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CANNES 2012: du côté des sélections parallèles – <em>2è partie</em>

27 mai 2012
Thomas
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RENGAINE (1h15) de Rachid Djaïdini. Fra
Sortie France. Indéterminée

CANNES 2012
Quinzaine des Réalisateurs

Paris, de nos jours. Dorcy et Sabrina sont amoureux depuis 1 an et sont bien décidés à se marier. Sauf que les quelques 39 (!) grands frères de Sabrina ne l’entendent pas de cette oreille. Leur petite soeur, leur SEULE petite soeur, se marier avec un black et chrétien de surcroît !

Un premier film d’une fraîcheur folle. C’est le sentiment qui l’emporte quand on sort de Rengaine. « C’est frais ». Une histoire des plus simples, comme quoi les moyens ne sont pas tout tant la simplicité de la production du film est criante. Et c’est sans soute ce qui frappe en premier lieu, l’attachement que dégage ce tout petit film en apparence.

En apparence seulement, car le jeune réalisateur Rachid Djaïdini sait y faire, l’animal; des sitautions cocasses qui s’imbriquent bien comme il faut, des dialogues justes et très souvent hilarants. Rengaine ne peut pas davantage s’inscrire dans ce monde actuel, cette France des mélanges, des identités, des incompréhensions et des contraires.

Une sorte de Métisse humble avec une révélation qui crève(ra) l’écran, le subtil Stéphane Soo Mongo.

THE CENTRAL PARK FIVE (1h59) de Ken Burns, Sarah Burns, David McMahon. US
Sortie France. Indéterminée

CANNES 2012
Séance Spéciale – Hors Compétition

CHRONIQUE D’UNE ERREUR JUDICIAIRE

En 1989, 5 jeunes noirs et hispaniques de Harlem furent arrêtés et condamnés pour le viol d’une femme blanche dans Central Park. Ils passèrent six et treize ans de prison avant qu’un violeur en série ne confesse être le seul auteur du crime, conduisant l’exonération des charges qui pesaient contre eux.

Avec en toile de fond, une ville en déclin, dans un climat de violence et de tension raciale, le célèbre documentariste américain Ken Burns revient sur l’histoire de ce crime horrible, de l’empressement des conclusions de la police, des médias en quête de sensationnel, du public outragé, et des cinq vies brisées par cette erreur judiciaire.

Habitué des oeuvres fleuves de dizaine d’heures, on se souvient de son travail sur la Guerre de Sécession ou The War sur la Seconde Guerre Mondiale, présentée à Cannes en son temps, Ken Burns co-signe avec The Central Park Five un film plus mesuré, très bien documenté mais qui manque d’ampleur et d’originalité. Le sujet est fort mais nous préférons Burns dans ses entreprises au long cours.

CAMILLE REDOUBLE (2h00) de Noémie Lvovsky. Fra
Sortie France. 17 octobre 2012

CANNES 2012
Quinzaine des Réalisateurs – Clôture

LES BEAUX GOSSES meet RETOUR VERS LE FUTUR

Camille a seize ans lorsqu’elle rencontre Éric. Ils s’aiment passionnément et Camille donne naissance à une fille…
25 ans plus tard : Éric quitte Camille pour une femme plus jeune.
Le soir du 31 décembre, Camille se trouve soudain renvoyée dans son passé. Elle a de nouveau seize ans. Elle retrouve ses parents, ses amies, son adolescence… et Éric.

Voilà qui pourrait bien ressembler à la bonne surprise française de l’automne ! Camille redouble accumule les qualités comme un bébé des piles de cubes musicaux. Noémie Lvovsky est derrière et devant la caméra dans un sujet casse-gueule: le retour dans le passé, beaucoup s’y sont déjà frottés. On pense surtout avec ce Camille Redouble à Peggy Sue s’est déjà mariée. Lvovsky est bouleversante en quarantenaire tourmentée et désabusée. Le retour à ses 16 ans ne sera que plus cocasse et l’objet de situations inattendues. L’occasion surtout de se replonger avec délice au milieu des années 1980, ses meubles et pulls oranges, ses R5,… et de se délecter d’une galerie de personnages et d’acteurs délicieux, des parents Yolande Moreau et Michel Vuillermoz, aux profs Mathieu Amalric et Denis Podalydès en passant par l’horloger Jean-Pierre Léaud.

On pense aussi aux Beaux Gosses de Riad Sattouf – Lvovsky et lui c’est un peu la même famille d’ailleurs avec une apparition de l’un et l’autre dans leurs films respectifs et un casting cousin – à cette même faculté d’installer un univers singulier mais auquel on s’identifie tout de suite.

MANIAC (1h30) de Franck Khalfoun. Fra
Sortie France. Indéterminée

CANNES 2012
Séance de minuit

POV REMAKE

Dans les rues de New York, un tueur en série en quête de scalps se remet en chasse.
Frank est le timide propriétaire d’une boutique de mannequins. Sa vie prend un nouveau tournant quand Anna, une jeune artiste, vient lui demander de l’aide pour sa nouvelle exposition.

Derrière ce projet ambitieux de remake de Maniac, une équipe française: Thomas Langmann et Alexandre Aja, le fils d’Arcady nouveau roi du cinéma de genre aux Etats-Unis depuis quelques années. Ajouter à cela une star comme Elijah Wood à l’affiche et vous obtiendrez une séance de minuit survoltée sur la Croisette.

Passée cette présentation flatteuse, le retour au cinéma est plus rude: une première arnaque, celle de choisir grossièrement la caméra subjective pour épouser le regard de Frank, ce scalpeur fou, mais surtout pour éviter des jours de tournage supplémentaires à Elijah Wood. Montre en main, le légendaire Frodon doit être à l’écran pas plus de 10mn – sur les 1h30 du film on est limite limite dans l’arnaque au générique. Mais bon passons, ce Maniac est gore comme il faut, les filles sont aussi jolies que bien scalpées. On ne pourrait en demander pas moins. Nous oui, la dose de frisson ne suffit pas.

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