ingrid Bergman, place aux Conférences de presse des différentes sélections. Elles auront lieu du 16 au 22 avril.

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jeudi 16 avril. Conférence de presse de la Sélection Officielle menée par Thierry Frémaux et le nouveau Président Pierre Lescure au cours de laquelle seront révélés une cinquantaine de films : Compétition, Un Certain Regard, Hors Compétition, Séances de Minuit, Séances Spéciales. Pour la composition du Jury des frères Coen, rien n’est moins sûr pour une annonce à cette date.

lundi 20 avril. Conférence de presse de la Semaine de la Critique avec le Délégué Général Charles Tesson : la sélection de la 54è Semaine de la Critique sera dévoilée (7 longs métrages en compétition, 4 ou 5 en séances spéciales, et une dizaine de courts métrages en compétition)

mardi 21 avril. Conférence de presse de la Quinzaine des Réalisateurs avec le Délégué Général Edouard Waintrop : la sélection de la 47è Quinzaine des Réalisateurs sera dévoilée (une vingtaine de longs métrages en compétition, 2 ou 3 en séances spéciales, et une dizaine de courts métrages en compétition)

mercredi 22 avril. Conférence de presse de l’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) : sélection d’une dizaine de longs métrages.

Jury de la 54è Semaine de la Critique : Ronit Elkabetz présidente

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Entourée de quatre personnalités internationales, chacune représentative des métiers du cinéma : Katell Quillévéré (cinéaste), Peter Suschitzky (directeur de la photographie), Andréa Picard (programmatrice au Festival International du Film de Toronto) et Boyd van Hoeij (journaliste), l’israélienne remettra trois prix : le Grand Prix Nespresso et le Prix Révélation France 4 pour les longs métrages, le Prix Découverte Sony CineAlta pour les courts métrages.

On se souvient que Ronit Elkabetz avait ouvert la Semaine de la Critique en 2008 avec le deuxième volet de sa trilogie, Les Sept Jours. Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs, son troisième long métrage, Le Procès de Viviane Amsalem, lui a valu en janvier dernier une nomination aux Golden Globes 2015 dans la catégorie Meilleur film étranger.

 

 

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