1er volet de la liste Wask des 100 films pour Cannes 2022
100
SAINT HABIB
Benoit Mariage (belgique)
Plus de nouvelles depuis près de 10 ans et Les Rayures du zèbre. Benoit Mariage ouvre le bal des 100 films pour Cannes 2022 avec l’histoire d’un jeune acteur belge d’origine marocaine qui accepte de jouer le rôle de Saint-François-d’Assise pour en finir avec les rôles de gentil Arabe qu’on lui colle sur le front dans des films souvent médiocres. Rentrer dans le personnage historique va représenter pour lui un vrai challenge; quand son père, installé au Maroc, revient brusquement à Bruxelles avec une nouvelle femme, et les prémices d’un Alzheimer, il se retrouve à devoir jongler entre les attentes de ses collègues et de sa famille. Le premier grand rôle de tout premier plan pour le prometteur Bastien Ughetto (Adieu les cons) avec, cerise sur le cake, un caméo annoncé de Catherine Deneuve dans le film.
potentiel // quinzaine des réalisateurs
99
MAMMALIA
Sebastian Mihailescu (roumanie) 1er film
Premier long métrage tourné en 16mm et coécrit avec le réalisateur Andrei Epure (dont le court-métrage Intercom 15 était à la Semaine de la critique 2021) au pitch pour le moins… intriguant : Camil (l’excellent István Téglás apprécié chez Porumboiu dans Les Siffleurs ou chez Puiu dans Malmkrog), un jeune homme perturbé se réveille une nuit sans pénis. Le cauchemar continue lorsque son partenaire disparaît à son tour après avoir rencontré un ancien amant. Camil se lance à sa recherche et, en portant des vêtements féminins, rejoint une communauté secrète dédiée à la fertilité, quelque part près d’un lac. Et ce qu’il y trouve va s’avérer encore plus troublant que ses récentes mésaventures… La productrice Diana Păroiu corrobore le mystère qui entoure le projet « Nous avons choisi des lieux qui dégagent une atmosphère inquiétante renforcée par le choix de l’éclairage et des effets spéciaux. Le réalisateur y a voulu « un drame surréaliste, une exploration incisive de la vision masculine de la vie et de la lutte contre la passivité, contre la peur de perdre le contrôle. »
potentiel // un certain regard
98
LES ROIS DU MONDE
Laura Mora (colombie)
Ce sera le troisième film de la Colombienne après Killing Jesus triomphant à San Sebastian en 2017), Les Rois du monde, projet bien né entre les mains de l’équipe des Oiseaux de passage (produit par Cristina Gallego et avec David Gallego à la photo). Le duo réal/chef op (Mora/Gallego) s’est d’ailleurs ouvertement inspiré de l’univers de l’un des courts de Apichatpong Weerasethakul (Mobile Men) pour conter cette histoire de cinq jeunes marginaux et avec eux celle du territoire colombien et des exodes forcés par la violence.
potentiel // quinzaine des réalisateurs
97
THE NATURAL HISTORY OF DESTRUCTION
Sergei Loznisa (ukraine)
Alors qu’il vient tout juste de dévoiler à Cinéma du Réel une œuvre fleuve de plus de 4 heures (Mr. Landsbergis) consacré à la résistance lituanienne contre l’occupant sociétique par le prisme d’un travail d’archives colossal avec le portrait de Vytautas Landsbergis leader charismatique du mouvement indépendantiste, un nouveau film s’annonce déjà pour Sergei Loznista. Une nouvelle fois à la manœuvre pour disséquer l’histoire européenne du XXe siècle et de la mémoire des plus grandes tragédies de cette époque, The Natural History of Destruction, inspiré du texte de W.G. Sebald dans lequel est décrit le phénomène de la destruction massive de la population civile et des villes allemandes par les raids aériens massifs des Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. On voit mal l’équipe cannoise se passer d’un nouveau film du grand cinéaste ukrainien, surtout dans le contexte actuel.
potentiel // séance spéciale
96
CHEVALIER NOIR
Emad Aleebrahim Dekhordi (iran) 1er film
Premier long métrage du réalisateur iranien formé au Fresnoy et remarqué pour son court Lower Heaven (Toronto, Clermond-Ferrand, Angers). Interrogé sur ses influences lors de la production de Chevalier Noir, il cite en référence absolue les plans séquences de Cristian Mungiu dans 4 mois, 3 semaines, 2 jours. De quoi titiller la curiosité pour cette histoire : à la mort de sa mère, un jeune homme en conflit avec son père, veut prendre sa vie en main, et partir avec son frère cadet. Il se lance dans un business juteux en profitant de ses liens avec la jeunesse dorée de Téhéran. Mais une simple livraison va tourner au cauchemar…
potentiel // un certain regard
95
SOUS LES FIGUES
Erige Sehiri (tunisie) 1er film
Pas étonnant que la fidèle collaboratrice de Kechiche Frida Marzouk (L’Esquive, La Vie d’Adèle) se soit penchée sur ce premier long de fiction sélectionné au programme d’aide en post-production à Venise en 2021 (Final Cut in Venice), tant le pitch et les références affichées par la jeune réalisatrice tunisienne font penser au réalisateur de Mektoub My Love. Un groupe d’adolescents passent leur été à travailler à la récolte des figues dans le nord-ouest de la Tunisie rurale. Melek et ses amies travaillent dans les vergers durant l’été, pour payer leurs études, préparer leur mariage ou aider leurs familles. Entre les figuiers, sous le regard des ouvrières plus âgées et des jeunes hommes, elles se dévoilent et se projettent, au seuil d’une vie d’adulte. Le verger de figuiers devient alors un véritable théâtre d’émotions, où se jouent leurs rapports au travail, à l’amour, l’amitié et à la terre.
potentiel // un certain regard
94
AVANT L’EFFONDREMENT
Alice Zeniter & Benoît Zeniter (france) 1er film
Avec en tête d’affiche l’alléchant quatuor Niels Schneider, Ariane Labed, Souheila Yacoub et Myriem Akhheddiou, le premier film écrit par le couple de réalisateur Alice Zeniter (romancière prix Goncourt des lycéens en 2017 pour L’Art de perdre) et Benoît Zeniter, s’annonce. Le scénario (qui figurait parmi les finalistes du Prix du scénario 2021) se déploie dans un Paris légèrement dystopique, caniculaire et pollué comme jamais. Tristan, directeur de campagne d’une candidate aux législatives, est chamboulé par la réception d’un courrier anonyme contenant un test de grossesse positif. Parce qu’il est peut-être atteint d’une maladie génétique mortelle et incurable, Tristan devient obsédé par l’idée de retrouver la femme qui lui a envoyé ce test. Il décide de mener l’enquête, au péril de sa vie professionnelle et affective…
potentiel // semaine de la critique
93
LES SUPPLICIÉS
Stéphane Malterre & Garance Le Caisne (france)
Vingt-sept mille photos de cadavres, et de corps torturés dans des centres de détention du régime syrien, sont divulguées en 2014 par un mystérieux déserteur portant le nom de code « César ». A cause d’intérêts géopolitiques de certains pays et de l’indifférence d’autres nations, la justice internationale renonce à poursuivre le régime de Bachar Al Assad responsable de crimes qui rappellent les barbaries nazie ou khmer. Alors que les « suppliciés » du dossier César sombrent dans l’oubli et que des milliers de civils sont arrêtés et disparaissent dans la machine de mort syrienne, des familles de victimes, leurs avocats et le petit groupe d’activistes autour du déserteur tentent de déposer des plaintes dans des tribunaux en Espagne, en France et en Allemagne. Malgré l’abandon des institutions internationales, ils veulent nommer et faire juger les bourreaux, mais aussi lutter contre la terreur et le silence que tente d’imposer la dictature de Damas en pratiquant la torture et la disparition forcée à très grande échelle. C’est un combat où se joue la mémoire des morts et le sort des vivants. Tourné par le documentariste Stéphane Malterre et la journaliste Garance Le Caisne (qui a consacré 10 ans de sa vie aux crimes du régime syrien dans son livre « Opération César, au cœur de la machine de mort syrienne ») dans toute l’Europe pendant près de quatre ans entre 2016 et 2020, le film raconte les coulisses et les rebondissements d’enquêtes et de procédures qui conduiront à l’émission de mandats d’arrêts contre les plus hauts responsables de l’administration de Bachar al Assad pour crimes contre l’humanité.
potentiel // séance spéciale
92
MORRISON
Phuttiphong Aroonpheng (thaïlande)
Remarqué en 2018 à Venise (prix Orizzonti) avec Manta Ray, le Thaïlandais Phuttiphong Aroonpheng prépare son deuxième film Morrison. Jimmy, une ancienne popstar de 40 ans devenue ingénieur, est envoyé dans la région de son enfance pour superviser la rénovation d’un vieil hôtel. Une fois installé, Jimmy découvre que l’hôtel, autrefois flamboyant, est devenu une ruine, un labyrinthe de couloirs étroits et une relique d’une époque révolue, qui porte encore les cicatrices de l’occupation américaine. Au cœur de ce lieu mystérieux, Jimmy va errer entre le rêve et le rêve et le fantasme et retracer l’histoire de sa famille.
potentiel // quinzaine des réalisateurs
91
SUMMER TO COME
György Mór Kárpáti (Hongrie)
Produit par Kornel Mondruczo, le nouveau film de György Mór Kárpáti Summer To Come vient d’être sélectionné au prestigieux Work in Progress Les Arcs en décembre 2021, après les courts Forest (Berlin 2011) et Provincia (Cinéfondation Cannes 2011) et son premier passage au long Guerilla (Göteborg et Thessalonique 2019). Écrit par le réalisateur, le scénario est centré sur une classe de lycéens en camp estival. L’agité Milán (18 ans) prépare son propre spectacle. Un triangle amoureux commence à se former entre lui, Anna et Dani. La tension grimpe lors d’une randonnée au terme de laquelle ils sont tous les trois renvoyés chez eux. La situation des affects reste donc irrésolue et le spectacle n’a jamais lieu. Un an plus tard, après leur remise du diplôme du bac, le camp a de nouveau lieu. Mais Milán n’est plus là : il s’est suicidé au cours du dernier semestre. Ses camarades de classe se souviennent de lui et ils ont du mal à accepter sa perte…
potentiel // un certain regard
90
UNE FEMME DE NOTRE TEMPS
Jean Paul Civeyrac (france)
Le virage art et essai de Sophie Marceau se confirme. Après Ozon l’an dernier, la voilà tête d’affiche dans le très attendu 10e film de Jean Paul Civeyrac (Mes Provinciales) avec Johan Heldenbergh (Alabama Monroe) à ses côtés. Juliane Deroux est commissaire de police à Paris. C’est une femme d’une grande intégrité morale et d’une grande force intérieure. Mais la découverte de la double vie de son mari va soudain lui faire perdre pied et la conduire à des comportements et des actes dont elle ne se serait jamais crue capable. Même s’il est toujours de plus en plus compliqué d’énoncer des pronostics sur la délégation française à Cannes, Une femme de notre temps plairait beaucoup.
potentiel // compétition
89
THE WOODCUTTER STORY
Mikko Myllylahti (finlande) 1er film
Sans surprise dans la liste 2022 des prétendants cannois, celui-ci est de quasi toutes les listes de pronostics parues ces dernières semaines. Il faut dire que le premier long du scénariste de Olli Mäki est très attendu. Lauréat du premier prix du programme Next Step de la Semaine de la Critique en 2019, Mikko Myllylahto s’est inspiré d’un personnage existant, un bûcheron dont il avait loué les services, et dont l’histoire, fascinante et originale, lui a inspiré son scénario de cette pure comédie noire qu’il teintera d’espoir et d’optimisme. « Je me suis aussi librement inspiré du Livre de Job dans l’Ancien Testament, mais dans une forme plus drôle et grinçante.’ confiait-il.
potentiel // semaine de la critique
88
FOOLS
Tomasz Wasilewski (pologne)
Déjà le 3e film pour l’une des valeurs montantes du cinéma polonais, après Ligne d’eau remarqué à Tribeca en 2013 et United States of Love primé du meilleur scénario à Berlin en 2017. Comme dans son dernier film, Tomasz Wasilewski fait équipe avec le grand Oleg Mutu à la photo, fidèle chef opérateur de Cristian Mungiu et Sergei Loznitsa. Marlena et Tomasz sont mariés. Un jour, ils apprennent que leur fils est hospitalisé à Varsovie. Contre l’avis de son mari, Marlena décide de ramener leur fils à la maison. Se réveille alors un secret de famille…
potentiel // un certain regard
87
L’APPEL DU DEVOIR
Hugo P. Thomas (france)
Après les frères Boukherma (Teddy et bientôt L’Année du requin), voilà un autre co-réalisateur de Willy 1er (Acid Cannes 2016) à se lancer en « solo. Pour son deuxième film Hugo P. Thomas a enrôlé Vanessa Paradis pour accompagner trois adolescents non-professionnels et le youtubeur spécialiste arts martiaux Franck Ropers pour conter l’histoire de trois amis adolescents décidant de simuler un cancer sur Internet et de monter une cagnotte en ligne. Coupés du monde dans leur petit village isolé, ils sont persuadés que ce mensonge virtuel ne les rattrapera jamais… Comme avec les films de Boukherma, la team des Jokers s’occuperont la distribution française.
potentiel // un certain regard
86
NEZOUH
Soudade Kaadan (syrie)
Voilà un projet passé par l’Atelier de la Cinéfondation en 2019 après un premier film primé à Venise en 2018 Le Jour où j’ai perdu mon ombre (Lion du Futur Orizzonti). Dans le contexte du conflit syrien, à Damas, la jeune Zena vit avec sa famille dans une zone sur le point d’être bombardée. Son père prend la ferme décision de rester à la maison. Alors qu’il ne reste que peu de temps, Zena et sa mère Hara doivent prendre une décision très difficile.
potentiel // un certain regard
85
STONEWALLING
Ji Huang & Ryuji Otsuka (chine)
Quand on pose la question à la réalisatrice de pitcher son premier long métrage Stonewalling elle précise vouloir y trouver une réponse à la question que sa fille peut (ou pourrait) lui poser « Maman, pourquoi m’as-tu donné naissance ? ». Elle qui avait une maman obstétricienne qui l’emmenait très souvent assister aux accouchements (ou aux avortements), à une époque où l’avortement était le meilleur outil pour coordonner la politique de l’enfant unique en Chine modifiée en 2017 (pour une politique « des deux enfants » sans limitation pour les femmes de choisir de garder leurs bébés ou non). C’est dans ce contexte que Stonewalling revêt une réputation extrêmement flatteuse dans les comités cannois : Lynn a 20 ans, étudiante à l’université, elle se retrouve isolée dans un scandale familial au cœur d’une clinique médicale, quand un père de famille perd son enfant prématuré et accuse la famille de Lynn de négligence et fait appel à la mafia locale pour obtenir réparation. Le film faisait partie de la sélection de projets « work in progress » présentés à Cannes 2021 en partenariat avec le Hong Kong Festival – Asia Film Financing Forum.
potentiel // quinzaine des réalisateurs
84
LA VIE DES HOMMES INFÂMES
Gilles Deroo & Marianne Pistone (france)
Près de 10 ans après le cultissime Mouton (prix spécial du jury Locarno 2013), voici enfin prêt le deuxième film de Gilles Deroo et Marianne Pistone. Comme à leur habitude, ils se sont attelés à caster des comédiens tous non professionnels incluant Julien Nortier, Jade Laurencier, Michael Mormentyn, Dany Hermetz et Thierry Zirnheld. Écrit par le duo de cinéastes, le scénario est centré au XVIIème siècle sur Mathurin Milan. « Sa folie a toujours été de se cacher à sa famille, de mener à la campagne une vie obscure, d’avoir des procès, de prêter à usure et à fonds perdu, de promener son pauvre esprit dans des routes inconnues et de se croire capable des plus grands emplois. » La Vie des hommes infâmes ou le récit imaginaire et méticuleux de la vie et de la chute de cet homme, comme choisi au hasard dans une liste infinie de noms que l’histoire a oubliés.
potentiel // acid
83
LA DERNIÈRE REINE
Damien Ounouri & Adila Bendimerad (algérie) 1er film
Remarqué avec des documentaires comme Xiao Jia rentre à la maison (sur Jia Zhangke), le cinéaste Damien Ounouri est ensuite passé à la fiction avec Kindil el Bahr, moyen métrage présenté à la Quinzaine des Réalisateurs 2016. Son premier long métrage La dernière reine est en finition. 1516, La légende dit que le roi d’Alger avait une femme nommée Zaphira. Quand le pirate Aroudj Barberousse arrive pour libérer la ville des Espagnols, il est déterminé à conquérir Zaphira ainsi que le royaume lui-même. Mais Zaphira est-elle prête à le laisser faire ou complote-t-elle pour elle-même ?. C’est sa coscénariste Adila Bendimerad (qui voulait l’adapter au théâtre et qui interprète le rôle principal) qui a raconté cette histoire à Damien Ounouri la première fois (ils sont crédités tous les deux à la réalisation). Le film se présentera comme un film d’époque très intimiste, avec des costumes méconnus et un univers très lumineux et un cast très excitant à côté de l’actrice principale, la star montante Dali Benssalah (Mes frères et moi), Tahar Zaoui, Imen Noel et Nadia Tereszkiewicz.
potentiel // semaine de la critique
82
L’IMMENSITÀ
Emanuele Crialese (italie)
Coproduit par Dimitri Rassam, avec Penelope Cruz dans le rôle-titre, et Vincenzo Amato (Tornare, Sicilian Ghost Story), le nouveau film du réalisateur de Respiro (Semaine de la Critique 2002) et Nuovomondo et Terraferma (Venise 2006 et 2011) fleure bon Cannes avec une rumeur grandissante pour accéder à la compétition. L’immensità se passe à Rome dans les années 1970, la famille Borghetti vient de s’installer dans un des nombreux nouveaux complexes résidentiels construits dans la capitale italienne. Malgré ce récent emménagement, au dernier étage d’un nouvel appartement avec vue sur toute la ville, Clara et Felice ne sont plus amoureux, mais n’arrivent pas à se quitter. Clara trouve un refuge à sa solitude en se concentrant dans la relation spéciale qu’elle a avec ses trois enfants. L’aînée, Adriana, encore inconnue dans ce nouveau quartier, se présente délibérément comme un garçon aux enfants, ce qui va pousser le lien qui unit encore la famille vers un point de rupture.
potentiel // compétition
81
STRANGER IN MY OWN SKIN
Katia de Vidas (france)
Premier film documentaire de la compagne à la ville de Pete Doherty. La réalisatrice primée au Work In Progress Les Arcs en décembre 2021 pour ce projet long métrage Stranger In My Own Skin, a filmé son chanteur et compositeur de mari pendant 10 ans (tombant finalement amoureuse de lui, le couple a rangé les guitares près d’Etretat en Normandie). Le jury WIP Les Arcs a récompensé « un portrait intime, émouvant et inspirant de Pete Doherty » qui « met en lumière une personnalité complexe dans un nouveau chapitre de sa vie. »
potentiel // séance de minuit