Dernier volet de la liste Wask des 100 films pour Cannes 2023
20
L’ÎLE ROUGE
Robin Campillo (france)
Alors qu’il fleurissait déjà dans à peu près toutes les listes de prétendants cannois 2022, c’est le big boss de Memento lui-même, Alexandre Mallet-Guy, qui siffla la fin de la récré douchant les espoirs de le voir concourir l’an dernier. 1 année a passé, et c’est le coscénariste Gilles Marchand qui le premier a dévoilé une magnifique première image du film fin prêt et qui a enfin été vu par les sélectionneurs. Après Eastern Boys et 120 battements par minute, le nouveau film de Robin Campillo, plonge à Madagascar, au tournant des années 1960 et 1970. Sur une base aérienne de l’armée française, les militaires vivent les dernières années insouciantes du colonialisme. Influencé par ses lectures de Fantômette, Thomas, un enfant qui n’a pas encore 10 ans, se forge progressivement un regard sur le monde qui l’entoure… Au casting figurent l’Espagnol Quim Gutiérrez (Azul, Wùlu, Madeleine Collins), Nadia Tereszkiewicz, le jeune Charlie Vauselle, Sophie Guillemin, Hugues Delamarliere, le chanteur d’opéra David Serero, Luna Carpiaux, Mathis Piberne et Sacha Cosar-Accaoui. Côté collaborateurs de choix, Campillo compte sur Jeanne Lapoirie à la photo et de nouveau Arnaud Rebotini pour la compo musicale.
potentiel // compétition
19
YANNICK
Quentin Dupieux (france)
En Corée il se dit qu’un Hong Sang-soo peut en cacher un autre. En France l’adage vaut avec Quentin Dupieux ! Alors que tous les regards sont tournés à raison vers Daaaaaali !, Quentin Dupieux a eu le temps d’écrire et tourner dans le plus grand secret Yannick en septembre dernier. Un tournage commando qui s’est déroulé sur une semaine dans un théâtre de la capitale avec l’incontournable Raphaël Quenard dans le rôle-titre. Il joue « Yannick » un spectateur d’une pièce qui ne va pas laisser les choses se passer comme prévu, à ses côtés Blanche Gardin, Pio Marmaï et Sébastien Chassagne. Le pitch du film est en tout point « dupieusien » : une pièce de boulevard commence sur scène. Au milieu d’un exercice très convenu, un spectateur se lève « J’ai pas fait 45 min de RER pour faire chier comme ça, jouez-moi autre chose ou… » Je vous laisse imaginer la suite.
potentiel // séance de minuit
18
DWELING BY WEST LAKE
Gu Xiaogang (chine)
Gu Xiaogang a travaillé d’arrache-pied pour pouvoir montrer ces tout derniers jours un premier montage du deuxième volet très attendu de sa trilogie dans les monts Fuchun. Si son Séjour dans les Monts Fuchun était passé trop inaperçu lors de son passage à Cannes en 2019 (il faut dire que la clôture de la Semaine de la Critique est prestigieuse certes mais n’assure pas la visibilité la plus éclatante qui soit), l’accueil presse (1 000 fois mérité) au moment de sa sortie en salle et des dizaines de milliers d’entrées (130 000 au compteur) plus tard lui ont assuré une place certaine du côté des (sino)cinéphiles et de tous les autres. Toute l’équipe ARP, et Michèle Halberstadt en tête, espère de tout coeur trouver en bonne place Dweling By West Lake dans l’édition Cannes numéro 2023. Le film est une réimagination d’une histoire populaire bouddhiste chinoise très connue, celle d’un garçon nommé Mulian qui sauve sa mère de l’enfer, considérée comme une parabole sur les vertus de la piété filiale. Lorsque la mère de Mulian est envoyée en enfer pour avoir commis des méfaits au cours de sa vie, Mulian s’introduit dans le monde souterrain pour la sauver, ce qu’il réussit finalement après plusieurs vies d’efforts.
potentiel // un certain regard
17
UN SILENCE
Joachim Lafosse (belgique)
Joachim Lafosse est ce qu’on appelle un label qualité belge. Et si on regarde le nombre de beaux projets toujours plus excitants qui fleurissent les champs du plat pays (on pourrait faire un Top 50 pour Cannes uniquement avec des productions et coproductions outre-Quiévrain), Lafosse en est devenu l’un des chefs de meute. Après Les Intranquilles qui lui valut sa première campagne en compétition, Un silence s’inscrira dans l’histoire récente de son pays natal. Astrid, la femme d’un avocat renommé, est réduite au silence depuis 25 ans. L’équilibre de sa famille s’effondre soudainement lorsque ses enfants commencent à réclamer justice. Le cinéaste s’était confié à nos confrères du site Cineuropa « Le film tourne notamment autour de la libération de la parole dont on parle beaucoup aujourd’hui. [Avec Un silence] Je souhaite essayer de faire voir pourquoi malgré la place que prend cette profitable préoccupation, le silence reste si puissant. Je souhaite essayer de faire voir et entendre pourquoi il est si compliqué de raconter. » et de poursuivre « Le silence a nourri mon écriture, cela fait plus de six ans que ces questions me travaillent. Je me suis une fois de plus inspiré d’un fait divers, comme j’avais pu le faire dans A perdre la raison ou Les Chevaliers Blancs, mais ce qui m’intéresse, ce n’est pas le fait divers lui-même, c’est la façon dont celui-ci éclaire une réalité partageable par toutes et tous. La parole a toujours un coût, les êtres qui racontent connaissent cette vérité. Pour l’incarner on retrouve Daniel Auteuil et Emmanuelle Devos, et le nouveau venu Matthieu Galoux.
potentiel // compétition
16
THE ZONE OF INTEREST
Jonathan Glazer (grande-bretagne)
C’est davantage le coeur plus que la raison qui fait intégrer The Zone of Interest, nouveau film ultra-attendu de Jonathan Glazer (Under the Skin). Alors, même si les sons de cloche sont des plus contradictoires, certains parlent d’un montage loin d’être fini et d’autres qu’une version aboutie est sur le bureau de Thierry Frémaux et Christian Jeune. Qui dit vrai ? Réponse le 13 avril mais quelle bombe ce serait de retrouver cette production A24 en compétition cannoise. Le film porté par Sandra Hüller, Christian Friedel et Max Beck, ambitionne, d’après le roman éponyme de l’Anglais Martin Amis, de narrer l’histoire d’un triangle amoureux entre officiers nazis au beau milieu de l’horreur du camp d’extermination à Auschwitz.
potentiel // compétition
15
POOR THINGS
Yórgos Lanthimos (grèce)
Le maestro grec Yorgos Lanthimos espère renouveler l’immense succès de La Favorite avec une nouvelle comédie noire historique, toujours avec Emma Stone, accompagnée cette fois de Mark Ruffalo, Willem Dafoe et Margaret Qualley. Poor Things, tourné en Hongrie en 2021 puis longuement repoussé, dépeint la relation perverse en pleine époque victorienne entre un brillant scientifique (Dafoe) et la jeune femme qu’il ramène à la vie (Stone), dans une sorte phénomène de réanimation à la Frankenstein.
potentiel // compétition
14
MONSTER
Hirokazu Kore-eda (japon)
C’est le premier film depuis 1995 que le Japonais réalise sans en avoir écrit lui-même le scénario (ici Yuji Sakamoto), Hirokazu Kore-eda est revenu au Japon tourner Monster après ses escapades en France (La Vérité) et en Corée du Sud (Les bonnes étoiles), une première depuis sa palme d’or avec Une affaire de famille. Si très peu d’éléments sur l’intrigue n’a pu filtrer, depuis quelques jours, le film s’est paré d’une nouvelle curiosité bien triste puisqu’il sera le dernier à profiter d’une musique originale signé Ryuchi Sakamoto.
potentiel // compétition
13
RABIA
Mareike Engelhardt (allemagne) 1er film
C’est pour moi le premier film le plus attendu de la liste Wask 2023. Produit par la petite boîte de prod qui monte qui monte Films Grand Huit (et les intrépides Pauline Seigland et Lionel Massol, déjà coupables de l’impressionnant Disco Boy en compétition à la dernière Berlinale), Rabia est réalisé par l’Allemande Mareike Engelhardt. Passée par l’atelier scénario de La Fémis, elle a coécrit avec Samuel Doux (La Prière, Arthur Rambo) cette histoire d’une Française de 19 ans partie pour un pays en Syrie et qui se retrouve enfermée dans une maison de femmes avec une centaine d’autres jeunes venues de tous les coins du monde. Pour survivre, elle devient l’assistante de la directrice, « Madame », qui exerce sur elle un pouvoir de fascination. Leur relation maître-esclave la pousse au-delà de ses convictions, jusqu’à ce qu’elle ne supporte plus le monstre que le système a fait d’elle… Avec en têtes d’affiche Megan Northam (Les Passagers de la nuit, Robuste) et Lubna Azabal, Memento pour la distribution française et… Agnès Godard à la photo !
potentiel // compétition
12
LES INDÉSIRABLES
Ladj Ly (france)
Après Les Misérables, Les Indésirables ! Tourné dans une tour de Clichy-sous-bois jusqu’à il y a encore quelques semaines, le film ne devait pas être dans une stratégie calendaire « Cannes compatible ». Ça c’était sans connaître les nouveaux affranchis du cinéma français. Ladj Ly et sa clique d’énervés chez Kourtrajmé tournaient et montaient en même temps le film dans une urgence créative avec Cannes en ligne de mire. Au centre du film l’histoire Haby, un personnage de femme forte, activiste et résistante incarnée par la future révélation Anti Diaw. Pour lui donner la contradiction le toujours très juste Alexis Manenti dans la peau d’un ancien médecin devenu maire de la ville de banlieue. Le duo sera entouré par Jeanne Balibar, Steve Tientcheu et Aristote Luyindula.
potentiel // compétition
11
MAY DECEMBER
Todd Haynes (états-unis)
C’est l’une des relations « réalisateur-actrice » les plus productives et singulières du cinéma américain contemporain. May December signera la cinquième collaboration entre Todd Haynes et Julianne Moore. Depuis Safe jusqu’à Wonderstruck en passant par l’intemporel Loin du paradis, peu de fausses notes sont venues enrayées cette idylle cinématographique. Le pitch du dernier opus que l’on espère voir gravir les célèbres marches rouges : vingt ans après leur célèbre histoire d’amour qui a fait les choux gras de la nation, un couple marié cède à la pression lorsqu’une actrice vient faire des recherches pour un film sur leur passé. Avec aussi Natalie Portman.
potentiel // compétition
10
ASTEROID CITY
Wes Anderson (états-unis)
Depuis la révélation successive de l’affiche puis de la (très longue) bande-annonce par Focus Features il y a quelques jours, et la stratégie de sortie mondiale mi-juin, il ne fait plus guère de doute qu’il faudra voir débarquer Wes Anderson et tout son aréopage de stars sur la Croisette. Une fois Bill Murray exfiltré après ses scandales (remplacé par Steve Carell pour de cause de Covid diplomatique), le réalisateur américain de La Vie aquatique est allé tourner Asteroid City dans le désert du sud espagnol l’histoire d’une ville américaine fictive et déserte où se tient dans les années 1950 une convention annuelle de passionnés d’astronomie, là où il y a des milliers d’années, un astéroïde est tombé du ciel, créant un énorme cratère. Cette galerie d’enseignants, astronomes, militaires, sont interprétés – je prends ma respiration – par Scarlett Johansson, Tom Hanks, Jason Schwartzman, Jeffrey Wright, Tilda Swinton, Bryan Cranston, Edward Norton, Adrien Brody, Liev Schreiber, Hope Davis, Stephen Park, Rupert Friend, Maya Hawke, Steve Carell (donc), Matt Dillon, Hong Chau, Willem Dafoe, Margot Robbie, Tony Revolori, Jake Ryan, Jeff Goldblum et des caméos musicaux de Seu Jorge et Jarvis Cocker.
potentiel // compétition
9
CERRAR LOS OJOS
Victor Erice (espagne)
La connaissance de ce projet n’est pas très ancienne. Mais depuis que la planète cinéma sait que le géant Victor Erice s’est (re)mis au travail, bon nombre s’affole. Ce qui sera son 4ème film de fiction en 50 ans (L’Esprit de la ruche en 1973, Le Sud en 1983, Le Songe de la Lumière en 1992) s’appelle Cerrar Los Ojos. Si ces deux derniers films ont tous figuré en compétition, on voit mal Cannes passer à côté. Le film raconte comment un célèbre acteur espagnol, Julio Arenas disparaît pendant le tournage d’un film. Bien que son corps ne soit jamais retrouvé, la police en vient à la conclusion qu’il a été victime d’un accident en bord de mer. Bien des années plus tard, ce mystère refait surface grâce à une émission de télévision qui revient sur la figure de l’acteur principal, en dévoilant des images des dernières scènes dans lesquelles il est apparu, tournées par un ami proche. Côté distribution José Coronado et Ana Torrent que Victor Erice avait découverte dans sa jeunesse pour jouer dans L’Esprit de la ruche.
potentiel // compétition
8
LES FEUILLES MORTES
Aki Kaurismäki (finlande)
Après Erice, un autre très grand nom du cinéma européen s’avance en sérieux prétendant. Le Finlandais de 66 ans Aki Kaurismäki a mis en boîte Les Feuilles mortes avec Alma Pöysti et Jussi Vatanen, son 20ème film en date après quelques chefs-d’oeuvre notoires (Au loin s’en vont les nuages et L’Homme sans passé pour ne citer qu’eux). Aucun détail précis sur l’intrigue n’a encore filtré si ce n’est que le film marquerait le 4ème et dernier round de sa tétralogie du prolétariat après Shadows in Paradise, Ariel et The Match Factory Girl.
potentiel // compétition
7
L’ÉTÉ DERNIER
Catherine Breillat (france)
Et en parlant de retour, décidément, celui de Catherine Breillat s’annonce aussi comme un événement majeur de ce Cannes 2023. Muette depuis 10 ans (Abus de faiblesse), la Française a retrouvé l’inspiration en s’attaquant au remake de Queen of Hearts, film danois de 2019 de May el-Toukhy sélectionné à Sundance. Anna mène une vie bien rangée dans une villa moderne en lisière de forêt. Son mari, Peter, elle et leurs filles vivent en parfaite harmonie. Dans son rôle de brillante avocate engagée, Anna sait toujours ce qui est juste, elle qui s’engage en faveur des victimes d’abus et des adolescents en difficulté. Lorsque Gustaf, fils de Peter né d’un premier mariage, emménage avec eux, Anna se laisse peu à peu gagner par l’incertitude. Léa Drucker, qui a repris le rôle promis à Valéria Bruni-Tedeschi, s’annonce déjà comme une postulante déjà sérieuse pour le prix d’interprétation qui consacrerait une carrière et un parcours de cinéma en tout point remarquable et juste. Olivier Rabourdin, Clotilde Courau et le jeune Samuel (frère de Paul) Kircher lui donneront la réplique dans le film produit par Saïd Ben Saïd.
potentiel // compétition
6
LA COLLINE PARFUMÉE
Abderrahmane Sissako (mauritanie)
Joice est une jeune Ivoirienne d’une trentaine d’années qui dit non le jour de son mariage. Elle quitte son pays et se crée une nouvelle vie en Chine, à « Chocolate City », le quartier africain de Guangzhou, où elle travaille dans une boutique de thé, jusqu’au jour où elle fait la rencontre du propriétaire… Le tournage du nouveau film du Mauritanien Abderrahmane Sissako (Timbuktu) s’est enfin achevé à l’automne 2022 à Taïwan et au Cap Vert. Nul doute que La Colline parfumée ornera le tableau des compétiteurs cannois 2023.
potentiel // compétition
5
CLUB ZERO
Jessica Hausner (autriche)
Après Little Joe, Jessica Hausner enchaîne son deuxième film en langue anglaise, avec cette fois la star australienne Mia Wasikiwska. Elle y joue le rôle d’une enseignante dans un pensionnat d’élite nouant des liens qui prendront un tour dangereux avec cinq élèves. Face à elle Sidse Babett Knudsen est la principale de l’établissement, un rôle qui ne sera pas sans rappeler celui qui l’a révélé au monde de Première Ministre danoise, dans la série Borgen. Amir El-Masry, Elsa Zylberstein et Mathieu Demy complètent la distribution de drame psychologique qui s’annonce intense.
potentiel // compétition
4
ANATOMIE D’UNE CHUTE
Justine Triet (france)
Tout en haut de la pyramide des films français postulants à la Croisette, Anatomie d’une chute, quatrième long métrage de Justine Triet (La Bataille de Solférino, Victoria, Sybel). Coécrit avec Arthur Harari, le scénario se déploie quand Samuel est retrouvé mort dans la neige au pied du chalet isolé où il vit avec sa femme Sandra, écrivaine allemande, et leur fils malvoyant de 11 ans. Une enquête conclut à une « mort suspecte » impossible de savoir s’il s’est suicidé ou s’il a été assassiné. Tous les regards suspects se tournent alors vers Sandra… C’est l’actrice allemande Sandra Hüller qui sera au centre de toutes les attentions avec autour d’elle Swann Arlaud, Samuel Theis et l’excellente Jenny Beth à son avantage dans Les Olympiades et tout récemment dans Astrakan de David Depesseville.
potentiel // compétition
3
LES HERBES SÈCHES
Nuri Bilge Ceylan (turquie)
La nouvelle merveille de Nuri Bilge Ceylan est en approche. Les Herbes sèches se déroule dans un village isolé d’Anatolie (on ne change pas une équipe qui gagne ndlr), où Samet, jeune professeur célibataire, finit son service obligatoire en espérant être nommé à Istanbul. Son affectation manquée, il perd alors tout espoir d’échapper à la vie morose dans laquelle il semble embourbé. Mais sa rencontre avec Nuray, professeure comme lui, va peut-être lui permettre d’aller au-delà de ses idées noires et de ses appréhensions. Le réalisateur turc encensé a laissé quelques indices sur ses intentions « Nous avons essayé de traiter et d’interpréter les différences qu’il peut y avoir entre celui qui reçoit et celui qui est de passage ; les répercussions psychologiques de se sentir loin de tout, étranger et exclu ; le difficile combat quotidien que doivent mener les habitants de cette région, ainsi que les dynamiques de la trame géographique, ethnique ou sociale qui les entoure ». Au dernier compteur, pas sûr que NBC se soit mis au court métrage, on frôlerait (encore) les 4 heures.
potentiel // compétition
2
LA CHIMERA
Alice Rohrwacher (italie)
Quatrième opus après Corpo Celeste, Les Merveilles et Heureux comme Lazzaro (tous cannois), La Chimera de Alice Rohrwacher se déploie dans la campagne toscane sur fond de pillage archéologique et de vente illicite d’artefacts. L’on suit un jeune archéologue anglais (le Josh O’Connor qui incarne le Prince Charles dans série The Crown). Avec aussi Isabella Rossellini, Carol Duarte, Alba Rohrwacher et Vincenzo Nemolato.
potentiel // compétition
1
THE BIKERIDERS
Jeff Nichols (états-unis)
Tout en haut des 100 films pour Cannes 2023, The Bikeriders nouveau film de l’Américain Jeff Nichols (Take Shelter, Mud sur les rives du Mississipi, Loving). Une alléchante évocation d’un gang de motards en marge de la société au fin fond du Midwest dans les années 1960. À sa place de juré à Cannes l’an dernier, il avait glissé qu’il réfléchissait à ce film « depuis vingt ans » et qu’il était sur le point de finaliser le casting. » À croire l’affiche définitive, Austin Butler, Tom Hardy, Jodie Comer et le fidèle Michael Shannon, il a bien travaillé. On en salive d’avance.
potentiel // compétition