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Tout s’accélère en sections parallèles

19 avril 2017
Thomas
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Branle-bas de combat dans les équipes des sélections parallèles qui ont toutes avancé l’annonce de leur sélection les 20 et 21 avril prochains

 

Après les 49 films annoncés par Thierry Frémaux le 13 avril – et en attendant quelques ajouts et « retouches » de rigueur – la Quinzaine des Réalisateurs, la Semaine de la Critique et la sélection ACID, les trois sélections parallèles annonceront leurs films en fin de semaine.

Quinzaine : Claire Denis pour l’ouverture, la sensation de Sundance en clôture

Petit exercice de calcul mental : une vingtaine de films à la Quinzaine + une dizaine de premiers et deuxièmes longs métrages à la Semaine + sept à l’ACID = une petite quarantaine de nouveaux films est sur le point de faire le voyage à Cannes.

Certaines « grosses » prises prévues à la Quinzaine, revanchards refusés en Compétition (?) par l’Officielle : on parle beaucoup de Claire Denis pour l’ouverture – l’affiche serait belle avec Juliette Binoche et Gérard Depardieu, Ruben Östlund, Clio Barnard, Diego Lerman, Santiago Mitre ou Bruno Dumont sont aussi de sérieux postulants, alors que le distributeur SBS vient d’avancer la sortie du Philippe Garrel de septembre au 31 mai… On parle aussi des belges Guérin van de Vorst, Gilles Coulier, les frères Rénier et le duo Cattet/Forzani, et du gros (et très excitant) contingent américain avec Sergio G. Sanchez, Sean Baker, David Lowery, David Robert Mitchell, ou Trey Edward Shults, auquel il faut ajouter le quasi-booké pour la clôture Patti Cake$ de Geremy Jasper.

Téchiné et Zonca vers Venise, « Ava » de Léa Mysius à la Semaine

La grande colonie française va encore avoir son gros lot de déçus comme à l’accoutumée. Si l’on devrait retrouver Serge Bozon, Elsa Diringer, Sonia Kronlund avec Nothingwood (docu déjanté sur une star de séries B afghanes !), et Le Grand Méchant Renard nouveau film d’animation de Benjamin Renner (Ernest et Célestine), certains ont déjà jeté l’éponge pour se consacrer à l’objectif vénétien de septembre : André Téchiné, Erick Zonca (aux côté de l’argentine Lucrecia Martel). Au rayon des possibles français on peut citer Jean-Claude Brisseau, les soeurs Laperrousaz, Fabrice Gobert, Joan Chemla, Thierry de Peretti, Sofia Djama, Laurence Ferreira Barbosa ou Marine Francen.

Le Grand Méchant Renard (Benjamin Renner)
Le Grand Méchant Renard (Benjamin Renner)
Gauguin (Edouard Deluc)
Gauguin (Edouard Deluc)
Nothingwood (Sonia Kronlund)
Nothingwood (Sonia Kronlund)
Cornélius, le meunier hurlant (Yann Le Quellec)
Cornélius, le meunier hurlant (Yann Le Quellec)

 

A la Semaine de la Critique, Ava de Léa Mysius avec Laure Calamy a déjà réservé son rond de serviette, alors que l’on verrait bien en séances spéciales Gauguin d’Edouard Deluc (Mariage à Mendoza) et Jusqu’à la garde de Xavier Legrand.

La Revanche des roumains ?

Une fois n’est pas coutume, l’absence du cinéma roumain en sélection officielle est passée un peu inaperçue. La revanche se prépare avec Charleston, premier film d’Andreï Cretulescu qui prendrait place à la Semaine de la Critique, et on espère de bonnes nouvelles de la Quinzaine – ou dans les ajouts en sélection officielle – pour Adina Pintilie, Constantin Popescu, Daniel Sandu ou Florin Serban, seuls candidats en lice cette année à la représentation de la prolifique planète cinéma roumaine.

En vrac quelques auteurs en recherche des derniers strapontins : Nabil Ayouch, Urszula Antoniak, Sharunas Bartas, Nobuhiro Suwa, Aida Begic, Juliana Rojas et Marco Dutra, Jonas Carpignano, György Pálfi, F.J. Ossang, Valerio Mieli, Paolo Virzi, Rungano Nyoni ou Mehdi Ben Attia.

A l’ACID, on imagine bien retrouvant Guilhem Amesland, Hubert Charuel, Bertrand Mandico, Yann Le Quellec ou Marie Garel Weiss.

Et concernant les ajouts en sélection officielle, seraient toujours en très bonne position (un certain regard voire compétition) : Joachim Trier, Samuel Maoz et les italiens Grassadonia/Piazza, et le film d’animation Tehran Taboo d’Ali Soozandeh.

 

La sélection de la Quinzaine des Réalisateurs sera dévoilée le 20 avril en conférence de presse dès 11h, celles de la Semaine de la Critique et de l’ACID le 21 avril.

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100 films pour Cannes 2017 : classement de 81 à 100

22 mars 2017
Thomas
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1er volet de notre liste des 100 films candidats pour Cannes 2017

 

Que le diable nous emporte
Que le diable nous emporte
King Arthur
King Arthur

100
QUE LE DIABLE NOUS EMPORTE
Jean-Claude Brisseau (france)

S’il y en a bien un qui a une place à part dans le cinéma français, c’est bien Jean-Claude Brisseau. Sous ses airs bourrus à la Mocky, cet autoditacte n’a eu de cesse de construire une oeuvre singulière dans le paysage polissé ambiant. Mystiques ou fantastiques, ses films font la part belle à des personnages féminins ambigues et troublés. 4 ans après Fille de nulle part (Léopard d’or à Locarno), Brisseau revient avec un « conte érotique en 3D » avec Fabienne Babe qui découvre malgré elle des messages « à caractère sexuel » dans un portable perdu dans un train.
notre avis // séance spéciale

99
KING ARTHUR
Guy Ritchie (grande-bretagne)

Tout semble joué. Les américains de la Warner amèneront la superproduction King Arthur Legend of the Sword sur la Croisette. À l’ouverture ? Rien n’est moins sûr. Après Mad Max: Fury Road en 2015 et Money Monster en 2016, la traditionnelle « grosse » montée des marches hors compétition du premier week-end semble dévolue au nouveau film de Guy Ritchie (le premier jeudi ou vendredi). Pas certain que le cinéma en sorte grandi mais le tapis rouge a besoin de ses stars : Charlie Hunnam, Jude Law, Eric Bana, Djimon Hounsou, Aidan Gillen. Cerise sur le pudding : David Beckham y fait une apparition. Et hop glam « posh » en poche.
notre avis // hors compétition

98
THE INFINITE GARDEN
Galin Stoev (bulgarie) 1er film

Patrice Chéreau, Abbas Kiarostami, Christophe Honoré, Wim Vandekeybus, Jean-Christophe Meurisse : les frontières entre théâtre et cinéma s’estompent de plus en plus. Après la présentation remarquée en 2016 (Un Certain Regard) du film du russe Kirill Serebrennikov Le Disciple, un autre grand metteur en scène de la scène européenne tape à la porte, le bulgare Galin Stoev avec The Infinite Garden, son premier film.
notre avis // un certain regard

97
LE LION EST MORT CE SOIR
Nobuhiro Suwa (japon)

Il est souvent réduit au « plus français des réalisateurs japonais », cet amoureux inconditionnel du cinéma de la nouvelle vague, s’est adjoint les services du roi Jean-Pierre Léaud, pour tourner son 4e film dans l’hexagone (Yuki & Nina coréalisé avec Hippolyte Girardot) avec  avait été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2009) à La Ciotat avec Pauline Etienne et Maud Wyler. Après sa prestation magistrale dans La Mort de Louis XIV (en séance spéciale l’an dernier), on se verrait bien retrouver le roi Léaud sur la Croisette.
notre avis // un certain regard


 

Le Lion est mort ce soir
Le Lion est mort ce soir
Un vrai bâtard
Un vrai bâtard
Tehran Taboo
Tehran Taboo

96
TEHRAN TABOO
Ali Soozandeh (iran)

Régulièrement comparé à Valse avec Bachir d’Ari Folman dans le procédé de tournage, d’effets additionnels et le propos politique, ce film d’animation ambitieux dresse un portrait sans concession de la métropole Téhéran, promettant de n’éluder aucune des vicissitudes du régime, des interdits théocratiques aux dogmes draconiens en passant par les lois scélérates. Grosse bataille en sélections parallèles pour attirer dans leur filet une des propositions les plus singulières à l’orée de Cannes 2017.
notre avis // semaine de la critique

95
MON FRÈRE
Teddy Lussi-Modeste (france)

Deuxième long métrage après Jimmy Rivière, cet ancien de la Fémis a de nouveau fait équipe avec Rebecca Zlotowski à l’écriture. Projet récompensé au Festival Les Arcs en 2015, fourmilière de belles promesses, Mon Frère (ex-Un vrai bâtard) suit l’ascension d’un jeune de cités parti tenter l’aventure du stand-up parisien, un Rastignac 2.0. Avec Tahar Rahim, Roschdy Zem et Maïwenn.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

94
THE MISEDUCATION OF CAMERON POST
Desiree Akhavan (états-unis)

Nouveau film de l’actrice et réalisatrice d’Appropriate Behaviour – l’une des bombes ciné LGBT découvert à Sundance 2014. Adaptation d’un best-seller, le nouveau film de l’icône Desiree Akhavan a l’un des casts féminins les plus excitants de l’année ciné US : Chloë Grace Moretz, Jennifer Ehle (vue dans le dernier Ira Sachs) et la révélation de Cannes 2016 Sasha Lane (American Honey).
notre avis // semaine de la critique

93
THE VOICE
György Pálfi (hongrie)

S’attaquant à l’un des classiques de la littérature SF La Voix du maître de Stanislas Lem (Solaris, Le Congrès), le cinéaste hongrois s’est déjà taillé une solide réputation après cinq films, en emmenant deux à Cannes, l’époustouflant Taxidermie (Un Certain Regard 2006) et l’objet formel Final Cut (clôture de Cannes Classics 2012). Dans The Voice, la quête d’une preuve d’une vie extra-terrestre à partir des « voix » venues de l’espace.
notre avis // un certain regard

92
LES PHILOSOPHES
Guilhem Amesland (france) 1er film

Avec des courts métrages passés par la Semaine de la Critique ou Clermont-Ferrand, Guilhem Amesland s’inscrit dans la nouvelle vague du cinéma français aux côtés des Peretjatko, Triet, Brac, Forgeard ou autre Mariette. C’est d’ailleurs avec ce dernier, Vincent Mariette (Tristesse Club) qu’il coécrit ce premier long métrage avec Philippe Rebbot, Hafsia Herzi, la québecoise Suzanne Clément (Mommy) et la gueule emblématique de la famille, Vincent Macaigne.
notre avis // ACID


 

Les Philosophes
Les Philosophes
I am not a witch
I am not a witch

91
I AM NOT A WITCH
Rungano Nyoni (grande-bretagne) 1er film

Le cinéma britannique tient peut-être sa nouvelle pépite. Passé par à peu près tous les plus grands festivals de courts métrages de la planète (Cannes, Toronto, Rotterdam, Londres, Locarno, Tribeca), Rungano Nyoni a déjà raflé des centaines de prix notamment pour The Mass of Men (2012) et Listen (2014). Son passage au long sera scruté par les tous les sélectionneurs à n’en pas douter, tourné en Zambie avec des acteurs non-professionnels et la petite Maggie Mulubwa dont on espère un destin à la Hushpuppy.
notre avis // un certain regard

90
SICILIAN GHOST STORY
Fabio Grassadonia, Antonio Piazza (italie)

Très peu d’infos sur le deuxième long métrage du duo italien qui avait remporté le Grand Prix de la Semaine de la Critique en 2013 avec Salvo. Rentré en production en 2015, le film est en post-production et serait prêt pour Cannes : une histoire d’amour entre deux jeunes héros sur fond de conte fantastique. Pour une année qui s’annonce un cran en dessous pour le cinéma italien, on espère Sicilian Ghost Story quelque part sur la Croisette.
notre avis // un certain regard

89
POUR LE RÉCONFORT
Vincent Macaigne (france) 1er film

Recalé l’an dernier aux portes d’une sélection à la Quinzaine des Réalisateurs pour son adaptation ciné du Dom Juan de Molière (projet dans le cadre de la collection commandée à quelques cinéastes par la Comédie-Française), Vincent Macaigne a bouclé son premier long métrage « à lui » (écriture/réalisation). Dans la veine de ses spectacles totalement renversants et survoltés (Idiot ! Parce que nous aurions dû nous aimer, Au moins j’aurai laissé un beau cadavre), Macaigne s’est adjoint les services de sa troupe de théâtre pour ce premier essai sur grand écran, Laure Calamy en tête. Et on l’imagine bien en ouverture de la Semaine.
notre avis // semaine de la critique – ouverture

88
SI TU VOYAIS SON COEUR
Joan Chemla (france) 1er film

Soutenu par MK2, et tourné à Marseille, la réalisatrice a choisi pour son premier film d’adapter le livre du cubain Guillermo Rosales Boarding Home avec le réalisateur Santiago Amigorena (attention passion gossip : ex-futur compagnon de Juliette Binoche et ex-tout-court – et parents des enfants – de Julie Gayet). Transposé dans la cité phocéenne, l’histoire raconte celle d’un gitan banni de la république. Avec Gael Garcia Bernal et Marine Vacth.
notre avis // séance spéciale


Si tu voyais son coeur
Si tu voyais son coeur
Wind River
Wind River
Marrowbone
Marrowbone
Cargo
Cargo

87
WIND RIVER
Taylor Sheridan (états-unis) 1er film

C’est Wild Bunch qui a réussi a chipé les droits de l’une des sensations du dernier Festival de Sundance à Park City (Utah) en janvier dernier. Premier long métrage du scénariste de Sicario, un thriller avec Jeremy Renner, agent du FBI enquêtant sur la découverte d’un corps aux fins fond des forêts froides et isolées du Wyoming. Avec aussi Elizabeth Olsen et Kelsey Asbille.
notre avis // un certain regard

86
MARROWBONE
Sergio G. Sanchez (espagne) 1er film

Suspense, amour et terreur au programme de ce premier long métrage de l’espagnol Sergio Sanchez, scénariste des gros succès de son compatriote Juan Antonio Bayona (El Orfanato, The Impossible). Bayona accompagne d’ailleurs Sanchez dans cette grosse production internationale, l’histoire d’une ferme aux terribles succès dans laquelle quatre frères se cachent à la mort de leur mère.
notre avis // quinzaine des réalisateurs

85
LES GARÇONS SAUVAGES
Bertrand Mandico (france) 1er film

Si vous êtes des lecteurs assidus, vous vous dîtes « celui-là on l’a vu quelque part ». Exact. L’an dernier déjà dans notre liste des 100 films pour Cannes 2016. Intitulé Les Garçons sauvages en référence à l’oeuvre de William S. Burroughs, le premier long métrage du barré Bertrand Mandico est toujours une grosse attente tant son univers intrigue : l’histoire de cinq garçons joués par des filles (Vimala Pons, Anael Snoek, Pauline Lorrillard, Mathilde Warnier, Diane Rouxel). Des garçons de bonne famille qui commettent un crime sauvage. « Ce projet, c’est le mélange entre une robinsonnade à la Jules Verne et un délire organique façon Burroughs » promet Mandico.
notre avis // semaine de la critique – séance spéciale

84
LE SEMEUR
Marine Francen (france) 1er film

Fer de lance du line-up de Sylvie Pialat, Le Semeur est le premier film ambitieux de Marine Francen. Un film d’époque coécrit avec Jacques Fieschi avec Pauline Burlet, Géraldine Pailhas, Alban Lenoir, Françoise Lebrun, planté au milieu du 19e siècle dans une village isolé des Basses-Alpes, dont la guerre et l’isolement total des hommes conduisent les femmes a un serment vital : « Si un homme vient, il sera leur mari commun ».
notre avis // un certain regard

83
CARGO
Gilles Coulier (belgique) 1er film

La fine fleur du cinéma belge s’est empressé d’accompagner ce premier film de Gilles Coulier (Mont Blanc, court en compétition à Cannes en 2013) à commencer par Sam Louwyck et Wim Willaert : l’histoire tourmentée de trois frères qui essaient de sauver l’entreprise de pêche familiale entre loyauté familiale et passion dévorante.
notre avis // quinzaine des réalisateurs


 

Beyond Words
Beyond Words
Touch me not
Touch me not

82
BEYOND WORDS
Urszula Antoniak (pologne)

Depuis son premier prix à Locarno en 2009 avec Nothing Personal, la réalisatrice Urszula Antoniak trace une oeuvre singulière et passionnante. Cannes s’est déjà offert à elle via la Quinzaine des Réalisateurs en 2011 (Code Blue), il ne nous étonnerait pas que la Sélection Officielle invite enfin la polonaise en mai prochain avec son nouveau film abordant la question des migrants entre la Pologne et l’Allemagne.
notre avis // un certain regard

81
TOUCH ME NOT
Adina Pintilie (roumanie) 1er film

L’irruption d’un nouveau venu dans la galaxie de la nouvelle vague du cinéma roumain est toujours un événement. Et quand il s’agit d’une réalisatrice, on est encore plus à l’affût. Dans le sillage des Mungiu, Puiu, Muntean, Porumboiu et autre Mitulescu, Adina Pintilie tisse ici un drame autour de trois personnages déchirés entre leur besoin d’affection et le confort de rester indépendant pour son premier long métrage.
notre avis // semaine de la critique

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Les 100 films candidats pour Cannes 2014: #80-61

12 avril 2014
Thomas
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2è volet de notre revue des 100 films candidats pour une sélection sur la Croisette lors du 67è Festival de Cannes: les 20 films classés de 80 à 61.

#80 MADEMOISELLE JULIE de Liv Ullmann (Nor)

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Celle qui fut présidente du jury cannois en 2001, en remplacement de dernière minute d’une Jodie Foster fuyant vers le tournage de Panic Room de David fincher, Liv Ullmann la dernière compagne du maître Bergman, a remis le couvert derrière la caméra 14 ans après Infidèle, sélectionné en Compétition en 2000. Liv Ullmann adapte un monument de littérature et du théâtre, Mademoiselle Julie de Strindberg.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#79 METAMORPHOSES de Christophe Honoré (Fra)
Autre adaptation mythique mais pour le coup très audacieuse, Christophe Honoré s’attaque à l’oeuvre monumentale d’Ovide et ses Métamorphoses. Au rayon des promesses, une relecture contemporaine de cette histoire antique avec ses personnages nommés Europe, Jupiter, Bacchus, ou Orphée, et un jeune casting de têtes méconnues du cinéma français. La tâche s’annonce ardue pour un auteur des plus fidèles de Cannes en Sélection Officielle comme à la Quinzaine des Réalisateurs. Pourquoi une présentation dans la seule sélection qu’il n’est jamais connue, la Semaine de la Critique ?
[notre avis: Semaine de la Critique: Séance spéciale]

#78 1001 GRAMS de Bent Hamer (Nor)

1001grams

Grand habitué des joutes cannoises (Quinzaine des Réalisateurs par deux fois, et Un Certain Regard), le réalisateur norvégien Bent Hamer (Eggs, Kitchen Stories, O’Horten) pourrait très bien revenir sur la Croisette avec une histoire dont lui seul a le secret: une scientifique norvégienne proche de la quarantaine est envoyée à Paris pour débattre de l’avenir du kilogramme. Pendant son séjour, elle va tomber amoureuse d’un collègue français.
[notre avis: Un Certain Regard]

#77 PARADISE LOST de Andrea Di Stefano (US)

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Pathé et Dimitri Rassam comptent beaucoup sur ce premier film tourné et centré autour du caïd de la drogue légendaire Pablo Escobar. C’est Benicio Del Toro, le Che de Steven Soderbergh qui avait donné des noeuds à la tête des planificateurs des projections cannoises en 2008 avec ses 4 heures, qui campe le célèbre maître des cartels colombiens. Au rayon des mauvais garçons sud-américains, on souhaiterait lorgner davantage vers le Carlos d’Assayas.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#76 FIDELIO, L’ODYSSEE D’ALICE de Lucie Borleteau (Fra)

fidelio

Au rayon des nombreux premiers films français dans les starting-blocks, Fidelio l’Odyssée d’Alice de Lucie Borleteau apparaît peut-être comme l’un des plus prometteurs. Tourné entre Marseille et Gdansk, le film incarné par Ariane Labed, Melvil Poupaud et Anders Danielsen Lie (Oslo, 31 août de Joachim Trier), suit le parcours d’Alice, mécanicienne sur un Cargo bien-nommé Fidelio, et tiraillé entre sa vie à terre et sur les mers.
[notre avis: Semaine de la Critique]

#75 COMING HOME de Zhang Yimou (Chine)

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Epopée dans la Chine des années 1920 aux années 1990, le nouveau film de Zhang Yimou, habitué de ces fresques à grand spectacle et grand maître d’oeuvre des Cérémonies des Jeux Olympiques de Pékin en 2008, adpate le roman de Yan Geling qui suit le retour au pays d’un dissident chinois après 20 ans de travail forcé. Gong Li incarne l’épouse délaissée.
[notre avis: Un Certain Regard]

#74 PHOENIX de Christian Petzold (All)
Etonnante similitude dans les histoires qu’ont voulues raconter Zhang Yimou et Christian Petzold dans leur nouveau long métrage. L’auteur du brillant Barbara conte l’histoire d’un retour parmi les siens également. Une femme survivante des camps de la mort pendant la Seconde Guerre mondiale, ressurgit dans son foyer alors qu’on la croyait définitivement disparue. Nina Hoss remet le couvert auprès de Petzold.
[notre avis: Semaine de la Critique: Séance spéciale]

#73 UNE NOUVELLE AMIE de François Ozon (Fra)
François Ozon serait-il le Hong Sang-soo français ? Son nouveau film serait-il déjà prêt ? En Compétition l’an dernier avec Jeune et Jolie, Ozon a enchaîné illico sur son nouveau projet, Une Nouvelle Amie. Un projet « très intriguant et étrange » de la bouche même de Romain Duris, son acteur principal et pour ses débuts devant la caméra d’Ozon, tiré d’un roman de Ruth Rendell, Une amie qui vous veut du bien. Pas très loin de nous rappeler le premier long métrage cannois de Dominik Moll.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#72 TOURIST de Ruben Östlund (Sué)

Tourist

Les mésaventures d’une famille suédoise en vacances de ski dans les Alpes et les conséquences du comportement lâche du père, pris de panique dans une avalanche. Tel est le pitch de Tourist, le dernier opus du suédois Ruben Östlund, dont les deux derniers films ont connu les honneurs de la sélection cannoise (Involuntary au Certain Regard en 2008, et Play à la Quizaine des Réalisateurs en 2011).
[notre avis: Un Certian Regard]

#71 THE HOMESMAN de Tommy Lee Jones (US)

The Homesman

Produit par EuropaCorp comme Trois Enterrements, on verrait bien le dernier film de Tommy Lee Jones refaire le voyage vers la Croisette, et même clôturer la Sélection Officielle samedi 24 mai. Le renouveau du western semble de plus en plus d’actualité et Kevin Costner, Tarantino ou les Coen ont (re)creusé un sillon florissant que Tommy Lee Jones semble suivre allègrement. Hillary Swank, Meryl Streep, James Spader et Tommy Lee Jones garantirait une très jolie montée des marches vers le Palmarès et des remettants de premier choix.
[notre avis: Sélection Officielle – Film de Clôture]

#70 LA RITOURNELLE de Marc Fitoussi (Fra)

"La Ritournelle" de Marc Fitoussi

Récemment présenté en Australie, le nouveau film de Marc Fitoussi (Copacabana, Semaine de la Critique 2010), réunit à nouveau la famille Huppert. Mais ici la mère Isabelle est seule sans Lolita et côtoie pour l’occasion Jean-Pierre Darroussin, Pio Marmai et Michael Nyqvist pour une tranche de vie d’un couple confronté à l’usure du quotidien. Un titre bien emprunté à la discographie de Sébastien Tellier.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#69 YOU CAN’T WIN de Robinson Devor (US)
Absent des écrans cinématographiques depuis 2007 (Funny Games US) – malgré une apparition chez Scorsese (Hugo Cabret), Michael Pitt signe ici son retour devant la caméra (il est même co-producteur du film). Oublié le On The Road kerouaco-sallesien de 2012, Robinson Devor adapte la réputée inadaptable autobiographie de l’aventurier américain du début du XXè siècle Jack Black. Robinson Devor, les festivaliers cannois le connaissent bien, pour avoir attisé la curiosité en 2007 à la Quinzaine des Réalisateurs avec Zoo, film aussi peu sulfureux qu’important malgré son sujet à scandale annoncé de la zoophilie en milieu équestre. Le doute subsiste sur la finalisation ou non de ce projet qui était déjà sur nos tablettes l’an dernier. Julia Garner (Martha Marcy May Marlene) sera la compagne  à l’écran de Michael Pitt.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#68 RETOUR À ITHAQUE de Laurent Cantet (Fra)
Les dernières nouvelles étaient peu rassurantes quant à l’état d’avancement du dernier film du palmé français Laurent Cantet. Mais s’il est prêt à temps, soyons sûrs que les sélectionneurs cannois trouveront toujours où caser ce Retour à Ithaque, entièrement tourné à La Havane avec des acteurs cubains et que le réalisateur a co-écrit avec le romancier Leonardo Padura, qui avait en son temps supervisé le scénario de 7 Jours à La Havane, sélectionné en 2012 à Un Certain Regard. Le film raconte le retour d’Amadeo à La Havane, après 16 ans d’exil.
[notre avis: Un Certain Regard]

#67 CAPTIVES de Atom Egoyan (Can)

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On ne saurait trop se souvenir du pénible Prisoners de Denis Villeneuve avec Hugk Jackman et Jake Gyllenhaal quand on pense réalisateur canadien et thriller sur fond de disparition d’enfant. Dans Captives, Atom Egoyan a embarqué Ryan Reynolds et Rosario Dawson dans une histoire de disparition au long cours – 8 ans sans voir la petite Cassandra – mais dont quelques indices troublants semblent indiquer qu’elle serait toujours vivante.
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#66 EX MACHINA de Alex Garland (GB)
Le romancier auteur de The Beach, et comparse historique de Danny Boyle (coscénariste de 28 Jours plus tard) passe enfin derrière la caméra. Le pitch de Ex Machina ressemble à l’enfant illégitime entre Her de Spike Jonze et Under the skin de Jonathan Glazer: une expérience étrange et fascinante entre un petit génie de l’informatique et le tout premier spécimen d’intelligence artificielle du monde, un robot qui a l’apparence d’une très jolie fille. Oscar Isaac signerait un joli retour sur la Croisette un an après Inside Llewyn Davis des frères Coen.
[notre avis: Semaine de la Critique]

#65 NUDE AREA de Urszula Antoniak (Pol-PB)

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Déjà sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs en 2011 pour Code Blue, la réalisatrice polonaise Urszula Antoniak propose dans Nude Area, son 3è long métrage, une variation autour des Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes, où l’attirance et l’apparence seront au coeur d’un amour adolescent entre deux jeunes filles de 15 ans, de condition et d’origine très différente, la confrontation de deux mondes. Hollandaise d’adoption, Antoniak a plongé sa caméra à Amsterdam.
[notre avis: Un Certain Regard]

#64 UN OISEAU BLANC DANS LE BLIZZARD de Gregg Araki (US)

un oiseau blanc dans le blizzard

Présenté au dernier Festival de Sundance, Un Oiseau Blanc dans le Blizzard tiré du roman éponyme de Laura Kasischke, a cela de commun avec le rituel rendez-vous du cinéma indé de Robert Redford en janvier dans l’Utah, la neige. On semble plus proche, dans cette quête planante dans l’Ohio d’une mère (Eva Green) par sa fille (Shailene Woodley), du Gregg Araki de Mysterious Skin que de celui des déjantés Smiley Face (Quinzaine des Réalisateurs 2007) ou Kaboom.
[notre avis: Un Certain Regard]

#63 HIPPOCRATE de Thomas Lilti (Fra)
Médecin de métier, Thomas Lilti s’attaque à un domaine qu’il connaît très bien. Le parcours initiatique d’un étudiant en médecine (Vincent Lacoste) plein d’ambition et sûr de lui, qui pour son premier stage intègre le service de son père (Jacques Gamblin). L’excellent Reda Kateb complètent la distribution de ce deuxième long métrage, distribué par Le Pacte.
[notre avis: Quinzaine des Rélaisateurs]

#62 LA FRENCH de Cédric Jimenez (Fra)
C’est sans nul doute la plus grosse production et attente du cinéma français de l’année 2014. Le retour de l’oscarisé Jean Dujardin dans un film hexagonal. Tourné l’été dernier, La French c’est l’histoire d’un duel à mort, pendant l’âge d’or de la « french connection » marseillaise, entre le juge Michel (Jean Dujardin) et le chef du milieu, Gaëtan Zampa (Gilles Lellouche). Cannes peut-elle se passer de Jean Dujardin, ou Jean Dujardin peut-il se passer de Cannes ? Malgré tout sa venue à Cannes serait un événement dont les organisateurs ne se priverait pas.
[notre avis: Sélection Officielle – Film de Clôture]

#61 HWA-JANG de Im Kwon-taek (Cor)
Le 102è film du maître coréen est annoncé. Le réalisateur de Ivre de femmes et de peinture adaptera la nouvelle From Powder to Powder, écrite par le coréen Kim Hoon en 2004 dans laquelle un directeur de compagnie de cosmétique s’éprend d’une jeune fille alors que sa femme est en train de mourir d’un cancer.
[notre avis: Un Certain Regard]

A (re)lire >> les 20 films classés de 100 à 81.
A (re)lire >> les 20 films classés de 60 à 41.
A (re)lire >> les 20 films classés de 40 à 21.
A (re)lire >> les 20 films classés de 20 à 01.
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Cannes 2013: Les absents ont toujours tort

6 mai 2013
Thomas
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Les 3 annonces officielles de sélection sont passées (Sélection Officielle, Semaine de la Critique, Quinzaine des Réalisateurs par ordre chronologique). Des ajustements ont déjà été opérés ici ou là. Avant de se plonger à corps perdus dans le Festival, un point sur les absences notoires de ce Cannes 2013 (15-26 mai) à 9 petits jours du début des festivités.

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On connaît désormais 99,9% des contours de ce que sera la proposition cinématographique du 66è Festival de Cannes. On connaît la liste des quelques 90 longs métrages issus des 3 principaux organes de sélection (augmenté de la sélection ACID). Ne manquait à l’appel que le film de Clôture de la Semaine de la Critique; on le sait depuis mardi dernier c’est le triptyque sur les effets de la 3D 3x3D du trio formé de Jean-Luc Godard, Edgar Pêra et Peter Greenaway qui sera projeté jeudi 23 mai. En attendant de savoir qui aura les honneurs de donner une leçon de cinéma, le casting de ce Cannes cru 2013 est connu.

Une armada française pléthore

Le Festival de Cannes reste – de loin – la plus belle vitrine pour le cinéma d’auteur mondial. A ce titre-là, on peut légitimement penser que la production cinématographique française vit un véritable âge d’or. Ses auteurs, son système de financement, sa distribution,… difficile de ne pas voir dans cette profusion à tous les étages les gages de l’apogée d’un système malgré les affres de polémiques médiatiques connues ces dernières semaines.

On s’en doutait bien avant les annonces de sélection. Les candidats français étaient très nombreux et squattent littéralement tous les bancs de la Croisette 2013. Qu’ils soient réalisés par des cinéastes français, films en langue française tournés par des étrangers, œuvres produites grâce à des fonds français, les films « français » au sens large sont légion: une dizaine (sur 50) en Sélection Officielle, 4 (sur 11) à la Semaine de la Critique, et 6 (sur 21) à la Quinzaine des Réalisateurs. (pour ne pas citer longs métrages retenus par l’ACID où le quota français est littéralement explosé!)

Riad Sattouf et Catherine Breillat, grands absents tricolores

Mais s’il y avait de nombreux candidats, il y a donc de nombreux déçus côté français.

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Comme la rumeur le laissait craindre, le deuxième film du BéDéaste Riad Sattouf (Les Beaux Gosses) Jacky au Royaume des Filles (v. photo) n’a pas convaincu les différents comités de sélection, malgré un casting prometteur (Charlotte Gainsbourg, Vincent Lacoste, Noémie Lvovsky, Valérie Bonneton). Même sort pour Gare du Nord de Claire Simon, L’Etrange Couleur des Larmes de ton Corps du duo Hélène Fattet et Bruno Forzani (auteurs du remarqué Amer), Une Autre Vie d’Emmanuel Mouret avec JoeyStarr et Virginie Ledoyen, Eastern Boys de Robin Campillo, Réalité de Quentin Dupieux, Tirez la langue Mademoiselle d’Axelle Ropert et surtout Faire L’Amour de Djinn Carrénard (Donoma) qui n’était sans doute pas prêt à temps malheureusement.

Rowe, Dolan, Poromboiu, Reichardt, la jeune garde oubliée ?

Outre les primo-désistements (Lars Von Trier, Pascale Ferran, Roy Andersson en tête), une nouvelle génération de réalisateurs déjà rompus aux fastes et funestes écueils cannois ont dû (ou ont été) forcer à rebrousser le chemin de la Croisette cette année. On pense au roumain Corneliu Poromboiu (son compatriote Cristi Puiu, longtemps évoqué en sélection, n’a pas non plus franchi le cut), à l’américaine Kelly Reichardt dont le film Night Moves dans le milieu de terroristes écolos alimentaient une envie certaine chez la plupart des observateurs assidus du parcours de la réalisatrice de Wendy and Lucy, au jeune canadien Xavier Dolan dont Tom à la Ferme n’est pas prêt non plus – plus afféré qu’il fut apparemment avec la réalisation du dernier clip (à scandale) d’Indochine College Boy – et qui, à moins d’une présentation l’an prochain à Cannes 2014, ferait pour la première fois l’impasse sur la Croisette pour un de ses films (ses trois premières réalisations ont eu les honneurs de Cannes: J’ai Tué ma Mère à la Quinzaine des Réalisateurs et Les Amants Imaginaires et Laurence Anyways au Certain Regard). Enfin dernier absence notoire de ce quatuor: Manto Acuifero du mexicain Michael Rowe, caméra d’Or en 2010 avec Année Bissextile, mais dont la cinématographie sera bien représentée puisque son compatriote Amat Escalante sera lui en Compétition avec Heli cette année.

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Pour revenir rapidement sur le cas Lars Von Trier, le réalisateur danois déclaré persona non grata lors du Festival 2011 après des propos nauséabonds en pleine Conférence de Presse pour la présentation de Melancholia – et réhabilité à demi-mot par les instances cannoises qui aurait bien fait de Nymphomaniac un des événements de Cannes 2013 – semble bien vouloir faire la nique à ceux qui ont contribué à la promotion de son travail (palmé d’or pour Dancer in the Dark par le jury de Luc Besson en 2000, LVT a successivement présenté en Sélection Officielle Breaking The Waves, Les Idiots, Dogville, Manderlay et Antichrist depuis 1996). Un pré-site internet officiel a d’ailleurs déjà été mis en ligne et donne même rendez-vous – crime de lèse-majesté – le 16 mai prochain sur le site, pendant le… Festival de Cannes. CQFD.

37/100 au jeu des pronostics

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Quand, au début de l’année, nous nous sommes lancés dans une chevauchée au long cours pour lister les 100 films candidats à une présentation en plus ou moins grande pompe sur la Croisette en 2013, nous n’imaginions pas un tel scénario: 37 des 100 films listés (5 articles 1 à 20, 21 à 40, 41 à 60, 61 à 80 et 81 à 100) se retrouvent bien sur les rangs des sélections cannoises. Malgré la satisfaction personnelle d’un tel résultat, des absences majeures qui nous laissent encore un goût amer dans le fond de la gorge. On pense en premier lieu à Twelve Years a Slave de Steve McQueen qui semble avoir troqué un (trop) incertain triomphe cannois contre une campagne à venir dans la course aux Oscars 2014 à partir de l’Automne; et surtout Le Transperceneige de Bong Joon-ho.

Au rayon des habitués cannois, notons les défections (refus ou renoncement ?) de Tsai Ming-Liang, Alfonso Cuaron, Albert Serra, Terrence Malick, Kornel Mondruczo, Michel (avec Vicky) Franco, Hubert Sauper, Anton Corbijn, Shinji Aoyama, Robinson Devor, Raya Martin, Atom Egoyan, Eric Khoo, le regretté Alexeï Guerman, Bent Hamer, Lee Daniels, Johanna Hogg, Götz Spielmann, Diego Luna, Urszula Antoniak, Ben Wheatley, Lance Edmands, Richard Aoyade, les frères Park et Kiyoshi Kurosawa.
Gageons que certains d’entre eux croiseront à nouveau la route de la Croisette, et même pour certains d’entre eux pourquoi pas dès 2014. Who knows ?

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Les 100 films candidats pour Cannes 2013: #100-81

25 février 2013
Thomas
2 Comments

Passé le temps de la Berlinale et des récompenses (César, Oscars,…), cap est mis sur la Croisette et le 66è Festival de Cannes. En attendant le début des réponses le 18 avril, jour de la traditionnelle Conférence de Presse de Sélection Officielle, WasK revient à partir d’aujourd’hui sur les 100 films candidats à Cannes 2013.

En préambule rappelons ici les défections annoncées de 3 candidats sérieux: Lars Von Trier, Roy Andersson et la dernière en date Pascale Ferran dont le dernier film Bird People serait selon nos confrères de Premiere, dans une phase de post-production qui nécessiterait un travail considérable; elle viserait plus raisonnablement Venise à la rentrée prochaine.

1er volet: les 20 films classés de 100 à 81.

#100 L’ETRANGE COULEUR DES LARMES DE TON CORPS de Hélène Cattet et Bruno Forzani (Fra)

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Dans l’univers d’une bâtisse Art Nouveau des plus imposantes, véritable personnage principal du deuxième long métrage du duo Cattet/Forzani est une enquête d’un homme après la disparition de sa femme, une plongée macabre dans un univers cauchemardesque et violent. Annoncé comme un thriller esthétisant et un hommage au cinéma italien, les projections de L’Etrange Couleur des Larmes de ton Corps sont, selon nos informations, très demandées par les différents comités de sélection cannois depuis quelques semaines. 3 ans après leur bombe Amer (rappelons-le érigé dans le Top 20  2009 de Quentin Tarantino), Hélène Cattet et Bruno Forzani seront très certainement sur la Croisette en mai prochain.
[notre avis: Semaine de la Critique]

#99 L’INSTITUTRICE de Nadav Lapid (Isr)
2è film du jeune écrivain et réalisateur israélien Nadav Lapid (Le Policier, 2012), L’Institutrice vient d’être sélectionné dans le line up de co-production d’ARTE France (20 janvier 2012) dont le Directeur Délégué n’est autre qu’Olivier Père « Le scénario remarquable de L’Institutrice apporte une preuve supplémentaire du talent, de l’ambition et de la maîtrise précoce du jeune écrivain et cinéaste Nadav Lapid. L’Institutrice aborde les mêmes thèmes que Le Policier (idéalisme, révolte, folie et résistance) mais d’une manière beaucoup plus dramatique, romanesque et universelle ».
[notre avis: Un Certain Regard ou Quinzaine des Réalisateurs s’il est prêt à temps]

#98 A FIELD IN ENGLAND de Ben Wheatley (GB)

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Le nouveau film du britannique Ben Wheatley, A Field in England, est annoncé comme une virée psychédélique dans l’Angleterre du XVIIè siècle en pleine guerre civile. Le film suit un groupe de déserteurs en quête d’un mystérieux trésor, qui vont faire la rencontre fortuite de champignons magiques ! Auréolé d’une sélection à la Quinzaine des Réalisateurs l’an dernier avec Tourists, pourquoi pas la même fortune pour A Field in England ?
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#97 BEHIND THE CANDELABRA de Steven Soderbergh (US)

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Estampillé HBO Films, Behind the Candelabra du stakhanoviste Soderbergh (Side Effects est présenté à la Berlinale 2013 en février) a déjà défrayé la chronique avant même sa sortie américaine. Jugé « trop gay » pour être distribué dans les salles outre-atlantique – alors même que les premiers échos font état d’une atmosphère très sombre -, le film qui raconte la longue et tempétueuse relation du pianiste Liberace (Michael Douglas) avec son jeune amant, Scott Thorson (Matt Damon) devrait être directement diffusé sur HBO, à moins qu’une sélection cannoise (publiquement désirée par Steven Soderbergh) ne vienne rebattre les cartes. Michael Douglas lui-même a donné rendez-vous à Cannes sur le tapis rouge du Dolby Theatre lors de la Cérémonie des Oscars. Si Michael le dit…
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#96 CRYSTAL FAIRY & MAGIC MAGIC de Sebastian Silva (Chili-US)
Habitué du Festival de Sundance (Grand Prix 2009 avec La Nana), le chilien Sebastian Silva pourrait bien (enfin) poindre le bout de son nez sur la Croisette. Avec 5 films à à peine 33 ans, Silva fait figure de parangon de la hype version Park-City avec dans son attelage en tête de gondole, l’acteur Michael Cera. Sebastian Silva pourrait très bien figurer au line up cannois cette année, comme l’ont pu être très (trop?) tôt avant lui les frères Safdie ou encore M. Blash. Ça tombe bien Silva n’a pas un mais deux films dans son tiroir.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#95 UNE AUTRE VIE de Emmanuel Mouret (Fra)
C’est la promesse d’un vrai mélo retraçant le parcours d’une pianiste perdue pour son art, tout cela avec le – trop rare (sic) – JoeyStarr. Virginie Ledoyen et l’italienne Jasmine Trinca (Romanzo Criminale) complètent la distribution.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#94 AIN’T THEM BODIES SAINTS de David Lowery (US)

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Un premier film aux accents Malickien – version Les Moissons du Ciel -, une photographie de luxe, une bande-son soignée folk & blues, Ain’t-them Bodies Saints du texan David Lowery a tout de la petite bombe indé US. Auréolé de cette réputation après son passage à Sundance en janvier dernier, cette échapée amoureuse d’un hors-la-loi (Casey Affleck) vers sa bien-aîmée (Rooney Mara) et sa fille qu’il n’a jamais vu fait figure, comme 3 ou 4 de ses collègues sélectionnés à Sundance, de candidat sérieux à la Croisette.
[notre avis: Semaine de la Critique si Un Certain Regard et la Quinzaine le boudent]

#93 L’INCONNU DU LAC de Alain Guiraudie (Fra)
4è film de cet habitué de la Quinzaine des Réalisateurs (sélections en 2003 & 2009), L’Inconnu du Lac conte l’histoire d’amour entre deux hommes: Franck partage ses journées entre deux hommes. Avec le premier, Henri, naît une amitié très forte et complètement chaste. Avec le second, Michel, c’est le grand amour physique et passionné. Pourtant Michel a noyé son amant précédent. Et Franck a été le témoin du meurtre.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#92 HENRI de Yolande Moreau (Fra)

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2è essai derrière la caméra pour la comédienne césarisée Yolande Moreau mais cette fois toute seule comme une grande (elle avait co-réalisé Quand la Mer Monte). En tournage à l’automne dernier dans le Nord et la Belgique, Yolande Moreau a confié le premier rôle de Henri, celui d’un immigré italien veuf et propriétaire d’un restaurant en déclin, à Pippo Delbonno, figure sulfureuse du théâtre contemporain. Et rien que cette idée nous permet d’espérer le meilleur. La réalisatrice a également fait appel à une compagnie de comédiens déficients mentaux. Et pour couronner le tout, Henri est un film Le Pacte…
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs ou Semaine de la Critique]

#91 THE DAY OF THE REAL, PERFECT PLESIOSAUR de Kiyoshi Kurosawa (Jap)
Une des filmographies les plus intéressantes de la cinématographie japonaise contemporaine, un retour de Kiyoshi Kurosawa à la science-fiction est en soi un événement. Adapté du livre fantastique de Rokuro Inoi, The Day of the Real, Perfect Plesiosaur, conte l’histoire d’un neuro-chirurgien va tenter de pénétrer le subconscient de sa bien-aîmée tombée dans le coma après une tentative de suicide, pour essayer de comprendre les raisons de son geste. Auréolé du Prix Un Certain Regard en 2008 pour Tokyo Sonata, KK pourrait très bien s’y retrouver cette année.
[notre avis: Un Certain Regard]

#90 NUDE AREA de Urszula Antoniak (Pol-PB)
Déjà sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs en 2011 pour Code Blue, la réalisatrice polonaise Urszula Antoniak propose dans Nude Area, son 3è long métrage,une variation vaguement inspiré de Vivre sa Vie de Jean-Luc Godard, où l’attirance et l’apparence seront au coeur de cette amour adolescente entre deux jeunes filles de 15 ans, de condition et d’origine très différente, la confrontation de deux mondes. Hollandaise d’adoption, Antoniak a plongé sa caméra à Amsterdam.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#89 BLUEBIRD de Lance Edmands (US)

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Actuellement en post-production, ce 1er film de l’américain Lance Edmands peut se targuer d’une rumeur plutôt élogieuse avec dans le cast technique des habitués de succès récents (Happiness Therapy, SimonKiller ou encore le chef opérateur de Martha Marcy May Marlene). Le scénario écrit par Edmans s’intéresse à la désintégration d’une communauté américaine pauvre dans une petite ville de bûcherons du fin fond du Maine. Absent de Sundance (pas prêt ?) à Park City en janvier, la Croisette toujours friande de premiers coups d’essai pourrait très bien être un joli point de chute pour Bluebird.
[notre avis: tout est possible, UCR, QR ou Semaine de la Critique]

#88 PACIFIC RIM de Guillermo Del Toro (US)

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1er blockbuster prévu à l’été 2013 de ce classement [road to 66è Festival de Cannes]. Même si la présence de ces grandes machineries des studios US est de moins en moins probable sur les écrans cannois (les studios n’osent plus cocher la case Festival de Cannes dans leur plan de communication par crainte des desagréments) mais plus habituellement sculptée sur les frontons des grands hôtels de la Croisette à grand renfort d’animations plus folles les unes que les autres, il n’en demeure pas moins que le dernier né de l’imagerie de Guillermo Del Toro – bien présent en Compétition en 2006 avec Le Labyrinthe de Pan – fait très envie et a déjà conquis certains chanceux spectateurs – dont Rian Johnson (Looper) – d’une séance de montage quasi-finale (sans la totalité des effets spéciaux).
[notre avis: Sélection Officielle – Hors Compétition]

#87 DAY TRIP de Park Chan-wook et Park Chan-kyung (Cor)

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Les Parking Chance, comme aiment à se faire appeler les deux frères Park (Chan-wook et Chan-kyung) lorsqu’ils collaborent ensemble sur un même projet cinématographique, remettent le couvert après leur Ours d’Or du Court Métrage à Berlin (Night Fishing, 2011) avec ce mystérieux Day Trip. Habitué des projets de Park Chan-wook, la star sud-coréenne Song Kang-ho (Sympathy for Mr. Vengeance, The Host, Thirst,…) fait partie du casting de cette virée en montagne d’un professeur et son étudiante.
[notre avis: Semaine de la Critique – Séance Spéciale]

#86 THE DOUBLE de Richard Ayoade (GB)

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Adaptation « très libre » du livre de Dostoïevski Le Double, ce 3è long métrage de l’anglais Richard Ayoade attire l’oeil. De part le parcours sinueux et déroutant du réalisateur, acteur dans la série The IT Crowd ou aperçu dans Voisins du troisième type, Ayoade avait conquis son public avec Submarine, son précédent film, si bien que les jeunes loups Jesse Eisenberg et Mia Wasikowska l’ont suivi dans ce nouveau projet dont Richard Ayoade assure aussi le scénario.
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

#85 HIER de Balint Kenyeres (Hon)
Dernier né de la florissante lignée des réalisateurs hongrois – Bela Tarr, Kornel Mondruczo, Gyorgy Palfi, ou encore Agnes Kocsis – Balint Kenyeres est (déjà) passé par les plus grands Festivals du monde: Cannes et Sundance (Grand Prix Court Métrage en 2005, Before Dawn), Venise, encore Cannes à la Quizaine des Réalisateurs (The History of Aviation, 2009). Hier, son nouveau long métrage, était déjà à l’Atelier de la Cinéfondation à Cannes en 2011 pour trouver un financement. En toute logique une place à Cannes sera trouvée en mai prochain pour cette histoire définie par Kenyeres en 2011: « Comment nos souvenirs nous façonnent et comment nous les fabriquons. Ça parle aussi de la possibilité pour un être humain de se lier véritablement avec un autre ».
[notre avis: Un Certain Regard]

#84 THE GREEN INFERNO de Eli Roth (US)

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L’un des proches protégés de Tarantino – il incarnait l’un de ses Basterds – celui à qui l’on doit l’éprouvante mais néanmoins populaire de l’horreur saga des Hostel, l’américain Eli Roth s’attaque dans The Green Inferno à l’un des mythes du film de genre, le fameux Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato. Une jungle sud-américaine, des étudiants new-yorkais, des cannibales, un bien joli cocktail pour une séance de minuit mythique.
[notre avis: Sélection Officielle – Séance de Minuit]

#83 FRUITVALE de Ryan Coogler (US)
Grand Prix au dernier Festival de Sundance – plus haute distinction – couplé du Grand Prix du Public, Fruitvale, 1er film de Ryan Coogler, est sorti grand triomphateur de la dernière grand’messe du cinéma indépendant. Affublé de la fameuse accroche [Tiré d’une histoire vraie] Fruitvale, du nom d’un quartier de San Francisco, raconte le meurtre d’un jeune homme par la police la nuit de la Saint-Sylvestre en 2009. Produit par Forest Whitaker et distribué par Harvey Weinstein, Fruitvale a tous les arguments pour être le futur phénomène du ciné indé US.
[notre avis: Un Certain Regard]

#82 WAKOLDA de Lucia Puenzo (Arg)
6 ans après le très remarqué XXY (Grand Prix de la Semaine de la Critique 2007), l’argentine Lucia Puenzo semble avoir enfin terminé son 2è film. Touche-à-tout à succès, tantôt écrivain, tantôt scénariste pour la Télévision, la réalisatrice relate dans Wakolda la fuite en Argentine du nazi Joseph Mengele et de son arrivée dans une famille de Patagonie.
[notre avis: Un Certain Regard ou Quinzaine des Réalisateurs]

#81 WHY DON’T YOU PLAY IN HELL de Sion Sono (Jap)
Avec 7 films depuis 2008 à son actif, Sion Sono est l’un des réalisateurs les plus prolifiques de son temps. Déjà présent à la Quinzaine des Réalisateurs en 2011 pour présenter en séance spéciale Koi no Tsumi, le japonais semble vouloir reprendre des thèmes qui ne sont pas sans rappeler ceux de Kill Bill de Tarantino, vengeance, gangsters,…
[notre avis: Quinzaine des Réalisateurs]

A suivre >> les 20 films classés de 80 à 61.
A suivre >> les 20 films classés de 60 à 41.
A suivre >> les 20 films classés de 40 à 21.
A (re)lire >> les 20 films classés de 20 à 01.
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